Morane

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Morane
Photo satellite de la NASA
Photo satellite de la NASA
Géographie
Pays Drapeau de la France France
Archipel Tuamotu
Localisation Océan Pacifique
Coordonnées 23° 09′ 20″ S, 137° 08′ 00″ O
Superficie km2
Géologie Atoll
Administration
Collectivité d'outre-mer Polynésie française
District Tuamotu
Commune Îles Gambier
Démographie
Population Aucun habitant (2017[1])
Autres informations
Découverte 1832
Fuseau horaire UTC-10
Géolocalisation sur la carte : îles Tuamotu
(Voir situation sur carte : îles Tuamotu)
Morane
Morane
Géolocalisation sur la carte : Polynésie française
(Voir situation sur carte : Polynésie française)
Morane
Morane
Atolls en France

Morane[2], est un atoll situé dans l'archipel des Tuamotu en Polynésie française.

Géographie[modifier | modifier le code]

Morane est situé à 160 km au sud de Maria Est, l'atoll le plus proche, à 190 km à l'est de Fangataufa et à 1 390 km à l'est de Tahiti. C'est un atoll de forme ovale faisant 5,8 km de longueur et 3,5 km de largeur maximales pour une surface de terres émergées de 2 km2 et avec un lagon de 11 km2 dépourvu de passe de communication avec l'océan (des échanges permanents d'eau peuvent toutefois se faire via les quelques hoas fonctionnels et lors de fortes houles ou des tempêtes par submersion des tairuas).

L'atoll est administrativement rattaché aux îles Gambier, situées à 205 km à l'est. Il est inhabité de manière permanente[1].

Histoire[modifier | modifier le code]

La première mention de l'atoll a été faite par le baleinier américain Nathaniel Cary en [3],[4] qui le nomme Barstow's Island. Il apparaît également sous le nom de Cadmus sur certaines cartes[2].

Au XIXe siècle, Morane devient un territoire français peuplé alors d'environ 20 habitants autochtones vers 1850[5], où se développe la culture des cocotiers.

Faune et flore[modifier | modifier le code]

Morane – qui est avec Tenararo l'un des deux seuls atolls des Tuamotu préservés de l'introduction de mammifères prédateurs (rats et chats)[6] – possède l'une des plus importantes colonies de Chevaliers des Touamotou (Prosobonia cancellata), avec plus de cinq cents individus recensés en 2012[6] (espèce menacée dans l'archipel), ainsi qu'environ mille couples de Pétrels de Murphy. Quelques individus de Gallicolombe érythroptère ont également été observés.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Répartition de la population de la Polynésie française par île en 2017, Institut de la statistique de la Polynésie française (ISPF), consulté le 27 février 2019.
  2. a et b Names of the Paumotu Islands, with the Old Names So Far As They Are Known par J.L. Young dans The Journal of the Polynesian Society, vol. 8, no 4, décembre 1899, p. 264-8.
  3. Les Atolls des Tuamotu par Jacques Bonvallot, éditions de l'IRD, 1994, (ISBN 9782709911757), p. 275-282.
  4. Tahiti et ses archipels par Pierre-Yves Toullelan, éditions Karthala, 1991, (ISBN 2-86537-291-X), p. 61.
  5. Notices sur les colonies françaises, Étienne Avalle, éditions Challamel aîné, Paris, 1866, p. 641 Ouvrage disponible sur le site Google Livres
  6. a et b (en) Biodiversity survey of paradise in the South Pacific sur le site www.birdlife.org le 6 août 2012.

Liens externes[modifier | modifier le code]