Le Gallet

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Le Gallet
Le Gallet
Panorama, depuis la rue de la Mare-Erin.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Oise
Arrondissement Beauvais
Intercommunalité CC de l'Oise Picarde
Maire
Mandat
Mathieu Boureux
2020-2026
Code postal 60360
Code commune 60267
Démographie
Gentilé Galletiens, Galletiennes
Population
municipale
164 hab. (2021 en diminution de 4,65 % par rapport à 2015)
Densité 47 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 37′ 40″ nord, 2° 06′ 33″ est
Altitude Min. 109 m
Max. 182 m
Superficie 3,47 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Beauvais
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Just-en-Chaussée
Législatives 1re circonscription de l'Oise
Localisation
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Le Gallet
Liens
Site web https://legallet.fr/fr/

Le Gallet est une commune française située dans le département de l'Oise, en région Hauts-de-France.

Ses habitants sont appelés les Galletiens.

Géographie[modifier | modifier le code]

Description[modifier | modifier le code]

Le Gallet est un village-rue rural du Plateau Picard, situé sur une butte au nord-est de Crèvecœur-le-Grand, à 25 km au nord de Beauvais.

La commune s'étend sur 3,5 km2 et est située à 175 mètres d'altitude.

Louis Graves décrivait en 1836 le Gallet comme constitué d'un « petit territoire borné à l'ouest par un ravin qui descend vers la vallée de la Selle. Le chef-lieu placé sur une butte remplie de cailloux roulés, forme une seule rue ouverte de l'est à l'ouest[1] ».

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes du Gallet
Catheux Le Saulchoy
Gallet
Crèvecœur-le-Grand Viefvillers

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Le village est situé sur un banc de sable. Il est situé sur un léger promontoire dominant de petites vallées qui prolongent les bras de la Selle, au nord et au sud. À l’est, il rejoint la plaine vers Viefvillers[2].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Le village est dépourvu d'eaux courantes, et la gestion de l'eau a constitué, jusqu'à l'adduction d'eau potable dans le village, un enjeu important. La Notice descriptive de l'Oise dénombre six en 1902, destinées essentiellement à recueillir l'eau des pluies pour constituer des réserves à incendie ainsi que des abreuvoirs pour les animaux. De nos jours, quatre existent toujours, aux sorties du village en direction de Viefvillers et de Catheux, au 12-14 rue du Pressoir et 34-36 rue de la Sablonnière.

Deux puits sont également visibles, le premier entre les n°9 et 11 rue du Pressoir, avec un édicule architecturé construit en maçonneries en calcaire taillé. Le second, est implanté en face du n°12, rue de la Sablonnière, n’est plus visible en élévation[2].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 778 mm, avec 12,4 jours de précipitations en janvier et 8,5 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Rouvroy-les-Merles à 18 km à vol d'oiseau[5], est de 10,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 647,9 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

La Butte du Gallet ayant une valeur écologique très élevée a été classée en zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF)[9].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Le Gallet est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[10],[11],[12].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Beauvais dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 162 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[13],[14].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (89,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (73,1 %), zones agricoles hétérogènes (15,9 %), forêts (10,7 %), prairies (0,3 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]

Le Gallet est un village-rue constitué d’une unique rue légèrement courbe. le cœur du village se trouve se trouve au centre autour de l’église et de son cimetière, pôle paroissial, complété d'une place publique. les constructions ongt été édifiées de part et d'autre de ce centre[2].

La plupart des constructions anciennes du village sont d'anciennes fermes, auxquelles se sont ajoutés à partir des années 1990 des pavillons résidentiels aux extrémités du village[2],[16].

Habitat et logement[modifier | modifier le code]

En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 70, alors qu'il était de 67 en 2013 et de 63 en 2008[I 1].

Parmi ces logements, 85,6 % étaient des résidences principales, 8,6 % des résidences secondaires et 5,8 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 98,6 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 0 % des appartements[I 1].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements au Le Gallet en 2018 en comparaison avec celle de l'Oise et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (8,6 %) supérieure à celle du département (2,5 %) mais légèrement inférieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 90 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (93 % en 2013), contre 61,4 % pour l'Oise et 57,5 % pour la France entière[I 2].

Le logement au Le Gallet en 2018.
Typologie Le Gallet[I 1] Oise[I 3] France entière[I 4]
Résidences principales (en %) 85,6 90,4 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 8,6 2,5 9,7
Logements vacants (en %) 5,8 7,1 8,2

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

La commune est desservie, en 2023, par les lignes 616 et 6109 du réseau interurbain de l'Oise[17].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le village s'est successivement appelé Galetz en 1223, dans un testament par lequel Dame Amicie de Breteuil lègue sa seigneurie du Gallet à la commanderie des templiers de Fontaine-sous-Montdidier[18], villam que dicitur le Gale en 1226, Les Gallez en 1667, le Gallet au XIXe siècle[19].

Le toponyme d'abord au pluriel ( puis , au singulier et précédé de l'article ) désigne « un ensemble de galets ou cailloux roulés »[20]. Ce nom correspond à la nature du sol sur lequel le village est construit, où se trouvent de nombreux galets dans le banc de sable laissé par la mer qui s'est retirée à l’ère tertiaire (de -66 à -2,6 millions d’années)[2],[21].

Ses habitants sont appelés les Galletiens.

Histoire[modifier | modifier le code]

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

La première mention connue du Gallet date de 1223 où un domaine situé à l’emplacement de l’actuel village est mentionné dans une charte du chapitre] de Amiens[2]

Un établissement des templiers, fondé entre 1238 et 1251, probablement une grosse ferme, se trouvait au lieu-dit la Cence. Brulée lors de la Guerre de Cent Ans, et les sources disent que dès la fin du XIVe siècle, « tout était en ruine jusqu'au moulin »[18].*

Le Gallet est rattaché à la paroisse du Saulchoy et de Viefvillers jusqu'en 1243, année de son érection en paroisse indépendante[22].

Sous l'Ancien Régime, Le Gallet dépend de la commanderie de Fontaine-sou-Montdidier. Le chapitre de la cathédrale Notre-Dame d'Amiens avait le patronage de la cure[1].

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

Au XIXe siècle, la population qui, jusqu'alors, vivait essentiellement de la fabrication d'étoffes de laine à domicile, se tourne dans les années 1880 vers des activités exclusivement agricoles à la suite du déclin de la petite industrie textile dans les campagnes picarde constaté notamment dans les villages de l'ancien canton de Crèvecœur-le-Grand. Une sablonnière communale est active dans le Bois du Gallet, à l’ouest du village, ainsi qu'un moulin à vent implanté le long de la route entre Le Gallet et Viefvillers[2].

Une gare Le Gallet-Catheux a fonctionné de 1876 a 1950 sur la ligne de Saint-Omer-en-Chaussée à Vers, qui assurait la relation entre Beauvais et Amiens. Cette gare est située a quelques kilomètres au sud du Gallet, sur l'actuelle coulée verte. Malheureusement, elle a été détruite. Seule une pancarte indique encore l'emplacement.
Cette gare était desservie par tous les trains passant sur la ligne de 1876 à 1939, puis de 1942 a 1945, pour les voyageurs.

Horaires de la ligne en mai 1914.

Douze habitants, sont morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale, dont le front en 1914 atteignait Breteuil[18]. Le village est alors sur la ligne d'arrière-front française et a été une zone de stationnement des troupes tout en abritant une réserve de munitions[2].

Pendant la Seconde Guerre mondiale, un régiment de chars allemand était stationné à Crevecœur-le-Grand, et le village dut loger une partie de ses soldats[18].

Une activité d'extraction de sable et de galets existait jusqu'après la Seconde Guerre mondiale sur la butte du Gallet[21].

Dans les années 1950, un incendie détruit une partie du village, expliqant l'existance de plusieurs maisons postérieures à cette date[2].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

La commune se trouve dans l'arrondissement de Beauvais du département de l'Oise. Pour l'élection des députés, elle fait partie de la première circonscription de l'Oise.

Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Crèvecœur-le-Grand[23]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune rejoint le canton de Saint-Just-en-Chaussée.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

La commune faisait partie de la communauté de communes de Crèvecœur-le-Grand Pays Picard A16 Haute Vallée de la Celle créée fin 1992.

Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants[24], le préfet de l'Oise a publié en un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale, qui prévoit la fusion de plusieurs intercommunalités[25], et notamment celle de Crèvecœur-le-Grand (CCC) et celle des Vallées de la Brèche et de la Noye (CCVBN), soit une intercommunalité de 61 communes pour une population totale de 27 196 habitants[26].

Après avis favorable de la majorité des conseils communautaires et municipaux concernés[27], cette intercommunalité dénommée communauté de communes de l'Oise picarde et dont la commune est désormais membre, est créée au [28].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
    Auguste Judenne[22].
Mort en 1862
   
Les données manquantes sont à compléter.
1989 2001 Jean Grégoire    
mars 2001[29] mars 2008 Yves Potoski   Secrétaire de la communauté de communes de Crèvecoeur retraité
mars 2008 mars 2014 Jean Grégoire[30]
(1930-2021)
  Retraité
avril 2014[31] En cours
(au 1er juillet 2021)
Mathieu Boureux   Responsable Technique dans une entreprise de Bresles
Vice-président de la CC de l'Oise Picarde (2020 → )
Réélu pour le mandat 2020-2026[32],[33]

Équipements et services publics[modifier | modifier le code]

Les enfants du village sont scolarisés dans le cadre d'un regroupement pédagogique intercommunal géré par le Syndicat intercommunal de regroupement scolaire (SIRS), constitué des communes de Le Gallet, Le Saulchoy, Viefvillers et Francastel, avec en 2016, 4 classes à Viefvillers (ainsi qu'une garderie matin et soir, et la cantine) et 1 classe à Francastel. Le ramassage scolaire est assuré par le Département[34].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[36].

En 2021, la commune comptait 164 habitants[Note 3], en diminution de 4,65 % par rapport à 2015 (Oise : +0,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
313340341337366335332335331
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
306289278248235198172171147
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
14213612290100848010271
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
77606248111117146169174
2021 - - - - - - - -
164--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee à partir de 2006[37].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement jeune.

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 42,0 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 9,7 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 89 hommes pour 86 femmes, soit un taux de 50,86 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (48,89 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[38]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,0 
90 ou +
0,0 
3,4 
75-89 ans
4,7 
4,5 
60-74 ans
7,0 
18,2 
45-59 ans
15,1 
31,8 
30-44 ans
31,4 
21,6 
15-29 ans
15,1 
20,5 
0-14 ans
26,7 
Pyramide des âges du département de l'Oise en 2020 en pourcentage[39]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,3 
5,4 
75-89 ans
7,5 
15,4 
60-74 ans
16 
20,8 
45-59 ans
20 
19,4 
30-44 ans
19,4 
17,8 
15-29 ans
16,4 
20,7 
0-14 ans
19,3 

Économie[modifier | modifier le code]

Au début du XXe siècle, il y avait deux cafés et une boulangerie au village[réf. nécessaire]. Aujourd'hui, Le Gallet ne compte plus aucun commerce.

Le village compte en 2021 une entreprise inhabituelle, La Ferme aux insectes ; ceux-ci sont destinés à l'alimentation de certains nouveaux animaux de compagnie (lézards…). Ce lieu fournit 150 tonnes de cette marchandise par an, principalement importées, mais maintenant en partie produites sur place, essentiellement destinées à de grandes enseignes de jardinerie, à des animaleries, ainsi que directement à des particuliers propriétaires d'animaux insectivores, qui commandent par l'Internet ou viennent sur place[40],[41].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

L’église Saint-Jacques.
Intérieur de l'église Saint-Jacques.
  • Église Saint-Jacques, du XVIe ou du XVIIe siècle, est fortement remaniée au XIXe siècle : cette église comprenant une nef sans bas-côtés poursuivie par un chœur beaucoup plus étroit terminé par une abside à trois côtés, est construite en silex, pierre et briques. Elle est rénovée en 2003-2004[18],[42],[43],[44].
    L'église comprend une statue en bois polychrome de saint Jacques Le Majeur attribuable au XVIe siècle, des fonts baptismaux datables du XVIIe siècle. La chaire en chêne semble dater du dernier quart du XVIIIe siècle. Pplusieurs parties du maître-autel sont antérieures à la Révolution française : gradins, tabernacle, exposition, et plusieurs éléments décoratifs dont les motifs sont caractéristiques du XVIIIe siècle.
    Le tableau d’autel de Caron Letalle représentant saint Jacques date de 1904. Dans la nef, celui qui représente sainte Catherine est signé du peintre F. P. Gueulle[45].
  • La mairie-école, datée de 1867, se trouve un peu à l'est du centre historique de la commune[2].
  • Ancienne ferme, aujourd'hui demeure, 7 rue du Pressoir. La grange et le passage charettier date sans doute du second quart du XIXe siècle. La famille Peaucellier fait construire vers 1860 le corps de logis édifié sur trois niveaux, un rez-de-chaussée surélevé, un étage carré et un étage de comble, en brique avec chaînages d'angle, chambranles et pilastres soutenant le fronton triangulaire de la travée centrale en pierre. Côté sud, la façade ordonnancée comprend cinq travées dont une travée centrale constituant l'entrée et formant un avant-corps. La propriété a perdu sa fonction agricole dans la seconde moitié du XXe siècle[46].
  • Le monument aux morts de la Première Guerre mondiale est érigé dans le cimetière en 1921[22].
  • Chapelle Notre-Dame-du-Bon-Secours (construite vers 1630, reconstruite en 1776).
  • 11 croix de chemin et calvaires sont répartis dans le village[43]. Deux d'entre-elles se trouvent au centre du village. Celle de la place de l'église, érigée en 1823 par la famille Lenglier puis cédée à la commune, a été restaurée en 1924 après les dégradations de la Première Guerre mondiale puis à nouveau en 2001. La seconde, construite en 1858 par la famille Christophe en face de leur maison, se trouve au 14 rue de la Sablonnière) et a été restaurée par la commune vers 1975. Deux autres croix sont installées aux limites nord (au bord du sentier du tour de ville, juste après la mare) et est du village (croix installée en 1991 en remplacement d'une ancienne en mauvais état)[2].
  • La coulée verte, itinéraire de promenade aménagé sur l'emprise de l'ancienne ligne Beauvais - Amiens.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Gallet (Le) Blason
D’argent à la croix pattée de gueules, mantelé de sinople chargé d’une coquille d’or accostée de deux galets du même.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. a et b Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Crèvecoeur, arrondissement de Clermont (Oise),, Beauvais, Achille Desjardins, , 96 p. (lire en ligne), p. 53, sur Google Livres.
  2. a b c d e f g h i j et k Lucile Chamignon, « Le village du Gallet : dossier IA60003180 », Région Hauts-de-France - Inventaire général, (consulté le ).
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  5. « Orthodromie entre Le Gallet et Rouvroy-les-Merles », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Rouvroy-les-Merles » (commune de Rouvroy-les-Merles) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Station Météo-France « Rouvroy-les-Merles » (commune de Rouvroy-les-Merles) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  9. « ZNIEFF 220220002 : Butte du Gallet », Recherche de données ZNIEFF Continentale, Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  10. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  12. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Liste des communes composant l'aire d'attraction duBeauvais », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  16. Marc Kérignard et Lucile Chamignon, « L'habitat du village du Gallet : Dossier IA60005250 », Région Hauts-de-France - Inventaire général, (consulté le ).
  17. « Transports en commun au Gallet », sur oise-mobilite.fr, (consulté le ).
  18. a b c d et e « Histoire », sur legallet.fr (consulté le ).
  19. Émile LAMBERT, Dictionnaire topographique de l’Oise, Amiens, (lire en ligne), p. 236.
  20. Maurice Lebègue, Les Noms des communes du département de l'Oise, Musée de Picardie, , p. 102.
  21. a et b « Sous le Gallet, la plage… », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne).
  22. a b et c Lucile Chamignon, « Le cimetière du Gallet : Dossier IA60003221 », Région Hauts-de-France - Inventaire général, (consulté le ).
  23. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  24. Section III de l'article L. 5210-1-1 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance
  25. « Projet de schéma départemental de coopération intercommunale de l'Oise » [PDF], Préfecture de l'Oise, (consulté le ), p. 13-25.
  26. « La nouvelle carte intercommunale de l'oise : intercommunalité à fiscalité propre au  », Le Bonhomme picard, édition de Grandvilliers,‎ , p. 15.
  27. R. Th., « La fusion des communautés de communes est définitive », Le Bonhomme picard, édition de Grandvilliers, no 3417,‎ , p. 6 « Les 6 projets de fusion de communautés de communes ou d’agglomération ont tous recueilli une majorité favorable ; ils pourront ainsi tous être conduits à leur terme ».
  28. Sylvie Godin, « Naissance de l'Oise picarde : Jacques Cotel dirige un territoire de 26 500 habitants », Le Bonhomme picard, édition de Grandvilliers, no 3430,‎ , p. 17.
  29. « Réconcilier les habitants », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Après deux mandats, Jean Grégoire, a pris une retraite bien méritée. Yves Potoski, qui avait été conseiller municipal entre 1989 et 1995, a été élu maire de ce village de 117 habitant ».
  30. « Hommage à Jean Grégoire, « c'est un vrai Gallétien dévoué aux habitants » : Disparu le mois dernier, Jean Grégoire a œuvré pour la commune pendant plus de 40 ans. Son dernier mandat s'est arrêté en 2014 », Le Bonhomme picard, édition de Grandvilliers, no 3670,‎ , p. 14« Il a faut partie du conseil municipal pendant 43 ans dont 3 mandats de maire, jusqu'en 2014 ».
  31. « Mathieu Boureux, le nouveau maire formé par Jean Grégoire : Le conseil municipal a été renouvelé avec sept nouveaux élus. Mathieu Boureux, premier adjoint de Jean Grégoire, lui succède », Le Bonhomme picard, édition de Grandvilliers, no 3289,‎ , p. 17.
  32. « Le maire se représente », Le Bonhomme picard, édition de Grandvilliers, no 3587,‎ , p. 22.
  33. Sylvie Godin, « Le Gallet : Mathieu Boureux réélu maire », Le Bonhomme picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  34. « Le regroupement Scolaire (SIRS) », Infos pratiques, sur legallet.fr (consulté le ).
  35. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  36. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  37. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  38. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune du Gallet (60267) », (consulté le ).
  39. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département de l'Oise (60) », (consulté le ).
  40. Juliette Duclos, « Depuis l’Oise, ils ravitaillent la France en criquets, grillons et vers de farine : Depuis une décennie, l’étonnante ferme du Gallet, petit village du Beauvaisis accueille près 150 t d’insectes par an. Des produits qu’elle importe, mais qu’elle veut désormais produire », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  41. Patrick Caffin, « Trop à l’étroit en France, cette entreprise de l’Oise veut conquérir le monde avec ses insectes congelés : Leader français pour la nourriture des nouveaux animaux de compagnie, la société GNG, installée à Le Gallet, veut conquérir de nouvelles parts de marché en Amérique, en Asie et au Moyen-Orient. Jusqu’à quatre embauches sont prévues », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consulté le ) « À la tête de sa ferme aux insectes, installée depuis 2010 à Le Gallet (Oise), Antoine Garrault se taille aujourd'hui la part du lion sur le marché de la nourriture des NAC ».
  42. Dominique Vermand, « Le Gallet, église Saint-Jacques », Diocèse : Amiens, Églises de l'Oise - Art roman et gothique (consulté le ).
  43. a et b Inventaire des calvaires du Gallet, docoment mentionné en liens externes.
  44. Lucile Chamignon, Marc Kérignard, « Église paroissiale Saint-Jacques du Gallet : Dossier IA60003194 », Région Hauts-de-France - Inventaire général, (consulté le ).
  45. Lucile Chamignon, « Le mobilier de l'église Saint-Jacques du Gallet : dossier IM60001720 », Région Hauts-de-France - Inventaire général, (consulté le ).
  46. Lucile Chamignon, « Ancienne ferme, aujourd'hui demeure : Dossier IA60005265 », Région Hauts-de-France - Inventaire général, 2021-2022 (consulté le ).