Saint-Simon-de-Bordes

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Saint-Simon-de-Bordes
Saint-Simon-de-Bordes
L'église romane
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Charente-Maritime
Arrondissement Jonzac
Intercommunalité Communauté de communes de la Haute Saintonge
Maire
Mandat
Jean-Marc Thomas
2020-2026
Code postal 17500
Code commune 17403
Démographie
Gentilé Saint-Simonnais
Population
municipale
773 hab. (2021 en augmentation de 7,21 % par rapport à 2015)
Densité 55 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 23′ 46″ nord, 0° 27′ 08″ ouest
Altitude Min. 35 m
Max. 82 m
Superficie 14,08 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Jonzac
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Jonzac
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Saint-Simon-de-Bordes est une commune du sud-ouest de la France située dans le département de la Charente-Maritime (région Nouvelle-Aquitaine). Ses habitants sont appelés les Saint-Simonnais et les Saint-Simonnaises[1].

Géographie[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Saint-Simon-de-Bordes est une commune rurale[Note 1],[2]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[3],[4].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Jonzac, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 35 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[5],[6].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (73,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (75,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (39,5 %), forêts (24,6 %), terres arables (22,6 %), cultures permanentes (11,5 %), zones urbanisées (1,8 %)[7]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Saint-Simon-de-Bordes est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[8]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[9].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Rochette. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999, 2010 et 2018[10],[8].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Simon-de-Bordes.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[11].

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 88,8 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (54,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 397 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 252 sont en aléa moyen ou fort, soit 63 %, à comparer aux 57 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[12],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[13].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 2003, 2005, 2009 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[8].

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[14].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la commune provient de saint Simon, à qui la paroisse avait été dédiée[15].

Bordes était le nom d'un ancien et important fief de la paroisse. Du germanique bord (« une cabane en planches »), du gascon borde désignant une bergerie à toit de brande ou de paille (le terme de « parc » étant réservé aux bergeries couvertes en tuiles). Cf. basque et catalan borda, même sens.

Histoire[modifier | modifier le code]

Sous la Révolution, la commune portait le nom de Simon-de-Bordes.

Le clocher de Saint-Simon-de-Bordes se serait écroulé pendant la Guerre de Cent-ans. Cependant, c'est la cloche devant aller à Villexavier, paroisse voisine, qui a été installée dans le nouveau campanile : en regardant celle de Saint-Simon de près, on peut y voir gravé «L'AN MVCVII NOUS FUMES F PAR LA PAROYS DE VILLESAVIER ET A FORCE DE BOURSILLER CHA DEYGNE SANCTA MARIA ORA PRO NOBIS"[16].

Administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
2001 2014 Lucette Pelaud    
2014 En cours Didier Nocquet   Cadre
Les données manquantes sont à compléter.

Région[modifier | modifier le code]

À la suite de la mise en application de la réforme administrative de 2014 ramenant le nombre de régions de France métropolitaine de 22 à 13, la commune appartient depuis le à la région Nouvelle-Aquitaine, dont la capitale est Bordeaux. De 1972 au , elle a appartenu à la région Poitou-Charentes, dont le chef-lieu était Poitiers.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[18].

En 2021, la commune comptait 773 habitants[Note 3], en augmentation de 7,21 % par rapport à 2015 (Charente-Maritime : +3,35 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
9059556451 022898850850860801
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
784792802744763729700639604
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
625640584558566556546575535
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
519503559572648621658669725
2018 2021 - - - - - - -
741773-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[19] puis Insee à partir de 2006[20].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

Sports[modifier | modifier le code]

Médias[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

L'église Saint-Simon-de-Bordes.

Château de Saint-Simon[modifier | modifier le code]

Le château de Saint-Simon de Bordes, a été bâti par Marie-Charles du Chilleau, seigneur d'Airvault, Sainte-Lheurine, Moings, Villexaxier, Saint-Simon, gouverneur de Saint-Domingue. Ce château fut vendu pendant la Révolution comme bien national. Après avoir été incendié dans la nuit du 28 au , certaines modifications ont été apportées, notamment des fenêtres de style XIXe.

Église Saint-Simon-de-Bordes[modifier | modifier le code]

L'église, une construction du XIIe siècle, est inscrite aux Monuments Historiques par arrêté du . Les deux bras du transept ont été reconstruits au XIXe siècle.

Les Six Épis[modifier | modifier le code]

Les Six Épis est une demeure ayant appartenu à Fernand Larquier, docteur en droit, avocat, ancien magistrat, maire de Saint-Simon-de-Bordes et député de la Charente-Maritime de 1902 à 1914, grands défenseurs des bouilleurs de cru.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Fernand Larquier (1863-1947) : maire, député de la Charente-Inférieure.
  • Pierre Normand (1892-), pionnier de l'aviation[21].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

Références[modifier | modifier le code]

  1. Les gentilés de Charente-Maritime
  2. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  3. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  8. a b et c « Les risques près de chez moi - commune de Saint-Simon-de-Bordes », sur Géorisques (consulté le )
  9. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le )
  10. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur www.charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
  11. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur www.charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
  12. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
  13. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Saint-Simon-de-Bordes », sur http://www.georisques.gouv.fr/ (consulté le )
  14. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur www.charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
  15. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Librairie Droz, (ISBN 978-2-600-02884-4, lire en ligne)
  16. « L'ÉGLISE DE NOTRE VILLAGE NOUS A RACONTÉ SON HISTOIRE »
  17. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  18. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  19. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  20. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  21. CDCHS, Jonzac, La belle histoire de l'air., Jonzac, Imprimerie Michot, , 46 p..

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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