Merville (Nord)

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Merville
Merville (Nord)
L'hôtel de ville (inauguré le 7 avril 1929).
Blason de Merville
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Nord
Arrondissement Dunkerque
Intercommunalité Communauté de communes Flandre Lys
Maire
Mandat
Joël Duyck
2020-2026
Code postal 59660
Code commune 59400
Démographie
Gentilé Mervillois, Mervilloises
Le nom jeté des habitants
est les caous (chats)
Population
municipale
9 652 hab. (2021 en diminution de 3,16 % par rapport à 2015)
Densité 358 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 38′ 40″ nord, 2° 38′ 28″ est
Altitude Min. 12 m
Max. 19 m
Superficie 26,96 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Béthune
(banlieue)
Aire d'attraction Merville
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton d'Hazebrouck
Législatives Quinzième circonscription
Localisation
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Merville
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Merville
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Merville
Liens
Site web http://www.ville-merville.fr/v4/

Merville (Meregem en Flamand) est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France.

Géographie[modifier | modifier le code]

Merville dans son ANCIEN canton et son arrondissement. Merville fait désormais partie du canton d'Hazebrouck.

Situation[modifier | modifier le code]

Située au sud de l'arrondissement de Dunkerque (Plaine de la Lys) entre Lille (38 km), Hazebrouck (13 km) et Béthune (16 km). Merville est située au confluent de la Lys et de la Bourre.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Une partie du hameau de Caudescure se trouve à Merville quant l'autre est située à Vieux-Berquin[1]

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 679 mm, avec 11,6 jours de précipitations en janvier et 8,4 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Lillers à 14 km à vol d'oiseau[4], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 731,5 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Meregem en flamand[8] ce qui signifie : « hameau du marais ». Autrefois dénommée terre de Broyle (terrain marécageux) puis Maurante villa, du nom de Saint Maurand (Maurand de Douai)[9]. En latin, Merville se dit Maroutvilla[10] traduit par Maurontville.

Histoire[modifier | modifier le code]

Fin du VIIe siècle, Mauront, duc de Douai, fonde un monastère en un lieu appelé Bruël, près de la Lys. Il cède la direction à Aimé de Sion dit Saint-Amé, évêque exilé sur l'ordre du roi Thierry III. Aimé de Sion y meurt en 690. Saint-Maurand meurt en 701 ou 702 à l'abbaye de Marchiennes, fondée par sa mère Rictrude de Marchiennes (Sainte-Rictrude)[11]. Les deux sont considérés comme les fondateurs de Merville[10].

Lors des invasions normandes, vers 870, les moines de Bruël se sont réfugiés à Soissons en emportant le corps de Saint-Amé, puis ils s'installent à Douai. Ils reçurent l'autorisation de s'y fixer et n'en bougèrent plus[11].

La population se développe autour du monastère, et ainsi naît une agglomération attestée en latin médiéval sous la forme Maurontivilla - Broislum en 697, puis Menrivilla en 1076, dans un diplôme de Philippe Ier, roi de France, qui consacre les droits et les biens de la cité à la Collégiale Saint-Amé de Douai.

En 1431, Meerghem (hameau du marais en flamand) reçoit le privilège de fabriquer des draps par Philippe le Bon. Ce même duc signe en 1451 la fameuse Ghisle de Menreville, qui constitue la véritable charte de Merville. La cité est rattachée à la France en 1678 par le traité de Nimègue.

En 1713, le roi Louis XIV a établi à Merville une maîtrise des eaux et forêts[12].

À Merville, comme dans toute la Flandre française, la religion catholique a joué un rôle de premier plan. La paroisse était incluse dans le diocèse de Thérouanne, puis à la disparition de celui-ci dans le diocèse de Saint-Omer[13].

Au moment de la Révolution française, les mesures prises par le nouveau pouvoir pour contrôler la religion, comme la constitution civile du clergé, vont rencontrer une opposition larvée de la population. À Merville, la situation va plus loin que dans d'autres villages : dans la nuit du 20 au , l'arbre de la liberté planté sur la place est abattu. On attribue ce geste à la propagande contre-révolutionnaire propagée par le clergé réfractaire[14]. Cependant, le prêtre constitutionnel (ayant prêté le serment de fidélité à la constitution civile du clergé), Jacquez se révèle être un farouche patriote[15]. De même que quelques autres prêtres (Vandenheede curé de Rexpoëde, Verwisch curé d'Hazebrouck, décapité à Paris) , il fait partie des révolutionnaires les plus extrémistes, au point qu'un révolutionnaire laïque comme Florent-Guiot, représentant de la Convention dans le département du Nord, les soupçonne de vouloir en réalité un soulèvement de la population contre la Révolution[16].

Un document de prairial an V (mai-juin 1797), constate « l'opinion religieuse est ici le régulateur de l'opinion politique[14] ».

Après la Révolution française, sous le premier Empire, se tient chaque année à Merville une foire de seconde classe, héritée de l'époque antérieure à la Révolution, pour marchandises et bestiaux; en 1802-1803, elle a eu lieu les 1 et 2 vendémiaire (23 et 24 septembre 1802)[17]. S'ajoute à cela un franc marché (marché où les ventes sont dispensées de taxes) aux bestiaux chaque mois. Enfin se tient chaque décade (période de dix jours du calendrier républicain) un marché pour grains, petits animaux et légumes[18].

En 1802, Merville est encore une place fortifiée[19]. À cette époque, la ville est reliée à Lille par deux messagers le mercredi et le vendredi avec retour le lendemain; un autre messager va à Hazebrouck le lundi et le vendredi, et un à Bailleul le mardi et le samedi. Par voie d'eau, deux voitures d'eau publiques gagnent chaque jour Armentières, une autre s'en va vers Aire-sur-la-Lys le mardi et les vendredi avec retour le lendemain[20].

De 879 à 1940, la ville a connu 6 destructions totales et 5 partielles. Au cours de la Première Guerre mondiale, Merville est totalement rasée : l'architecture néo-flamande de la ville est caractéristique de la période de reconstruction dans les années 1920. La commune reçoit au titre de ces destructions la Croix de guerre 1914-1918[21].

À partir de 1906, jusqu'à 1928 pour les voyageurs et 1944 ou 1962 pour tout type de trafic, une ligne de chemin de fer d'intérêt local relie Hazebrouck à Merville via La motte-au-Bois, avec des arrêts dans des hameaux dépendant des villages traversés, comme Préavin, Caudescure.

Au début de la Seconde Guerre mondiale, l'aérodrome est utilisé par les Anglais (Hawker Hurricanes...), puis pris par les Allemands (Messerschmitt Bf 110...) ; ces derniers transforment alors le triangle d'herbe en une structure bétonnée, environnée de blockhaus et de tarmacs disposés en « marguerite », l'aérodrome se situant en effet près de la côte et donc de celle de l'Angleterre (les hangars situés vers l'aéro-club datent a priori de cette époque). Lors de la libération de la ville, les infrastructures sont alors utilisées par les Américains pour réparer et entretenir leurs avions, en particulier les bombardiers lourds (Boeing B-17 Flying Fortress, ...).

Le , un raid de bombardiers de l'USAAF fait de nombreux morts sur l'axe des actuelles « Rue du Général de Gaulle - Rue du docteur Rousseau », le mémorial de 1914-1918 situé aux « deux-ponts » fut endommagé à cette occasion. L'attaque serait due à une erreur d'identification de cible ; en effet à cette époque, le débarquement venait de commencer et les aviateurs ont semble-t-il cru à des renforts ou des fuyards allemands lorsqu'il aperçurent nombre d'habitants dans ces rues. Ils provoquèrent la mort de 70 personnes et en blessèrent 59 autres, uniquement des civils[22].

Héraldique[modifier | modifier le code]

Les armes de Merville se blasonnent ainsi : « Coupé d'or sur azur, à trois fleurs de lys de l'un en l'autre. »

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Merville est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[23],[24],[25].

Elle appartient à l'unité urbaine de Béthune, une agglomération inter-départementale regroupant 94 communes[26] et 356 052 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[27],[28].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Merville, dont elle est la commune-centre[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 1 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[29],[30].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (88 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (68,9 %), zones urbanisées (12,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (8 %), zones agricoles hétérogènes (6,1 %), prairies (4,3 %), forêts (0,2 %)[31]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

  • Merville: Merkem/Mergem et Meerghem en flamand.
  • Caudescure: Koudeschure en flamand. Ce qui signifie "grange froide". L'orthographe a donc été francisée.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs[32]
Période Identité Étiquette Qualité
Marcel Wantiez   Président de la délégation municipale

(décès)
Frédéric de Jonghe SFIO Ajusteur
Conseiller général de Merville (1964 → 1968)
Maurice Filleur    
Oscar Delache[34] SE Ancien releveur-encaisseur à EDF-GDF
Chevalier de l'Ordre national du Mérite (1999)
Francis Bouquet    
Alfred Foy DVD Professeur de collège
Sénateur du Nord (1992 → 2001)
Conseiller général de Merville (1988 → 2001)
Jean Rapaille DVD  
Jacques Parent[35] PS Gérant de société
Conseiller général de Merville (2008 → 2015)
En cours Joël Duyck DVD Cadre retraité de l'industrie verrière
2e vice-président de la CC Flandre Lys
Réélu pour le mandat 2020-2026

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[37].

En 2021, la commune comptait 9 652 habitants[Note 3], en diminution de 3,16 % par rapport à 2015 (Nord : +0,23 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
5 5805 3015 5205 9095 8646 2586 2826 0795 954
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
6 2366 5216 7536 8446 9127 0287 2557 5737 720
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
7 6767 6217 5615 3196 6756 7517 0897 3767 890
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
8 2898 6018 6589 0509 0268 9038 7658 7209 713
2018 2021 - - - - - - -
9 5989 652-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[38] puis Insee à partir de 2006[39].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 39,8 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 22,8 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 4 731 hommes pour 4 867 femmes, soit un taux de 50,71 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,77 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[40]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,2 
4,7 
75-89 ans
8,2 
14,8 
60-74 ans
16,2 
18,7 
45-59 ans
17,6 
19,5 
30-44 ans
19,1 
18,3 
15-29 ans
16,5 
23,5 
0-14 ans
21,2 
Pyramide des âges du département du Nord en 2020 en pourcentage[41]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,4 
5,1 
75-89 ans
14,6 
60-74 ans
16 
19,2 
45-59 ans
18,6 
19,5 
30-44 ans
18,7 
20,6 
15-29 ans
19,1 
20,5 
0-14 ans
18,2 

Économie[modifier | modifier le code]

Agro-alimentaire
Métallurgie
  • L'ancienne fonderie Franco-Belge, devenue Staub fonderie, spécialiste en ustensiles de cuisine de haut de gamme.
Aéronautique

Traditions[modifier | modifier le code]

Le Caou
  • Fêtes communales. À Pâques et à l’occasion de la Fête nationale.
  • Cortège Carnavalesque du Lundi de Pâques. Y défilent les sociétés locales et étrangères, ainsi que les géants mervillois « le Caou » et « Saint-Antoine », le char de clôture représentant la tentation de Saint-Antoine.
  • Fête de la Lys. Initiée par Lys sans Frontières. Les Prés de la ville sont le principal théâtre des nombreuses manifestations : marché du terroir, guinguette au bord de l’eau, promenades en bateau…
  • Fête de la Musique. Depuis le , des artistes comme le JAM, Miguel, Isme, Heart Of Ice, etc.
  • Joutes nautiques. Les Fêtes du et du sont les deux rendez-vous annuels des jouteurs.
  • Foire agricole, avicole, industrielle, commerciale et artisanale.
  • Parade de St Nicolas. Par l’association des Amis de Saint-Nicolas.
  • L'harmonie fait partie des traditions vivantes de la commune. En 2019, elle existe depuis 230 ans sans interruption et a survécu aux deux guerres mondiales, ce qui en fait une des plus anciennes de France. Des familles entières en font partie depuis des générations, elle compte en 2019 72 musiciens, trois membres honoraires et un porte-drapeau[43].

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Eglise Saint-Pierre

La ville ayant été complètement détruite lors de la Première Guerre mondiale, elle ne comporte pas de bâtiments anciens.

  • Hôtel de Ville. Inauguré le , l'hôtel de ville est construit dans le style de la Renaissance Flamande. Louis Marie Cordonnier en est l'architecte. Escaliers centraux imposants, salons d'honneurs et salle du conseil municipal au parquet lustré et vitraux aux couleurs des villes avoisinantes, plaques commémoratives...
  • Église Saint-Pierre. Après la Première Guerre mondiale, l'église de Merville est complètement détruite. La construction du nouvel édifice est confiée à Louis Cordonnier. La première pierre est posée le . Deux hautes tours carrées, surmontées d'une calotte byzantine, sur la place Bruël. L'église abrite : la piéta, copie de la Piéta du Bernin conservée dans l'église Saint-Jean de Latran à Rome ; le chemin de croix, peint en 1892-1893 par Pierre de Conincq ; la cuve des fonts baptismaux en pierre blanche; les orgues construites en 1928 par François Didier, facteur d'orgues à Epinal, récemment rénovées et bénies par Gérard Defois.
  • Le kiosque. Sur la place Jean-Baptiste Lebas, le kiosque à musique a été construit par les architectes Legrand, Bedu et Gruson. Il abrite généralement les concerts d'été de l'Harmonie municipale. En 2002, la municipalité a confié aux services techniques et à un chantier école, la réfection complète du kiosque.
  • Maison de retraite Léon-Duhamel 1923. La maison de retraite mervilloise a été créée en 1894. Détruite lors de la Première Guerre mondiale, elle voit ses bâtiments actuels être construit en 1923 par l'architecte L'Hermite.
  • Orphelinat Saint-Victor 1920-25. À l'initiative de Victorine Deroide, fin XVIIIe siècle, est construite la maison Saint-Victor, entourée d'un parc, avec pelouse et massifs arborés. Confié à la congrégation des Sœurs de l'Enfant Jésus, l'établissement accueille depuis la Première Guerre mondiale des enfants de 3 à 18 ans.
  • Couvent Saint-François d'Assise. Ce bâtiment accueillait jusqu'en 2002 la congrégation des Petites Sœurs de Saint-François d'Assise (infirmières).
  • Château Arnould. Bâtiment communal, le château Arnould abrite bon nombre de services (Anpe, mission locale, salles des associations) mais également le musée des Amis du Vieux Merville.
  • Maison diocésaine d'accueil : bâtiment appartenant au diocèse. Reconstruit de 1924 à 1926 par Louis Cordonnier, c'est un séminaire jusqu'en 1970 et depuis transformé en lieu de réunions, de retraites spirituelles. Elle possède un orgue Cavaillé-Call de 1892 installé dans la chapelle par le facteur d'orgues Gonzales en 1953.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Charles Barizel (1788-1850), bassoniste, professeur au Conservatoire de Paris, né et mort à Merville.
  • Louis Fruchart, royaliste, résistant contre-révolutionnaire, né au hameau du Robermetz, Merville le .
  • Ouvrard Pierre-Albert 1922-1943 résistant armé 1941-1943, né le 28-8-1922 à Merville et fusillés par les Allemands le 7-2-1943, une victime du Charnier de la Serna, inh. à Flobecq en Belgique le 30-6-1945, (voir livre sur les 241 victimes du "Charnier de la Serna" à Jumet. auteur Aubry Jean-Marie 1996. Fleurus).
  • Robert Bart (1930-2003), athlète international, spécialiste du 400 mètres haies et finaliste olympique en 1952 du relais 4X400 mètres plat.
  • Arlette Chaumorcel [44] née le 20 mai 1935 à Châteaubourg (Ille-et-Vilaine) est une poétesse et romancière qui réside à Merville (Nord).

Merville : Ville Internet[modifier | modifier le code]

Depuis 1999, le label des Villes Internet, illustré par l’octroi d’une à cinq @, offre à la collectivité locale la possibilité de montrer son implication et sa volonté dans la promotion et la mise en œuvre d’un Internet local citoyen à la disposition de tous pour l’intérêt général. Il est attribué par un jury d’experts engagé pour l’Internet citoyen.

  • 2002 : Ville Internet 1@
  • 2003 : Ville Internet 1@
  • 2004 : Ville Internet 3@
  • 2005 : Ville Internet 4@
  • 2006 : Ville Internet 4@ Mention libre
  • 2007 : Ville Internet 4@
  • 2011 : Ville Internet 3@[45].

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Émile Pagart d'Hermansart, « La Ghisle ou la coutume de Merville », Mémoires de la Société des antiquaires de la Morinie, t. XIX (1884-1885),‎ , p. 61-144 (lire en ligne)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. La Voix du Nord : https://www.lavoixdunord.fr/art/region/merville-le-hameau-de-caudescure-entre-nostalgie-et-ia18b47658n2993422
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre Merville et Lillers », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Lillers » (commune de Lillers) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Lillers » (commune de Lillers) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  8. Centre de Recherche généalogique Flandre-Artois
  9. Mémoire de la Société dunkerquoise pour l'encouragement des sciences, des lettres et des arts, Année 1855, page 176, lire en ligne
  10. a et b Louis de Backer, Château de la Motte-au-Bois, Douai,1843, in-4° ,71 pp. avec 2 lith., p. 41, lire en ligne
  11. a et b « Annuaire statistique du département du Nord. Pour … (0000AnNord_0... », sur Mnesys (consulté le ).
  12. Louis de Backer, Château de la Motte-au-Bois, Douai,1843, in-4° ,71 pp. avec 2 lith., p. 27, lire en ligne
  13. Mémoire de la Société dunkerquoise pour l'encouragement des sciences, des lettres et des arts, 1862-1864, neuvième volume, p. 66, lire en ligne.
  14. a et b Joseph Deschuytter, L'esprit public et son évolution dans le Nord, de 1791 au lendemain de Thermidor an II (1), FeniXX réédition numérique, (ISBN 978-2-307-02260-2, lire en ligne).
  15. Georges Lefebvre, « La Société populaire de Bourbourg », sur persée.fr, p. 219..
  16. Georges Lefebvre, « La Société populaire de Bourbourg », sur persée.fr, p. 219...
  17. Annuaire statistique du département du Nord pour l'an XI de la République 1802-1803, p. viij, lire en ligne.
  18. Annuaire statistique du département du Nord pour l'an XI de la République 1802-1803, p. ix, lire en ligne.
  19. Annuaire statistique du département du Nord pour l'an XI de la République 1802-1803, p. 3, lire en ligne.
  20. Annuaire statistique du département du Nord pour l'an XI de la République 1802-1803, p. 217-218, lire en ligne.
  21. Annuaire Ravet Anceau Département du Nord Année 1922
  22. Merville : le 12 juin 1944, 70 habitants mouraient sous les bombardements américains, une cérémonie ce jeudi
  23. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  24. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  25. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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