Nieppe

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Nieppe
Nieppe
L'hôtel de ville.
Blason de Nieppe
Blason
Nieppe
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Nord
Arrondissement Dunkerque
Intercommunalité Communauté de communes de Flandre Intérieure
Maire
Mandat
Marie Sandra
2023-2026
Code postal 59850
Code commune 59431
Démographie
Gentilé Nieppois
Population
municipale
7 606 hab. (2021 en augmentation de 2,47 % par rapport à 2015)
Densité 440 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 42′ 14″ nord, 2° 50′ 23″ est
Altitude Min. 12 m
Max. 21 m
Superficie 17,3 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Armentières (partie française)
(banlieue)
Aire d'attraction Lille (partie française)
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Bailleul
Législatives Quinzième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Nieppe
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Nieppe
Géolocalisation sur la carte : Nord
Voir sur la carte topographique du Nord
Nieppe
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Voir sur la carte administrative des Hauts-de-France
Nieppe
Liens
Site web http://www.nieppe.fr/

Nieppe [njɛp] (Niepkerke en Flamand) est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France. Culturellement, le village est situé dans le sud du Westhoek au sein de la Plaine de la Lys.

Géographie[modifier | modifier le code]

La ville de Nieppe est située à proximité de la ville d'Armentières, de laquelle elle est séparée par les deux Lys (Lys et dérivation). La ville fait partie de la plaine de la Lys, une section particulièrement large de la Vallée de la Lys et constitue une région naturelle du nord de la France qui fait partiellement partie de la Flandre française. Nieppe se situe aussi à la marge sud-est de l'Houtland.

Avec un taux de chômage de 6,3 % (moins de 4 % dans certaines communes), cette Plaine de la Lys contraste particulièrement avec le reste de du département du Nord, où ce taux dépasse les 10 %.

La ville est frontalière de la Belgique (Province du Hainaut Comines-Warneton et Flandre-Occidentale - ville de Neuve-Église).

Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap
Carte topographique

Communications[modifier | modifier le code]

La majorité de la population travaille dans l'agglomération lilloise.

Traversée par la Départementale 933, un projet de déviation permettant le désengorgement de la ville est réalisé.

Les aéroports les plus proches sont ceux de Merville (18 km) et Lille-Lesquin (24 km).

La ville est desservie par le réseau de cars Arc-en-Ciel.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 690 mm, avec 11,9 jours de précipitations en janvier et 8,9 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Steenvoorde à 22 km à vol d'oiseau[3], est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 727,8 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Nieppe est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[7],[8],[9]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Armentières (partie française), une agglomération internationale dont la partie française regroupe 10 communes[10] et 78 804 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[11],[12].

Par ailleurs, la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lille (partie française) dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 201 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[13],[14].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (80,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (86,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (77 %), zones urbanisées (13,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6,1 %), zones agricoles hétérogènes (3,2 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Niepkerke en [Flamand/Flamand][16], signifie « l'Église de l'Orme ».

Nippe en picard.

Histoire[modifier | modifier le code]

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Du point de vue religieux, la commune était située dans le diocèse de Thérouanne puis dans le diocèse d'Ypres, doyenné de Bailleul[17].

Le prieuré de Nieppe fut fondé en 1084 d'après la charte signée alors avec l'évêque, Gérard de Thérouanne. Même si le prieuré disposait de quelques terres, il fallut attendre 1245 lorsque Marguerite de Constantinople fit don de la seigneurie de Nieppe au prieuré ; bénéfice que gardèrent les moines jusqu'en 1570. Les deux colonnes trônant, de nos jours, aux côtés de l'église Saint-Martin et du monument aux morts datent aussi de cette époque[18].

Période moderne[modifier | modifier le code]

Nieppe, comme toute la Flandre était âprement disputée entre l'Espagne, qui en avait hérité des ducs de Bourgogne (voir Histoire de la Flandre), et la France. Elle devient définitivement française par le traité de Nimègue de 1678[19].

La seigneurie de Nieppe a eu un temps pour armes celles de la famille de Vicq : « De sable à six besans d'or, trois, deux, un ». Elle était mouvante du château de Bailleul, comprenait un château et dépendances et rapportait des droits seigneuriaux estimés à 10 000 livres de rente[20].

Le château de Nieppe, de style gothique flamand, a été construit par Philippe de Vicq, qui descendait de la famille d'Oosthove, laquelle possédait déjà une bonne partie des terres de Nieppe[19]. Mais la seigneurie d'Oosthove dépendait de celle de Nieppe[21].

Le château de Nieppe conservait en 1884, les portraits de Pierre-Joseph Ghesquière, seigneur de Nieppe, appelé Pierre Ghesquière de Stradin (du nom d'un fief sur Houthem), et de son épouse Colombe du Retz, peints en 1739 par un peintre nommé Le Buteux[22], ainsi qu'un portrait de son frère François-Michel Ghesquière, peint en 1740 par le même artiste[23].

En 1884, la grosse cloche de l'église Saint-Marin de Nieppe mise en service en 1768 porte l'indication de ses parrain et marraine : « Je suis nommée Louise-Marie-Virginie par messire Louis-Joseph-Balthazar Ghesquière, écuyer, seigneur de Nieppe, etc., gendarme de la garde ordinaire du roi et par dame Marie-Virginie Poulle, épouse de messire Louis de Fourmestraux, chevalier, seigneur de Hancardrie (sur Ennetières-en-Weppes) et d'Osthove, 1768 ». Les armes des deux familles Ghesquière et Fourmestraux y sont gravées à la suite[24].

En 1884, la bibliothèque du château de Nieppe contient une série de cahiers de fines découpures artistiques, style Louis XV, exécutés par un membre de la famille de Ghesquière, seigneurs de Nieppe : Gilles-Gabriel Ghesquière, fils de Pierre Ghesquière II et de Marie Le Blanc, né à Lille en février 1712 (baptisé le ), écuyer, dominicain, docteur de la faculté de Paris et de la Sorbonne[25],[26].

Plusieurs seigneurs de Nieppe vont naitre et/ou mourir au château de Nieppe. Ils sont retrouvés jusqu'à la Révolution française qui abolit les titres de noblesse. Néanmoins, ils vont se perpétuer en partie : on trouve dans leurs héritiers-descendants deux des premiers maires de Nieppe et un sous-préfet.

En 1260, la terre et seigneurie de Nieppe appartient à Marguerite de Constantinople.

Elle en fait don, selon les versions, au prieuré de Nieppe[18], ou aux chanoines d'Ypres, lesquels la vendent plus tard aux Jésuites[20].

En 1610, la seigneurie est vendue à la famille de Vicq d'Ypres, laquelle possédait la seigneurie d'Oosthove composée notamment de nombreuses terres sur Nieppe. Philippe de Vicq construit le château de Nieppe.

La seigneurie est ensuite vendue à la famille des Zannequin d'Opsilot[20].

Le , Marie Le Blanc achète la terre et seigneurie de Nieppe à Joseph-Louis Zannequin, écuyer, seigneur de Nieppe et d'Opsilot. La possession de la terre lui est confirmée à Bailleul le . Elle fait le relief (paye l'impôt dû) de la terre de Nieppe au bureau des finances de Lille. Elle est la veuve de Pierre Ghesquière II (1683-1733), fils de François Ghesquière, seigneur de Stradin (sur Houthem) et d'Hollebecque, marchand à Lille, bourgeois de Lille et de Marie-Michel Cousin. Pierre II nait à Lille en décembre 1683 (baptisé le ), est anobli écuyer, à la suite de l'achat d'une charge de conseiller secrétaire du roi en la chancellerie du Parlement de Flandres le , succède à son père dans les seigneuries de Stradin et d'Hollebecque. Bourgeois de Lille le , il devient ensuite échevin de Lille. Il meurt à Lille le . Il a pris pour femme, après contrat passé à Lille le , Marie Le Blanc, fille de Pierre, trésorier de la Chambre des comptes de Lille et de Marie Bosquillon. Marie Le Blanc nait à Lille en novembre 1683 (baptisée le ). Elle meurt le , est inhumée à côté de son mari dans l'église Sainte-Marie-Madeleine de Lille[27],[26].

Pierre-Joseph Ghesquière, (1707-1757), écuyer, est seigneur de Nieppe et de Limbrect (fief sur Neuve-Église, relevant de la seigneurie d'Oosthove, mouvante de celle de Nieppe). Fils de Pierre II et de Marie Le Blanc, il reçoit Nieppe de sa mère par acte passé devant notaire en 1749. Il nait à Lille en février 1707 (baptisé le 16 janvier ou ), est bourgeois de Lille le , échevin de Lille en 1733, 1734, 1737, puis trésorier de cette ville. Il meurt à Nieppe le , est inhumé dans le caveau des seigneurs établi dans le chœur de l'église Saint-Martin, côté de l'épître (le caveau de la seigneurie d'Oosthove était également dans le chœur, du côté de l'évangile). Il épouse à Lille le Colombe-Lucie-Joseph du Retz (1713-1754), dame de La Hugues (fief situé entre Fleurbaix et Sailly-sur-la-Lys, relevant du roi du fait de la seigneurie de Lassus), fille de Jacques-Balthazar, écuyer, seigneur de Terwasse et de Le Becque, trésorier de la ville de Lille, et d'Isabelle-Angélique-Vivine Six. Colombe du Retz nait à Lille en février 1713 (baptisée le ), et meurt le , est enterrée dans l'église Saint-Maurice de Lille[21],[26].

Louis-Balthazar-Joseph Ghesquière (1735-1768), fils de Pierre-Joseph, est écuyer, officier de la garde du roi, seigneur de Nieppe, Limbrect, La Hughe, fiefs dont il verse le relief en 1764 et 1765 au bureau des finances de Lille. Il nait à Lille en octobre 1735 (baptisé le ), nommé échevin de la prévôté d'Esquermes le , démissionnaire en 1765. Il est mis sous curatelle en 1768, du fait de la mauvaise gestion de sa fortune, et meurt sans alliance le . Il est inhumé dans le caveau des seigneurs dans l'église de Nieppe. Par son testament fait en 1766, il institue légataire universel son oncle paternel Ignace-François Ghesquière, seigneur de Stradin. Louis-Balthazar est en 1768 le parrain de la grosse cloche de l'église de Nieppe[28],[26].

Ignace-François Ghesquière (1710-1772), écuyer, fils de Pierre Ghesquière II, est seigneur de Stradin après son père. il nait à Lille en janvier 1710 (baptisé le ). Après sa réclamation du , il est convoqué aux assemblées des nobles de Flandre. Il est également seigneur de Millécamps (sur Lys-les-Lannoy), fief pour lequel il verse le relief (paye les taxes le au prince de Rohan (sans doute Charles de Rohan-Soubise) du fait de son marquisat de Roubaix. Il est ministre général de la bourse des pauvres, receveur de la maison des Vieux Hommes à Lille de 1741 à 1762. il devient seigneur de Nieppe après la mort de son neveu Louis-Balthazar-Joseph, et en verse le relief le . Il meurt célibataire le [29],[26].

François-Michel Ghesquière (1717-1792), fils de Pierre Ghesquière II, est seigneur de Stradin et de Nieppe après son frère Ignace-François. Il nait à Lille en juin 1717 (baptisé le ), écuyer, il accède à la bourgeoisie de Lille le , passe échevin de la ville de 1753 à 1756 et en 1762, puis trésorier héréditaire de la ville de Lille, administrateur de la charité générale de la ville, marguillier de la paroisse de La Madeleine de Lille. Il achète la seigneurie de Warenghien, située à Avelin, et rapportant des droits seigneuriaux en nature et/ou en équivalent argent, le , à Philippe Desbuissons, et en verse le relief en mai 1765. Le , il paye le relief de la seigneurie de Nieppe. Il meurt le , à 75 ans. Il laisse un manuscrit, détenu en 1884 par sa petite-fille Adélaïde-Marie-Joseph, épouse Watelet de Messange, orné de gravures, contant l'histoire de l'église de La Madeleine de Lille, publié peu avant 1884 par Mr de Ternas. Il épouse, après contrat du , Marie-Claire Chappuzeau de Beaugé (1724-1765), née à Dijon le , fille de Paulin-Louis, écuyer, procureur général des fermes du roi à Dijon et de feue Marie-Thérèse Breckevelt de La Haye[30]. Elle meurt le , et est inhumée dans l'église de La Madeleine de Lille[31].

Paulin-Joseph Ghesquière (1753-1817), fils de François-Michel, écuyer, est seigneur de Stradin et de Nieppe après son père. Né à Lille en novembre 1753 (baptisé le ), il est officier aux carabiniers de France, se fait admettre dans la bourgeoisie de Lille le , devient échevin de Lille de 1785 à 1790, et succède à son père dans la charge de trésorier héréditaire de la ville de Lille. Dans l'intervalle, il présente une réclamation le afin d'être inscrit au rôle des nobles de la province de Lille-Douai-Orchies, pour pouvoir participer aux assemblées provinciales et se retrouve convoqué par cette assemblée le . Il achète à cette époque les seigneuries de Groestrate, Rudderghelt, Renauldelst (situées sur Steenwerck et Nieppe). Il a épousé par contrat passé à Courtrai le , Marie-Domitille-Françoise du Toict de Trieste, fille de Guillaume-Jacques, vicomte du Toict de Trieste, seigneur d'Ackelgem, Beverswaele et autres lieux, premier conseiller pensionnaire (conseiller juridique) de la ville de Courtrai, juge des domaines et des impôts dans les provinces des Pays-Bas pour l'impératrice douairière Marie Thérèse d'Autriche, et de Jeanne Xavière Lemonnier. En 1793, sous la Terreur, menacés par quelques républicains de Nieppe, Paulin-Joseph et son épouse quittent précipitamment le château de Nieppe et viennent se cacher dans leur hôtel de Lille (rue des Jardins). Ils y sont arrêtés avec leurs enfants et conduits prisonniers à La Providence d'Amiens. La chute de Robespierre leur sauve la vie, leur évite l'échafaud et autorise leur mise en liberté. Le couple formé par Marie-Claire Ghesquière, sœur de Paulin-Joseph, mariée à Constant-Ghislain Watelet d'Assinghem, chevalier, trésorier au bureau des finances de Lille, a partagé leur captivité. Paulin-Joseph meurt au château de Nieppe en 1817, Marie Domitille décède au dit château en 1821[32],[31]. Le couple a eu deux enfants :

  1. Auguste-Marie-Joseph Ghesquière ou Ghesquière de Stradin de Nieppe (1777-1819), est écuyer, chevalier de la Légion d'Honneur, sous-préfet de l'arrondissement d'Hazebrouck de 1811 à 1819, année de sa mort (mort en fonctions?), colonel de la Garde nationale. Il nait à Lille le et meurt, célibataire, au château de Nieppe le [33].
  2. Adélaïde-Marie-Joseph Ghesquière ou Ghesquière de Stradin (1774-1832), est la dernière dame de Nieppe. Elle nait à Courtrai le (5 mois après le contrat de mariage passé entre ses parents)[34] ou le [35] (six mois après le contrat de mariage) et meurt au château de Nieppe le . Elle épouse à Lille le 28 germinal an VI () Constant-Philippe Watelet de Messange (1772-1837), fils de Constant-Ghislain Watelet d'Assinghem, et de Philippine-Joseph Lombart (en 1798, Constant-Guislain est remarié avec Marie-Claire Ghesquière, sœur de Paulin-Joseph, père d'Adélaïde). Constant-Philippe Watelet de Messange nait le est écuyer, chevalier de la Légion d'Honneur, colonel de la Garde Nationale de l'arrondissement d'Hazebrouck, sous-préfet de l'arrondissement d'Hazebrouck par intérim, membre du conseil général du département du Nord, maire de Nieppe de 1802 à 1837, année de sa mort (mort en fonctions?). Il meurt à Nieppe le [34].

Un des petits-enfants de Constant Watelet de Messange et d'Adélaïde Ghesquière, Edmond-Charles-Théobald va être à son tour maire de Nieppe de 1865 à 1870. Il nait au château de Nieppe le , est décoré de la médaille militaire, engagé volontaire lors de la Guerre franco-allemande de 1870. Il meurt le pendant le siège de Metz[36]

Période contemporaine[modifier | modifier le code]

Révolution française[modifier | modifier le code]

Pendant la Révolution française, les communes de la Flandre, dont Nieppe, opposent une résistance plus ou moins ouverte aux mesures prises par les révolutionnaires. En particulier, ces villages attachés à la religion catholique n'apprécient pas les dispositions anticléricales adoptées notamment par la Convention nationale et marquent leur attachement à l'exercice du culte chrétien : le 6 frimaire an II (le 26 novembre 1793), le capitaine Clemendot intervient en pleine messe dans l'église pour lire des extraits du Père Duchesne et un discours de Sieyès, mais il doit s'interrompre, hué par la foule[37].

Première Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Nieppe a été détruite pendant 1914-1918 et a reçu à ce titre la Croix de guerre 1914-1918[38].

Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Sous l'occupation allemande pendant la Seconde Guerre mondiale, Nieppe ne faisait pas partie de la zone occupée française car elle était intégrée au Gouvernorat militaire de Belgique et du nord de la France dont le commandement se trouvait à Bruxelles Belgique'). De facto, Nieppe se situait aussi en zone dite interdite. Nieppe était, pendant ce conflit, une des « plaques tournantes » de la Résistance dont le maire Jules Houcke fut une des figures les plus emblématiques.

Le 4 septembre 1944, des allemands, faits prisonniers par les résistants et gardés par des jeunes peu expérimentés des FFI, réussirent à s'enfuir et allèrent chercher des renforts. Voulant se venger, l'ennemi captura des FFI mais aussi des habitants résidant derrière l'église Notre-Dame-de-Bon-Secours. Le 5, les otages furent fusillés au bord de la Lys par les SS. Le lendemain, la vague de la Libération atteignit Nieppe, au matin, avec l'arrivée des troupes britanniques du 21e Groupe d'armées, les unités allemandes ayant déserté la ville la veille. Nieppe pleura ses trente-huit victimes, otages assassinés ou villageois ayant péri pendant les combats.

Période récente[modifier | modifier le code]

Lors de ses différents mandats, le maire Michel Grasset, afin de répondre à une population croissante et aux besoins nouveaux de la modernité, développa de maintes manières Nieppe: achat du château et de son parc en 1974, créations d'écoles, de cantines scolaires, des zones commerciale et industrielle, de l'espace culturel Maurice Schumann (inauguré aux côtés de celui-ci en 1997); puis, en 2000, du musée d'Histoire locale[39].

Du point de vue économique, Nieppe a souffert des nombreuses invasions et guerres qui ont dévasté la région, mais a aussi profité d'une position stratégique au cœur d'une des zones agricoles les plus productives d'Europe, et sur l'axe stratégique Lille-Dunkerque via Bailleul et Cassel ; C'est l'axe de l'actuelle autoroute A25, qui a doublé l'ancienne départementale autrefois (en 1825) considérée par l'Angevin François-Joseph Grille comme étant « sans contredit, une des plus belles qu'il y ait en France. Le pays est ombreux et bocager ; le sol est celui d'un jardin ; les champs sont couverts de moissons (Cent mille hectolitres de grains se vendent annuellement sur les marchés du seul arrondissement d'Hazebrouck vers 1825) ; les chemins sont bordés de peupliers et de saules : on laisse monter les premiers, on étête les seconds, d'où il naît des nuances de verdure qu'augmentent encore les couleurs sombres de l'aulne planté le long des ruisseaux, et la teinte moins foncée de l'orme, qu'on met en quinconce auprès des châteaux et des fermes)[40] ».

Héraldique[modifier | modifier le code]

Les armes de Nieppe se blasonnent ainsi : « Écartelé : aux 1 et 4, de sable à six besants d'or, 3, 2 et 1 ; aux 2 et 3, d'argent au chevron de gueules accompagné de trois roses du même. »

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Politiquement, Nieppe est une ville plutôt à droite, les électeurs ayant majoritairement voté à droite pour les élections municipales, cantonales, régionales, législatives et présidentielles; cette tendance se renforçant au fil des élections.

À l'élection présidentielle française de 2017, les principaux résultats du premier tour se déclinèrent ainsi:

Pourcentage de votants au premier tour de l'élection présidentielle 2017
Marine Le Pen FN 28.18
Emmanuel Macron EM! 20
François Fillon Les Républicains 19,50
Jean-Luc Mélenchon France insoumise 18,46
Nicolas Dupont-Aignan Debout la France 5,57
Benoît Hamon PS 5,03

Pour les législatives, la circonscription a plutôt tendance à se droitiser lors des élections de 2017; tendance qui aboutit, en 2022, à l'élection d'un membre du RN.

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs[41],[42]
Période Identité Étiquette Qualité
février 1790 1802 Jean-Marc Chieus    
1802 1837 Constant Watelet de Messange[43]
(1772-1837)
  Sous-préfet
Conseiller général du Nord[44] (1822 → 1833)
1837 1841 Pierre Portebois    
1841 1848 Charles Van Meires    
1848 1865 Cyrille Delangre-Salembier   Brasseur
1865 1870 Edmond Watelet de Messange[45]
(1840-1870)
  Engagé volontaire lors de la guerre franco-prussienne
de 1870
, décoré de la médaille militaire
1870 1871 Félix-Omer Gokelaere   Notaire
1871 1875 Hippolyte Delbecque   Conseiller d'arrondissement
1875 1890 Louis Loridan    
1890 1898 Hippolyte Delbecque   Conseiller d'arrondissement
1898 1906 Hector Pollet Libéral Notaire
Conseiller d'arrondissement (1910 → 1940)
1906 1939 Henri Vanuxeem URD Médecin
Conseiller général de Bailleul-Nord-Est (1926 → 1937)
1939 mars 1968
(décès)
Jules Houcke UNR-UDT Industriel, ancien résistant « Voix du Nord »
Député du Nord (1re circ.) (1945 → 1946)
Sénateur du Nord (1948 → 1958)
Député du Nord (12e circ.) (1962 → 1967)
Conseiller général de Bailleul-Nord-Est (1945 → 1967)
avril 1968 janvier 1972[Note 3]
(démission)
Renée Houcke[46],[47]
(1922-2009, fille du précédent)
UDR Secrétaire
avril 1972 mars 2001 Michel Grasset[48]
(1948-2021)
DVD
puis UDF
Avocat, maire honoraire
Conseiller régional du Nord-Pas-de-Calais (1992 → 1998)
Conseiller général de Bailleul-Nord-Est (1973 → 1998)
Vice-président du conseil général (1992 → 1998)
Élu à la suite d'une élection municipale partielle[49],[50]
mars 2001 mars 2014 Michel Vandevoorde PS Médecin généraliste
Conseiller général de Bailleul-Nord-Est (1998 → 2015)
mars 2014 octobre 2023[51]
(démission)
Roger Lemaire DVD Retraité
octobre 2023[52] En cours Marie Sandra DVD Chef d'entreprise, ancienne adjointe au maire
Conseillère départementale de Bailleul (2021 → )

La mairie existe depuis 1930. Son adresse : 249 place du Général-de-Gaulle. En 2013, une extension a été construite.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[53]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[54].

En 2021, la commune comptait 7 606 habitants[Note 4], en augmentation de 2,47 % par rapport à 2015 (Nord : +0,23 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
3 0382 8202 9222 9163 2213 3793 4513 5503 582
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
3 7504 0604 5014 5254 8714 9925 2075 2535 642
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
5 9055 8505 8813 3414 1714 2824 4074 4054 441
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
4 9975 3416 9037 2387 4177 4707 5577 5687 412
2017 2021 - - - - - - -
7 4767 606-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[55] puis Insee à partir de 2006[56].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 35,3 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 25,3 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 3 628 hommes pour 3 851 femmes, soit un taux de 51,49 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,77 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[57]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,2 
90 ou +
1,4 
5,5 
75-89 ans
8,5 
17,2 
60-74 ans
17,6 
22,9 
45-59 ans
21,9 
16,9 
30-44 ans
17,2 
17,8 
15-29 ans
15,5 
19,4 
0-14 ans
17,8 
Pyramide des âges du département du Nord en 2020 en pourcentage[58]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,4 
5,1 
75-89 ans
14,6 
60-74 ans
16 
19,2 
45-59 ans
18,6 
19,5 
30-44 ans
18,7 
20,6 
15-29 ans
19,1 
20,5 
0-14 ans
18,2 

Culte[modifier | modifier le code]

Sports et activités corporelles[modifier | modifier le code]

  • Le FFKAMA (fédération française de karaté et arts martiaux affinitaire) - Karate Club Nieppois
  • Association sportive du Pont-de-Nieppe football)
  • Le FC Nieppe (association sportive de football)
  • Le handball club de Nieppe.
  • Le Judo club Nieppois.
  • Le Nieppe Badminton Club
  • Club de tir Nieppois
  • Tennis Club Nieppois
  • Tennis de Table Nieppois (TTN)
  • Le VTT Flandres
  • Le Speed-Ball Club Val de Lys
  • K'Danse (école Nieppoise de danse)
  • Pom-pom girls Nieppoises [61]
  • Aimata Polynésia Maratefoai (donne des cours de danses polynésiennes)

Vie associative[modifier | modifier le code]

  • Niepkerke (association de généalogie, d'histoire et patrimoine)
  • Trolls de farfadets, regroupant des passionnés de jeux de plateaux, stratégie, figurines et cartes.

Économie[modifier | modifier le code]

Culture et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Brasserie Deberdt[62]
  • Borne-frontière : aigle autrichienne et fleurs de lys, datant du traité des Échanges (1769) à voir chemin mitoyen.
  • A proximité du Château et à côté de l'église Saint-Martin, deux fûts de colonnes datant du XIIIe siècle (vestiges de l'ancienne église) ont été remis en valeur en novembre 2018.
  • Église Saint-Martin.
  • Église Notre-Dame-de-Bon-Secours.
  • Flamande au souvenir, nom donné au monument aux morts inauguré en juin 1928[63].
  • Mémorial FFI, inauguré par le général de Gaulle (square du Général-Leclerc).
  • Musée d'Histoire locale : situé au premier étage du château et ouvert depuis novembre 2000, il présente, en cinq salles, le déroulement de l'histoire nieppoise.
  • Pont sur la Lys : le premier pont à trois arches en pierre a été jeté sur les rives de la rivière entre 1759 et 1765 par l'ingénieur-architecte Jean-Rodolphe Perronet. L'architecte Thomas Gombert l'a surélevé à fin du XVIIIe siècle.
  • Plusieurs petites chapelles émaillent le territoire communal. À l'automne 2020, les propriétaires de Notre-Dame de Consolation, située à l'angle du chemin des Brouckes et de la rue des Colombes, en firent don à la commune. Elle fut initialement érigée en souvenir d'un enfant malade décédé à la fin du XIXe siècle[64]. Une boucle pédestre de dix kilomètres, inaugurée le , englobe les six chapelles existantes[65] mais, aussi, les sites de trois chapelles disparues et autres calvaires[66].

La commune est aussi dotée d'une structure dédiée à l’événementiel culturel, l'Espace Schumann et d'une école municipale de musique.

Patrimoine environnemental[modifier | modifier le code]

La commune a été classée trois fleurs au concours des villes et villages fleuris[67]. Il est possible d'observer facilement des canards et colombes au pourtour du château, un enclos accueille aussi plusieurs espèces telles que cochons, coqs, poules…

Folklore et tradition[modifier | modifier le code]

Miss Cantine en parade à Ham (Somme) en mars 2007.
  • Miss Cantine : La géante fut créée en 1942[68]. Le modelage de la tête est l'œuvre de monsieur et madame Weerts, sculpteurs à Mons-en-Barœul[69]. Sa nouvelle version fut baptisée le 31 mars 2007 par le maire en fonction ainsi que son épouse Gertrude Vandevoorde, marraine honorifique de la géante. Miss Cantine ou « Mam'zelle Cantine », fut réalisée pour rendre hommage d'une façon humoristique à la solidarité de nombreux Nieppois : cultivateurs, commerçants et autres personnes qui avaient répondu généreusement à l'appel de Jules Houcke, maire de Nieppe, lors de la Seconde Guerre mondiale pour créer et alimenter une cantine scolaire, ouverte également aux personnes âgées ou nécessiteuses de la commune.
  • Tiot Dédé : "Petit" géant, dont le baptême eut lieu à Pâques 2011, avant le défilé de la « 2e Fête des Cantinières ».

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Jumelages[modifier | modifier le code]

La commune de Nieppe est jumelée avec Basse-Ham en Lorraine.

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Démissionnaire après le refus du conseil municipal de subventionner le mémorial du Général de Gaulle.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  3. « Orthodromie entre Nieppe et Steenvoorde », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Steenvoorde » (commune de Steenvoorde) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  5. « Station Météo-France « Steenvoorde » (commune de Steenvoorde) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  7. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  9. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Unité urbaine 2020 d'Armentières (partie française) », sur insee.fr (consulté le ).
  11. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  13. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Lille (partie française) », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  16. Centre de Recherche généalogique Flandre-Artois
  17. Mémoire de la Société dunkerquoise pour l'encouragement des sciences, des lettres et des arts, 1862-1864, neuvième volume, p. 65, lire en ligne.
  18. a b et c Nieppe mag no 65 (page 15), journal communal bimestriel, mai-juin 2022.
  19. a et b « De l’orme à la Lys », sur Mairie de Nieppe (consulté le ).
  20. a b et c Amédée de (Chevalier) Ternas, Notice généalogique sur la famille de Bouteville, d'après les manuscrits de M. le chevalier Amédée de Ternas... publiée par sa famille, suivie des généalogies des Masse de Combles, Ghesquière de Stradin, Linart d'Aveluy, Vaillant de Bovent de Brusle, et de Pieffort, (lire en ligne), p. 104-105..
  21. a et b Ternas 1884, p. 105-106.
  22. Ternas 1884.
  23. Ternas 1884, p. 111.
  24. Ternas 1884, p. 107.
  25. Ternas 1884, p. 109.
  26. a b c d et e Paul Denis du Péage, « Recueil de généalogies lilloises - tome I », Recueil de la société d'études de la province de Cambrai, vol. 12,‎ 1906-1909, p.307 (lire en ligne).
  27. Ternas 1884, p. 103-104.
  28. Ternas 1884, p. 105-108.
  29. Ternas 1884, p. 103-108.
  30. Ternas 1884, p. 103-111.
  31. a et b Paul Denis du Péage, « Recueil de généalogies lilloises - tome I », Recueil de la société d'études de la province de Cambrai, vol. 12,‎ 1906-1909, p.308 (lire en ligne).
  32. Ternas 1884, p. 109-115.
  33. Ternas 1884, p. 115.
  34. a et b Ternas 1884, p. 115-116.
  35. Paul Denis du Péage, « Recueil de généalogies lilloises - tome I », Recueil de la société d'études de la province de Cambrai, vol. 12,‎ 1906-1909, p.308-309 (lire en ligne).
  36. Ternas 1884, p. 53-56.
  37. Christian Bonnet, « La résistance à la Déchristianisation de l’An II en Flandre française », dans Église, vie religieuse et Révolution dans la France du Nord, Publications de l’Institut de recherches historiques du Septentrion, coll. « Histoire et littérature du Septentrion (IRHiS) », (ISBN 978-2-905637-88-8, lire en ligne), p. 89–99.
  38. Annuaire Ravet Anceau Département du Nord Année 1922.
  39. Nieppe le mag no 59 (page 4), journal municipal bimestriel, mai-juin 2021.
  40. Description du département du Nord Par François-Joseph Grille (Angers) Paris, éd. Sazerac & Duval, 1825-1830 (livre commencé en 1824).
  41. Histoire et patrimoine : Maires, sur nieppe.fr
  42. Les maires de Nieppe, sur le site Geneawiki
  43. Fiche généalogique Constant WATELET de MESSANGE, sur le site Geneanet
  44. Archives départementales du Nord
  45. Mort le 14 octobre 1870 pendant le siège de Metz.
  46. Christine Duchâtelet, « Des femmes pionnières », Nord Littoral,‎ (lire en ligne). « La première à accéder au siège majoral, en Flandre intérieure, est Renée Houcke à Nieppe. Elle fut maire de 1968 à 1972. [...] Le 21 avril 1968, elle est la première femme maire en Flandre intérieure après 1945. »
  47. « Le décès de Renée Houcke, maire de Nieppe de 1968 à 1972 », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne).
  48. « Maire de Nieppe entre 1972 et 2001, Michel Grasset nous a quittés ce vendredi : Michel Grasset est mort ce vendredi à l’âge de 72 ans des suites d’une longue maladie. Il avait été maire pendant près de trente ans. », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne Accès payant).
  49. « Ballottage aux élections municipales de Nieppe (Nord) », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  50. « Huit socialistes élus au conseil municipal de Nieppe (Nord) », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  51. « Démission surprise du maire de Nieppe, usé par le poids de la fonction : À la surprise quasi générale, le maire de Nieppe a annoncé sa démission ce jeudi soir lors de son dernier conseil municipal. », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne Accès payant).
  52. « Marie Sandra, nouvelle maire de Nieppe, veut être à l'écoute de tous les habitants : Suite à la démission surprise de Roger Lemaire, les élus nieppois ont choisi ce lundi soir leur nouveau maire : Marie Sandra. », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne Accès payant).
  53. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  54. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  55. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  56. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  57. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Nieppe (59431) », (consulté le ).
  58. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département du Nord (59) », (consulté le ).
  59. Nouvelles des paroisses catholiques de l'Armentiérois n°74 (page 15), journal paroissial trimestriel, septembre 2022.
  60. Nouvelles des paroisses catholiques de l'Armentiérois n°74 (page 13), journal paroissial trimestriel, septembre 2022.
  61. Blog de l'association des Pom-pom girls nieppoises
  62. Notice no IA59000210, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  63. Nieppe mag n°65 (page 17), journal communal bimestriel, mai-juin 2022.
  64. Nieppe mag no 57 (page 4), journal communal bimestriel, janvier-février 2021.
  65. circuit des chapelles
  66. Nieppe mag no 66 (page 7), journal communal bimestriel, juillet-août 2022.
  67. Site des Villes et villages fleuris
  68. Dictionnaire des géants du nord de la France, page 114, Gérard Torpier, Édité par Ravet-Anceau (2007) (ISBN 978-2-914657-41-9) (BNF 41281091).
  69. La balade des géants de Flandre maritime française, Maurice Millon, 1970, page 191.