Saint-Martial-de-Vitaterne

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Saint-Martial-de-Vitaterne
Saint-Martial-de-Vitaterne
L'église romane de Saint-Martial-de-Vitaterne.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Charente-Maritime
Arrondissement Jonzac
Intercommunalité Communauté de communes de la Haute Saintonge
Maire
Mandat
Joël Chaussereau
2020-2026
Code postal 17500
Code commune 17363
Démographie
Gentilé Saint-Martialais
Population
municipale
547 hab. (2021 en diminution de 0,91 % par rapport à 2015)
Densité 197 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 27′ 42″ nord, 0° 25′ 54″ ouest
Altitude Min. 39 m
Max. 87 m
Superficie 2,78 km2
Unité urbaine Jonzac
(commune-centre)
Aire d'attraction Jonzac
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton de Jonzac
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Saint-Martial-de-Vitaterne

Saint-Martial-de-Vitaterne est une commune du sud-ouest de la France, située dans le département de la Charente-Maritime (région Nouvelle-Aquitaine).

Ses habitants sont appelés les Saint-Martialais et les Saint-Martialaises[1].

Géographie[modifier | modifier le code]

La commune de Saint-Martial-de-Vitaterne se situe dans le sud du département de la Charente-Maritime, en région Nouvelle-Aquitaine, dans l'ancienne province de Saintonge. Appartenant au midi de la France — on parle plus précisément de « midi atlantique »[2], au cœur de l'arc atlantique, elle peut être rattachée à deux grands ensembles géographiques, le Grand Ouest français et le Grand Sud-Ouest français.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Saint-Martial a la particularité de n'être limitrophe que de deux communes.

Communes limitrophes de Saint-Martial-de-Vitaterne
Saint-Germain-de-Lusignan
Saint-Martial-de-Vitaterne
Jonzac

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Saint-Martial-de-Vitaterne est une commune rurale[Note 1],[3]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[4],[5]. Elle appartient à l'unité urbaine de Jonzac, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[6] et 5 283 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[7],[8].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Jonzac, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 35 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[9],[10].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (76,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (99,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (30,1 %), cultures permanentes (24,3 %), zones urbanisées (23,2 %), terres arables (22,4 %)[11]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Saint-Martial-de-Vitaterne est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[12]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[13].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Ferrat. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999, 2010 et 2018[14],[12].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Martial-de-Vitaterne.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[15].

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 31,4 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (54,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 225 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 110 sont en aléa moyen ou fort, soit 49 %, à comparer aux 57 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[16],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[17].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2003, 2005, 2009 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[12].

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[18].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de Saint-Martial-de-Vitaterne provient de la référence à Martial de Limoges et au bas-latin vita eternæ.

Histoire[modifier | modifier le code]

Le général de brigade Roger Le Clerc, né le à Toulon dans le Var, fils du capitaine de vaisseau, commandant le cuirassé Carnot y a établi son domicile principal à son départ de son logement de fonction de Soissons où il commandait en tant que lieutenant colonel, le régiment cantonné dans cette ville en , avant de partir à la dernière guerre mondiale, pour y protéger les membres de sa famille.

Il fut fait prisonnier avec 218 hommes encore vivants les 2 régiments sur sa gauche et sur sa droite du front s'étant débandés. Il resta en captivité, jusqu'en , après plusieurs tentatives d'évasion qui lui valurent des conditions de détention très dures puisque responsable de plusieurs OFLAG et revint à son domicile en Haute Saintonge par la gare de Jonzac ou il fut très bien accueilli et y prit du repos avant d'être nommé au commandement de la subdivision de La Rochelle, puis à la fermeture de cette subdivision décidée à la suite de la visite du général de Gaulle dans ce chef lieu, jusqu'à son décès le , dans la propriété de Monderland, appartenant à son épouse Gisèle Poncet des Noüailles qui l'avait hérité en 1935 de Guy de Jarnac, son oncle qui avait été maire de cette commune et participa elle-même au conseil municipal. Son fils Bernard, retraité, après une fin de carrière dans l'industrie des semi-conducteurs comme responsable du marketing pour les activités spatiales, militaires et avioniques civiles chez ST Microelectronics, y a établi sa résidence secondaire, au décès de sa mère, il y demeure avec son épouse Gisèle de nombreux mois de l'année et y reçoit leurs enfants et petits-enfants.

Administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
2001 2008 Marc Vinet    
2008 2010 Daniel Plaize   Retraité
2010 en cours Michel Michon PG Retraité Fonction publique
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[20].

En 2021, la commune comptait 547 habitants[Note 3], en diminution de 0,91 % par rapport à 2015 (Charente-Maritime : +3,35 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
230232172230201194196208190
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
210207214224215220196222185
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
240224197159174167165173186
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
183200442503419358446471530
2018 2021 - - - - - - -
546547-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[21] puis Insee à partir de 2006[22].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie[modifier | modifier le code]

Agriculture[modifier | modifier le code]

La viticulture est une ressource économique importante de la commune, qui est située en Petite Champagne, dans la zone d'appellation d'origine contrôlée du cognac[23].

Équipements, services et vie locale[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Les gentilés de Charente-Maritime
  2. Louis Papy, Le midi atlantique, atlas et géographie de la France moderne, Flammarion, Paris, 1984
  3. « Zonage rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  4. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  5. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Unité urbaine 2020 de Jonzac », sur insee.fr (consulté le ).
  7. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  8. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  9. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  10. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  11. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  12. a b et c « Les risques près de chez moi - commune de Saint-Martial-de-Vitaterne », sur Géorisques (consulté le ).
  13. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  14. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
  15. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
  16. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  17. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Saint-Martial-de-Vitaterne », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  18. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
  19. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  20. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  21. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  22. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  23. [PDF] Union générale des viticulteurs pour l'AOC Cognac, « Liste des communes par circonscriptions », (consulté le ).

Liens externes[modifier | modifier le code]

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