Saint-Médard-en-Jalles

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Saint-Médard-en-Jalles
Saint-Médard-en-Jalles
La mairie.
Blason de Saint-Médard-en-Jalles
Blason
Saint-Médard-en-Jalles
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Gironde
Arrondissement Bordeaux
Intercommunalité Bordeaux Métropole
Maire
Mandat
Stéphane Delpeyrat
2020-2026
Code postal 33160
Code commune 33449
Démographie
Gentilé Saint-Médardais
Population
municipale
32 538 hab. (2021 en augmentation de 6,52 % par rapport à 2015)
Densité 382 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 53′ 47″ nord, 0° 42′ 59″ ouest
Altitude Min. 9 m
Max. 48 m
Superficie 85,28 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Bordeaux
(banlieue)
Aire d'attraction Bordeaux
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Saint-Médard-en-Jalles
(bureau centralisateur)
Législatives Sixième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Saint-Médard-en-Jalles
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Saint-Médard-en-Jalles
Géolocalisation sur la carte : Gironde
Voir sur la carte topographique de la Gironde
Saint-Médard-en-Jalles
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Voir sur la carte administrative de Nouvelle-Aquitaine
Saint-Médard-en-Jalles
Liens
Site web saint-medard-en-jalles.fr

Saint-Médard-en-Jalles est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Gironde, en région Nouvelle-Aquitaine.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Commune de l'aire d'attraction de Bordeaux située dans son unité urbaine à 13 km du centre de Bordeaux sur la Jalle noire.

Très étendue, la commune n'est urbanisée que sur sa moitié est, autour du site de "St Médard" d'ARIANE Group. Si les forêts occupent une bonne partie de la superficie non habitée, les activités militaires ont également une forte emprise.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes sont Saint-Aubin-de-Médoc, Salaunes, Le Temple, Saint-Jean-d'Illac, Martignas-sur-Jalle, Mérignac, Le Haillan et Le Taillan-Médoc.

Climat[modifier | modifier le code]

Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Littoral charentais et aquitain, caractérisée par une pluviométrie élevée en automne et en hiver, un bon ensoleillement, des hiver doux (6,5 °C), soumis à la brise de mer[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 928 mm, avec 12,6 jours de précipitations en janvier et 6,8 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Mérignac à 8 km à vol d'oiseau[4], est de 14,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 924,9 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Saint-Médard-en-Jalles est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[8],[9],[10]. Elle appartient à l'unité urbaine de Bordeaux, une agglomération intra-départementale regroupant 73 communes[11] et 1 008 509 habitants en 2021, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Bordeaux est la sixième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence, Lille (partie française) et Toulouse[12],[13].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bordeaux, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 275 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[14],[15].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (68,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (69,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (34,2 %), forêts (33,9 %), zones urbanisées (16,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (8,6 %), zones agricoles hétérogènes (3 %), terres arables (2,5 %), prairies (1,4 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,2 %), mines, décharges et chantiers (0,1 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Quartiers[modifier | modifier le code]

Les quartiers de Saint-Médard sont disposés en couronne autour de la « zone interdite » que constitue la Société nationale des poudres et des explosifs (SNPE).

  1. Centre : la mairie et le « Carré des Jalles » (médiathèque, cinéma, école de danse municipale) y sont situés ; il dispose d'écoles (maternelle et primaire), d'un collège et d'un lycée professionnel.
  2. Corbiac : situé au sud-est de la ville, ce quartier majoritairement résidentiel est délimité à l'est par la commune du Haillan, au nord par le quartier de Gajac, à l'ouest par la poudrerie SNPE et au sud par la commune de Mérignac ; il dispose d'une école (maternelle et primaire), d'un petit centre commercial et bénéficie également de bois (bois de Corbiac et domaine de Vieilleville).
  3. Caupian : situé au sud-ouest de cette ville, aux bords de la SNPE, on trouve dans ce quartier un stade sportif (plaine des Biges), le centre Louise-Michel (pour les plus jeunes) et de multiples lotissements résidentiels.
  4. Gajac : situé au centre-est de cette ville, à l'est de la SNPE, ce quartier est une sorte de deuxième centre-ville, avec de nombreux commerces, le stade communal, l'espace « Ball' en Jall' » au bord de la Jalle (espace vert et terrains de sports) ; deux bâtiments remarquables s'y trouvent, le château, en haut du bourg, et le moulin en bas, sur la Jalle ; il y a également une gendarmerie et une école primaire.
  5. Magudas (/magydas/) : situé au sud de Saint-Médard, à la limite de Martignas, ce quartier est entouré de forêt et plutôt accueillant, avec une forte extension pavillonnaire, un complexe scolaire (écoles maternelle et primaire), un complexe sportif (salle de sport, terrain de foot, city stade), une maison d'animation et quelques commerces.
  6. Hastignan : situé au nord-ouest, entre les routes du Porge et de Lacanau, deux stations balnéaires très fréquentées, Hastignan accueille une surface commerciale et dispose d'écoles (maternelle et primaire) et d'un collège ainsi que le centre « La Grange à Léo » pour les plus jeunes, l'espace Georges-Brassens avec une piscine et l'espace sportif Léo-Lagrange.
  7. Berlincan : situé à l'est, limitrophe du Haillan, ce quartier dispose d'une école maternelle, d'une zone commerciale très importante et héberge des activités artisanales.
  8. Issac : situé le plus à l'ouest de la commune, il présente un habitat disséminé et abrite un établissement d'ArianeGroup, un centre équestre et un bois.
  9. Cérillan : situé à l'ouest, entre Hastignan et Issac, il est, depuis 2003, en pleine expansion pavillonnaire et dispose d'une école (maternelle et primaire) et d'un bois.

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Réseau routier[modifier | modifier le code]

Saint-Médard-en-Jalles est accessible par les sorties Sortie 8 et Sortie 9 de la rocade de Bordeaux (nommée A 630E5).

La commune se situe sur la D 6 (route de Bordeaux-Lacanau) et proche de la D 1215 (route de Bordeaux-Le Verdon). La route D 211 contourne le centre-ville de la commune en traversant les quartiers de Magudas, Hastignan et Picot, et se dirige vers Martignas-sur-Jalle ou Saint-Aubin-de-Médoc. La route D 107 permet de relier la commune à l'océan via Le Temple et Le Porge.

Réseau TBM actuel[modifier | modifier le code]

Saint-Médard-en-Jalles est actuellement desservie par les lignes TBM suivantes:

Réseau TBM à compter du 4 septembre 2023[17][modifier | modifier le code]

Un prolongement de la ligne (D) a été envisagé en fin des années 2010 pour desservir le centre de Saint-Médard (Carré des Jalles) depuis Bordeaux via la Boétie et le Taillan, initialement prévue pour 2022[18]. La réalisation de cette extension n'est pas actée, l'agglomération et la Métropole de Bordeaux préférant la remplacer au profit du BHNS[19]. Les premières rames de ce dernier circuleront à partir de 2024.

Ainsi, Saint-Médard-en-Jalles sera desservie à partir du 4 septembre 2023 par les lignes TBM suivantes:

  • (Bus) 3 (BHNS) - 30 - 37 - 39 - 71 - 84

Réseau Trans-Gironde[modifier | modifier le code]

Les lignes 701 et 702 relient Bordeaux à Sainte-Hélène, Le Porge et Lacanau.

Pistes cyclables[modifier | modifier le code]

Plus de 49 km de voies cyclables sillonnent la commune mais, à l'exception notable de l'ancienne ligne de chemin de fer Bordeaux-Lacanau traversant la commune et reconvertie en piste-cyclable, certaines pistes sont d'une utilisation malaisée par manque de continuité entre pistes et bandes (parfois partagées avec les piétons), obligeant les cyclistes à mettre le pied à terre.

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Saint-Médard-en-Jalles est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, et le risque industriel[20]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[21].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Jalle, le ruisseau du Monastère et la craste Courbin. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999, 2006, 2008, 2009 et 2020[22],[20].

Saint-Médard-en-Jalles est exposée au risque de feu de forêt. Depuis le , les départements de la Gironde, des Landes et de Lot-et-Garonne disposent d’un règlement interdépartemental de protection de la forêt contre les incendies. Ce règlement vise à mieux prévenir les incendies de forêt, à faciliter les interventions des services et à limiter les conséquences, que ce soit par le débroussaillement, la limitation de l’apport du feu ou la réglementation des activités en forêt[23]. Il définit en particulier cinq niveaux de vigilance croissants auxquels sont associés différentes mesures[24]. Sur le plan de l'aménagement du territoire la commune dispose d'un plan de prévention des risques incendies feux de forêts (PPRIF)[25].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[26].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Médard-en-Jalles.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 63,4 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 10 672 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 10 652 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 84 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[27],[Carte 2].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 1995, 2002, 2003, 2005, 2011 et 2018 et par des mouvements de terrain en 1999[20].

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

La commune est exposée au risque industriel du fait de la présence sur son territoire d'une entreprise soumise à la directive européenne SEVESO[28].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Toponymes en 1756, Cassini

Le nom de la commune est attesté[29], dès 1099 sous la forme Saint-Médard de Jalès[Note 3] : Sanctus Medardus de Jales (forme romane) ou in Jalesio (forme relatinisée)[Note 4]. Sur la carte de Cassini, la commune est nommée St Médard en Jalez. Le nom de la commune indique donc qu'il s'agit d'une paroisse vouée à Saint Médard située en pays de Jalès, c'est-à-dire le « pays de la jale (Jalle) », nom donné aux rivières dans le Médoc[30].

Le nom en gascon est Sent-Medart-en-Jalés [sem.me.ˈdart][29].

La commune présente les microtoponymes : Berdus 'petite barthe', Berlincamp (1480[31] ; Berlin[32], Berlincan), Bialade (latin via lata 'voie large'), Bos ou Bosc 'bois', Cagarèou ou Cagaraou, Candale transféré de l'anglais Kendal[Note 5], Caupian, Cérillan, Corbiac (1322) ou Courbiac, Cramat, Gajac (ou Gaïac, 'domaine de Caius'), les Escarrets, Hastignan (Hastinhan, Astignan), Issac (domaine d'Iccios), Larros, Alégnan ou Lignan (Alenhan en 1361, domaine de Helenius[33]), Lumagne (lande aride sur la rive gauche de la Jalle), Magudas, Monteillon (Montelhon), Péricot, Piche-Lèbre, Picot, Piquès, chêne de Tanèou, Tilh (pendum de Thilia, 1275 ; l'hostau du Tilh, 1420 ; senhor de Tilh, 1441)[31], Tiran ou Tyran. À côté des domaines de Gorre, de la Pargau 'parc à bestiaux', Cantelaude (Cante-Alaoude) ou Cante-Coucut, de nombreuses maisons tiraient leur nom de leur propriétaire (le charpentier Berri (1684), Gabachot surnom de Jean Boileau (1741), Balanguey, Feydit, Guitard, etc.)

Histoire[modifier | modifier le code]

La poudrerie au début du XXe siècle
Borne de juridiction du Thil

Les plus anciennes traces d’habitat à Saint-Médard-en-Jalles remontent aux vestiges des camps romains, affirmant ainsi la vocation militaire de la commune. L'actuelle commune, traversée par la Jalle, se trouve partagée entre Médoc (côté bourg) et Graves (au sud de la rivière). Elle fut le siège de plusieurs seigneuries :

  • la seigneurie du Tiran-Tilh, au nord, qui s'étendait du nord d'Eysines jusqu'à Saint-Laurent-Médoc en incluant Le Haillan et Le Taillan ;
  • la seigneurie éponyme de Jalès, dite aussi dans les textes anciens de Jalez ou d'Astignan ; s'étendait du bourg à Picot où subsiste la motte castrale de Bialade ; la maison noble de Jalès (tenue par la famille de Grailly/Grély) se trouvait rue de Grailly à Hastignan[34] (derrière l'établissement Jossomme) ;
  • la seigneurie de Belfort, dont l’influence s'étendait sur Cérillan, Issac et les moulins de Caupian et de Bonneau ;
  • la seigneurie de la Mothe-Gajac, dont le château de Gajac, datant du XVe siècle, bâti sur une ancienne motte, dominait les villages de Bos et de Villenave ;
  • la seigneurie de Corbiac, probablement attachée au Castéra (une ruine de château fort aujourd'hui incluse dans l'enceinte de la poudrerie) ;
  • la seigneurie de Magudas.

En 1295 la charte philippine accorda aux jurats de Bordeaux le droit de haute, moyenne et basse justice jusqu'à la Jalle. Néanmoins c'est le seigneur de Veyrines qui l'exercera sur le sud de la commune jusqu'au où le prévôt d'Eysines sera désigné par le maire et les jurats de Bordeaux pour assurer cette fonction. Au nord de la Jalle, il y avait deux juridictions, celle de saint-Médard et celle de Belfort[31].

Le , Jeanne de Caupenne épouse de Gassion de La Marque endetté et sans enfant, cède les deux seigneuries de Tiran et de Bussac en Cernès, sur lesquelles elle a des droits hérités de son grand-père maternel, Gombaud de Tiran, à Bérard Ier de Vayres, cadet de la famille d'Albret. Ce dernier meurt avant d'avoir pu faire valoir ses droits sur ces seigneuries, mais son fils Bérard II les récupère plus tard[35].

En 1660, le sieur Jéhan Dupérier, négociant, achète un terrain à Henri de Montaigne sur lequel il construit six moulins à poudre situés entre les moulins à grains de Gajac et de Caupian. Jehan Dupérier trouva la mort trois ans plus tard dans une des nombreuses explosions qui émailla le début de cette activité, hasardeuse à cette époque[Note 6]. Une ordonnance du autorise le fermier général Berthelot, « commissaire général des poudres et salpestres », à racheter à Marie Reculé, veuve de Jéhan Dupérier, le site et les moulins endommagés. L'affaire sera conclue le . Sise initialement à l'emplacement de l’allée Dordins, la « Ferme générale des poudres et salpêtres »[Note 7] (1665) sera déclarée en 1679 « Poudrerie Royale »[36], puis Nationale après la révolution. Elle devient très vite un établissement de première importance dans la production de poudre pour les armées justifiant la présence de camps militaires. Un orage, le , détruit la poudrerie en provoquant l'explosion du grenier des moulins à poudre (où étaient entreposées 22 tonnes de poudre noire).

La seconde moitié du XVIIIe siècle est marquée par les essais de défrichements encouragés par la politique royale et les recherches des physiocrates, pour faire face au problème de ravitaillement en grains provoqué par les plantations croissantes de vignes entre 1725 et 1754. Les communautés locales, pour lesquelles les padouens sont indispensables au pacage de leur bétail et la production de fumure, seul moyen d'enrichir le sol, s'y opposent souvent avec violence. Les défrichements bénéficient même d'une exemption fiscale de vingt ans[37].

Le , marque la naissance officielle de la commune de Saint-Médard-en-Jalles (effective au 1er mars 1790). Le 28 prairial II, un Saint-Médardais écrit « Nous avons notre église en Temple de la Reson et nous avons le club le quintidi et le décady. »[31]. Le curé Linars qui avait prêté serment à la Constitution civile du clergé, « pour rester parmi vous » — expliqua-t-il, reprendra le culte en fructidor III. Au cours de la période de la Convention nationale (1792-1795), la commune a adopté le nom révolutionnaire de Fulminante-sur-Jalles[38]. Il n'a pas survécu à la Terreur.

Maison de l'État-Major au camp de Caupian

Le le Duc d'Aumale prit le commandement de 25 000 hommes stationnés sur la commune : la cavalerie sur la Lumagne, depuis connue sous le nom de « camp des lanciers », l'infanterie sur la rive gauche de la Jalle de Caupian à l'actuelle poudrerie. Il résida avec son frère le Duc de Nemours au château de Belfort. Le dispositif sera levé le [38] mais le camp de Caupian perdurera jusqu'au XXe siècle.

En 1811, la poudrerie comporte 2 moulins et 40 pilons. En 1876, les moulins sont remplacés par des machines à vapeur. En 1884, elles sont à leur tour remplacées par une centrale à vapeur « télédynamique ». L'activité poudrière prendra un grand essor avec la mise en production vers 1886 de la poudre B sans fumée[31]. La nouvelle poudrerie s'installe sur la rive droite. La commune se développe avec l’installation d’une main d’œuvre nombreuse autour de l’usine. La poudrerie emploie au début du XXe siècle environ 300 personnes (et jusqu'à 18 000 pendant les deux conflits mondiaux)[39].

On cultivait à Saint-Médard le seigle, le millet et le chanvre ; les moutons paissaient dans les « brousteys ». Beaucoup de personnes vivaient du bois (résiniers, menuisiers, tonnelier, sabotier, production de carassons). Au début du XXe siècle, on recense 150 laitiers et 110 maraichers en bordure de Jalle[40]. De nombreuses Saint-Médardaises vivaient de l'activité de « blanchisseuse » à Gajac ou Magudas[Note 8] principalement au service de grands hôtels ou de particuliers bordelais[38]. L'activité aura été florissante jusque dans les années 1920 ; la dernière lavandière est recensée en 1965.

Après la défaite de 1940, le camp de Souge devient, avec plus de 300 morts, le deuxième lieu d’exécution nazi en France après le Mont Valérien. La nuit du 29 au , la commune est ébranlée par le bombardement allié sur la poudrerie[Note 9].

Dès 1961, se crée autour de la poudrerie un pole spécialisé dans la propulsion solide avec des centres d'essais et des sociétés d'aéronautique qui formeront le CAEPE (DGA Essais de missiles) le [Note 10] puis la SNIAS (Airbus) le [Note 11]. Le , la Poudrerie devient la SNPE. Le Groupe SNPE regroupe sur le site les sociétés Roxel et SNPE matériaux énergétiques (SME) spécialisées dans le domaine des systèmes de propulsion à poudre pour les secteurs civils et militaires et dans la sécurité automobile (air bag). En 2012, la SME fusionne avec l'ancienne SEP du Haillan pour former la société Herakles.

Envisagé depuis longtemps, le regroupement des activités complémentaires que sont la propulsion et les lanceurs devient effectif le dans le cadre de la coentreprise Airbus Safran Launchers, renommée ArianeGroup un an après. D’une manière générale, cet héritage industriel permet aujourd’hui à Saint-Médard-en-Jalles de s’afficher comme une ville de pointe en matière de haute technologie, notamment dans les secteurs aéronautique et spatial.

En octobre 2022, une campagne de fouille archéologique sous la direction du Centre d'archéologie préventive de Bordeaux Métropole met au jour 660 sépultures entre l'hôtel de ville et l'église.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires affichée en mairie.
Liste des maires successifs[30]
Période Identité Étiquette Qualité
1790[31] 1795 Jean Laporte   Laboureur
10 pluviôse III 24 messidor III Louis Eyquem[31]   Commerçant
1795   Pierre Boisset    
1800 Charles François Leclerq    
1814 1815 Louis Eyquem    
1815 1815 Pierre Berninet   Notaire
Louis Eyquem[31]    
1817 1820 Jean Eyquem    
1820 1821 Jean Peychaud   Forgeron
1821 1830 Pierre Berninet   Notaire
1830 1831 Jacques Thévenard   Notaire
1831 1834 François Fourcade    
1834 1836 Arnaud Denigès    
1836 1848 Gérôme Justin Delmestre    
1848 1851 François Peychaud    
1851 1852 Frédéric Thévenard    
1852 1852 Gustave Castaing    
1852 1866 Frédéric Thévenard    
1866 1870 Gérôme Justin Delmestre    
1870 1870 Fabien Maizonnobe    
1870 1871 Toussaint Balestic    
1871 1871 Frédéric Delmestre    
1871 1878 Fabien Maizonnobe   Commerçant
1878 1888 Charles Chaumel    
1888 1908 Frédéric Delmestre    
1908 1925 Henri Martin[41]    
1925 1941 Antonin Larroque SFIO Ouvrier à la poudrerie, syndicaliste CGT
1941 1944 Damien Rivière    
1944 1946 Antonin Larroque SFIO  
1946 1947 Albert Menaut    
1947 1953 Pierre Ramond    
1953 1977 Christian Dussédat[42] UDR Conseiller général
1977 1979 Paul Berniard DVD  
1979 1983 Charles Viala DVD  
1983 2014 Serge Lamaison PS Directeur-adjoint de France-Télécom
Conseiller général du canton de Saint-Médard-en-Jalles (1988-2015)
2014 2020 Jacques Mangon MoDem Pharmacien
Vice-président de Bordeaux Métropole chargé de l'urbanisme
P-DG de la SPL « La Fab »[43]
Président de la SEM « Bordeaux Métropole Energie »[44]
2020 En cours Stéphane Delpeyrat-Vincent Génération.s
(exclu en 2022)
Attaché territorial
Conseiller régional Nouvelle Aquitaine (depuis 2004)
Vice-président de Bordeaux Métropole (depuis 2020)
Maire de Saint-Aubin (Landes) (2001-2019) et Président de la Communauté de communes du Pays de Mugron (2006-2017)
Les données manquantes sont à compléter.

Historique de l'équipement de la commune[modifier | modifier le code]

La mairie avant 1936.
Route de Lacanau
En 1756, Tourny fit construire une nouvelle route de Lacanau, rectiligne et pointant vers le clocher de l'église[31] ; c'est l'actuel chemin du Roy. Depuis, la départementale 6, l'actuelle avenue du Général-de-Gaulle, s'est réorientée vers Picot. Enfin, la déviation ouverte en 1979 (RN 215 puis D 1215), contourne Saint-Médard par le nord ; elle est prolongée jusqu'à la rocade A630 en décembre 2003.
Ponts
Pour rejoindre Saint-Médard en provenance de Bordeaux, il fallait traverser le gué[45] situé en aval du moulin de Gajac, puis la jalère aujourd'hui asséchée. Le premier pont sur la commune est le « pont rouge » qui relie Corbiac au bourg. Ce pont en briques à une seule arche, construit en 1826, s'effondra mais sera reconstruit. Il faudra attendre 1832[31] pour qu'un pont soit construit à Gajac. Réalisé à l'économie, ce pont de bois à une travée est sous-dimensionné tant vis-à-vis du trafic que des eaux. Une crue l'emportera. Le pont actuel à deux arches en pierre le remplacera en 1849. Le pont de Caupian suivra, toujours au XIXe siècle.
Captage
En 1841, est mis en place le projet de captage des sources du Thil ; un aqueduc sera construit en 1857 jusqu'au réservoir Paulin à Bordeaux[46]. En 1908, s'implante à Berdus une usine de refoulement des eaux de Cap-de-Bos vers l'ancien réservoir de la Forêt à Eysines.
Télégraphe
Le [38], une liaison télégraphique est établie entre Bordeaux et Saint-Médard (poudrerie et mairie)[47].
Train
Les besoins de l'exploitation forestière en Médoc ont conduit à la construction de la ligne de chemin de fer secondaire entre Bordeaux et Lacanau. S'embranchant sur la ligne du Médoc à Bruges, elle contourne Eysines et le Haillan pour rejoindre Saint-Médard[Note 12] en longeant la jalle puis la poudrerie où se trouve la gare. Cette ligne n'a pas servi qu'au transport de marchandises ; elle a aussi donné aux Saint-Médardais, dès 1906[Note 13], le goût des dimanches passés à l'Océan. Une halte plus centrale a été réclamée par la population ; elle ouvrit le 1er novembre 1886 à l’intersection de la route de Bordeaux (l'actuelle avenue Montaigne). Une autre gare [1] est située à Issac. La ligne a été fermée en 1978 et sa voie transformée, vers 1980, en piste cyclable aujourd'hui très fréquentée par les promeneurs à pied, à vélo, en rollers ou avec poussette… La gare, désormais halte cycliste, accueille un restaurant et une aire de jeux également très appréciée. La portion de voie conservée à proximité de la gare a accueilli deux voitures-lits historiques[Note 14] qui y servaient de gîte[48]. Elles y ont été malheureusement très endommagées et ont fini à la ferraille en 2002. Ne reste plus aujourd'hui que la locomotive[Note 15] 030T Couillet no 1706 de 1913[49] et un wagon couvert.
Électricité
L'électricité arrive à la poudrerie en 1886.
Mairie
La première mairie de Saint-Médard-en-Jalles était située entre les écoles, avenue Montaigne à l'emplacement de l'immeuble Montaigne. C'est en 1886 que la commune prend possession d'une maison appartenant à Me Thévenard[Note 16] et proche de l'église pour en faire la nouvelle mairie. En 1936, Antonin Larroque inaugure la mairie telle que nous la connaissons aujourd'hui, agrandie d'un étage et d'un auvent sur colonnes.
L'ancienne poste.
Poste
L'ancienne poste, actuelle propriété de la CPAM située route de saint-Aubin derrière la mairie, a été transférée, en 1976, place de la République dans un bâtiment qui remplace l'ancien hôtel Gaillard. Cet hôtel-restaurant donnait au début du XXe siècle des bals où aimaient se retrouver les notables.
Tramway
Un service omnibus en voitures hippomobiles a été mis en place en octobre 1830 entre la place Gambetta et le centre de Saint-Médard. Cette patache cèdera sa place à un tramway électrique, très moderne pour l'époque, qui est inauguré en grande pompe le . La ligne emprunte l'axe direct Barrière Saint-Médard - Le Haillan - Saint-Médard, dont il dessert la rue principale jusqu'à son terminus (l'actuelle gare routière). En 1950, il doit s'effacer devant le développement automobile. Cette ligne directe n'a pas été réactivée par le nouveau réseau de tram TBM.
Téléphone
Le téléphone est installé à la mairie en 1908.
Piscines
La piscine en plein air de Gajac a été ouverte au public le 3 juillet 1960 en même temps que le stade Robert-Monseau. Située sur un terrain où se trouvait un lavoir, elle est désormais remplacée par une aire de sports de sable : Ball' en Jall'. Entretemps, la piscine Tournesol d'Hastignan a été ouverte en 1980. Elle a été remplacée en 2007 par l'actuel espace nautique.
Centre culturel
Le centre culturel, actuel Carré des Jalles, a été inauguré le par Jacques Chaban-Delmas sur l'ancien champ de foire devenu pour l'occasion jardin à la française.

Le centre Pierre-Mendès-France a remplacé les anciens bains-douches (1938-1984). La caserne des pompiers s'est installée dans l'ancien casino, propriété de M. Larroque. Les bals qu'y donnaient l'orchestre de Maxime Julien attiraient de nombreux Saint-Médardais. Il était aussi doté d'une salle de cinéma.

Jumelages[modifier | modifier le code]

Politique environnementale[modifier | modifier le code]

Dans son palmarès 2023, le Conseil national de villes et villages fleuris de France a attribué trois fleurs à la commune[51].

Population et société[modifier | modifier le code]

Les habitants de la commune sont appelés les Saint-Médardais[52].

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[53],[Note 17].

En 2021, la commune comptait 32 538 habitants[Note 18], en augmentation de 6,52 % par rapport à 2015 (Gironde : +6,88 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 5991 1951 2771 4441 6671 6431 8221 8981 988
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 1742 3152 5312 6133 0013 2723 4543 9253 890
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
4 4074 8845 0465 2775 1355 1055 1446 0375 924
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
6 9678 95516 26518 66522 06425 56626 93428 34830 956
2021 - - - - - - - -
32 538--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[54] puis Insee à partir de 2006[55].)
Histogramme de l'évolution démographique
Évolution du rang de la commune
selon la population municipale des années : 1968[56] 1975[56] 1982[56] 1990[56] 1999[56] 2006[57] 2009[58] 2013[59]
Rang de la commune dans le département 14 13 12 7 6 6 6 6
Nombre de communes du département 548 543 543 542 542 542 542 542

Éducation[modifier | modifier le code]

La commune compte sept établissements d'enseignement pré-élémentaire, sept établissements d'enseignement élémentaire et trois établissements d'enseignement secondaire (deux collèges et un lycée professionnel). Deux autres collèges et un lycée d'enseignement général se situent sur les communes limitrophes (Le Haillan et Saint-Aubin-de-Médoc).

Sports[modifier | modifier le code]

Terrain des Bords de Jalles
Château de Belfort

Clubs sportifs[modifier | modifier le code]

Équipements sportifs[modifier | modifier le code]

L'entrée du stade Robert-Monseau
  • Complexe Robert-Monseau : stade (4 terrains pour le foot et le rugby, des terrains de tennis, un Cosec et un espace roller).
  • Espace aquatique : piscine
  • Espace Georges-Brassens : fronton de pelote basque, deux terrains de basket extérieurs, un terrain de handball extérieur, un city stade et un boulodrome
  • Centre équestre, château de Belfort
  • Espace bords de Jalle : un terrain de football, deux terrains de football à 7, un terrain de rugby et un pas de tir à l’arc.
  • Espace Ball' en Jall' : aire pour la pratique des sports de sable
  • Espace Léo-Lagrange : salle omnisports, dojo, terrains de tennis et terrain de football
  • Espace Magudas : salle omnisports, terrain de football et city stade
  • Gare cycliste : mini golf et city stade
  • Plaine des Biges : quatre terrains de football, vestiaires
  • Salle Ariane : salle omnisports et terrain de handball
  • Cérillan : city stade et salle Olympie (salle omnisports)
  • Les Sources : city stade

Culture[modifier | modifier le code]

Le Carré des Jalles[modifier | modifier le code]

Le Carré des Jalles est un pôle culturel regroupant un théâtre, un espace d'exposition, une médiathèque, une école de musique, une école de danse et un cinéma avec 3 salles de projection (750 places, 238 places et 120 places).

Depuis 2010, le théâtre Le Carré (Saint-Médard-en-Jalles) et Les Colonnes (Blanquefort) ne font plus qu’un, ou plutôt les deux espaces sont désormais animés par une seule et même équipe. Un projet culturel commun unit donc 2 salles de la métropole et leurs territoires.

Internet[modifier | modifier le code]

En 2011, la commune de Saint-Médard-en-Jalles a été récompensée par le label « Ville Internet @@@@@ »[61].

Ciné Drones[modifier | modifier le code]

La première édition du festival CinéDrones est organisée le au cinéma de Saint-Médard-en-Jalles. C’est la technopole Bordeaux Technowest, très impliquée dans le développement de la filière drones en Aquitaine, qui organise ce festival international de films intégrant des prises de vue de basse et moyenne altitude par drones. Le président d'honneur est Christophe Lambert. La Chine est le pays invité[62].

Big Bang[modifier | modifier le code]

Le festival Big Bang, dédié à l'air et à l'espace, a lieu tous les ans depuis 2016. Pendant quelques jours, de nombreux ateliers, conférences, expositions et concerts sont organisés dans le centre-ville.

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]

En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 38 249 €, ce qui plaçait Saint-Ménard-en-Jalles au 3 568e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[63].

Emploi[modifier | modifier le code]

Le taux de chômage, en 2014, pour la commune s'élève à 10 %, un chiffre inférieur à la moyenne nationale (10,4 %)[64].

Industrie[modifier | modifier le code]

Usine de potabilisation de Gamarde

Saint-Médard-en-Jalles est au centre de l'industrie des lanceurs spatiaux, accueillant trois des quatre établissements girondins du secteur :

Un autre site (ex-Snecma Propulsion Solide, dont une antenne se trouve à Saint-Médard-en-Jalles), est situé sur la commune voisine du Haillan.

Bordeaux Aéroparc : pôle de compétitivité voué au développement aéronautique, issu d’un partenariat public-privé et localisé sur trois communes (Mérignac, Le Haillan et Saint-Médard-en-Jalles), marque la volonté du territoire de développer un parc technologique d’envergure européenne voué aux industries aéronautiques.

Sur le territoire de la commune se trouve le site du Thil où est effectué le captage des résurgences d'eaux souterraines[65], exploitées dans le domaine de Gamarde par la Lyonnaise des eaux, dans le cadre d'une délégation de service public de la communauté urbaine de Bordeaux.

Viticulture[modifier | modifier le code]

Saint-Médard-en-Jalles est une commune viticole française du vignoble du Médoc ayant l'autorisation de produire les vins AOC : haut-médoc, médoc, crémant de Bordeaux, bordeaux-supérieur et bordeaux[66].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Moulin de Gajac.
L'église Saint-Médard.
  • Château de la Mothe-Gajac, appartient en 1335 à n'Aude de Tyran[Note 19], en 1427 à Arnaud Rostanh/Roustaïng, en 1544 à Pierre Eyquem de Montaigne. Cette maison forte était constituée d'une muraille en forme de quadrilatère autour d'une cour ; elle disposait de 4 tours, 3 circulaires et 1 carrée au Nord-Est où se trouve l'habitation initiale, rectangulaire à un étage[31]. On accédait à l'entrée sur la face est par une allée devenue la rue Alfred de Musset.
  • Moulin de Gajac, dépendant du château de Blanquefort en 1289, puis du château de Gajac en 1580[31]. En 1850, il est racheté par la famille travaillant pour le meunier[38].
  • Motte castrale de Bialade, délimitée par un fossé rectangulaire de 200 m de périmètre[67].
  • Camp romain de la Jalle (Poujau de la Capère), rasé vers la fin du XIXe siècle ; situé dans un isthme sur la rive droite de la Jalle après le pont de chemin de fer, il était composé d'une motte ovale à l'est et d'une enceinte en forme de D faisant face à la Jalle à l'ouest ; les deux étaient bordées d'un fossé commun alimenté par la rivière.
  • Église Saint-Médard, dont le chœur et l'absidiole datent du XIe siècle, le clocher du XIVe, la chapelle Saint-Yves du XVIIe ; le portail a été reconstruit sous le second Empire. L'ancien cimetière était situé entre l'église et la rue, moins large à l'époque. L'absidiole Sud, et la travée voisine sous clocher ont été inscrit au titre des monuments historique en 1925[68].
  • Ruines du Castérà, XIVe siècle, non visitables
  • Château de La Fon (Lafon-Marguerite), construit à la fin des années 1770, propriété avant la révolution à Sébastien le Brun de La Fon, assesseur civil et criminel de Guyenne. Il a appartenu successivement au consul de Russie à Bordeaux (1894), à la famille Courau, au marquis de Castelnau-d'Auros (1841) et à M. Jardel-Larroque (1863) puis est racheté en 1866 par le Service des poudres du ministère de la guerre et devient la demeure du Directeur de la poudrerie jusqu'en 1939. Le château a été fortement endommagé par l’explosion du grenier des moulins à poudre de 1783 puis par le bombardement allié[69] de 1944. Il sera reconstruit de façon plus sobre (tourelles supprimées, porche et toiture modifiés).
  • Château du Bourdieu et son parc très endommagé par la tempête de 1999, propriété privée ; site inscrit en 1981 dans la base de données Mérimée ; il est construit en 1788 par J. Delmestre dans un domaine viticole (bourdieu en gascon) ayant appartenu en 1737 au courtier royal Delmestre.
  • Château de Vieilleville, construit en 1789 à Corbiac[38], domaine viticole jusque dans les années 1920, a appartenu à Auguste Feydit, conseiller municipal (fin du XIXe siècle).
  • Moulin de Caupian : mentionné au registre du clerc de ville de Bordeaux en 1593, indiqué sur la carte de Belleyme, reconstruit au XIXe siècle, il figure dans la base de données Mérimée.

Espaces verts[modifier | modifier le code]

  • Bois de Cérillan : 22 870 m2
  • Bois de Corbiac : 22 260 m2
  • Bois d'Issac : 15 340 m2
  • Gare cycliste : 15 440 m2 longés par la piste cyclable Bordeaux-Lacanau.
  • Parc de la Maison de l'ingénieur : 12 000 m2
  • Château de Belfort : 10 250 m2, centre équestre
  • Parc de Feydit : 9 200 m2, centre d'animation
  • Bords de Jalle de Gajac
  • Bords de Jalle de Magudas
  • Placettes d'Hastignan
  • Guinguette de Caupian
  • Prairies de la Gamarde
  • Garenne stade Monseau
  • Triangle de Picot
  • Bois de Vieilleville
  • Zone des sources

Projets d'aménagement[modifier | modifier le code]

  • Parc du Bourdieu (28 hectares en propriété privée que la mairie souhaite acquérir)[70].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Identité visuelle[modifier | modifier le code]

[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de {{{commune}}} Blason
D'or à la barre de sable chargée de trois coquilles d'argent à plomb, accompagnée, en chef, d'un léopard de gueules allumé, lampassé et viléné aussi de sable, et, en pointe, d'une salamandre du champ dans sa patience aussi de gueules, au chef d'azur chargé de cinq annelets aussi d'argent entrelacés 3 et 2.
Détails
Officiel, présent sur le site internet de la commune[30]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Claude Courau, Les poudriers dans la Résistance : Saint-Médard-en-Jalles, 1940-1944, Cressé (Charente-Maritime), Ed. des Régionalismes, , 118 p. (ISBN 978-2-8240-0225-5)
  • Jean-Michel Tauzia et al., La Poudrerie de Saint-Médard-en-Jalles, 1660 - 2010 : 350 ans d'histoire, SME Groupe Safran, , 106 p. (ISBN 978-2-7466-4479-3)
  • Saint-Médard-en-Jalles au fil du temps, édité par la ville de Saint-Médard-en-Jalles, 1999.
  • Val Tillet, St-Médard en Jalles et son canton, tomes I et II, éd. Alan Sutton, coll. Mémoire en images, 2006-2010.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. villam Sancti Medardi de Jales (1099), parrochia Sancti Medardi de Jales (XIIe siècle), Sancti Medardi in Jalesio (1289), parropias de Sent Medart et de Sent Aubin en Jales (XIIIe siècle), Sanctus Medardus de Jales / in Jalesio (1361)….
  4. Le terme Jalesio est reconstruit à partir du roman Jalès (Jalés en occitan), lequel provient plutôt d'un latin Jalensis.
  5. Jean de Grailly dit Jean de Foix-Candale (époux de Margaret Kerdeston dite Marguerite de Suffolk) était comte (earl) de Kendal.
  6. Parmi les explosions dues à la poudre noire, on note celles de 1698, 1758, 1761, 1783, du moulin Saint-Louis en 1802 et 1835 et celle du moulin Sainte-Barbe en 1815 ; en 1873 une explosion tue 4 personnes dont l'ingénieur Dordins ; en 1886 explosion d'une usine à meule (poudre noire).
  7. puis « Régie royale des poudres et salpêtres » en 1775.
  8. En 1901, on en dénombrait 118 à Gajac, 89 à Magudas et 31 autres dans la commune.
  9. Les frappes se sont concentrées sur l’objectif militaire ; toutefois la maison des Abeilles a été touchée à Corbiac, faisant deux morts, Mme Loutrain et son petit-fils André Roux venu la chercher.
  10. En 1961, implantation à Bonneau du CEPr, puis création par la SEREB en 1962-1964 à Candale du CAPE, qui constitueront le CAEPE en 1967.
  11. De 1963 à 1965, implantation de Nord-Aviation à Issac ; en 1970, la SNIAS réunira Nord-Aviation, Sud-Aviation (implanté localement au Haillan en 1963-1964) et la SEREB (implantée localement à Saint-Aubin-de-Médoc dès 1962-1965) ; le site d'Issac reprendra les activités des sites voisins (1970) puis du site Sud-Aviation de Courbevoie (1972).
  12. desservi en 1876 d'après Val Tillet, date à vérifier vue l'ouverture complète de la ligne en 1885.
  13. ouverture de la station balnéaire de Lacanau-Océan en 1906.
  14. voitures-lits CIWL Yu 3892 et Yu 1894
  15. locomotive MF82 originaire des Charbonnages de Monceau-Fontaines en Belgique et non restaurable
  16. L'étude du notaire Thévenard a été transférée fin 1754 à cette maison (l'actuelle mairie) qui appartenait au Maître en chirurgie Jaubert, son beau-père.
  17. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  18. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  19. La particule ne, na est une marque de noblesse en gascon.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Orthodromie entre Saint-Médard-en-Jalles et Mérignac », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Bordeaux-Mérignac » (commune de Mérignac) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Bordeaux-Mérignac » (commune de Mérignac) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  8. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Unité urbaine 2020 de Bordeaux », sur insee.fr (consulté le ).
  12. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  14. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  16. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  17. Le réseau TBM à compter du 4 septembre 2023
  18. « Tram de Bordeaux : le tracé de l’extension de la ligne D est connu », sur SudOuest.fr.
  19. « Après le prolongement du tramway jusqu'à l’aéroport, « il y aura d'autres extensions de lignes » assure la métropole », sur 20Minutes.fr.
  20. a b et c « Les risques près de chez moi - commune de Saint-Médard-en-Jalles », sur Géorisques (consulté le ).
  21. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  22. « Dossier départemental des risques majeurs de la Gironde », sur gironde.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
  23. « Le risque feux de forêts. », sur gironde.gouv.fr (consulté le ).
  24. « Règlement interdépartemental de protection de la forêt contre les incendies. », sur gironde.gouv.fr (consulté le ).
  25. « Dossier départemental des risques majeurs de la Gironde », sur gironde.gouv.fr (consulté le ), chapitre Feux de forêts.
  26. « Dossier départemental des risques majeurs de la Gironde », sur gironde.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
  27. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  28. « Dossier départemental des risques majeurs de la Gironde », sur gironde.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque industriel.
  29. a et b Bénédicte Boyrie-Fénié, Institut occitan, Dictionnaire toponymique des communes de Gironde, Pau, Éditions Cairn, , 402 p. (ISBN 978-2-35068-012-5)..
  30. a b et c « Site officiel de Saint-Médard-en-Jalles »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?)> Notre mairie> La ville> Un peu d'histoire, consulté le 11 janvier 2012.
  31. a b c d e f g h i j k et l Notes du Dr Arnaud Alcide Castaing sur la paroisse de Saint-Médard-en-Jalles sous l'ancien régime et sur la commune de la Révolution au XXe siècle, 1946, 2011.
  32. cadastre Napoléonien
  33. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, vol. 1 : Formations préceltiques, celtiques, romanes, Genève, Librairie Droz, coll. « Publications romanes et françaises » (no 193), , 1869 p. (ISBN 978-2-600-02884-4, lire en ligne), n° 9729..
  34. Cadastre napoléonien
  35. Jean Bernard Marquette, Les Albret. L'ascension d'un lignage gascon (XIe siècle - 1360), Pessac, Ausonius, coll. « Scripta Mediaevalia » (no 18), , 702 p. (ISBN 9782356130389, présentation en ligne), p. 188-189.
  36. Tauzia 2012, p. 22.
  37. Paul Butel, « Défrichements en Guyenne au XVIIIe siècle », Annales du Midi : revue archéologique, historique et philologique de la France méridionale, sur Persée, (consulté le ), p. 179-202.
  38. a b c d e et f Val Tillet, St-Médard en Jalles et son canton, tomes I et II, éd. Alan Sutton, coll. Mémoire en images, 2006-2010.
  39. Tauzia 2012, p. 28.
  40. Tauzia 2012, p. 8.
  41. Le patrimoine de St Médard-en-Jalles, janvier 2010, no 28.
  42. « L'État… et « sa » ville », sur sudouest.fr, (consulté le ).
  43. « A propos de « La Fab » », sur lafab-bm.fr (consulté le ).
  44. Frank Niedercorn, « Bordeaux Métropole Energies se diversifie dans les renouvelables », sur lesechos.fr, (consulté le ).
  45. Les 4 gués sur la Jalle desservant le bourg étaient : le Pas de Jalès, Gajac, Pénide (près du Castérà) et Caupian ; les passants pouvaient, quant à eux, emprunter la passerelle toujours existante (mais privée) sur la façade amont du moulin.
  46. Champs captant du Thil
  47. Tauzia 2012, p. 97.
  48. Railfaneurope : Voitures-lits CIWL YU dont une de Saint-Médard.
  49. http://www.tvnp.fr/locomotive_vapeur_030.html La traction vapeur à voie normale préservée
  50. Annuaire des villes jumelées
  51. Les communes labellisées, Site des villes et villages fleuris consulté le .
  52. Nom des habitants de Saint-Médard-en-Jalles sur habitants.fr, consulté le 9 décembre 2011.
  53. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  54. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  55. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  56. a b c d et e INSEE, « Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2012 (1990 à 2012 pour les DOM) », sur insee.fr, (consulté le ).
  57. INSEE, « Populations légales 2006 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
  58. INSEE, « Populations légales 2009 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
  59. INSEE, « Populations légales 2013 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
  60. MIMAULT Patrice, « Badminton Club Saint Médardais », sur Badminton Club Saint Médardais (consulté le ).
  61. Palmarès 2011 des Villes Internet sur le site officiel de l'association. Consulté le 07/03/2011.
  62. Le film de drones a désormais son festival
  63. « Indicateurs de structure et de distribution des revenus en 2010 | Insee », sur insee.fr (consulté le ).
  64. « Comparateur de territoire−Commune de Saint-Médard-en-Jalles (33449) | Insee », sur insee.fr (consulté le ).
  65. Histoire de la station, sur le site de l'académie de Bordeaux.
  66. Placido Llorca, « La Commune viticole de Saint-Médard-en-Jalles », sur Vin Vigne, (consulté le ).
  67. Les camps romains
  68. Notice no PA00083787, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  69. Tauzia 2012, p. 25.
  70. Charte paysagère
  71. L'équipe de France d’haltérophilie prépare les JO à Saint-Médard-en-Jalles
  72. Site de Saint-Médard en Jalles