Moret-Loing-et-Orvanne

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Moret-Loing-et-Orvanne
De haut en bas et de gauche à droite : panorama de Moret-sur-Loing ; l'église Notre-Dame de Moret-sur-Loing ; l'église Saint-Rémi d'Écuelles ; La Pierre Droite d'Écuelles ; le moulin Gratiot et la porte de Bourgogne à Moret-sur-Loing ; la poterne de Moret-sur-Loing ; vue sur l'étang de Ravanne ; le moulin Provencher à Moret-sur-Loing ; la porte Nadon à Veneux-les-Sablons ; l'église Saint-Pierre-aux-Liens d'Épisy.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Seine-et-Marne
Arrondissement Fontainebleau
Intercommunalité Communauté de communes Moret Seine et Loing
(siège)
Maire
Mandat
Dikran Zakeossian (DVG)
2020-2026
Code postal 77250
Code commune 77316
Démographie
Population
municipale
12 581 hab. (2021)
Densité 377 hab./km2
Population
agglomération
28 256 hab. (2021)
Géographie
Coordonnées 48° 21′ 53″ nord, 2° 49′ 27″ est
Altitude Min. 45 m
Max. 107 m
Superficie 33,4 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Champagne-sur-Seine
(ville-centre)
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Montereau-Fault-Yonne
Législatives 3e circonscription de Seine-et-Marne
Localisation
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Moret-Loing-et-Orvanne
Liens
Site web moretloingetorvanne.fr

Moret-Loing-et-Orvanne est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France.

Elle est créée en 2017 sous le régime juridique de la commune nouvelle, issue de la fusion de cinq anciennes communes (Moret-sur-Loing, Écuelles, Montarlot, Épisy et Veneux-les-Sablons) avec deux étapes intermédiaires, la création des communes nouvelles éphémères d'Orvanne (fusion de Moret-sur-Loing et Écuelles en 2015) et de Moret Loing et Orvanne (fusion d'Orvanne, Montarlot et Épisy en 2016) aujourd'hui disparues.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation et communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Moret-Loing-et-Orvanne est située en lisière de la forêt de Fontainebleau, aux bords du Loing et à proximité du confluent de la Seine. L'Orvanne et le Lunain serpentent dans les alentours, non loin du canal du Loing, creusé pour faciliter la navigation fluviale.

La commune se situe à 26,34 km par la route[Note 1] de Melun[1], préfecture du département, à 9,80 km de Fontainebleau[2], sous-préfecture et à 12,09 km de Montereau-Fault-Yonne[3], bureau centralisateur du canton de Montereau-Fault-Yonne dont dépend la commune depuis 2015. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Champagne-sur-Seine[4].

Les communes les plus proches[Note 2] sont[5] : Saint-Mammès (1,5 km), Champagne-sur-Seine (2,8 km), Vernou-la-Celle-sur-Seine (2,9 km), Thomery (4,4 km), Villecerf (5,7 km), La Grande-Paroisse (6,7 km).

Évolution du territoire[modifier | modifier le code]

De 1793 au , les cinq communes de Moret-sur-Loing, Écuelles, Montarlot, Épisy et Veneux-les-Sablons sont autonomes. Le , Moret-sur-Loing et Écuelles fusionnent au sein de la commune nouvelle d'Orvanne. Le , la commune nouvelle de Moret Loing et Orvanne est créée en lieu et place des communes d'Épisy (77170), de Montarlot (77299) et d'Orvanne (77316). Le , la commune nouvelle de Moret-Loing-et-Orvanne est créée en lieu et place des communes de Moret Loing et Orvanne (77316) et de Veneux-les-Sablons (77491)[6].

Cette démarche ne s'est pas faite sans polémiques, et, le , 21 conseillers municipaux de Moret Loing et Orvanne (onze d’Écuelles, cinq de Moret-sur-Loing et cinq d’Épisy) ont démissionné de leur mandat pour protester contre la décision prise, selon eux, par le maire Patrick Septiers de réaliser sans concertation et dans l'urgence la fusion avec la ville voisine de Veneux-les-Sablons[7]. À la suite de la rétractation de deux démissionnaires, il n'y a pas eu de nouvelles élections municipales. Le maire délégué démissionnaire d'Écuelles, Jean-Christophe Paquier, a contesté en justice, sans succès, ces rétractations[8],[9],[10]. Cela n'empêche pas les conseils municipaux d'approuver la fusion, le pour Moret Loing et Orvanne, et le pour Veneux-les-Sablons, amenant à la décision préfectorale de créer au Moret-Loing-et-Orvanne (avec des traits d'union entre les mots), toujours sous le régime juridique des communes nouvelles[11].

En 2023, une réflexion est engagée par la municipalité afin de procéder à l'altération éventuelle du nom de certaines voies, rendues doublées voire triplées des suites de la création de la commune nouvelle[12]. La problématique des odonymes dédoublés concernerait 75 artères de la commune, soit environ 800 foyers[13].

Avant 2015
En 2015
En 2016
Depuis le

Relief et paysages[modifier | modifier le code]

L'altitude varie de 45 mètres à 107 mètres pour le point le plus haut, le centre de la commune se situant à environ 56 mètres d'altitude (mairie)[Carte 1].

Géologie[modifier | modifier le code]

Géologiquement intégré au bassin parisien, qui est une région géologique sédimentaire, l'ensemble des terrains affleurants de la commune sont issus de l'ère géologique Cénozoïque (des périodes géologiques s'étageant du Paléogène au Quaternaire)[14],[15].

Géologie de la commune de Moret-Loing-et-Orvanne selon l'échelle des temps géologiques[14],[15].
Ères Périodes géologiques Époques géologiques Nature des sols
Cénozoïque Quaternaire Holocène
OE C : Lœss calcaire, limon calcaire.
LP : Limon des plateaux de composition argilo-marneuse.
Fz : Alluvions récentes : limons, argiles, sables, tourbes localement.
Fy : Alluvions anciennes (basse terrasse de 0–10 m) : sables et graviers colluvions alluvions et apports éoliens.
Fw : Alluvions anciennes de haute terrasse (terrasse de 20–30 m) : sables et graviers.
Fv : Alluvions anciennes (terrasse de 45–55 m) : sables et graviers (= Cailloutis de Sénart).
Pléistocène
Néogène Pliocène non présent.
Miocène non présent.
Paléogène Oligocène
g1GF : Grès de Fontainebleau en place ou remaniés (grésification quaternaire de sables stampiens dunaires).
g1SF : Sables de Fontainebleau, accessoirement grès en place ou peu remanié (versant).
g1CB : Calcaire de Brie stampien et meulières plio-quaternaire indifférenciées.
g1AR : Argile verte, Glaises à Cyrènes et/ou Marnes vertes et blanches (Argile verte de Romainville).
Éocène
e7C : Calcaire de Champigny, Calcaire de Château-Landon, Marnes de Nemours.
e4AP : Argile plastique sables et grès.
e4PP : Poudingue à chailles conglomérat à silex Formation de Pers-en-Gâtinais (Loiret).
Paléocène non présent.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Réseau hydrographique[modifier | modifier le code]

Carte en couleur présentant les réseaux hydrographiquex de la commune
Carte des réseaux hydrographique et routier de Moret-Loing-et-Orvanne.

La commune de Moret-Loing-et-Orvanne est située dans le Bassin Seine-Normandie dans le secteur hydrographique « la Seine du Confluent de l'Yonne (exclus) au confluent de la Marne (exclus) »

Les principaux cours d'eau et aqueducs traversant ou longeant la commune de Moret-Loing-et-Orvanne sont : le canal du Loing, le Loing, l'Orvanne, la Seine, le Lunain et l'aqueduc de la Vanne[16],[17],[18],[19],[20].

Le canal du Loing, long de 46 km, relie (avec le canal d'Orléans et le canal de Briare) la Loire et la Seine[21].

Le Loing, longue de 142,73 km[22], affluent en rive gauche de la Seine.

L'Orvanne, longue de 38,84 km[23], affluent du Loing.

Gestion des cours d'eau[modifier | modifier le code]

Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles : le SDAGE, à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE, à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Le département de Seine-et-Marne est couvert par six SAGE, au sein du bassin Seine-Normandie[24].

La commune fait partie du SAGE « Nappe de Beauce et milieux aquatiques associés », approuvé le . Le territoire de ce SAGE couvre deux régions, six départements et compte 681 communes, pour une superficie de 9 722 km2[25]. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par le Syndicat mixte du pays Beauce Gâtinais en Pithiverais, qualifié de « structure porteuse »[26].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[27]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[28].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 703 mm, avec 11,5 jours de précipitations en janvier et 7,6 jours en juillet[27]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Fontainebleau à 9 km à vol d'oiseau[29], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 740,1 mm[30],[31]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[32].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Espaces protégés[modifier | modifier le code]

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[33],[34].

Les espaces protégés suivants sont présents sur la commune :

Réseau Natura 2000[modifier | modifier le code]

Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[40].

Trois sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la « directive Habitats »[41],[Carte 2] :

  • le « Massif de Fontainebleau », d'une superficie de 28 063 haCet espace constitue le plus ancien exemple français de protection de la nature. Les alignements de buttes gréseuses alternent avec les vallées sèches. Les conditions de sols, d'humidité et d'expositions sont très variées. La forêt de Fontainebleau est réputée pour sa remarquable biodiversité animale et végétale. Ainsi, elle abrite la faune d'arthropodes la plus riche d'Europe (3 300 espèces de coléoptères, 1 200 de lépidoptères) ainsi qu'une soixantaine d'espèces végétales protégées[42] ;
  • la « Basse vallée du Loing », d'une superficie de 76,84 ha, localisée sur des alluvions modernes et anciennes des vallées du Loing et du Lunain. La tourbière alcaline d’Episy représente un des hauts lieux floristiques franciliens avec six espèces végétales protégées[43],[44] ;
  • les « Rivières du Loing et du Lunain », d'une superficie de 400 ha, deux vallées de qualité remarquable pour la région Île-de-France accueillant des populations piscicoles diversifiées dont le Chabot, la Lamproie de Planer, la Loche de Rivière et la Bouvière[45],[46].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique[modifier | modifier le code]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal de Moret-Loing-et-Orvanne comprend dix ZNIEFF de type 1[Note 3],[47],[Carte 3] :

  • les « Bois de Malassis, marais et étang de Montarlot et coteaux adjacents » (207,46 ha)[48] ;
  • le « Coteau calcaire de la Montagne Creuse » (21,31 ha), couvrant 2 communes du département[49] ;
  • le « Coteau de la vallée Droite et vallée aux Loups » (25,98 ha), couvrant 2 communes du département[50] ;
  • les « Coteaux de la vallée du Cygne » (7,62 ha)[51] ;
  • le « Chêne Rond et la Vallée aux Anes » (22,43 ha)[52] ;
  • le « Marais du Lutin » (36,28 ha)[53] ;
  • le « Massif de Fontainebleau » (20 711,14 ha), couvrant 18 communes dont 17 en Seine-et-Marne et 1 dans l'Essonne[54] ;
  • la « Plaine de Sorques » (119,55 ha), couvrant 2 communes du département[55] ;
  • la « prairie et bois du Vieux Pont » (49,69 ha)[56] ;
  • la « prairie la Trentaine » (61,56 ha)[57] ;

et trois ZNIEFF de type 2[Note 4],[47] :

  • le « Marais d'Épisy » (50,11 ha)[58] ;
  • la « vallée de la Seine entre Melun et Champagne-sur-Seine » (1 062,65 ha), couvrant 15 communes du département[59] ;
  • la « vallée de la Seine entre Vernou et Montereau » (1 626,19 ha), couvrant 8 communes du département[60].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Moret-Loing-et-Orvanne est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[61],[62],[63]. Elle appartient à l'unité urbaine de Champagne-sur-Seine, une agglomération intra-départementale regroupant 5 communes[64] et 28 256 habitants en 2021, dont elle est ville-centre[65],[66].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire regroupe 1 929 communes[67],[68].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (56,24 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (61,23 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (45,77 %), forêts (19,53 %), zones urbanisées (11,56 %), prairies (5,86 %), zones agricoles hétérogènes (4,61%), mines, décharges et chantiers (3,59 %), eaux continentales[Note 7] (3,32 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,02 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,90 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,85 %)[69].

Occupation des sols en 1990 et 2018[69].
Type d’occupation 1990 2018 Bilan
Territoires artificialisés
(zones urbanisées, zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication, mines, décharges et chantiers, espaces verts artificialisés ou non agricoles)
428,08 ha 14,58 % 558,11 ha 19,01 % 130,03 ha en augmentation
Territoires agricoles
(terres arables, cultures permanentes, cultures permanentes, zones agricoles hétérogènes)
1 797,87 ha 61,23 % 1 651,36 ha 56,24 % −146,51 ha en diminution
Forêts et milieux semi-naturels
(forêts, milieux à végétation arbustive et/ou herbacée, cultures permanentes, zones agricoles hétérogènes, espaces ouverts sans ou avec peu de végétation)
613,33 ha 20,89 % 629,11 ha 21,43 % 15,79 ha en augmentation
Surfaces en eau
(eaux continentales, eaux maritimes)
96,77 ha 3,30 % 97,46 ha 3,32 % 0,69 ha en augmentation

Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[70],[71],[Carte 4]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 5].

Planification[modifier | modifier le code]

La loi SRU du a incité les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle et à un horizon de 20 ans et s'imposant aux documents d'urbanisme locaux, les PLU (Plan local d'urbanisme). La commune est dans le territoire du SCOT Seine et Loing, dont le projet a été arrêté le , porté par le syndicat mixte d’études et de programmation (SMEP) Seine et Loing rassemblant à la fois 44 communes et trois communautés de communes[72].

La commune disposait en 2019 d'un plan local d'urbanisme en révision[73]. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme[Carte 6].

Lieux-dits et écarts[modifier | modifier le code]

Carte du cadastre de la commune de Moret-Loing-et-Orvanne.

La commune compte 255 lieux-dits administratifs[Note 8] répertoriés consultables ici[74].

Logement[modifier | modifier le code]

Logements[75] Nombre en 2007 % en 2007 nombre en 2012 % en 2012 nombre en 2017 % en 2017
Total 5 697 100 % 5 875 100 % 5 959 100 %
Résidences principales 5 106 89,6 % 5 140 87,5 % 5 223 87,6 %
→ Dont HLM 263 5,1 % 268 5,2 % 254 4,9 %
Résidences secondaires et
logements occasionnels
256 4,5 % 225 3,8 % 241 4,0 %
Logements vacants[Note 9] 334 5,9 % 510 8,7 % 495 8,3 %
Dont :
→ maisons 4 396 77,2 % 4 595 78,2 % 4620 77,5 %
→ appartements 1 199 21,0 % 1 196 20,4 % 1 248 20,9 %

Selon les données du recensement de 2016, la part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait à 72,6 % contre 25,4 % de locataires[76], dont 5,4 % de logements HLM loués vides (logements sociaux)[Note 10] et 2 % logés gratuitement.

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Voies de communication[modifier | modifier le code]

La ligne de chemin de fer de Paris à Marseille traverse le territoire de la commune du nord-ouest, en provenance de Melun, au sud-est, en direction de Montereau-Fault-Yonne. Le viaduc de Saint-Mammès permet à ligne de franchir la rivière le Loing entre Moret-Loing-et-Orvanne et Saint-Mammès. Par ailleurs, la ligne de Moret - Veneux-les-Sablons à Lyon-Perrache y a son origine ; elle se dirige vers le sud-ouest en direction de Montargis.

Plusieurs routes départementales relient Moret-Loing-et-Orvanne aux communes voisines :

  • la D 22, à Villecerf, au sud-est ;
  • la D 40, à La Genevraye, au sud-ouest ;
  • la D 104, à Fontainebleau, à l'ouest ;
  • la D 138, à Fontainebleau, au nord-ouest ;
  • la D 148, à Montigny-sur-Loing, au nord-ouest ; à Villemer, au sud ;
  • la D 218, à Saint-Mammès, au nord ; à Villecerf, au sud ;
  • la D 606 (l'ancienne route nationale 6), Fontainebleau, au nord-ouest ; à La Grande-Paroisse, à l'est ;
  • la D 302 (la portion de l'ancienne N 6 qui traversait Moret-sur-Loing avant sa déviation), à Fontainebleau, au nord-ouest ; à La Grande-Paroisse, à l'est.

Le canal du Loing traverse la commune du sud-est au nord et rejoint la rivière Le Loing à la limite entre Moret-Loing-et-Orvanne et Saint-Mammès.

Transports[modifier | modifier le code]

La gare de Moret-Veneux-les-Sablons.

La gare de Moret-Veneux-les-Sablons, située sur le territoire de la commune de Moret-Loing-et-Orvanne, est desservie par les trains de la ligne R du Transilien effectuant les liaisons Paris - Montereau et Paris - Montargis, ainsi que par les trains du réseau TER Bourgogne-Franche-Comté effectuant la liaison Paris - Laroche-Migennes.

Moret-Loing-et-Orvanne est desservie par plusieurs lignes de bus du réseau d'autobus d'Île-de-France :

  • cinq lignes lignes du réseau de bus Vallée du Loing - Nemours :
    • la ligne 7A, qui relie Saint-Pierre-lès-Nemours à Fontainebleau ;
    • la ligne 7B, qui relie Nemours à Avon ;
    • la ligne 8B, qui relie Saint-Pierre-lès-Nemours à Héricy ;
    • la ligne 17A, qui relie Nemours à Héricy ;
    • la ligne 18B, qui relie Saint-Pierre-lès-Nemours à Montereau-Fault-Yonne ;
  • sept lignes du réseau de bus Fontainebleau - Moret :
    • la ligne no 202, qui relie Villemer à Moret-Loing-et-Orvanne ;
    • la ligne no 203, qui relie Moret-Loing-et-Orvanne à Champagne-sur-Seine ;
    • la ligne no 204, qui relie Saint-Mammès à Moret-Loing-et-Orvanne ;
    • la ligne no 206, qui relie Villecerf à Champagne-sur-Seine ;
    • la ligne no 207, qui relie Villemer à Moret-Loing-et-Orvanne ;
    • la ligne no 208, qui relie Montereau-Fault-Yonne à Fontainebleau ;
    • la ligne no 211, qui relie Villecerf à Moret-Loing-et-Orvanne ;
  • la ligne N137 du réseau Noctilien, reliant Paris-Gare-de-Lyon à la gare de Fontainebleau - Avon et à Montereau-Fault-Yonne.

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de Moret-Loing-et-Orvanne est élaboré au cours de l'année 2015, à la suite de la création de la commune nouvelle d'Orvanne, dont le nom a été localement décrié car ne faisant référence à aucune des deux communes historiques l'incluant[77]. Ainsi, le nom de Moret-Loing-et-Orvanne permet de rendre mieux identifiable la commune nouvelle, adjoignant le nom de la commune historique de Moret-sur-Loing à celui de deux rivière traversant la commune nouvelle, le Loing (traversant les communes historiques d'Episy, Écuelles et Moret-sur-Loing) et l'Orvanne (bordant Montarlot et Écuelles avant de se jeter dans le Loing à Moret-sur-Loing).

D'abord orthographiée sans traits d'union, en tant que Moret Loing et Orvanne, à la suite d'une erreur de transcription (les noms de commune ne pouvant former des mots séparéssauf exception)[78],[79], Moret-Loing-et-Orvanne voit son nom rectifié à travers la création d'une deuxième commune nouvelle en 2017.

Histoire[modifier | modifier le code]

Préhistoire[modifier | modifier le code]

Sépulture néolithique en tumulus à Saint-Lazare[modifier | modifier le code]

Au lieu-dit Saint-Lazare[80] près du faubourg d'Écuelles à l'est de l'ancienne commune de Moret-sur-Loing, entre la route de Montereau (D606) et le chemin de Montarlot (D40E1) près de l'étang de Moret, se trouve un tumulus établi en sous-sol, recouvert de 25 cm de terre végétale. M. Chouquet y a trouvé des ossements humains calcinés et, dans un trou, 5 fragments de crânes ; d'après lui, deux rites de sépultures y ont eu lieu, l'un avant l'incinération et l'autre après. D'autres chambres entourées et recouvertes de pierres contenaient des axillaires, dents et morceaux de crânes ; certains à peine brûlés et d'autres complètement noircis par le feu. Selon G. Lioret, cette disparité de traitement viendrait de ce que la technique d'incinération n'était pas encore maîtrisée. Selon Broca, ces crânes s'apparentent à ceux trouvés par Chouquet au tertre Guérin (4 km à l'est, sur la Grande-Paroisse où se trouve aussi le célèbre site de Pincevent) ; deux d'entre eux montrent des traces de trépanation[81].

La « chambre dolménique » du tumulus, intacte, a livré un couteau en silex noir, une amulette en schiste avec deux trous de suspension, un disque en silex percé et des fragments de poterie néolithique[81].

Hallstatt final à Charmoy[modifier | modifier le code]

Le lieu-dit Charmoy[Note 11] se trouve entre la D 218 et l'étang de Moret. C'est l'un des premiers sites découverts en bord de plateau autour de la confluence Yonne-Seine. Il est occupé au Hallstatt final, de la fin du VIe siècle à la deuxième moitié du Ve siècle. Il a livré des bâtiments sur pilotis, des silos et des fosses contenant une grande quantité de fragments de céramique, dont des poteries peintes ; ainsi que des vestiges d'artisanat métallurgique, avec réduction du fer et fabrication de parures moulées en bronze[83].

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis sa création.

En 2021, la commune comptait 12 581 habitants[Note 12], en augmentation de 1,25 % par rapport à 2015 (Seine-et-Marne : +3,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
2016 2021
12 45912 581
(Sources : Insee à partir de 2015[84].)

Politique et administration[modifier | modifier le code]

La mairie de Moret-Loing-et-Orvanne, commune déléguée de Moret-sur-Loing.

Siège[modifier | modifier le code]

Le siège administratif de la mairie de la commune nouvelle est situé en mairie de la commune déléguée de Moret-sur-Loing, 26 rue Grande[85].

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Moret-Loing-et-Orvanne fait partie de l'arrondissement de Fontainebleau de Seine-et-Marne, et, pour les circonscriptions électorales, du canton de Montereau-Fault-Yonne ainsi que de la troisième circonscription de Seine-et-Marne.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Moret-Loing-et-Orvanne est adhérente à la communauté de communes Moret Seine et Loing, dont étaient déjà membres les anciennes communes qui la constituent.

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Lors du second tour des élections municipales de 2020, les listes menées par Dikran Zakeossian (DVG) et l'ancien maire d'Écuelles Jean-Christophe Paquier (DVG) ont fusionné[86],[87], aboutissant à la victoire de cette liste par 50,11 % des suffrages exprimés, battant de 9 voix celle menée par le maire sortant Didier Limoges (DVC) et où figurait le président du conseil départemental et ancien maire Patrick Septiers (49,89 %), lors d'un scrutin marqué par 56,37 % d'abstention[88],[89].

Compte-tenu du faible écart de voix et d'irrégularités alléguées, la liste perdante a formulé un recours demandant l'annulation de ces élections[90]. Ce recours a été rejeté par le tribunal administratif de Melun le , qui a néanmoins réduit de 2 voix la différence entre les deux listes. Mais, constatant indirectement des irrégularités commises par la liste de Patrick Septiers, le Tribunal Administratif a condamné cette dernière à payer une partie des frais d'avocats de la liste arrivée en tête. Le Conseil d'État, a rejeté le recours de la liste Septiers et confirmé l'élection, jugeant qu'une lettre d’information de février 2020 du maire délégué sortant de Veneux-Les Sablons, soutien de Dikran Zakeossian, constituait bien un « abus de propagande électorale », mais que le délai entre cette lettre et le second tour avait évité toute altération de la sincérité du scrutin[91],[92].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Période 1793-2015 (anciennes communes de Moret-sur-Loing, Écuelles, Montarlot, Épisy et Veneux-les-Sablons)[modifier | modifier le code]

Les liste des maires des anciennes communes constituant l'actuelle commune peuvent être consultées sur les articles respectifs : Moret-sur-Loing, Écuelles, Montarlot, Épisy et Veneux-les-Sablons.

Année 2016 (ancienne commune de Moret Loing et Orvanne)[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
25 janvier 2016[93] 31 décembre 2016 Patrick Septiers UDI Enseignant en économie et gestion des entreprises
Maire de Moret-sur-Loing (1989 → 2014) puis d'Orvanne (2015) puis de Moret-Loing-et-Orvanne (2017 → 2018)
Conseiller général de Moret-sur-Loing (1992 → 2004)
Conseiller départemental de Montereau-Fault-Yonne (2015 → )
Vice-président (2015 → 2018) puis président (2018 → ) du conseil départemental de Seine-et-Marne
Président de la CC Moret Seine et Loing (2001 → )

Période 2017 à aujourd'hui[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
[94] Patrick Septiers UDI Enseignant en économie et gestion des entreprises
Maire (1989 → 2014) puis maire délégué (2015 → 2020) de Moret-sur-Loing
Conseiller général de Moret-sur-Loing (1992 → 2004)
Président de la CC Moret Seine et Loing (2001 →)
Conseiller départemental de Montereau-Fault-Yonne (2015 →)
Vice-président (2015 → 2018) puis président (2018 → 2021) du conseil départemental de Seine-et-Marne
Maire d'Orvanne (2015) puis de Moret Loing et Orvanne (2016)
Démissionnaire à la suite de son élection comme président du conseil départemental de Seine-et-Marne
[95] Didier Limoges DVD
puis DVC
1er adjoint au maire de Moret-Loing-et-Orvanne (2017 → 2018)
[96],[97] En cours
(au 8 octobre 2021)
Dikran Zakeossian DVG[98] Ingénieur agronome
Vice-président de la CC Moret Seine et Loing (depuis 2021)

Communes déléguées[modifier | modifier le code]

La commune est formée par la réunion de 5 anciennes communes :

Liste des communes déléguées
Nom Code
Insee
Intercommunalité Superficie
(km2)
Population
(dernière pop. légale)
Densité
(hab./km2)
Moret-sur-Loing
(siège)
77316 CC Moret Seine et Loing 4,94 4 305 (2012) 871


Écuelles 77166 CC Moret Seine et Loing 11,81 2 489 (2012) 211
Épisy 77170 CC Moret Seine et Loing 7,41 552 (2013) 74
Montarlot 77299 CC Moret Seine et Loing 5,21 234 (2013) 45
Veneux-les-Sablons 77491 CC Moret Seine et Loing 4,03 4 817 (2014) 1 195

Ces communes déléguées disposent des maires-délégués suivants :

Liste des maires délégués successifs
Mandature Moret-sur-Loing Écuelles Épisy Montarlot Veneux-les-Sablons
[99] Patrick Septiers UDI Jean-Philippe Fontugne PS Patrick Billard SE Lionel Loeuillot SE Michel Bénard PS
[96] En cours
(au 9 juillet 2020)
Marianne Saval-Bonet[100] DVG Katell Gaudin DVG Catherine Arriat-Boisserand DVG Hervé Jochmans

Jumelages[modifier | modifier le code]

Commune déléguée de Moret-sur-Loing[modifier | modifier le code]

Carte
Jumelages et partenariats de Moret-sur-Loing.Voir et modifier les données sur Wikidata
Jumelages et partenariats de Moret-sur-Loing.Voir et modifier les données sur Wikidata
VillePaysPériode
Kilkenny[101],[102],[103],[104]Irlandedepuis
Külsheim[101]Allemagnedepuis

Commune déléguée de Veneux-les-Sablons[modifier | modifier le code]

Carte
Jumelages et partenariats de Veneux-les-Sablons.Voir et modifier les données sur Wikidata
Jumelages et partenariats de Veneux-les-Sablons.Voir et modifier les données sur Wikidata
VillePaysPériode
Louny[105]Tchéquiedepuis le
Zschopau[105]Allemagnedepuis

Équipements et services[modifier | modifier le code]

Eau et assainissement[modifier | modifier le code]

L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [106],[107].

Assainissement des eaux usées[modifier | modifier le code]

En 2020, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune de Moret-Loing-et-Orvanne est assurée par le SIA de Moret-sur-Loing St-Mammes-les-Veneux Ecuelles pour le transport et la dépollution. Ce service est géré en délégation par une entreprise privée, dont le contrat arrive à échéance le [108],[109],[110].

L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[111]. Le SIDASS de Moret Seine et Loing assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations. Cette prestation est déléguée à une entreprise privée, dont le contrat arrive à échéance le 31 décembre 2025[108],[112].

Eau potable[modifier | modifier le code]

En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par le SIDEAU Moret Seine et Loing qui en a délégué la gestion à l'entreprise Veolia, dont le contrat expire le [108],[113],[114].

Les nappes de Beauce et du Champigny sont classées en zone de répartition des eaux (ZRE), signifiant un déséquilibre entre les besoins en eau et la ressource disponible. Le changement climatique est susceptible d’aggraver ce déséquilibre. Ainsi afin de renforcer la garantie d’une distribution d’une eau de qualité en permanence sur le territoire du département, le troisième Plan départemental de l’eau signé, le , contient un plan d’actions afin d’assurer avec priorisation la sécurisation de l’alimentation en eau potable des Seine-et-Marnais. A cette fin a été préparé et publié en décembre 2020 un schéma départemental d’alimentation en eau potable de secours dans lequel huit secteurs prioritaires sont définis. La commune fait partie du secteur Bocage[115].

Démographie antérieure à 2017 par ancienne commune[modifier | modifier le code]

La population d'Écuelles varie de 362 à 2 489 habitants entre 1793 et 2012[116]. Celle de Moret-sur-Loing évolue entre 1500 et 4305 sur la même période[117]

Démographie sur le territoire de la commune nouvelle depuis 1968[modifier | modifier le code]

Évolution démographique du territoire de la commune nouvelle
1968 1975 1982 1990 1999 2007 2012 2017
7 9698 6669 50210 96012 20012 46612 36912 214
Nombre retenu à partir de 1968 : population sans doubles comptes.
Les données mentionnées ci-dessus sont établies à périmètre géographique constant, dans la géographie en vigueur au .
(Source : Insee RGP 2016[121])

Presse[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]

En 2017, le nombre de ménages fiscaux de la commune était de 5 307 (dont 68 % imposés), représentant 12 424 personnes et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 25 270 euros[122].

Emploi[modifier | modifier le code]

En 2017, le nombre total d’emplois dans la zone était de 3 360, occupant 5 419 actifs résidants.

Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 70,1 % contre un taux de chômage de 6,8 %.

Les 23,1 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 10,1 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 7,8 % de retraités ou préretraités et 5,2 % pour les autres inactifs[123].

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

En 2017, le nombre d'établissements actifs était de 326 dont 2 dans l'agriculture-sylviculture-pêche, 33 dans l’industrie, 39 dans la construction, 203 dans le commerce-transports-services divers et 49 étaient relatifs au secteur administratif[124].

Ces établissements ont pourvu 3 025 postes salariés.

En 2019, 124 entreprises ont été créées sur le territoire de la commune, dont 104 individuelles.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Territoire de Veneux-les-Sablons[modifier | modifier le code]

Une venelle.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Territoire de Veneux-les-Sablons[modifier | modifier le code]

Chemin dans Veneux-Nadon au printemps par Alfred Sisley.

Beaucoup de peintres sont passés par Veneux-les-Sablonsau XIXe siècle et au début du XXe siècle (les six premiers ont leur rue dans la commune) :

Mais aussi d'autres artistes :

Personnalités locales
  • Claude Bernard, député de Seine-et-Marne en 1792, a voté la mort avec sursis de Louis XVI (la rue qui porte son nom ne fait pas référence au célèbre physiologiste).
  • Paul Guignebault (1871-1931), peintre-graveur et illustrateur né dans cette ville.
  • Jean Alexandre Chevrier, maire (1929-1942) qui a particulièrement marqué la commune. Homme d'affaires (il fut propriétaire du buffet de la gare de Paris-Est), il fit construire le groupe scolaire qui porte son nom.
  • Jean Michel Regnault, maire de 1983 à 1989, conseiller municipal de 1965 à 1994 et député suppléant de Seine-et-Marne (député Didier Julia) de 1967 à 1986. Secrétaire général des conseils des prud'hommes et chevalier de l'Ordre national du Mérite. Homme de culture et historien il fit agrandir la mairie de Veneux-les-Sablons, fit construire une salle de spectacles et d'expositions qui porte son nom et restaura le lavoir du XIXe siècle. Auteur du livre de référence de la commune et un autre sur sa commune de naissance Champagne-sur-Seine, il termina son troisième livre avant sa mort. Il fut aussi le directeur de la Revue culturelle des amis de Moret. Né à Champagne-sur-Seine en 1924, il est mort à Fontainebleau en . En 2011 six générations de Regnault ont vécu ou vivent à Veneux-les-Sablons.
  • Erik Rothman (1863-1893), sculpteur d'origine suédoise, a vécu et est décédé à Veneux.
Personnalités liées à une tradition spirituelle

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
  2. Les distances sont mesurées entre chef-lieux de communes à vol d'oiseau.
  3. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  4. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  7. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  8. Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...
  9. Les logements vacants comprennent notamment les logements neufs qui ne sont pas encore habités, ceux que leurs propriétaires laissent libres ou dans lesquels ils font réaliser des travaux, ou ceux qui sont libres entre deux ventes ou deux locations
  10. Voir la Loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (loi SRU).
  11. Le toponyme Charmoy Ce lien renvoie vers une page d'homonymie est très courant, surtout dans la région. Ne pas confondre, notamment avec Charmoy dans l'Yonne au sud-est de Joigny (à quelque 80 km d'Écuelles), où l'on a aussi trouvé des vestiges préhistoriques, ceux-là datant de la Tène[82].
  12. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. « Moret-Loing-et-Orvanne » sur Géoportail. Carte IGN classique.
  2. « Sites Natura2000 de Moret-Loing-et-Orvanne » sur Géoportail (consulté le 15 janvier 2021)..
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  4. « Moret-Loing-et-Orvanne - Occupation simplifiée 2017 », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).
  5. IAU Île-de-France, « Évolution de l'occupation des sols de la commune vue par photo aérienne (1949-2018) », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).
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Références[modifier | modifier le code]

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  2. « Distance entre Moret-Loing-et-Orvanne », sur fr.distance.to (consulté le ).
  3. « Distance entre Moret-Loing-et-Orvanne et Montereau-Fault-Yonne », sur fr.distance.to (consulté le ).
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  5. « Communes les plus proches de Moret-sur-Loing », sur villorama.com (consulté le ).
  6. « Métadonnées de la commune de Moret-Loinget-Orvanne », sur insee.fr (consulté le ).
  7. Pascal Villebeuf, « Moret-Loing-et-Orvanne : l’intégration de Veneux au menu du conseil municipal », Le Parisien, édition de Seine-et-Marne,‎ (lire en ligne).
  8. Karine Brives, « Vers de nouvelles élections municipales ? : Après la démission de 21 conseillers municipaux, qui s'ajoutent à 3 postes déjà vacants, l'avenir de la nouvelle commune Moret Loing et Orvanne connaît des temps difficiles », La République de Seine-et-Marne,‎ (lire en ligne).
  9. P. V., « L'élargissement de la commune nouvelle bloqué », Le Parisien, édition de Seine-et-Marne,‎ (lire en ligne).
  10. Sylvain Deleuze, « Moret-Loing-et-Orvanne : la commune nouvelle, agrandie, se réunit ce lundi soir », Le Parisien, édition de Seine-et-Marne,‎ (lire en ligne) « Le préfet a pris l’arrêté de constitution de la commune nouvelle, aussitôt attaqué en référé par l’ancien maire d’Ecuelles, qui a demandé son annulation auprès du Conseil d’Etat. « Sans le tribunal administratif et le Conseil d’Etat, qui y ont mis bon ordre, sans l’aide de l’Etat, sans le soutien de nombreux élus, sans le courage et la détermination de 48 conseillers municipaux [...], nous aurions pu manquer au plaisir de nous rencontrer aujourd’hui (Ndlr,le 15 janvier) », s’est réjoui Patrick Septiers, le maire (UDI) de la commune nouvelle et vice-président du conseil départemental, lors de ses vœux à la population, à Moret-sur-Loing ».
  11. « arrêté préfectoral 2016/DRCL/BCCCL/ n°120 du 26 décembre 2016 portant création de la commune nouvelle de « Moret-Loing-et-Orvanne » à compter du 1er janvier 2017 », Recueil des actes administratifs de la préfecture de Seine-et-Marne, no 264,‎ , p. 105-107 (lire en ligne [PDF]).
  12. Yves-Marie ROBIN, « Dans cette commune nouvelle, 75 rues portent le même nom : les facteurs et livreurs s’y perdent… », sur Ouest-France.fr, (consulté le ).
  13. « Seine-et-Marne : pourquoi cette ville possède 75 rues aux noms identiques ? », sur La République de Seine-et-Marne, (consulté le ).
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  19. « cours d'eau de la commune de Moret-sur-Loing », sur le site SIGES – Seine-Normandie (consulté le ).
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  86. « Municipales à Moret-Loing-et-Orvanne : le président du département, Patrick Septiers (UDI), très en difficulté : La liste dans laquelle il figure en troisième position est en tête. Mais l’alliance des deux autres listes risque de faire tomber celui qui a été maire de la commune durant dix-neuf ans », Le Parisien, édition de Seine-et-Marne,‎ (Faustine Léo, consulté le ) « La révolte gronde à Moret-Loing-et-Orvanne. La liste menée par Didier Limoges (SE), le maire sortant de cette commune nouvelle qui regroupe Moret-sur-Loing, Ecuelles, Episy, Veneux-les-Sablons et Montarlot, arrive certes en tête avec 37,17 % des suffrages exprimés. Mais les deux autres listes en lice, qui cumulent 62,81 % des voix, vont fusionner ».
  87. Faustine Léo, « Moret-Loing-Orvanne : les deux listes opposées au maire sortant ont fusionné : Arrivée en tête du scrutin au premier tour, la liste conduite par le maire sortant, Didier Limoges (SE), et le président du conseil départemental, Patrick Septiers (UDI), pourrait cependant être menacée par l’union des deux listes adverses », Le Parisien, édition de Seine-et-Marne,‎ (lire en ligne, consulté le ) « De quoi donner des sueurs froides à la liste du maire sortant Didier Limoges (SE) et surtout au président du conseil départemental, Patrick Septiers (UDI), également premier adjoint de la commune, en troisième position. Arrivés en tête avec 37,2 % des suffrages, ils pourraient être renversés par cette alliance ».
  88. Geoffrey Faucheux, « Municipales à Moret. Zakeossian gagne sur le fil : Au terme d'une soirée sous haute tension, c'est Dikran Zakeossian qui remporte les élections municipales à Moret face au maire sortant, Didier Limoges », La République de Seine-et-Marne,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  89. Faustine Léo, « Moret-Loing-et-Orvanne : Dikran Zakeossian, un citoyen engagé qui devient maire : Novice en politique, le candidat divers gauche est parvenu, avec sa liste citoyenne fortement teintée d’écologie, à s’imposer face à la liste du président du département, Patrick Septiers (UDI). A neuf voix près, il détrône des élus en place depuis plus de 30 ans », Le Parisien, édition de Seine-et-Marne,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  90. Faustine Léo, « Municipales à Moret-Loing-et-Orvanne : la liste de Didier Limoges et Patrick Septiers dépose un recours : Battus de neuf voix dimanche dernier par la liste citoyenne de Dikran Zakeossian (DVG), Didier Limoges (SE) et Patrick Septiers (UDI) ont déposé un recours, évoquant « des irrégularités » », Le Parisien, édition de Seine-et-Marne,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  91. Faustine Léo, « Moret-Loing-et-Orvanne : Avec 7 voix d’écart, la justice confirme la défaite de Patrick Septiers aux municipales : Le tribunal administratif a rejeté la requête menée par le président du département visant à annuler l’élection qu’il a perdue face à Dikran Zakeossian (DVG) dans cette commune où il officiait depuis plus de trente ans », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  92. Faustine Léo, « Moret-Loing-et-Orvanne : le Conseil d’Etat confirme les élections municipales en réduisant l’écart à 5 voix : La majorité de Dikran Zakeossian (DVG) est confirmée aux commandes de la municipalité. Patrick Septiers (UDI) n’a plus aucune chance de retrouver le siège de maire qu’il a occupé durant trente ans. Se pose désormais la question de sa légitimité à la tête de la communauté de communes », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  93. « La « nouvelle » commune nouvelle : Depuis le 1er janvier 2016, Orvanne change de nom et devient Moret, Loing-et-Orvanne. Cette commune nouvelle regroupe 4 communes : Moret, Ecuelles, Episy et Montarlot », La République de Seine-et-Marne,‎ (lire en ligne).
  94. Sylvain Deleuze, « Moret-sur-Loing et Orvanne. Patrick Septiers réélu à la tête de la commune nouvelle », Le Parisien, édition de Seine-et-Marne,‎ (lire en ligne) « En tout, 60 élus ont voté pour le nouveau maire, 5, pour Valérie Epikmen, élue d’opposition (LR) de Veneux-les-Sablons, et sans oublier 5 bulletins blancs ».
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Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Il convient de se reporter aux articles consacrés aux anciennes communes fusionnées.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]