Puchevillers

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Puchevillers
Puchevillers
La commune est traversée par la route qui va
de Pas-en-Artois à Amiens.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Somme
Arrondissement Péronne
Intercommunalité CC du Pays du Coquelicot
Maire
Mandat
Pascal Dekydtspotter
2020-2026
Code postal 80560
Code commune 80645
Démographie
Gentilé Puchévillois
Population
municipale
555 hab. (2021 en augmentation de 1,46 % par rapport à 2015)
Densité 39 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 03′ 21″ nord, 2° 24′ 40″ est
Altitude Min. 77 m
Max. 151 m
Superficie 14,24 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Amiens
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Albert
Législatives 5e circonscription de la Somme
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Puchevillers
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Puchevillers
Géolocalisation sur la carte : Somme
Voir sur la carte topographique de la Somme
Puchevillers
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Voir sur la carte administrative des Hauts-de-France
Puchevillers
Liens
Site web http://www.puchevillers.fr/

Puchevillers est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Rose des vents Beauquesne Raincheval Rose des vents
Talmas N Toutencourt
O    Puchevillers    E
S
Hérissart

Description[modifier | modifier le code]

Puchevillers est située à 14 km au sud-est de Doullens et à 20 km au nord d'Amiens. Le village se trouve sur la départementale qui relie Amiens et Pas-en-Artois, la route départementale 11 (RD 11).

Elle est desservie en 2019 par la ligne d'autocars no 23 (Doullens - Beauquesne - Amiens) du réseau Trans'80, Hauts-de-France, tous les jours sauf le dimanche et les jours fériés[1].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 834 mm, avec 12,4 jours de précipitations en janvier et 9,3 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saulty à 20 km à vol d'oiseau[4], est de 10,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 899,7 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Puchevillers est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[8],[9],[10].

Par ailleurs, la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[11],[12].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (97,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (98,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (89,1 %), prairies (8,7 %), zones urbanisées (2,2 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous les formes Pussivillaris ; Puceuviler (1202) ; Pucenvillaris (1204) ; Puchenviller (1204) ; Puceviller (1207) ; Pucenvillare (1234) ; Pucheinvilleir (1238) ; Puchevileir (1238) ; Pucheviler (1240) ; Puchenviler (1240) ; Puchanviler (1240) ; Puchensviler (1271) ; Pulcheviller (1271) ; Puciwiler (1271) ; Puchevilez (1301) ; Puchevilet (1317) ; Pucheviller (1301) ; Peuchiviller (1329) ; Puchevillers (1387) ; Puchevillez (1470) ; Puchevillier (1427) ; Puchevilliers (1567) ; Pusvillers (1759) ; Puchenvillers (1656) ; Puchevillé (1657) ; Pulchevillers (1757)[14].

Villers est un appellatif toponymique français et un patronyme qui procède généralement du gallo-roman villare, dérivé lui-même du gallo-roman villa « grand domaine rural », issu du latin villa rustica.

Histoire[modifier | modifier le code]

En 1443, Antoine de Bournonville, déjà seigneur de Toutencourt, agrandit cette possession en achetant en 1443 le fief tout proche du Quesnoy-lès-Puchevilliers, situé dans l'actuelle commune de Puchevilliers[15].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Par arrêté préfectoral du , la commune est détachée le de l'arrondissement d'Amiens pour intégrer l'arrondissement de Péronne[16].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 2001 2014 Yvon Denis[17]    
2014[18] juillet 2020 Bernard Douet    
juillet 2020[19] En cours
(au 6 juillet 2020)
Pascal Dekydtspotter   Retraité

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[21].

En 2021, la commune comptait 555 habitants[Note 3], en augmentation de 1,46 % par rapport à 2015 (Somme : −0,98 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
670696717764876920948916892
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
900928907836814717686660648
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
630601576508509508504459455
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
435438395424483487500502522
2015 2020 2021 - - - - - -
547556555------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[22] puis Insee à partir de 2006[23].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

La commune dispose de l'école maternelle et élémentaire Victor-Hugo, située dans l'académie d'Amiens, en zone B.

Inaugurée en 2002 — 200e anniversaire de la naissance de l'écrivain Victor Hugo —, elle accueille 46 élèves pour l'année scolaire 2016-2017[24].

Associations[modifier | modifier le code]

  • Foyer rural
  • Société de chasse
  • Les Coyotes
  • Club de gym
  • Section A.C.P.D-C.A.T.M
  • Coopérative scolaire
  • Association Ça pulse à Puch’

Equipements et services[modifier | modifier le code]

  • Salle polyvalente.
  • Salle communale (ancienne école rue d'En-Bas).
  • Un commerce de proximité : depuis 2015, l'estaminet « AU TIO PUCH » dont le nom a été choisi par ses habitants. L'établissement propose divers services selon les codes des Estaminets Authentiques : coiffeur, commande de fioul groupée, vente de timbres, covoiturage, marché, restauration, bar licence IV et soirées à thème.
  • Château d'eau autonome.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Église Saint-Martin : le clocher a été inauguré en 1718. Les cloches ont été baptisées Henriette, Josèphe et Marie. L'église a été restaurée en 2010-2011[25].
  • Cimetière britannique (chemin de la Vicogne). En juin 1916, juste avant l'ouverture des batailles de la Somme, les 3e et 44e postes d'évacuation sont installés à Puchevillers. Les parcelles I à V, et la quasi-totalité de la parcelle VI ont été implantées par les hôpitaux avant la fin de mars 1917. Pour les deux mois qui ont suivi, le poste d'évacuation sanitaire Sud Midland 2nd/1st a utilisé le cimetière.
Le terrain VII contient la plupart du temps les tombes des hommes qui sont tombés au cours de l'avance allemande de 1918. Un grand nombre d'entre eux ont été inhumés par la 49e station d'échange, en mars 1918, ou par le 48e Groupe de Travail, en août de la même année.
Le cimetière britannique, conçu par Sir Edwin Lutyens, contient 1 763 sépultures de la Première Guerre mondiale.
  • Calvaire érigé par Philomène Bouchez Petit Compère (rue du Moulin).
À la suite d'un vœu pieux, Jean-Baptiste et Philomène Bouchez décident d'ériger un calvaire en ex-voto à caractère privé : aucune victime de leurs familles ou du village dans les combats de la guerre 1870-1871.
En 1888, après accord du propriétaire du terrain situé à l'angle de la rue du Moulin et du chemin de Varennes, cet emplacement fut donné à titre gracieux où il fut placé une croix de cinq mètres de haut dont deux mètres en soubassement avec un Christ plus grand qu’humain sans couronne d'épines.
Avant 1939, les processions de la Fête-Dieu et du 15 août permettaient une pause de l’ostensoir ou de la statue de la Vierge sur un autel installé pour la circonstance.
En 1987, le Foyer rural décida de mettre en valeur le patrimoine local, fleurissement du village, des trois calvaires et de la croix de mission.
Au départ étaient plantés en demi-cercle cinq arbres mais deux d'entre eux étaient atteints de la maladie du champignon. Ils furent remplacés par une haie de troènes panachés et le devant par un massif de fusain et d’euonymus dorés. Le récent hiver 2012-2013 rigoureux et long avec des gelées sévères créa une très grande perte.
  • Monument aux morts. Sur le monument aux morts, érigé en 1920, sont indiqués les soldats morts pour la patrie pendant les deux guerres du siècle dernier ainsi que les victimes de guerre.
    • 1914-1918, commémoration le 11 novembre.
    • 1939-1945, commémoration le 8 mai.
Une association des anciens combattants se réunit tous les ans en congrès, dans un des villages du canton. Les porte-drapeaux rappellent la mémoire des disparus. Au village et les environs, les anciens combattants rendent visite à un de leurs « camarades » malade. Lors du décès d'un ancien combattant, on se recueille devant le monument aux morts.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Le réseau Trans'80 en ligne ».
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  4. « Orthodromie entre Puchevillers et Saulty », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Saulty » (commune de Saulty) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France « Saulty » (commune de Saulty) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  8. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Amiens », sur insee.fr (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. Jacques Garnier, Dictionnaire topographique de la Somme, t. 1, Paris / Amiens 1867 - 1878, p. 186 (lire en ligne sur DicoTopo) [1].
  15. Bertrand Schnerb, Enguerrand de Bournonville et les siens. Un lignage noble du Boulonnais aux XIVe et XVe siècles, Paris, Presses de l'Université de Paris-Sorbonne, coll. « Cultures et civilisations médiévales » (no 14), , 384 p. (ISBN 2-84050-074-4), p. 215-217
  16. « Arrêté préfectoral portant modification des limites territoriales des arrondissements de la Somme - Recueil n°200 des actes administratifs du 27 décembre 2016 des Hauts-de-France », sur prefectures-regions.gouv.fr, (consulté le ).
  17. Réélu pour le mandat 2008-2014 : « Liste des maires de la Somme », sur somme.pref.gouv.fr, (consulté le ).
  18. « Liste des maires de la Somme » [xls], Liste des élus du département de la Somme, Préfecture de la Somme, (consulté le ).
  19. « Pascal Dekydtspotter nouveau maire de Puchevillers », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Le maire sortant Bernard Douai a ouvert la séance. Il ne se représente pas à sa succession, c’est donc Pascal Dekydtspotter, 64 ans, retraité, qui est désormais le premier magistrat de la commune, qui a été élu avec 10 voix ».
  20. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  21. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  22. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  23. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  24. « L'école sur le site du ministère de l'Éducation nationale »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  25. Le Courrier Picard, 3 novembre 2010.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Liens externes[modifier | modifier le code]