Picauville

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Picauville
De haut en bas, de gauche à droite : le château d'Amfreville ; l'église Notre-Dame de Cretteville ; le sanctuaire Notre-Dame de la Salette à Vindefontaine ; l'église Saint-Candide de Picauville ; le monument de la 2de guerre mondiale à Gourbesville  ; l'église Saint-Jean-Baptiste d'Houtteville.
Blason de Picauville
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Normandie
Département Manche
Arrondissement Cherbourg
Intercommunalité Communauté de communes de la Baie du Cotentin
Maire
Mandat
Marie-Hélène Perrotte
2020-2026
Code postal 50480, 50360 et 50250
Code commune 50400
Démographie
Gentilé Picauvillais
Population
municipale
3 237 hab. (2021)
Densité 50 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 22′ 47″ nord, 1° 25′ 03″ ouest
Altitude Min. 1 m
Max. 41 m
Superficie 64,89 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Carentan-les-Marais
Législatives Première circonscription
Localisation
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Liens
Site web picauville.fr

Picauville
commune déléguée
Administration
Pays Drapeau de la France France
Maire délégué Marie-Hélène Perrotte
Code postal 50360
Code commune 50P20
Démographie
Population 1 907 hab. (2019)
Densité 100 hab./km2
Géographie
Altitude Min. 2 m
Max. 30 m
Superficie 19,1 km2
Historique
Dissolution
Commune(s) d'intégration Picauville

Picauville est une commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de 3 237 habitants[Note 1].

Elle est devenue le une commune nouvelle à la suite de sa fusion avec ses voisines Amfreville, Cretteville, Gourbesville, Houtteville et Vindefontaine[1]. Un an plus tard, Les Moitiers-en-Bauptois rejoignent la commune nouvelle[2],[3].

Géographie[modifier | modifier le code]

Lors de la création de la commune nouvelle, la continuité territoriale avec Houtteville ne tient qu'à une bande de quelques dizaines de mètres en commun avec Cretteville.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Normandie (Cotentin, Orne), caractérisée par une pluviométrie relativement élevée (850 mm/a) et un été frais (15,5 °C) et venté[6]. Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat maritime », correspondant au Cotentin et à l'ouest du département de la Manche, frais, humide et pluvieux, où les contrastes pluviométrique et thermique sont parfois très prononcés en quelques kilomètres quand le relief est marqué[7].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 11,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 891 mm, avec 13,9 jours de précipitations en janvier et 7,1 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Sainte-Marie-du-Mont à 14 km à vol d'oiseau[8], est de 11,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 890,0 mm[9],[10]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Picauville est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[12],[13],[14]. La commune est en outre hors attraction des villes[15],[16].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous les formes Picheauvilla vers 1170, Piquauvilla vers 1210, Piqueauville vers 1269, Piquelvilla vers 1280, Picquauvilla au XIIIe siècle[17], Piquadivilla sans date.

Le gentilé est Picauvillais.

Histoire[modifier | modifier le code]

Depuis le Moyen Âge, s'y tenait la foire annuelle dite de la Saint-André[18]. L'abbaye de Blanchelande a été à l'origine du franchissement des marais de la Douve au Pont-Labbé, et en percevait le péage[19].

Dans la première moitié du XIIe siècle, la paroisse relevait de l'honneur de Bricquebec[20]. Un Helyas d'Agneaux, qui dépend de l'honneur de Bricquebec, tient, à la fin du XIIe siècle, le patronage de l'église Sainte-Marie-du-Homme[21].

Philippe Auguste puis Saint Louis possédèrent Picauville[22].

Dans le cadre de la guerre de Cent Ans, lors de la chevauchée d'Édouard III, la région est ravagé par Geoffroy d'Harcourt à la solde des Anglais[23].

La commune de Picauville, dont la principale agglomération est Pont-l'Abbé, fusionne avec la paroisse de L'Isle-Marie (ou du Homme) en l'an III.

« Le Bon Sauveur » à Pont-l'Abbé, hameau à cheval sur les communes de Picauville et d'Étienville, fut un hospice pour pauvres créé en 1837 par Marie Feuillye de Riou, née d'Aigneaux[24],[Note 3], et dirigé par les Sœurs du Bon Sauveur ; au fil des ans s'y ajoutèrent un pensionnat, un institut de sourds et muets, un ouvroir pour jeunes filles et un orphelinat, tous de taille modeste. En 1853, l'établissement est autorisé à accueillir les aliénés. En 1903, l’asile du Bon Sauveur de Pont-l'Abbé-Picauville accueille les aliénés des deux sexes des arrondissements de Cherbourg et de Valognes et les aliénés masculins des arrondissements de Saint-Lô et de Valognes. Il reçoit aussi « une grande partie de ses pensionnaires du département de la Seine, qui chaque année déverse le trop plein de ses asiles dans les établissements de province ayant des places libres » ; l'asile accueille alors 360 hommes et 550 femmes ; parmi elles Liouba Bortniker, d'origine russe et première femme reçue à l'agrégation de mathématiques en 1885. Les archives de l'asile ont disparu lors des bombardements du [25].

Lors de la Seconde Guerre mondiale, Picauville abrite la 91e division d'infanterie allemande, le général Wilhelm Falley occupant avec son état-major le château de Bernaville. Le village, situé à environ 10 km à l'ouest de Sainte-Mère-Église, est libéré le par la 82e US Airborne Division du général américain Mac Kelvie.

Wilhelm Falley (1897-1944) fut le premier général allemand à être tué lors de la bataille de Normandie. Dans la nuit du au , alors qu'il se rend en voiture à Rennes où était organisé un kriegsspiel, il décide de rebrousser chemin après avoir vu un nombre anormal d'avions alliés survolant le Cotentin. Sur la route du retour, près de Picauville, son véhicule est mitraillé par des parachutistes américains.

Devant Pont-l’Abbé, le 358 th US Infantry Regiment piétine devant une solide résistance des Allemands. La 90 th US Infantry Division, qui manque d’expérience, subit des pertes. Le , les Américains déclenchent un violent pilonnage de l’artillerie et de l’aviation sur Pont-l’Abbé[26], évacué par les Allemands dans la nuit du au .

Les communes déléguées.

La commune est créée le par la fusion de six communes, sous le régime juridique des communes nouvelles instauré par la loi no 2010-1563 du de réforme des collectivités territoriales. L'arrêté est signé le [27].

Le projet a été validé par les différents conseils municipaux le [28]. Le périmètre initial était pressenti au début sur neuf communes avec Beuzeville-la-Bastille, Étienville, Les Moitiers-en-Bauptois ; seule la commune des Moitiers-en-Bauptois a participé à la rédaction de charte mais le conseil, contre l’avis du maire, a voté contre le projet en . Le maire a alors remis sa démission[29].

En 2016, la commune revient sur sa décision et rejoint la commune nouvelle[2] à compter du .


Liste des communes déléguées
Nom Code
Insee
Intercommunalité Superficie
(km2)
Population
(dernière pop. légale)
Densité
(hab./km2)
Picauville
(siège)
50400 CC de la Baie du Cotentin 64,89 3 371 (2014) 52


Amfreville 50005 CC de la Baie du Cotentin 10,10 287 (2019) 28
Cretteville 50153 CC de la Baie du Cotentin 6,83 204 (2019) 30
Gourbesville 50212 CC de la Baie du Cotentin 8,18 166 (2019) 20
Houtteville 50250 CC de la Baie du Cotentin 4,51 70 (2019) 16
Vindefontaine 50642 CC de la Baie du Cotentin 8,13 311 (2019) 38
Les Moitiers-en-Bauptois 50333 CC de la Baie du Cotentin 8,04 318 (2019) 40

Par décision du conseil de la commune nouvelle de Picauville, les statuts de commune déléguée sont supprimés à partir du [30].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires
Période Identité Étiquette Qualité
…1793 1794 Jacques Hébert    
…1795 1796… Jean Nicolas Scelles    
1798 1806 Jacques F. Tostain    
1807 1808 Guillaume Dorey    
1808 1830[31] Léonor Feuillye Deriou    
1830 1864 Henri Collas-Corderie    
1864 1870 Paul d'Aigneaux    
1870 1871 Henri Collas-Corderie    
1871 1881 Frédéric Le Gruel    
1882 1903 Ludger d'Aigneaux    
1904 1904 Gustave Lepelletier    
1905 1906 Louis Anne    
1907 1909 Louis Touraine    
1910 1929 Émile Dorey    
1929 1965 Charles Tourainne    
1965 1995 Guy Vigier    
1995 mars 2001 Monique Berger    
mars 2001[32] mai 2020 Philippe Catherine[33]   Chargé de mission
Maire de la commune nouvelle en 2016
mai 2020[34] En cours Marie-Hélène Perrotte   Commerçante retraitée
Une partie des données est issue d'une liste établie par Jean Pouëssel et Jean-Noël Noury[24]

Jusqu'aux prochaines élections municipales de 2020, le conseil municipal de la commune nouvelle était constitué de tous les conseillers municipaux issus des conseils des anciennes communes. Le maire de chacune d'entre elles devient maire délégué[1].

Liste des maires délégués depuis 2016
Période Identité Étiquette Qualité
janvier 2016 mai 2020 Philippe Catherine   Maire de la commune nouvelle
mai 2020 En cours Marie-Hélène Perrotte   Maire de la commune nouvelle
Les données manquantes sont à compléter.

Circonscriptions électorales[modifier | modifier le code]

À la suite du décret du , la commune est entièrement rattachée au canton de Carentan-les-Marais[35].

Démographie[modifier | modifier le code]

           Évolution de la population de la commune déléguée de Picauville  [modifier]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 7931 8102 1242 1822 1372 2012 1762 2842 332
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 2662 5152 5072 5552 6612 6872 5802 5352 503
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 4502 2192 0921 8992 0302 0542 0981 9531 963
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
1 9832 6682 6992 5872 2071 9861 9951 9111 913
2019 - - - - - - - -
1 907--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[36] puis Insee à partir de 2006[37].)
Histogramme de l'évolution démographique de la commune déléguée de Picauville

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis sa création.

En 2021, la commune comptait 3 237 habitants[Note 4], en diminution de 2,91 % par rapport à 2015 (Manche : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population de la commune nouvelle  [ modifier ]
2015 2016 2021
3 3343 3013 237
(Sources : Insee à partir de 2015[38].)


Économie[modifier | modifier le code]

La commune se situe dans la zone géographique des appellations d'origine protégée (AOP) Beurre d'Isigny et Crème d'Isigny[39].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Patrimoine religieux[modifier | modifier le code]

  • Église Saint-Candide des XIIIe, XVe – XVIIe siècles, classée en 1961 au titre des monuments historiques et inscrite à l'IGPC en 1986. Elle comprend une nef très vaste et sobre, un clocher du XVIe avec flèche en pierre, un avant-porche gothique. L'intérieur est de transition du roman au gothique. L'édifice abrite, derrière une colonne, un bénitier orné de personnages priants, les groupes sculptés sainte Anne et la Vierge du XVe et sainte Anne (décapitée) et ses trois filles du XVIe classés ainsi que quatre autres œuvres au titre objet aux monuments historiques[40].
  • Église Saint-Martin d'Amfreville avec sa nef du XIIIe, son chœur des XIIIe – XVIe siècles et son clocher-tour du XIIIe remanié au XVIIe. Elle abrite de nombreuses œuvres classées au titre objet aux monuments historiques[41].
  • Église Saint-Ferréol de Cauquigny du XIIe siècle, restaurée.
  • Église Notre-Dame des Moitiers-en-Bauptois.
  • Oratoire Saint-Martin (1962).
  • Église Notre-Dame de Cretteville des XIIIe, XVe – XVIIe siècles : gothique flamboyant.
  • Oratoire Notre-Dame-des-Marais.
  • Église Saint-Ermeland de Gourbesville.
  • Église Saint-Jean-Baptiste d'Houtteville XIIe siècle, abritant une statue de sainte Marie Madeleine du XVe classée au titre objet aux monuments historiques[42].
  • Église paroissiale Saint-Martin de Vindefontaine, avec une statue en calcaire polychrome de la Vierge à l'Enfant classée au titre objet aux monuments historiques depuis le [43].
  • Ancienne église de l'Isle-Marie.
  • Notre-Dame-de-la-Salette : sanctuaire fondé 1864 par l'abbé Godefroy, curé de la paroisse, pour célébrer l'apparition de la Vierge à deux jeunes bergers, Mélanie et Maximin, le au village de la Salette, à Corps-en-Isère.
  • Chapelle du Bon-Sauveur de Picauville/Étienville. Détruite en 1944, et reconstruite par René Levavasseur, elle est inscrite au titre des monuments historiques depuis le [44]. Chemin de Croix sculptés par Marcelle Delcour-Guinard (1896-1978).
  • Ancien prieuré des XVIIe – XIXe siècles.

Patrimoine civil[modifier | modifier le code]

  • Château de l'Isle-Marie (XIe, XIXe – XXe siècle) appelée jadis Holm (îlot en norrois), inscrit en 2001 au titre des monuments historiques et à l'IGPC en 1986. Il a servi de cadre au roman de Jules Barbey d'Aurevilly, Ce qui ne meurt pas, Barbey d'Aurevilly y a d'ailleurs séjourné. Cette très ancienne forteresse a occupé une situation stratégique primordiale durant des siècles. Bien que profondément modifié, le château de L'Isle-Marie, anciennement Le Homme, reste emblématique des forteresses riveraines des marais. Il contrôlait, au confluent de l'Ouve et du Merderet, des voies fluviales et terrestres éminemment stratégiques[45]. Vers 1026, Richard III concède en douaire à sa fiancée la duchesse Adèle plusieurs propriétés dont la forteresse du Homme[46]. Il fut la possession de Bernardin Gigault de Bellefonds[47] (1630-1694), maréchal de France en disgrâce, où il se retire et qu'il agrandit. En 1675, il construit un manoir pour ses soldats blessés et une chapelle conçue par Mansart[24].
  • Château de Bernaville du XVIe siècle, entouré d'un beau parc avec une serre du XIXe siècle[48].
  • Manoir de la Haule du XVIe siècle[49], restauré à la fin du XXe siècle.
  • Manoir dit le Foirage du XVIIIe siècle, curieuse demeure à l'allure de château inachevé.
  • Manoir de Vains des XVIe – XVIIIe siècles[50] dont le logis est flanqué d'une grosse tour. Malgré des remaniements, il subsiste à l'intérieur des éléments anciens, cheminées, arcs en accolade, meurtrières. Les grandes fenêtres sont du XVIIIe siècle.
  • Ferme de Caponnet du XVIe siècle. On trouve sur l'une de ses dépendances, édifiées entre 1700 et 1810, l'alliance de la bauge et du moellon de calcaire[45].
  • Ferme de Clainville du XVIIIe siècle.
  • Manoir du Prieuré des XVIe – XXe siècles ; bel ensemble médiéval et de la Renaissance. La chapelle, située entre deux corps de bâtiments a été malheureusement détruite.
  • Presbytère du XVIIe siècle construit en plusieurs étapes, comprenant un corbeau sur le bâtiment de gauche ainsi qu'un petit escalier. Au milieu de la cour, il reste un vieux pressoir qui abrite des parterres de fleurs. Au centre de celui-ci se tient une statue d'ange en terre cuite, qui a perdu ses ailes. À l'entrée gauche, Jésus sur sa croix.
  • Mairie du XIXe siècle inscrite à l'IGPC en 1986.

Patrimoine dans les communes déléguées :

Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]

  • Hameau Port Beurey et Montessy (les marais y sont pittoresques).
  • Hameau Port Filiolet et lieu-dit les Ais, les marais y blanchissent en hiver (se remplissent intégralement d'eau).
  • Rue de Prusse (route traversant le marais entre Chef-du-Pont et Picauville et inondée deux à trois fois par an lorsque les marais blanchissent).
  • Caponnet (village pittoresque avec nombre de maisons en pierre et en terre).
  • Rives du Merderet.
  • Rives de la Douve.

Activité et manifestations[modifier | modifier le code]

L'Entente sportive de Plain qui regroupe les communes de Sainte-Mère-Église, Chef-du-Pont et Picauville, fait évoluer trois équipes de football catégorie seniors dans les différentes divisions de district de la Manche (ligue de Normandie) ainsi que des équipes jeunes (féminines et masculines)[51].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Guillaume-Paul d'Aigneaux (1814-1898), né à Monceaux-en-Bessin (Calvados), et mort à Picauville. Marquis, conseiller général de Sainte-Mère-Église de 1848 à 1868, il était châtelain du Férage dont il avait hérité, inachevé, de sa tante Marie d'Aigneaux, épouse Feuillye de Riou[52],[53].
  • Pierre Guéroult (1890-1962), écrivain d'expression normande.
  • Wilhelm Falley (1897-1944), général allemand commandant la 91e division d'infanterie stationnée dans le secteur. Il fut tué par des parachutistes américains dans la nuit du au .

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Picauville Blason
D'or à la couronne d'épines de sable accostée et soutenue de trois maillets de sinople, au chef de gueules chargé d'un léopard d'or[54].
Détails
Les léopards d'or sur champ de gueules rappellent les armes de la Normandie.

Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Daniel Delattre et Emmanuel Delattre, La Manche les 602 communes, Grandvilliers, Éditions Delattre, , 280 p. (ISBN 978-2-9159-0709-4), p. 169.
  • René Gautier et al. (préf. Jean-François Le Grand, postface Danièle Polvé-Montmasson), 601 communes et lieux de vie de la Manche : Le dictionnaire incontournable de notre patrimoine, Bayeux, Éditions Eurocibles, coll. « Inédits & Introuvables », , 704 p. (ISBN 978-2-35458-036-0), p. 459.
  • Dr Viel, « Établissement du Bon-Sauveur de Pont-l'Abbé-Picauville », Cherbourg et le Cotentin, Le Maout, 1905

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Population municipale 2021, légale en 2024.
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. Elle en deviendra la supérieure en 1840[24].
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Recueil des actes administratifs de la préfecture de la Manche », .
  2. a et b « Journal officiel de la République française » (consulté le ).
  3. « Recueil des Actes Administratifs de la Manche de Juillet 2016 » (consulté le ).
  4. a et b « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée ».
  5. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
  6. « Zonages climatiques en France métropolitaine », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  7. GIEC normand, Le climat en Normandie : présentation et évolution, , 18 p. (lire en ligne), p. 2.
  8. « Orthodromie entre Picauville et Sainte-Marie-du-Mont », sur fr.distance.to (consulté le ).
  9. « Station Météo-France « Ste Marie du Mo » (commune de Sainte-Marie-du-Mont) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  10. « Station Météo-France « Ste Marie du Mo » (commune de Sainte-Marie-du-Mont) - fiche de métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  11. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  12. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  14. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  15. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  16. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  17. Ernest Nègre - 1996 - Toponymie générale de la France - Volume 2 - Page 1311 - (ISBN 2600001336).
  18. Maurice Lecœur, Le Moyen Âge dans le Cotentin : Histoire & Vestiges, Isoète, , 141 p. (ISBN 978-2-9139-2072-9), p. 53.
  19. Bernard Beck (photogr. Bernard Pagnon), Quand les Normands bâtissaient les églises : 15 siècles de vie des hommes, d'histoire et d'architecture religieuse dans la Manche, Coutances, Éditions OCEP, , 204 p. (ISBN 2-7134-0053-8), p. 33.
  20. Florence Delacampagne, « Seigneurs, fiefs et mottes du Cotentin (Xe – XIIe siècle) : Étude historique et topographique », dans Archéologie médiévale, t. 12, (lire en ligne sur Persée.), p. 187.
  21. Delacampagne 1982, p. 190.
  22. Delattre, 2002, p. 169.
  23. André Plaisse, La grande chevauchée guerrière d'Édouard III en 1346, Cherbourg, Éditions Isoète, , 111 p. (ISBN 2-905385-58-8), p. 51.
  24. a b c et d Gautier 2014, p. 459.
  25. http://smf4.emath.fr/Publications/Gazette/2011/129/smf_gazette_129_51-68.pdf.
  26. http://www.normandie44lamemoire.com/fichesvilles/pontlabbe.htm
  27. Arrêté portant création de la commune nouvelle de Picauville.
  28. Conseil de Picauville. Les élus disent oui à la commune nouvelle.
  29. Démission du maire des Moitiers-en-Bauptois.
  30. Cotentin : la suppression des communes déléguées actée par les élus.
  31. Décédé en exercice le .
  32. « Philippe Catherine, maire sortant, candidat », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
  33. Réélection 2014 : « Picauville (50360) - Municipales 2014 », sur elections.ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
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  35. Décret no 2020-212 du 5 mars 2020 modifiant le décret no 2014-246 du 26 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département de la Manche..
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