Rillieux-la-Pape

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Rillieux-la-Pape
Rillieux-la-Pape
Le château Ranvier, hôtel de ville
de Rillieux-la-Pape.
Blason de Rillieux-la-Pape
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Métropole Métropole de Lyon
Circonscription départementale Circonscription départementale du Rhône
Arrondissement Lyon
Maire
Mandat
Julien Smati (LR)
2022-2026
Code postal 69140
Code commune 69286
Démographie
Gentilé Rilliards
Population
municipale
31 247 hab. (2021 en augmentation de 2,87 % par rapport à 2015)
Densité 2 148 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 49′ 17″ nord, 4° 53′ 54″ est
Altitude Min. 165 m
Max. 329 m
Superficie 14,55 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Lyon
(banlieue)
Aire d'attraction Lyon
(commune du pôle principal)
Localisation
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Rillieux-la-Pape
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Rillieux-la-Pape
Liens
Site web ville-rillieux-la-pape.fr

Rillieux-la-Pape [ʁijø la pap] Écouter est une commune française, située dans la métropole de Lyon, en région Auvergne-Rhône-Alpes. Ses habitants sont appelés les Rilliards[1].

Cette commune fut formée par la réunion de deux anciennes communes de l'Ain, Rillieux et Crépieux-la-Pape, en 1972. Les « transferts » d'un département à l'autre s'étaient préalablement réalisés en 1968 et incluaient le détachement et l'adjonction à Rillieux, de Vancia, ancien hameau[2] de Miribel dans l'Ain.

Comme la plupart des communes de la première ceinture lyonnaise, Rillieux-la-Pape (alors de façon distincte, Rillieux et Crépieux-la-Pape) a connu une forte poussée démographique durant les années 1960, voyant sa population quasiment tripler entre 1962 et 1968.

Géographie[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes sont Miribel, Neyron, Cailloux-sur-Fontaines, Caluire-et-Cuire, Fontaines-sur-Saône, Vaulx-en-Velin, Sathonay-Camp et Sathonay-Village.

Localisation[modifier | modifier le code]

Rillieux-la-Pape est située en banlieue nord-est de Lyon, en bordure de la métropole de Lyon dont elle fait partie. C’est l’une des cinquante-neuf communes qui composent la métropole.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

La commune se situe à l'extrémité sud du plateau de la Dombes, dominant la plaine du Rhône de 100 m à 250 m.

Avant l'Ère primaire, le plateau est entièrement immergé sous l'eau. À l'Ère quaternaire, une épaisse couche de glace recouvre le plateau, fondant peu à peu pour laisser place à un sol constitué de graviers et sables pour la partie basse, pisé et blocs erratiques pour la partie haute.

Les travaux entrepris en 1872 pour la construction du fort de Vancia sur la butte du signal du Gras culminant à 326 m d'altitude révèlent la présence de lehm, signe que le terrain était autrefois recouvert d'une étendue d'eau. C'est dans ce lehm que furent découverts une molaire de mammouth laineux et un andouiller de cerf élaphe, cédés aux musées de Lyon par le commandant du génie Klein. Sous le lehm, une grosse quantité de blocs erratiques, dont deux furent placés devant le fort. Le forage du puits du fort, d'une profondeur de 27 m, met au jour des coquilles de gastéropodes, dont le valvata vanciana[3].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Le Rhône et le canal de Miribel délimitent le contour sud de la ville. À noter que le Vieux Rhône coule également sur le territoire communal[4].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat semi-continental et le climat de montagne et est dans la région climatique Bourgogne, vallée de la Saône, caractérisée par un bon ensoleillement (1 900 h/an), un été chaud (18,5 °C), un air sec au printemps et en été et des vents faibles[6].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 842 mm, avec 9 jours de précipitations en janvier et 6,5 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Lyon-Bron », sur la commune de Bron à 9 km à vol d'oiseau[7], est de 13,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 820,8 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].

Statistiques 1991-2020 et records LYON-BRON (69) - alt : 202m, lat : 45°43'16"N, lon : 4°56'57"E
Records établis sur la période du 01-09-1920 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1,1 1,4 4,2 7,2 11,2 15 17 16,6 12,8 9,6 4,9 2 8,6
Température moyenne (°C) 4,1 5,2 9 12,3 16,3 20,3 22,6 22,3 17,9 13,7 8,1 4,8 13
Température maximale moyenne (°C) 7,1 9 13,8 17,4 21,5 25,6 28,2 28 23,1 17,7 11,4 7,7 17,5
Record de froid (°C)
date du record
−23
23.01.1963
−22,5
14.02.1929
−10,5
07.03.1971
−4,4
10.04.1949
−3,8
01.05.1938
2,3
01.06.1959
6,1
07.07.1962
4,6
25.08.1940
0,2
24.09.1928
−4,5
31.10.1950
−9,4
30.11.1925
−24,6
22.12.1938
−24,6
1938
Record de chaleur (°C)
date du record
19,1
10.01.15
21,9
25.02.21
26
31.03.21
30,1
16.04.1949
34,2
16.05.1945
38,4
27.06.19
40,4
24.07.19
41,4
24.08.23
35,8
05.09.1949
30,6
09.10.23
23
02.11.1924
20,2
18.12.1989
41,4
2023
Ensoleillement (h) 711 1 024 1 737 1 977 2 238 2 565 2 881 2 631 2 041 1 314 789 587 20 495
Précipitations (mm) 49,8 41,6 49,4 68,9 80,9 74,1 67,4 65,5 82,5 99,8 87,2 53,7 820,8
Source : « Fiche 69029001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base


Transports et communication[modifier | modifier le code]

Transports ferroviaires[modifier | modifier le code]

La gare de Sathonay - Rillieux.

Deux gares ferroviaires sont situées sur le territoire communal : la gare de Sathonay - Rillieux desservie par les TER de la ligne Lyon - Bourg-en-Bresse et le départ de ligne désaffectée Lyon-Trévoux, et la halte de Crépieux-La-Pape desservie par les TER de la ligne Lyon - Genève.

Transports en commun[modifier | modifier le code]

Arrêt Semailles de la ligne C2.

La ville est desservie par les transports en commun lyonnais, notamment les lignes :

Les transports en commun lyonnais assurent également des transports scolaires grâce à six lignes dites Junior Direct (JD62, JD63, JD81, JD82, JD201 et JD392) desservant les établissements scolaires alentour (collège-lycée Saint-Éxupéry, lycées Albert-Camus et Sermenaz, collège Jean-Baptiste de la Salle et la Cité scolaire internationale de Lyon). La ligne Philibert 1 dessert les collèges de Miribel.

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Rillieux-la-Pape est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[11],[12],[13].

Elle appartient à l'unité urbaine de Lyon, une agglomération inter-départementale regroupant 124 communes[14] et 1 653 951 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Lyon est la deuxième plus importante de la France en termes de population, derrière celle de Paris[15],[16].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 398 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[17],[18].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (70,5 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (66,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (40,6 %), terres arables (24,4 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (17,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (12 %), zones agricoles hétérogènes (2,4 %), forêts (1,2 %), eaux continentales[Note 3] (1,2 %), prairies (0,3 %)[19]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]

Un bus C2 traversant le quartier des semailles.

Rillieux-la-Pape se compose de dix quartiers[20] : Les Alagniers, Crépieux-ville et Brosses, Europe/Mont-Blanc, Mercières, Loup-Pendu et Victor-Hugo, Piamateur/Semailles, Rillieux-Village, La Roue, Vancia, Velette[21].

Logements[modifier | modifier le code]

En 2008, le nombre de logements de Rillieux-la-Pape était de 11 946. Parmi ces logements, 96,7 % étaient des résidences principales, 0,4 % des résidences secondaires et 2,9 % des logements vacants. Les logements étaient pour 25,7 % des maisons individuelles et 73,4 % des appartements. 40,6 % des habitants sont propriétaires de leur logement et 47,5 % occupent un logement HLM[22].

Projets d'aménagement[modifier | modifier le code]

Les directives du plan local d'urbanisme du Grand Lyon[23] proposent le développement de l'environnement naturel de la ville, le renfort de la cohésion et la mixité sociale, le développement des activités économiques et la prise en compte des risques technologiques[24].

Gymnase Hacine Cherifi

La ville est aussi concernée par le schéma de cohérence territoriale visant à étudier les prévisions en matière d'urbanisme pour 2030 de l'agglomération lyonnaise[25].

Depuis 2014, la Municipalité a engagé avec les partenaires un vaste plan de réhabilitation urbaine et entend devenir une vitrine de la rénovation urbaine.

Le Nouveau programme national de rénovation urbaine permettra fin 2018 de confirmer le vaste plan travaillé avec l'ANRU, les bailleurs et la Métropole dont les montants seront de plusieurs millions d'euros jusqu'en 2026.

Toponymie[modifier | modifier le code]

Plan des années 1840 montrant Rillieux orthographié Rilleu.

Le nom ancien de Rillieux est Rilliacum évoque une piste, du latin rilla et du vieux français rille, désignant une trace, un sillon. Rillieux aurait ainsi été situé sur une voie antérieure aux voies romaines.

Le toponyme La-Pape ne vient pas du pape, mais du vieux mot lyonnais poype ou poipe (issu du latin puppia pour puppa, pis de la vache) qui désignait une petite éminence ou une butte fortifiée[26].

Histoire[modifier | modifier le code]

De l'âge du bronze au bas Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Le territoire communal se trouve à faible distance de l'antique ville de Lugdunum, aujourd'hui Lyon. À ce titre, la voie romaine reliant la ville romaine et Genève passerait par la commune, suivant le tracé du Rhône, sensiblement à flanc de coteau, où vers 1890, des vestiges seraient encore visibles[27]. De substantiels vestiges attestent une présence humaine, notamment à la fin de l'âge du bronze où a été établi un site d'habitat à Vancia et à l'époque gallo-romaine, une villa non-localisée[27] ; des fondations de bâti et des ossements à l'Ermitage, du mobilier (verre et céramique), des artefacts au lieu-dit Ronzère, et enfin des structures à l'époque mérovingienne (four, céramiques) au lieu-dit Les Balmes[27] où se trouve la chapelle Saint-Pierre qui daterait plutôt de la période carolingienne[27].

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Les plus anciennes traces historiques faisant référence à Rillieux-la-Pape datent de Charlemagne[a 1],[c 1] : le prieuré est alors cité sous le nom Religiacum dans un acte de 971 confirmant les privilèges accordés à l'abbaye de l'Île-Barbe. Le prieuré est confiée à l'abbaye de l'Île Barbe par le roi Conrad III de Bourgogne en 974 et le pape Lucius III en 1183[b 1]. Une autre référence datant de 985 est faite à Rialiacus dans un échange entre Hugues, abbé de Savigny et l'abbé Eldebert de l'Île Barbe sur une ferme[a 2],[28]. Pierre de Chanoz vend tout ce qu'il possède sur le territoire de Rilleu en 1228 à l'abbaye[a 2]. En 1235, Humbert II de Montluel vend à l’abbé de l'Île Barbe Guillaume de Jarez tous les droits qu'il avait sur la paroisse de Rilleu[a 3]. L'abbaye de l'Île Barbe ayant acquis tout le territoire, un différend a lieu en 1326 entre l'abbé et le comte de Savoie au sujet de la juridiction de Rillieu[a 3] ; un légat du Pape décide que c'est bien à l'abbaye de l'Île Barbe que revient ce droit. Les conclusions de ce traité ne sont toutefois pas respectées et la seigneurie de Miribel exerçait la justice sur ce territoire[a 3] jusqu'en 1727, date à laquelle la seigneurie de Rillieux nait[a 3] aux mains de Claude-Paul Javoye[b 1]. La seigneurie passa de mains en mains jusqu'à Simon-Claude Boulard de Gatellier en 1766, qui est aussi le seigneur de Cuire.

Révolution[modifier | modifier le code]

La commune de Rillieu est établie le 1er août 1790, pendant la Révolution[29] : elle est alors placée dans le département de l'Ain en 1791 et une partie des hameaux qui la composaient sont attribués à Caluire. Lors du siège de Lyon en 1793, Rillieux, à l'instar de Caluire, est forcée d'héberger l'armée conventionnelle menée par Dubois-Crancé ; le quartier général est alors établi au château de la Pape. Pendant la guerre de 1814, la commune est occupée par les Autrichiens jusqu'au 9 juin 1814.

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

Vue du monument commémoratif de l'exécution des sept Juifs, au cimetière, à Rillieux-la-Pape : chaque stèle commémore une des sept victimes.

L'exécution des sept Juifs au cimetière de Rillieux a valu à Paul Touvier son unique condamnation pour complicité de crimes contre l’humanité ; c'est également le seul crime contre l’humanité retenu par la justice française contre un citoyen français.

La commune annexa le hameau de Vancia précédemment rattaché à Miribel, le .

La commune a été formée le 15 décembre 1972 par la réunion de deux communes, Rillieux et Crépieux-la-Pape. Ces communes faisaient partie de l'Ain jusqu'en 1967, date à laquelle des communes de l'Ain et de l'Isère furent rattachées au Rhône lors de la création de la communauté urbaine du Grand Lyon.

On[Qui ?] doit aussi noter qu'une ancienne famille du Forez a donné son nom à ce domaine : Pierre, seigneur de La Roüe était vivant en 1277.

La réunion de ces deux communes fut une sorte de retour en arrière, car Crépieux-la-Pape n'avait été à l'origine qu'un hameau de Rillieux, mais se développa et en fut détaché pour former une commune distincte en 1927. Quarante-cinq ans plus tard, les deux communes ayant continué à se développer, elles ne formaient plus qu'une seule agglomération qui a été à nouveau réunie.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Les résultats de l'élection présidentielle française de 2007 des Rilliards[30] étaient les suivants :

Les résultats rilliards de l'élection présidentielle française de 2012 sont les suivants :

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Le nombre d'habitants de la commune dépassant les 30 000 habitants, le nombre de membres du conseil municipal est de 39[32].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Cinq maires se sont succédé depuis 1972 et la création de la commune :

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Marcel-Yves André DVD puis UDF Conseiller général du canton de Rillieux-la-Pape (1969 → 1973 puis 1985 → 1997)
Jacky Darne PS Expert-comptable
Député de la 7e circonscription du Rhône (1997 → 2002)
Renaud Gauquelin PS Médecin généraliste
Conseiller général du canton de Rillieux-la-Pape (1997 → 2014)
Alexandre Vincendet UMP-LR Ancien collaborateur parlementaire
Réélu pour le mandat 2020-2026
Député depuis 2022
En cours Julien Smati LR Ancien premier adjoint
Élu après la démission de son prédécesseur pour cause de cumul des mandats.

Liste des conseillers généraux/métropolitains et des députés[modifier | modifier le code]

Liste des conseillers généraux successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 1969 décembre 1973 Marcel-Yves André UDF  
mars 1973 décembre 1985 Michel Brosset PS  
mars 1985 décembre 1997 Marcel-Yves André UDF  
décembre 1997 décembre 2015 Renaud Gauquelin PS  
Liste des conseillers métropolitain successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
janvier 2016 En cours Alexandre Vincendet LR  
juin 2020 En cours Julien Smati LR  
juin 2020 En cours Catherine Dupuy Groupe droite et centre  
Liste des députés successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
juin 1988 juin 1993 Jean-Jack Queyranne PS  
juin 1993 juin 1997 Jean-Pierre Calvel RPR  
juillet 1997 juin 2002 Jacky Darne PS  
juin 2002 juin 2012 Jean-Jack Queyranne PS  
juin 2012 juin 2017 Hélène Geoffroy PS  
juin 2017 juin 2022 Anissa Khedher LREM  
juin 2022 En cours Alexandre Vincendet LR  

Budget et fiscalité[modifier | modifier le code]

Données 2009[modifier | modifier le code]

L'imposition des ménages et des entreprises à Rillieux-la-Pape en 2009[33]
Taxe Part communale Part départementale Part régionale
Taxe d'habitation (TH) 19,95 % 6,37 % 0,00 %
Taxe professionnelle (TP) inconnue 7,57 % 2,49 %
Taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) 17,45 % 6,09 % 2,12 %
Taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB) 47,10 % 10,96 % 5,28 %

La taxe professionnelle est remplacée en 2010 par la cotisation foncière des entreprises (CFE) portant sur la valeur locative des biens immobiliers et par la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE), les deux formant la contribution économique territoriale (CET) qui est un impôt local instauré par la loi de finances pour 2010[34].

Écologie et recyclage[modifier | modifier le code]

Rillieux-la-Pape fait partie des seize communes du Grand Lyon à disposer d'une déchèterie[35]. La commune est aussi dotée de 66 silos à verre.

Une usine d'incinération des ordures ménagères gérée par Valorly, filiale de Suez Environnement, est implantée en bordure de la ville ; elle permet de convertir en électricité et en chaleur les déchets ménagers de la région lyonnaise[36].

Quatre points de collecte de textiles usagés sont à disposition des rilliards[37].

L'usine Onyx de Rillieux-la-Pape est également spécialisée dans le tri des déchets pour plusieurs communes du Grand Lyon.

Jumelages[modifier | modifier le code]

Chêne planté devant la mairie lors du jumelage avec la Pologne en 2002.
Panneau d'entrée dans Rillieux-la-Pape (depuis Neyron), indiquant les deux jumelages ainsi que le nombre de fleurs au concours des villes et villages fleuris.

Rillieux-la-Pape est jumelée avec[38] Drapeau de la Pologne Łęczyca (Pologne) depuis 1999, et Drapeau de l'Allemagne Ditzingen (Allemagne) depuis 2010.

Par ailleurs, un contrat de partenariat, dans le domaine de l'appui au développement, a été signé en 1994 avec la commune de Natitingou au Bénin[38].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[39],[Note 4].

En 2021, la commune comptait 31 247 habitants[Note 5], en augmentation de 2,87 % par rapport à 2015 (Rhône : +3,94 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
9226867508089588909431 0611 116
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 1131 1741 2941 3141 3371 2671 4401 4141 406
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 5201 5681 6081 6842 2301 6021 5551 4581 560
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
3 2819 59130 89431 56030 79128 36729 56229 96629 885
2021 - - - - - - - -
31 247--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[40] puis Insee à partir de 2006[41].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 41,3 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (40,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 21,6 % la même année, alors qu'il est de 21,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 14 313 hommes pour 16 097 femmes, soit un taux de 52,93 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,92 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[42]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
1,1 
5,9 
75-89 ans
8,1 
12,4 
60-74 ans
14,7 
20,4 
45-59 ans
18,5 
17,0 
30-44 ans
18,4 
18,6 
15-29 ans
17,5 
25,2 
0-14 ans
21,6 
Pyramide des âges du département du Rhône en 2020 en pourcentage[43]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
1,7 
6,1 
75-89 ans
8,2 
13 
60-74 ans
14,3 
18,4 
45-59 ans
17,8 
20,3 
30-44 ans
19,5 
21,8 
15-29 ans
20,9 
19,8 
0-14 ans
17,6 

Enseignement[modifier | modifier le code]

Rillieux-la-Pape est située dans l'académie de Lyon.

Plusieurs établissements scolaires sont implantés sur le territoire communal : groupes scolaires, collèges (Paul-Émile-Victor, Maria-Casarès et Saint-Charles), Lycée polyvalent Camus-Sermenaz, ou d'enseignement professionnel (Georges-Lamarque, Saint-Charles).

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

La médiathèque L'Échappée.

La ville abrite la MJC Ô TOTEM[Note 6] et sa salle de concert qui propose des activités artistiques, le centre chorégraphique national sous la direction artistique de Yuval Pick depuis 2011[44](précédé par Maguy Marin[45])

En 2021, L'Échappée prend la suite de l'Espace Baudelaire (médiathèque). Il y a aussi des activités culturelles comme le théâtre et des cours d'instrument de musique et de chant, des cours de flamenco et d'autres.

Internet[modifier | modifier le code]

Un « nœud de raccordement abonnés » (NRA) est implanté dans la ville pour relier à l'Internet à haut débit les communes de Rillieux-la-Pape, Neyron, Miribel et Les Échets[46].

Sports[modifier | modifier le code]

Le centre sportif du Loup Pendu permet la pratique de la natation, du rugby, dont il abrite le club le RCR (Rugby Club de Rillieux) qui accède en 2018, l'année des cinquante ans du Club, à la montée en Fédérale 2[47]. La commune propose d'autres activités sportives comme le judo, le taekwondo, le karaté, le tir à air comprimé, la danse, le tennis de table, l'athlétisme, le tennis, le badminton et l'escrime. Un club de basketball et de football y sont aussi ancrés.

Association Sportive de Crépieux-Rillieux ASCR.

Plusieurs associations rassemblant diverses sections sportives sont implantées au sein de la ville, comme l'Association Sportive de Crépieux-Rillieux (ASCR)[48], qui regroupe le tir à air comprimé, la gymnastique, le cyclisme et le handball.

De nombreux équipements sportifs sont à disposition, parmi lesquels cinq gymnases[49], six stades, quatre salles de musculation, un dojo[50], cinq boulodromes dont un couvert[51] et un skatepark[52]. Centre aquatique : en 2017, la SemOp du Loup Pendu (51 % par OPALIA et à 49 % par la ville de Rillieux-la-Pape), première fois qu'une SemOp est créée en France pour la construction et l'exploitation d’un centre aquatique qui ouvrira à l'automne 2019.

Médias[modifier | modifier le code]

Le magazine Mix’Cité, édité par la municipalité entre janvier 2012 et mars 2014[53]. En 2014, le journal municipal prend le nom de Le Rilliard[54].

La radio Lyon Première, fondée en juin 1983 par Michel Blanc sous le nom de Radio Arc-en-Ciel était basée à Rillieux-la-Pape[55].

En 2014, la commune de Rillieux-la-Pape a été récompensée par le label « Ville Internet @@@ »[56] pour la troisième année consécutive[57].

Santé[modifier | modifier le code]

La polyclinique de Rillieux.

La polyclinique Lyon-Nord de Rillieux, créée en 1969, est un établissement privé d'une capacité de 201 lits[réf. nécessaire].

Cultes[modifier | modifier le code]

Les Rilliards disposent de lieux de culte catholique, israélite, musulman et protestant.

Il existe trois associations culturelles et cultuelles musulmanes dont la grande mosquée de Rillieux-la-Pape.

Plusieurs édifices catholiques se trouvent sur le territoire de la commune :

Le centre communautaire juif Ysmah-Moché a été inauguré le 29 février 1976[58].

Il existe un carré musulman dans le cimetière inter-communautaire[59].

L'Assemblée Chrétienne de Rillieux des Églises évangéliques assure le culte protestant[60].

Économie[modifier | modifier le code]

L'entreprise Cotelle.

Rillieux-la-Pape reste à vocation agricole jusqu'en 1960, date du début des constructions de la ville nouvelle occupant les terrains agricoles. Plus de deux-cents exploitations agricoles furent dénombrées avant cette date.

La « société des courses de Rillieux-Sathonay » est fondée en 1911 par Maurice Gellerat sur le lieu-dit du « Loup-Pendu », donnant son nom à l'hippodrome. Dans les années 1930, la société des courses eut des problèmes financiers et la « société des courses de Lyon » prit le contrôle de celle-ci en 1936 et l'intitulera désormais « société hippique de Rillieux-Sathonay ». En 1965, Lyon désire créer un grand hippodrome ; des études sont menées pour agrandir celui de Rillieux, mais le Préfet du Rhône s'y oppose car Rillieux n'est pas encore rattachée au département du Rhône. Décision fut prise de construire l'hippodrome de Parilly ; pour se souvenir de l'hippodrome de Rillieux, deux platanes sont transférés dans le nouvel hippodrome et deux noms de prix disputés lui rendent hommage: les prix « Rillieux-Sathonay » et « Loup-Pendu ». Le terrain est aujourd’hui occupé par le centre nautique inauguré le 24 avril 1976 (voir rubrique Sports pour nouveau centre aquatique 2019).

La ville possédait une antenne de la Chambre de commerce et d'industrie de Lyon jusqu'en 2018, désormais rattaché à Limonest mais avec des permanences assurées à la Pépinière Cap Nord.

Entreprises[modifier | modifier le code]

En 1846 s'installe une entreprise de tuiles prospérant jusqu'en 1888, donnant à un quartier de la ville le nom de « la Tuilerie ».

Rillieux-la-Pape et les communes limitrophes étant réputées pour leur activité maraichère, et notamment la culture du chou destiné à la fabrication de choucroute, une choucrouterie coopérative de 3 000 m2 voit le jour dans la ville le 22 septembre 1907. L'entreprise employait 30 personnes pour une production annuelle de 1 500 t, avec un rendement de 100 kg de choucroute pour 200 kg de choux. La choucroute était stockée dans des tonneaux en bois d'aulne, fabriqués sur place, et vendue en France sous l’appellation « Choucroute de Rillieux ». Cette coopérative fonctionna jusqu'en 1960 puis quitta Rillieux pour Les Échets en 1977, cédant ses locaux au centre technique municipal.

L'entreprise Javel-Cotelle-Croix, spécialisée dans la production et la vente d'eau de Javel, savon, lessive et soude, s'installe à Rillieux-la-Pape au début du XXe siècle, employant 120 personnes pour un chiffre d'affaires de 24 000 000 francs en 1933. L'établissement devient propriété du groupe Lesieur en 1967 puis Colgate-Palmolive en 1988.

L'entreprise Pyragric.

Pyragric créée en 1935 par Paul Gruaz et Paul Morin, voit le jour à Rillieux-la-Pape de par la proximité des usines de produits chimiques et les voies de communication. Elle comporte trois sections :

Le siège et les usines de l'entreprise Majorette, spécialiste des engins miniatures, se situaient à Rillieux-la-Pape ; le site fermera en 2001[61].

L'entreprise Lejaby, fabriquant des sous-vêtements, a eu son siège dans la commune jusqu'en 2017, désormais dans la commune voisine de Caluire [62].

La commune abrite aussi l'entreprise Veolia Propreté et partage avec Caluire-et-Cuire et Sathonay-Camp la zone industrielle Perica

En 2011 la société Gravotech, leader mondial du marquage, avec ses marques Gravograph, Technifor, vision numéric et Propen forte de plus de 25 filiales et 300 distributeurs à travers le monde installe son siège social dans la zone urbaine Perica.

La commune de Rillieux-la-Pape abrite également depuis quelques années une Zone Franche Urbaine (ZFU, voir Zone urbaine sensible) permettant ainsi de développer l'économie et l'emploi dans la ville[63].

Après le rachat de 20 hectares par la Ville des anciens terrains militaires d'Ostérode en 2014, une offre de locaux en bail précaire a permis l'implantation de soixante TPE et entreprises artisanales permettant la création de 250 emplois. En 2016, la Municipalité remporte le Trophée du Développement Économique des villes du Rhône et de la Métropole du Grand Lyon décerné par l'AMF pour cette initiative de redynamisation économique.

En 2020, le programme d'Ostérode lance sur près de 15 ha une offre moderne de zone d'activités économiques et hôtelières, véritable porte d'entrée nord de la Métropole.

Emploi[modifier | modifier le code]

La population âgée de 15 à 64 ans en 2008 s'élevait à 18 845 personnes parmi lesquelles on dénombre 59,2 % d'actifs ayant un emploi et 10,7 % au chômage. Le taux d'étudiants dans cette tranche d'âge est de 12,1 % et 6,8 % sont retraités.

La commune accueille une agence du Pôle emploi ainsi qu'une antenne de la Mission Locale avec depuis 2018 le siège de la Mission Locale du Plateau Nord Val de Saône.

Population active[modifier | modifier le code]

Répartition de la population active par catégories socioprofessionnelles (recensement de 2008)

  Agriculteurs Artisans, commerçants,
chefs d'entreprise
Cadres, professions
intellectuelles
Professions
intermédiaires
Employés Ouvriers
Rillieux-la-Pape 0,1 % 4,6 % 16,6 % 28,9 % 27,6 % 22,2 %
Moyenne nationale 1,71 % 5,57 % 14,84 % 24,02 % 29,02 % 23,86 %
Sources des données : INSEE[64].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

La commune possède des lieux d'intérêt comme le fort de Vancia, la mairie installée dans le château Ranvier, le mémorial de la Paix (parc Brosset), les églises Saint-Denis de Rillieux ainsi que Saint-Pierre de Vancia, la chapelle de la Buissière réhabilitée devenue lieu culturel et quatre cimetières : à Rillieux-Village, Crépieux-la-Pape, Vancia plus le cimetière communautaire du Grand Lyon. La partie basse de la commune est aussi traversée par les Sarrasinières reliant Neyron à Lyon.

Le fort de Vancia.
  • Le château Ranvier fut construit sur la même colline que l'église Saint-Denis, le château est construit au XIXe siècle par la famille Ranvier ; la commune en fait sa mairie en mars 1977.
Les armoiries de Jean Pillehote à l'entrée du château de La Pape à Crépieux-la-Pape.

Le portail du château de la Pape, remanié au XVIIe siècle et restauré au XIXe siècle, à l'entrée du château, est orné du blason de la commune gravé dans la pierre ; il s'agit en fait des armoiries de Jean Pillehote qui le fit construire. La propriété passa de mains en mains jusqu'à Henri Germain en 1864. Le , le château est vendu à l'association des « Compagnons de France », fondée en 1940 par Henry Dhavernas, qui en fait son siège. En octobre 1946, l'Éducation nationale y installe un centre d'apprentissage, puis le domaine est acheté par l'État le 4 mars 1954 qui y construit divers bâtiments dont l'actuel lycée professionnel Lamarque.

Église Saint-Jean-Marie-Vianney de Crépieux-la-Pape.

L'église Saint-Jean-Marie-Vianney fut édifiée sur un terrain acquis en 1868 par le sénateur et ancien maire de Lyon Édouard Réveil selon les plans de l'architecte Ferdinand Joseph Hippolyte Barqui, inaugurée le 6 juin 1869. Sa cloche est installée en octobre 1893.

Espaces verts et fleurissement[modifier | modifier le code]

En 2014, la commune de Rillieux-la-Pape bénéficie du label « ville fleurie » avec « deux fleurs » attribuées par le Conseil national des villes et villages fleuris de France au concours des villes et villages fleuris[65].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

(voir aussi Catégorie:Naissance à Rillieux-la-Pape)

Héraldique et logotype[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Les armes de la commune de Rillieux-la-Pape se blasonnent ainsi :
D'argent au taureau passant d'or à la tête de lion de gueules, au chef d'azur chargé d'une aigle d'argent accostée de deux étoiles du même.

Ce sont en fait les armoiries de Jean Pillehote, propriétaire du château de la Pape au XVIIe siècle, que l'on retrouve sur le fronton du portail de celui-ci.

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Rillieux-la-Pape possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  4. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  6. En références aux sculptures de Roger Groslon, en forme de totems, qui ornent la ville.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  • François Bonfré, M. Bouvry, Pierre Brunel, Paul Denamur, Patricia Drai, Ena Ficht, B. Jaillet, M. Maillot, Henri Piolti et Claude Tissinié (préf. Marcel André), Rillieux-la-Pape : mille ans d'histoire, Millau, Société d'histoire de la ville de Rillieux-la-Pape, , 335 p. (OCLC 16655075) Document utilisé pour la rédaction de l’article
  1. p. 40.
  2. a et b p. 43.
  3. a b c et d p. 46.
  1. a et b p. 320.
  1. p. 659.

Autres références[modifier | modifier le code]

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  2. « Le hameau de Vancia », sur vancia.free.fr (consulté le ).
  3. « Valvata (Tropidina) vanciana Tournouër, 1875 », sur le site du Muséum national d'histoire naturelle (consulté le ).
  4. Sandre, « Fiche cours d'eau - Le Vieux Rhône (V3000501) ».
  5. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  6. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  7. « Orthodromie entre Rillieux-la-Pape et Bron », sur fr.distance.to (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Lyon-Bron », sur la commune de Bron - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  9. « Station Météo-France « Lyon-Bron », sur la commune de Bron - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  10. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
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  12. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
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  65. « Les villes et villages fleuris », sur le site officiel du « Concours des villes et villages fleuris » (consulté le ).

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • François Bonfré, M. Bouvry, Pierre Brunel, Paul Denamur, Patricia Drai, Ena Ficht, B. Jaillet, M. Maillot, Henri Piolti et Claude Tissinié (préf. Marcel André), Rillieux-la-Pape : mille ans d'histoire, Millau, Société d'histoire de la ville de Rillieux-la-Pape, , 335 p. (OCLC 16655075) Document utilisé pour la rédaction de l’article

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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