Saint-Julien (Var)

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Saint-Julien
Saint-Julien (Var)
Blason de Saint-Julien
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Var
Arrondissement Brignoles
Intercommunalité Communauté de communes Provence Verdon
Maire
Mandat
Emmanuel Hugou
2020-2026
Code postal 83560
Code commune 83113
Démographie
Gentilé Saint-Juliennois, Saint-Juliennoises
Population
municipale
2 394 hab. (2021 en augmentation de 1,14 % par rapport à 2015)
Densité 32 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 41′ 31″ nord, 5° 54′ 28″ est
Altitude Min. 297 m
Max. 596 m
Superficie 75,88 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Manosque
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Maximin-la-Sainte-Baume
Législatives Huitième circonscription
Localisation
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Saint-Julien
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Saint-Julien
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Saint-Julien
Liens
Site web ville-saint-julien-le-montagnier.fr

Saint-Julien[1],[2], localement nommée Saint-Julien-le-Montagnier depuis le Moyen Âge[3], est une commune française située dans le département du Var en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Saint-Julien est située à la limite nord-ouest du département du Var. La commune s'étend sur la rive gauche du Verdon, au bord du lac d'Esparron jusqu'aux Basses Gorges. Manosque se trouve à 29,2 km, Ginasservis à 7,1 km[4].

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

La commune de Saint-Julien est incluse dans l'aire du parc naturel régional du Verdon.

Le village, perché sur une butte isolée, domine les plans de Haute-Provence, succession de plateaux rocheux, couverts d'une maigre végétation arbustive, sur lesquels de place en place une petite agglomération forme le centre d'une surface bien cultivée où dominent quelques céréales, la vigne, la lavande et les oliviers.

Hameaux et lieux-dits ou « quartiers »[modifier | modifier le code]

Le village ancien sur son promontoire regroupe une petite partie de la population. Le reste est réparti en vingt-huit hameaux : les Bernes, Boisset[5], les Bourdas, les Campaux, le Clos du Loup, le Courcoussier, l'Éclou, les Garduères, les Gillets, les Gillets/Tonnets, les Guis, le Jas des Hugou, les Jonquiers, Malaurie, la Mantuane, les Mayons, les Maurras, la Mouroye, le Pas de la Colle, les Peyres, le Pilantier, Phéline, les Pontiers, les Puits Neufs, Regagnole, la Ricarde, les Rouvières, Saint-Pierre.

Saint-Pierre, le centre administratif, se trouve au pied du village perché. Les Rouvières (à l'est) et Boisset (au nord-ouest) sont ensuite les hameaux les plus importants[6].

Plusieurs bastides et fermes sont dispersées sur le territoire : la Baraque, la Bastide Neuve, la Jauffrette, les Ollagniers, les Palets, la Paludette, le Pardigaou, le Plan, les Portes, Sainte-Anne.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Hydrographie et les eaux souterraines[modifier | modifier le code]

Saint-Julien est arrosé par le ruisseau de Beaucas ou de Malavalasse qui le traverse du sud-est au nord-ouest et s'échappe par l'étroit vallon de Malaurie pour se jeter dans le Verdon.

La commune est traversée, selon une diagonale perpendiculaire, par l'ancien canal du Verdon et par le canal de Provence, tous deux sont en grande partie souterrains, ils se détachent du Verdon au lac d'Esparron et se dirigent vers Aix-en-Provence et la côte méditerranéenne.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[8].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 751 mm, avec 6,2 jours de précipitations en janvier et 3,2 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Vinon Sur Verdon », sur la commune de Vinon-sur-Verdon à 9 km à vol d'oiseau[9], est de 13,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 607,5 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 44,3 °C, atteinte le ; la température minimale est de −13,5 °C, atteinte le [Note 1],[10],[11].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[12]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[13].

Voies de communications et transports[modifier | modifier le code]

Voies de communication[modifier | modifier le code]

Le village est desservi par plusieurs routes départementales qui rayonnent autour du hameau de Saint-Pierre, au pied du village, elles le relient à Gréoux-les-Bains, Vinon-sur-Verdon, Ginasservis, la Verdière et Montmeyan. L'ancienne route vers Esparron-de-Verdon est noyée par le barrage. L'ancienne route nationale 554 reliant la rivière Durance au centre du département du Var passe au sud de la commune.

Transports en commun[modifier | modifier le code]

Commune desservie par le réseau régional de transports en commun Zou !. Les collectivités territoriales ont en effet mis en œuvre un « service de transports à la demande » (TAD), réseau régional Zou ![14].

Sismicité[modifier | modifier le code]

La commune de Saint-Julien se trouve en zone sismique de faible risque Ib[15].

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Commune membre de la Communauté de communes Provence Verdon et du Pays de la Provence Verte.

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Saint-Julien est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[16],[17],[18].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Manosque, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 30 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[19],[20].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (75,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (74,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (62,5 %), zones agricoles hétérogènes (16,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (12,7 %), terres arables (3,9 %), zones urbanisées (2,1 %), eaux continentales[Note 4] (0,9 %), prairies (0,6 %), cultures permanentes (0,5 %)[21]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Saint-Julien-le-Montagnier apparaît dans les archives dès 1182 sous le nom de Sanctus-Julianus-Montanerius[22]. Son nom s'écrit Sant-Julian-lou-Mountagnié en occitan provençal de norme mistralienne et Sant Julian lo Montanhier dans la norme classique[23].

Histoire[modifier | modifier le code]

L'occupation du territoire de la commune est attestée depuis la Préhistoire sur des sites tels que la grotte des Pignolets (chalcolithique) ou le site de Malavalasse avec la présence d'un oppidum sans doute occupé alors par la tribu ligure des Albiques. Les Romains s'installèrent bientôt sur le territoire de la commune, carrefour des voies commerciales entre Riez, Rians et Saint-Maximin, installant un peu partout des villas, embryons des hameaux actuels[24].

Le premier seigneur connu en 1178 est une seigneuresse, Laure de Saint-Julien[25]. Dame Laure devient vicomtesse en se mariant avec Guillaume le Gros, vicomte de Marseille[26] ; sa beauté est chantée par le troubadour Folquet de Marseille[27].

La terre de Saint-Julien est réunie au domaine de la cour royale de Provence en 1309, puis passe aux mains des Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem en 1312[28]. Arnaud de Trians, comte d’Alife dans le royaume de Naples et neveu du pape Jean XXII, en fait l’acquisition en 1322[29]. En 1435, Marguerite de Trians, petite-fille d’Arnaud, épouse Georges de Castellane-Salernes et apporte ainsi le territoire de Saint-Julien à la famille de Castellane qui conserve cette seigneurie pendant plus de trois siècles[30].

À partir du XVIIIe siècle, la sécurité dans les campagnes s'améliore et les hameaux voient leur nombre d'habitants grossir d'agriculteurs proches de leurs cultures. Le bourg, perché sur une butte isolée, s'appuie à l'est et à l'ouest sur des falaises de roches grises et domine les plans de Haute-Provence. Le vieux village accroché sur sa montagnette (576 m) domine de vastes plateaux sur lesquels on compte aujourd'hui 28 hameaux, environ 2 400 habitants sur 7 588 hectares. Saint-Pierre, le hameau le plus important, devient en 1929 le centre administratif de la commune, jusque-là situé au vieux village[31]. Ce déperchement suscite à l'époque de vives controverses[32] même s'il est pleinement justifié ; le nombre d'habitants dans la plaine en 1926 est de 593 contre 77 au vieux village.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances et résultats politiques[modifier | modifier le code]

Lors des élections municipales et communautaires de 2014, trois listes étaient candidates : la liste divers droite l'a emporté avec 799 suffrages exprimés (45,06 %) suivie par deux listes « divers gauche » qui ont recueilli chacune 283 suffrages exprimés (20,73 %)[33].

Budget et fiscalité 2020[modifier | modifier le code]

En 2020, le budget de la commune était constitué ainsi[34] :

  • total des produits de fonctionnement : 2 385 000 , soit 974  par habitant ;
  • total des charges de fonctionnement : 1 694 000 , soit 691  par habitant ;
  • total des ressources d'investissement : 711 000 , soit 290  par habitant ;
  • total des emplois d'investissement : 374 000 , soit 153  par habitant ;
  • endettement : 2 498 000 , soit 1 020  par habitant.

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d'habitation : 9,47 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 18,14 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 74,11 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2018 : médiane en 2018 du revenu disponible, par unité de consommation : 20 910 [35].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs[36]
Période Identité Étiquette Qualité
1790 1792 Guillaume Gillet   Avocat
1792 1800 André-Joseph-Julien Philibert    
1800 1806 Louis Maurras   Officier de santé
1806 1815 André-Honoré-Florens Pellas   Avocat
1815 1816 Louis-Joseph-Alexandre Beausset   Avocat-notaire
1816 1822 Joseph Berne   Chirurgien
1822 1830 André-Marie-Jean-Paul Pellas   Avocat
1830 1835 Pierre-Lambert-Marcelin Fériaud   Chirurgien
1835 1848 Isidore-Joseph Guis   Propriétaire
1848 1848 Édouard-Auguste Berne   Chirurgien
1848 1852 Pierre-Lambert-Marcelin Fériaud   Chirurgien
1861 1876 Jean-Joseph-Bienvenu Rollandy   Officier de santé
1876 1879 André-Vincent-Jean-Baptiste Bon   Ancien percepteur
1879 1888 Laurent Philibert   Propriétaire
1888 1892 André Montaud   Maréchal-ferrant
1892 1895 Jean-Baptiste Burle   Propriétaire
1895 1896 Michel-Hilarion Hours   Négociant
1896   Bache-Léon Maurras   Propriétaire
Les données manquantes sont à compléter.
1929 Émile Philibert[37] SFIO Ancien secrétaire de mairie
Conseiller d'arrondissement du canton de Rians (1919 → ?)
Réélu en 1912, 1919 et 1925
1929 1957 Albert Buerle SFIO Cultivateur puis commerçant
Décédé en fonctions
1957 Fernand Pellas
(1904-1992)
   

(décès)
Maurice Janetti[38] PS Instituteur et directeur d'école
Sénateur du Var (1978 → 1986)
Député du Var (1986 → 1988, élu au scrutin proportionnel)
Député de la 6e circonscription du Var (1996 → 1999)
Conseiller général du canton de Rians (1973 → 1999)
Réélu en 1971, 1977, 1983, 1989 et 1995
Francis Gillet[39] DVG Trufficulteur
Chevalier du Mérite agricole (2010)
Réélu en 2001 et 2008
en cours Emmanuel Hugou DVD Ingénieur chercheur CEA

Jumelage[modifier | modifier le code]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[40]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[41].

En 2021, la commune comptait 2 394 habitants[Note 5], en augmentation de 1,14 % par rapport à 2015 (Var : +4,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 3901 4061 4921 5221 5281 4311 3541 3171 296
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 2451 2241 2301 1831 1271 0981 0501 0011 004
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
949933841688670542491495449
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
3964216118251 1491 2801 5691 6251 983
2014 2019 2021 - - - - - -
2 3452 4022 394------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[42] puis Insee à partir de 2006[43].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

Santé[modifier | modifier le code]

Cultes[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

Agriculture[modifier | modifier le code]

  • Coopérative vinicole La Montagnière[44].

Tourisme[modifier | modifier le code]

Commerces[modifier | modifier le code]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Une porte de l’enceinte du XIIe siècle, encadrée par le départ de deux tronçons de la courtine et des remparts demeurent les témoins de cette ancienne place forte aux nombreuses maisons anciennes[45].
Porte de Gourdane, au nord-ouest du village.
  • L’église paroissiale Saint-Julien-et-Sainte-Trinité de Saint-Julien, de la fin du XIe et du début du XIIe siècle[46], est, selon Raymond Collier, une des plus belles de Haute-Provence et exemplaire de la transition entre art roman primitif et art roman classique. Elle est composée d’une nef centrale élevée, aux quatre travées étroites, couvertes d'un berceau soutenu par des doubleaux, est encadrée de deux bas-côtés : celui du nord, du XVIe siècle, est voûté sous croisée d’ogives, celui du sud, voûté en berceau, date de la construction de l’église. Le faux transept est formé d’une travée de chœur et des deux dernières travées des bas-côtés. L'abside en cul-de-four est encadrée de deux absidioles[47]. Elle possède un maître-autel en bois doré du XVIIe siècle et une poutre de gloire, bien conservée. Le chœur est éclairé par un rocher carré formant une lanterne[48]. Les cloches datent de 1726[49] et 1782[50].
  • Église Saint-Nom-de-Jésus des Rouvières.
  • Le panorama depuis le château d'eau embrasse sept départements.
  • Les moulins situés sur le plateau[51], au nord-ouest du vieux village[52],[53].
  • Le lavoir de Saint-Pierre[54].
  • Monuments commémoratifs[55] :
    • Plaque commémorative sur le mur de l'église,
    • Monument aux morts dans le cimetière,
    • Monument aux morts du hameau des Rouvières,
    • Monument aux morts du souvenir Français du hameau de Saint-Pierre.
  • La chapelle de la Trinité, dans la plaine, à 500 m à l'ouest du village.
  • La chapelle de l'Annonciade, située sur l'aire de Gourdane où se trouvent les moulins.
Chapelle de l'Annonciade.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Jules Philibert (1799-1887), né à Saint-Julien, a été membre de l'Assemblée nationale constituante sous la Deuxième République[56],[57].
  • Paul Blanc (1836-1910) est un peintre et graveur qui a habité à Saint-Julien de 1889 à 1901.
  • Charles Maurras (1898-1952) est un écrivain, poète et académicien, polémiste royaliste dont la famille est originaire du hameau des Maurras.
  • Jean-Marie Martin (1922-2012) est un artiste peintre qui a vécu à Saint-Julien de 1981 à 2008.
  • Maurice Janetti (1933-1999), maire de Saint-Julien de 1965 à 1999, a été sénateur, député, conseiller général et conseiller régional.
  • Yves Conte (né en 1946) est un artiste-peintre et homme de lettres, issu d'une vieille famille de Saint-Julien.

Héraldique[modifier | modifier le code]

blason de Saint-Julien-le-Montagnier

Les armoiries de Saint-Julien-le-Montagnier se blasonnent ainsi : « De gueules à la tour crénelée de cinq pièces, ouverte de sable, donjonnée de trois tourelles, le tout d'or, ajouré aussi de sable, posée sur un rocher d'argent mouvant de la pointe[58]. » Les armes de Saint-Julien se rapprochent de celles des Castellane, dont elles ne diffèrent que par la montagne parlante sur laquelle est placé le château. Cette famille posséda pendant longtemps cette terre[59].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Nom officiel de la commune selon le Code officiel géographique de la République française, publié par l'Insee.
  2. Claude Motte, Isabelle Séguy et Christine Théré, Communes d'hier, communes d'aujourd'hui, les communes de la France métropolitaine, 1801-2001, Institut national d'études démographiques, 2003.
  3. Benjamin Guérard, Cartulaire de l'abbaye de Saint-Victor de Marseille, Collection des cartulairers de France, Éditions Lahure, 1857.
  4. OpenStreetMap
  5. « bourg castral de Boisset », notice no IA83001266, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  6. 28 hameaux, village atypique (lescheminsdupatrimoine)
  7. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  8. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  9. « Orthodromie entre Saint-Julien et Vinon-sur-Verdon », sur fr.distance.to (consulté le ).
  10. « Station Météo-France « Vinon Sur Verdon », sur la commune de Vinon-sur-Verdon - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  11. « Station Météo-France « Vinon Sur Verdon », sur la commune de Vinon-sur-Verdon - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  12. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  13. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  14. Réseau régional de transports en commun
  15. sismicité du Var sur le site de la préfecture
  16. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  17. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  18. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  19. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Manosque », sur insee.fr (consulté le ).
  20. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  21. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  22. Étienne Clouzot, Recueil des historiens de la France, Académie des inscriptions et belles-lettres, Imprimerie Nationale, 1923.
  23. Henri Ribot, Toponymie de Saint-Julien-le-Montagnier, Verdon no 1, estieu 1999, p. 45-55 ; et Verdon no 2.
  24. Historique de la commune sur le site officiel de la commune de Saint-Julien-le-Montagnier.
  25. Jean-Baptiste Capefigue, Histoire de Philippe Auguste, Éditions Grégoir et Wouters, 1841.
  26. E. de Juigné de Lassigny, Généalogie des vicomtes de Marseille, Éditions J. Castanet, 1910.
  27. Biographie des troubadours, Éditions Privat, 1975.
  28. Thierry Pécout, La commanderie de Saint-Maurice (diocèse de Riez) au début du XIVe siècle : du Temple à l'Hôpital, Provence historique, vol. 45, Fédération Historique de Provence, 1995.
  29. M.J. Roman, Arnaud de Trians, Bulletin de l'Académie Delphinale, 1901.
  30. Borel d’Hauterive, Annuaire de la noblesse de France, Éditions Plon, 1894.
  31. Cahier de la biodiversité, commune de Saint-Julien-le-Montagnier, Parc naturel régional du Verdon, Éditions Hémisud, 2015.
  32. Léon Spariat, Lou Sant Aloi de Broussinet, Éditions CPM Marcel Petit, 1980.
  33. « VAR (83) - Saint-Julien », sur le site du ministère de l'Intérieur (consulté le ).
  34. Les comptes de la commune
  35. Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
  36. Joseph Salvarelli, Les Administrateurs du département du Var (1790-1897). Notices biographiques, Draguignan, 1897, pp.370-371 [1]
  37. La fiche biographique de PHILIBERT Émile sur le Maitron en ligne
  38. La fiche biographique de JANETTI Maurice sur le Maitron en ligne
  39. « Élus et monde agricole unis dans l'hommage rendu à Francis Gillet, maire de Saint-Julien le Montagnier », Var-Matin,‎ (lire en ligne).
  40. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  41. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  42. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  43. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  44. « coopérative vinicole La Montagnière », notice no IA83001372, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture enquête thématique régionale (coopératives agricoles de Provence-Alpes-Côte d'Azur)
  45. Raymond Collier, La Haute-Provence monumentale et artistique, Digne, Imprimerie Louis Jean, , 559 p., p. 301
  46. « Eglise », notice no PA00081707, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  47. Raymond Collier, op. cit., p. 69-70
  48. Église romane du vieux village (lescheminsdupatrimoine)
  49. Notice no PM83000474, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture cloches de l'église paroissiale de la Sainte-Trinité, dite aussi église Saint-Julien
  50. Notice no PM83000475, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture cloche de l'église Saint-Nom-de-Jésus-des-Rouvières
  51. Les moulins de Saint Julien le Montagnier
  52. Les moulins
  53. L'aire de Gourdane et les moulins (Les chemins du patrimoine)
  54. Le lavoir de Saint Pierre
  55. Monuments commémoratifs
  56. Félix Wouters, Histoire parlementaire de l'Assemblée nationale, Association des ouvriers typographiques de Bruxelles, 1848.
  57. Biographie impartiale des représentants du peuple à l'Assemblée nationale, Éditions Victor Lecou, 1848.
  58. Verdon Mont-Major : Saint-Julien le Montagnier, Vexillologie Provençale, sur le site personnel de Dominique Cureau
  59. Louis de Bresc, Armorial des communes de Provence, Éditions Bachelin-Deflorenne, Paris, 1866, sur le site de Google books.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]