Saint-Just-d'Avray

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Saint-Just-d'Avray
Saint-Just-d'Avray
Vue du bourg de la commune depuis l'ouest.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Rhône
Arrondissement Villefranche-sur-Saône
Intercommunalité Communauté d'agglomération de l'Ouest Rhodanien
Maire
Mandat
Christine Galilei
2020-2026
Code postal 69870
Code commune 69217
Démographie
Gentilé Chouettes
Population
municipale
743 hab. (2021 en diminution de 1,46 % par rapport à 2015)
Densité 42 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 00′ 10″ nord, 4° 26′ 48″ est
Altitude Min. 323 m
Max. 898 m
Superficie 17,5 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Lyon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Tarare
Localisation
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Liens
Site web saintjustdavray.mairies69.net

Saint-Just-d'Avray est une commune française, située dans le département du Rhône en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Ses habitants sont appelés les Chouettes[1].

Géographie[modifier | modifier le code]

Territoire et situation de Saint-Just-d'Avray.

Localisation[modifier | modifier le code]

La commune se situe dans le Beaujolais. On dit qu'elle est à la croisée du « Beaujolais rouge » et du « Beaujolais vert »[Note 1], dans la vallée d'Azergues.

À vol d'oiseau, Saint-Just-d'Avray se situe à 12 km de Tarare, à 25 km de Villefranche-sur-Saône et à 50 km de Lyon. De plus le bourg, se trouve à égale distance d'Amplepuis et de Lamure-sur-Azergues c'est-à-dire environ 13 km.

Communes limitrophes de Saint-Just-d'Avray[2]
Cublize Grandris Chambost-Allières
Ronno Saint-Just-d'Avray[2] Chamelet
Saint-Appolinaire Dième

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Nord-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 800 à 1 200 mm, bien répartie dans l’année[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 940 mm, avec 10,9 jours de précipitations en janvier et 7,6 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Cyr-Chatoux », sur la commune de Saint-Cyr-le-Chatoux à 9 km à vol d'oiseau[5], est de 10,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 959,9 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Relief et géologie[modifier | modifier le code]

Le village se situe sur un piton rocheux d'environ 560 m d'altitude[9], le point le plus bas est à une altitude de 323 m et le point culminant est le Crêt des Quatre Bornes[Note 2], à une altitude de 898 m.

Saint-Just-d'Avray repose sur un mélange de couches de tuf volcanique et granite. Le sol, constitué d'une couche siliceuse, est riche en potasse mais faible en chaux[10].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

On dénombre plusieurs cours d'eau à Saint-Just-d'Avray[11] ; outre l'Azergues qui coule à Saint-Just-d'Avray[12], un certain nombre de ruisseaux eux-mêmes affluents de l'Azergues coulent sur le territoire de la commune : le ruisseau d'Avray, long de 6,7 km[13] ; le ruisseau de Lonne, long de 4,3 km[14] ; le ruisseau de l'Antoine, long de 4,2 km[15] ; le ruisseau du Gelay, long de 3 km[16]; le ruisseau du Ternose, long de 2,9 km[17] ; le ruisseau de Muzy, long de 2,4 km[18] et le ruisseau de la Blancherie, long de 1,7 km[19].

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

La commune est desservie par plusieurs départementales : la nationale RN 485 déclassée en route départementale RD 385 dans le Rhône longe le territoire de la commune à l'est, le long de l'Azergues ; la RD 54 et la RD 98 desservent également le bourg de Saint-Just-d'Avray.

À environ 8 km de Saint-Just-d'Avray, la gare de Chamelet permet de rallier Paray-le-Monial et Lyon.

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Saint-Just-d'Avray est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[20],[21],[22].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 398 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[23],[24].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (58,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (58,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (57,3 %), zones agricoles hétérogènes (21,5 %), prairies (18,9 %), zones urbanisées (1,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1 %)[25]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]

Panneau du hameau d'Avray à Saint-Just-d'Avray.

Le village de Saint-Just-d'Avray compte quelques hameaux dont celui d'Avray[26] qui participe à la toponymie du lieu.

Logement[modifier | modifier le code]

En 2007, le nombre total de logements dans la commune était de 429[27] (contre 402 en 1999). Parmi ces logements, 68,23 % étaient des résidences principales, 24,0 % des résidences secondaires et 7,8 % des logements vacants.

Ces logements étaient pour une part de 92,5 % de maisons individuelles et 7,5 % d'appartements. La proportion d'habitants propriétaires de leur logement était de 76,4 %[27].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Un chouan en sentinelle devant une église.

L'origine du toponyme Saint-Just-d'Avray serait une référence à « Saint Julien », au même titre d'ailleurs que d'autres communes dont le toponyme débute par « Saint Just »[28].

Avray est le nom d'un hameau[26] de la commune : son origine proviendrait du latin aura (aurae) qui veut dire brise (souffle)[26].

L'origine du gentilé « chouette » semble plus difficile à identifier : le un curé assermenté (par le pouvoir en place, c'est-à-dire l'Assemblée nationale législative) se présente à Saint-Just-d'Avray[29]. La défiance (contre-révolutionnaire) des habitants de Saint-Just-d'Avray — qui accueillirent le curé par quelques jets de pierres[29] — s'opposait à la posture pro-révolutionnaire des habitants de Chamelet qui comparaient volontiers les habitants de Saint-Just-d'Avray aux Chouans. « Chouan » semble alors, avec le temps, s'être transformé en « chouette ».

Histoire[modifier | modifier le code]

Préhistoire[modifier | modifier le code]

Plusieurs objets découverts autour de Saint-Just-d'Avray, tels que des pointes de flèches ou des lames, attestent de l'occupation humaine de la région à l'âge de pierre[30]. En particulier, ont été découverts au crêt de Néry sur le territoire de la commune, une pointe de flèche triangulaire, un petit nucléus et sept lames[30],[31].

Moyen Âge et Renaissance[modifier | modifier le code]

Les armes des sires de Beaujeu.

Saint-Just-d'Avray dépendait au Moyen Âge de la petite seigneurie de Chamelet, à l'instar de Dième ou encore de Cogny[32]. À propos du territoire, Pierre Louvet écrivait dans son Histoire du Beaujolais paru vers 1640 : « Ce pays et les environs portent de fort bon blé mais peu de vignes, si ce n’est du côté de Cogny où encore les vins ne sont pas les meilleurs[32]. » De manière plus générale, la région de Saint-Just-d'Avray, appartenait aux sires de Beaujeu[26]. Les territoires des Beaujeu tombent vers 1400 dans la maison de Bourbon : en effet, Édouard II cède ses possessions à Louis II de Bourbon (son oncle). En 1522, le Beaujolais (auquel appartient Saint-Just-d'Avray), est confisqué à la maison de Bourbon et transmis à Louise de Savoie, mère de François Ier.

Révolution française[modifier | modifier le code]

Le cahier de doléances de Saint-Just-d'Avray est conservé aux archives départementales du Rhône[33]. Les doléances du village consistaient, entre autres, à réclamer :

  • « que dans la prochaine assemblée des Etats généraux, les vois y soient comptées par têtes et non par ordre » ;
  • « qu’il soit fait un cadastre de chaque commune » ;
  • « qu’il soit permis de racheter cens et servis et qu’il soit possible de supprimer tous les droits féodaux » ;

La loi du crée le département du Rhône. Celui-ci est divisé en six districts ou arrondissements, dont celui de Villefranche-sur-Saône auquel appartient Saint-Just-d'Avray[34].

XIXe siècle et XXe siècle[modifier | modifier le code]

Vue panoramique du village, au début du XXe siècle.

Au XIXe siècle, l'activité principale de la région prend un tour artisanal voire industriel[35] avec le développement de la blanchisserie (comme à Chamelet) et du tissage de la soie, en particulier à Saint-Just-d'Avray[35].

À noter que Jean-François Terme, maire de Lyon et député du Rhône, était le propriétaire du château de Longeval.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Élections nationales[modifier | modifier le code]

Élections présidentielles, résultats des deuxièmes tours :

Élections municipales[modifier | modifier le code]

La commune ayant moins de 3 500 habitants l'élection des conseillers municipaux est au scrutin majoritaire[38] plurinominal à deux tours, avec panachage :

  • au premier tour, des candidats sont élus s'ils ont obtenu la majorité absolue et le vote d'au moins le quart des électeurs inscrits[39] ;
  • au second tour, la majorité relative suffit. Les listes ne sont pas obligatoires. Les suffrages sont comptabilisés individuellement, et le panachage est autorisé.

De par sa taille, la commune dispose d'un conseil municipal de 15 membres (article L2121-2 du Code général des collectivités territoriales[40]).

Lors du scrutin de 2008 il y eut deux tours (sept élus au premier tour et huit au second), Odile Doucet a été élue conseillère municipale au premier tour avec le troisième total de 285 voix (62,09 % des exprimés), elle a ensuite été élue maire par le conseil municipal. Le taux de participation a été de 77,53 % et 73,83 % pour les deux tours[41].

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Conseil municipal[modifier | modifier le code]

À la suite du scrutin de 2008, le vote pour le maire et ses trois adjoints a eu lieu le . Madame Odile Doucet a été élue au second tour avec 9 voix sur 15[42]; Le conseil municipal est composé de quinze conseillers, dont le maire et ses trois adjoints.

Lors de la séance municipale du Odile Doucet annonce sa démission du poste de maire tout en restant conseillère municipale[43]. Une nouvelle élection est organisée à la mairie le . Monsieur Sylvain Kaspryk est élu maire au premier tour avec neuf voix. Une fois élu il déclare vouloir s'appuyer sur un 4e adjoint durant son mandat comme la loi le lui permet (un vote à bulletin secret qui autorise cet adjoint supplémentaire par 9 voix pour et 6 contre), le conseil sera donc représenté par le maire, quatre adjoints et dix conseillers[44].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Depuis 2001, trois maires se sont succédé :

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1852 donnée inconnue Joannès Terme   Député du Rhône
Les données manquantes sont à compléter.
2001 2008 Bernard Corgier SE Chef d'entreprise
2008 2009 Odile Doucet SE Retraitée
2009 2014 Sylvain Kasprzyk SE Chef de rayon
2014 En cours Christine Galilei[45] LR  
Les données manquantes sont à compléter.

Politique environnementale[modifier | modifier le code]

La commune de Saint-Just-d'Avray est partie prenante de la politique de développement durable menée par la communauté de communes du pays d'Amplepuis Thizy à laquelle elle appartenait jusqu'à la création de la communauté de communes de l'Ouest Rhodanien en 2014. Cette politique s'applique particulièrement à la gestion des cours d'eau[46] (nombreux sur le territoire de la commune) avec en particulier :

  • « Restaurer la fonction écologique des milieux »[46] ;
  • « Pérenniser la vocation du Lac des Sapins en traitant l’eutrophisation »[46] ;
  • « Satisfaire l'usage halieutique en favorisant le retour d’une faune piscicole »[46] ;
  • « Gérer le risque inondation  »[46].

Jumelages[modifier | modifier le code]

Au , Saint-Just-d'Avray n'est jumelée avec aucune autre commune[47].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[48]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[49].

En 2021, la commune comptait 743 habitants[Note 5], en diminution de 1,46 % par rapport à 2015 (Rhône : +3,94 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 1028661 0651 1691 2991 7001 6341 5951 616
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 5251 5221 5021 4661 4701 4381 4451 3901 396
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 3551 4101 3341 047992972873776733
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2007 2012 2017
723726653576594631713755747
2021 - - - - - - - -
743--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[50] puis Insee à partir de 2006[51].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 29,3 %, soit en dessous de la moyenne départementale (40,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 31,2 % la même année, alors qu'il est de 21,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 391 hommes pour 356 femmes, soit un taux de 52,34 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,08 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[52]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
2,0 
6,9 
75-89 ans
12,4 
22,1 
60-74 ans
18,6 
23,5 
45-59 ans
25,2 
16,4 
30-44 ans
13,7 
13,1 
15-29 ans
11,9 
17,5 
0-14 ans
16,1 
Pyramide des âges du département du Rhône en 2020 en pourcentage[53]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
1,7 
6,1 
75-89 ans
8,2 
13 
60-74 ans
14,3 
18,4 
45-59 ans
17,8 
20,3 
30-44 ans
19,5 
21,8 
15-29 ans
20,9 
19,8 
0-14 ans
17,6 

Enseignement[modifier | modifier le code]

La commune est dotée d'une garderie périscolaire, gérée par la commune.

La commune est également dotée de trois écoles primaires : une école publique, une école privée et l'école publique Célestin-Freinet annexée au Centre Clair Joie installé dans le château de Longeval.

Santé[modifier | modifier le code]

Carte postale ancienne du château de Longeval.

Au , aucun praticien en médecine générale n'est installé dans la commune. Des médecins sont installés dans les communes voisines de Chambost-Allières et de Cublize.

Le « centre Clair Joie » est un institut thérapeutique, éducatif et pédagogique installé dans la commune, dans le château de Longeval.

Sports et associations[modifier | modifier le code]

La commune accueille plusieurs clubs sportifs : le « Tennis Club de Saint Just d'Avray », le « C.A.S.J Football » et l'amicale « Boule des Genêts ». Le C.A.S.J (Chambost-Allières-Saint-Just) est un club résultant d'une fusion ; en 2013, l'équipe 1 accède à la première division départementale[54],[55]

Saint-Just-d'Avray fait partie des communes célébrant la fête des classes.

Médias[modifier | modifier le code]

Le journal Le Progrès propose une édition quotidienne dédiée au Beaujolais et au « Haut-Beaujolais ». Également, les journaux locaux Le patriote Beaujolais ainsi que Le Pays consacrent une rubrique à Saint-Just-d'Avray et ses alentours.

La chaîne France 3 Rhône-Alpes est disponible dans la région.

Cultes[modifier | modifier le code]

Les Chouettes disposent d'un lieu de culte catholique : l'église de Saint-Just-d'Avray est l'un des clochers de la paroisse Saint-Joseph-d'Azergues[56], rattachée au diocèse de Lyon. La section paroissiale du village a entrepris un « jumelage » avec la paroisse malienne de Markala[57].

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]

Selon l'enquête de l'INSEE[27], les revenus moyens nets par foyer étaient en 2008 de l'ordre de 19 198 euros par an. 46,9 % des foyers fiscaux de la commune étaient alors imposables.

En 2008 toujours, le revenu fiscal médian par ménage[Note 6] était de 16 928 , ce qui plaçait Saint-Just-d'Avray au 17 649e rang parmi les 31 604 communes de plus de 50 ménages en métropole[58].

Emploi[modifier | modifier le code]

En 2007, la population de Saint-Just-d'Avray se répartissait[27] ainsi : 70,2 % d'actifs, ce qui est nettement supérieur au 45,2 % d'actifs de la moyenne nationale et 13,9 % de retraités, un chiffre inférieur au 18,2 % national.

En 2007 toujours, le taux de chômage était de 6,9 % contre 5,2 % en 1999[27].

Une agence Pôle emploi pour la recherche d'emploi est localisée à proximité de Saint-Just-d'Avray, sur le territoire de Tarare, à environ 18 km par voie routière.

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

Au , Saint-Just-d'Avray comptait 34 établissements[27] hors agriculture.

Répartition des établissements par domaines d'activité au

  Ensemble Industrie Construction Commerce Services
Nombre d'établissements 34 8 17 6 2
% 100 % 20,6 % 23,5 % 50,0 % 5,9 %
Sources des données : INSEE[27]

L'entreprise Euro-Tech spécialisé dans la mécanique des portails, après avoir été basée à Saint-André-de-Corcy, est installée à Saint-Just-d'Avray[59].

Viticulture[modifier | modifier le code]

Le village est situé dans l'aire d'appellation d'origine contrôlée du Beaujolais. Il est également situé dans celle du Morey-Saint-Denis[60].

Culture et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Église Saint-Just de Saint-Just-d'Avray[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Le vitrail de Jésus dans l'atelier de Joseph de l'église de Saint-Just-d'Avray (à droite) comparé à celui de Boën-sur-Lignon (à gauche) et de Liergues (au milieu).
Vue de l'église.

L'église de Saint-Just-d'Avray date de la seconde moitié du XIXe siècle. Elle fut consacrée le [61] en présence de monseigneur Dubuis, évêque de Galveston. Son inauguration date du [61]. Des vitraux de l'église ont été réalisés par Lucien Bégule ; pour certains d'entre eux, Lucien Bégule a utilisé des motifs récurrents dans son œuvre, visibles dans d'autres églises. Enfin, l'église a été restaurée en 1979[61].

Château de Longeval[modifier | modifier le code]

Le château de Longeval fut la propriété de Jean-François Terme. Il fut occupé par la suite par le Centre Clair Joie. En 2013, un projet envisage de faire du site une carrière à ciel ouvert[62]. En novembre de cette même année, le conseil général du Rhône dénonce le compromis de vente des terrains concernés (à l'entreprise Vicat) ce qui met un terme définitif au projet[63].

Autres monuments[modifier | modifier le code]

  • Une petite chapelle se trouve sur le territoire de la commune : la chapelle Saint-Maurice, située au lieu-dit éponyme.
  • La mairie.
  • Le monument aux morts.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Gabriel Gonnet et René Chanelière, Autrefois...Saint-Just-d'Avray, Association des Amis de Saint-Just-d'Avray, 55 p. Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Jean Aubonnet, Histoire de Chamelet et de ses environs, , 325 p. Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Anne-Marie Vurpas, Autrefois dans les monts du Beaujolais : Vie et langue d'une communauté rurale, Saint-Just-d'Avray (Rhône), Action Graphique, , 243 p. (ISBN 9782905255297)

Article connexe[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Le rouge étant la couleur des vignobles, le vert la couleur des forêts.
  2. Le Crêt des Quatre Bornes est situé au point de coordonnées 45° 59′ 26″ N, 4° 25′ 38″ E.
  3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  6. Revenu fiscal médian par ménage : 50 % des ménages déclarent fiscalement moins que cette donnée (foyers non imposables inclus) ; 50 % des ménages déclarent fiscalement plus que cette donnée.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Nom des habitants des communes françaises, Saint-Just-d'Avray », sur le site habitants.fr de la SARL Patagos (consulté le ).
  2. Carte des communes limitrophes de Saint-Just-d'Avray sur OpenSreetMap. Consulté le 8 juin 2011.
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. « Orthodromie entre Saint-Just-d'Avray et Saint-Cyr-le-Chatoux », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Saint-Cyr-Chatoux », sur la commune de Saint-Cyr-le-Chatoux - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Station Météo-France « Saint-Cyr-Chatoux », sur la commune de Saint-Cyr-le-Chatoux - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
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