Le Creusot

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Le Creusot
Le Creusot
Marteau-pilon du Creusot.
Blason de Le Creusot
Blason
Le Creusot
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Saône-et-Loire
Arrondissement Autun
Intercommunalité Communauté urbaine Le Creusot Montceau-lès-Mines
(siège)
Maire
Mandat
David Marti (PS)
2020-2026
Code postal 71200
Code commune 71153
Démographie
Gentilé Creusotins[1],[2]
Population
municipale
20 731 hab. (2021 en diminution de 5,28 % par rapport à 2015)
Densité 1 145 hab./km2
Population
agglomération
32 959 hab. (2017)
Géographie
Coordonnées 46° 48′ 05″ nord, 4° 26′ 28″ est
Altitude Min. 316 m
Max. 516 m
Superficie 18,11 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Le Creusot
(ville-centre)
Aire d'attraction Le Creusot
(commune-centre)
Élections
Départementales Cantons de Le Creusot-1 et de Le Creusot-2
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Le Creusot
Liens
Site web le-creusot.fr

Le Creusot est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire en région Bourgogne-Franche-Comté.

Elle est le siège de la communauté urbaine Creusot-Montceau. Chef-lieu de deux cantons (Le Creusot-1 et Le Creusot-2), la commune compte 20 731 habitants, une agglomération de 34 272 habitants et une aire urbaine de 42 846 habitants. Elle est la troisième ville du département derrière Chalon-sur-Saône et Mâcon, la préfecture départementale.

La commune est située au cœur d'un important bassin houiller exploité dès le Moyen Âge, puis de façon industrielle à partir du XIXe siècle et ce jusqu'en 2000, permettant l'essor de l'industrie sidérurgique et mécanique dans la région.

L'économie du Creusot est aujourd'hui dominée par les techniques de pointe dans le domaine des aciers spéciaux (ArcelorMittal Industeel), de l'énergie (Framatome, General Electric Oil & Gas, Siag), des transports (Alstom, Safran-Snecma), etc.

Le Creusot est en outre le deuxième centre universitaire de Bourgogne (derrière Dijon), avec son Institut universitaire de technologie (quatre départements : Techniques de commercialisation, Génie électrique et informatique, Mesures Physique et Génie mécanique et productique ; six licences professionnelles) et le Centre universitaire Condorcet ( deux filières DEUG, DESS) ; tous deux antenne de l'Université de Bourgogne.

Depuis les années 1990, la ville développe aussi ses atouts touristiques avec comme principale vitrine le Parc des Combes, où les friands d'attractions et de balades en train touristique côtoient sportifs et amateurs de détente en pleine nature.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Représentations cartographiques de la commune
Carte
Mairie
Carte OpenStreetMap
Carte OpenStreetMap
Carte topographique
Carte topographique
1 : carte dynamique ; 2. carte OpenStreetMap ; 3 : carte topographique.

Le Creusot est une ville de Saône-et-Loire, au sud de la Bourgogne-Franche-Comté. La région environnante est marquée par l'élevage (avec un paysage de bocage très présent) mais également par la viticulture puisque les célèbres cépages bourguignons s'épanouissent à quelque 20 km au nord et à l'est du Creusot. On peut aussi noter la proximité du massif du Morvan (et notamment du mont Beuvray). Tout proche également se situe le village d'Uchon, qu'on appelle La Perle du Morvan, il est remarquable par ses éboulis de granit, notamment la Pierre qui croule, les Rochers du Carnaval.

La commune est uniquement traversée par des ruisseaux qui se rejoignent dans l'étang de Torcy Neuf pour donner naissance à la rivière Bourbince. L'un de ces ruisseaux, en grande partie recouvert au fil de l'industrialisation et de l'urbanisation de la ville, part de la plaine dite des Riaux[3], ruisseau en provençal (toponyme qui désigne aussi un quartier de Marseille). Plusieurs autres étangs ou lacs artificiels (étang du Breuil, étang de Brandon et lac de Montaubry) se situent autour du Creusot et contribuent à l'alimentation du bief de partage du canal du Centre.

Le Creusot comprend plusieurs quartiers : le Guide ou Cœur de Ville, le Centre ou Saint-Laurent, les Riaux, les Pompiers, les Alouettes, la Chaume, la Croix du Lôt, les Jeannins, les Vernizeaux, Montcoy (qui est partagé entre le Breuil et Le Creusot), la Marolle, la Combes, les Soches, Saint-Charles, la Charmille, les Prés, Saint-Eugène, la Croix-Menée, Chanliau, les Abattoirs, les Rapines, le Tennis, la Mouillelongue, les Groisons (qui sont partagés avec Montcenis), Saint-Henri, les Quatre-Chemins, la Villedieu, la Barre de Villedieu, la Molette ou la Sablière et la Couronne.

Vue aérienne de la plaine des Riaux.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Rose des vents Marmagne
(Vaumartin)
Saint-Sernin-du-Bois
(Gamay)
Saint-Firmin
Bouvier
Rose des vents
N Le Breuil
(Les Prés-Calards)
O    Le Creusot    E
S
Montcenis
(Les Groisons)
Torcy
(Lac et Mouillelongue)

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

La commune repose sur le bassin houiller de Blanzy daté du Stéphanien (daté entre -307 et -299 millions d'années)[4].

Approvisionnement en eau[modifier | modifier le code]

Dès leur arrivée au Creusot, les Schneider (voir chapitre ci-après) comprennent que l’approvisionnement en eau de la ville et de son usine est aussi important que la disponibilité du charbon et du minerai de fer. La ville et son usine se développent rapidement, et leurs besoins en eau ne cessent d’augmenter, que les réservoirs existants ne peuvent satisfaire[5].

Face à ces besoins toujours croissants, la mise en œuvre de solutions suit plusieurs étapes :

  • 1861 : augmentation des quantités d’eau en réserve (étang de la Forge agrandi, pompes qui vont puiser l’eau en profondeur, aqueduc collecteur pour les eaux pluviales) ;
  • 1862 : dérivation et captation des eaux du ruisseau de Saint-Sernin-du-Bois pour les amener au Château de la Verrerie (par une conduite de dérivation et un tunnel souterrain de 425 m)[6] ;
  • 1875 : dérivation et captation des eaux du ruisseau du Rançon, nécessitant également une conduite de dérivation et un tunnel souterrain de 500 m. La conduite aboutit au réservoir du Château de la Verrerie, où les eaux du Rançon se mélangent à celles de Saint-Sernin[7] ;
  • 1914 : création ou agrandissement de réservoirs sur le plateau d’Antully (étangs du Martinet et de la Noue), travaux de percement d’un tunnel d’une longueur de 1 400 m et pose de tuyaux d’une nouvelle conduite[8].

Electrification de la ville[modifier | modifier le code]

Par un accord avec Schneider et Cie (voir chapitre ci-après), en date du 22 mars 1900, l’éclairage de la ville du Creusot est alors assuré par 2 600 becs de gaz (gaz issu des hauts fourneaux et de la cokerie). L’allumage des becs est assuré par des personnes choisies par quartier.

En 1905, une pétition est faite au Creusot, demandant le remplacement de l’éclairage des rues au gaz par des lampadaires électriques. Schneider et Cie s’y oppose, car ses groupes turbo-alternateurs produisent à peine assez de courant pour alimenter les besoins de son usine, et d’autre part le gaz issu des hauts fourneaux et de la cokerie serait inutilisé.

L’électrification des rues de la ville est repoussée, et ne se fera qu’après 1943. Schneider et Cie crée alors une entreprise commerciale appelée « Société Provinciale d’Electricité ». Cette société pouvait ainsi acquérir de l’électricité à l’extérieur (stations hydrauliques) si les turbo alternateurs n’en produisaient pas assez.

Aujourd’hui, la station du « Pont Jeanne Rose », construite à l’origine en 1916 pour l’alimentation électrique de l’usine de Montchanin, alimente toujours toute la région du Creusot en électricité.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[9]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[10].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 904 mm, avec 12 jours de précipitations en janvier et 7,4 jours en juillet[9]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Symphorien de Marmagne », sur la commune de Saint-Symphorien-de-Marmagne à 9 km à vol d'oiseau[11], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 974,4 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 42 °C, atteinte le ; la température minimale est de −22 °C, atteinte le [Note 1],[12],[13].

Statistiques 1991-2020 et records ST-SYMPHORIEN DE MARMAGNE (71) - alt : 349m, lat : 46°51'07"N, lon : 4°20'10"E
Records établis sur la période du 01-01-1946 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 0 0 2,2 4,6 8,4 11,6 13,2 12,9 9,7 7 2,9 0,7 6,1
Température moyenne (°C) 3,1 4 7,3 10,3 14,1 17,8 19,8 19,4 15,6 11,7 6,5 3,8 11,1
Température maximale moyenne (°C) 6,3 8 12,5 16 19,8 23,9 26,3 26 21,6 16,3 10,2 6,9 16,1
Record de froid (°C)
date du record
−22
16.01.1985
−22
14.02.1956
−12,5
01.03.05
−6
08.04.1956
−3,5
07.05.1957
1,5
02.06.1975
2
08.07.1954
3
29.08.1963
−2
30.09.1954
−6,5
29.10.1950
−11,5
20.11.1952
−17
20.12.09
−22
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
17
13.01.1993
21
24.02.1990
25
25.03.1955
29
29.04.1955
32
15.05.1992
38
28.06.1947
42
18.07.1964
40
02.08.1947
37
03.09.1962
29,1
09.10.23
22,6
02.11.20
18
15.12.1989
42
1964
Précipitations (mm) 91,1 74,3 72,2 73,5 90,1 69,7 69,1 67,6 70,6 87,3 106,4 102,5 974,4
Source : « Fiche 71482001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
6,3
0
91,1
 
 
 
8
0
74,3
 
 
 
12,5
2,2
72,2
 
 
 
16
4,6
73,5
 
 
 
19,8
8,4
90,1
 
 
 
23,9
11,6
69,7
 
 
 
26,3
13,2
69,1
 
 
 
26
12,9
67,6
 
 
 
21,6
9,7
70,6
 
 
 
16,3
7
87,3
 
 
 
10,2
2,9
106,4
 
 
 
6,9
0,7
102,5
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[14]. Elles sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[15].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Le Creusot est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[16],[17],[18].

Elle appartient à l'unité urbaine du Creusot, une agglomération intra-départementale regroupant six communes[19] et 32 959 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[20],[21].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction du Creusot, dont elle est la commune-centre[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 22 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[22],[23].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (63,2 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (60,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (45 %), forêts (17,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (15,7 %), prairies (11,4 %), zones agricoles hétérogènes (5,8 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,1 %)[24]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Le Creusot dispose d'un réseau de transport en commun par bus assuré par une entreprise de la CCM, Creusot Montceau Transport (CMT).

La ville est desservie par deux gares : la gare du Creusot proprement dite est desservie par les TER Bourgogne, et la gare Le Creusot-TGV desservie par des TGV. Ces deux gares sont distantes de quelques kilomètres, mais le projet de voie ferrée Centre Europe Atlantique prévoit la connexion de ces deux réseaux ferroviaires avec la création d'un arrêt des TER au sein de la gare TGV[25].

La ville est proche de l'autoroute puisque la route nationale 80 relie la commune à l'A6 en 25 minutes, André Jarrot est à l'origine de son tracé.

Environnement[modifier | modifier le code]

Les industries lourdes ayant été converties à des normes de pollutions récentes et les principaux axes routiers nationaux évitant la ville, la qualité de l'air y est reconnue comme bonne[26].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Son nom provient du gaulois croso qui veut dire creux, petit vallon. Donc il indique que le hameau originel s'est construit dans une dépression de terrain. Le hameau est cité sous le nom de Crosot en 1253.

Histoire[modifier | modifier le code]

L’histoire du Creusot, souvent qualifiée de « ville-usine », est étroitement liée à son développement industriel. À ce titre la ville abrite un écomusée et l'Académie François-Bourdon, centre d'archives industrielles, permettant de découvrir son patrimoine industriel et retraçant l'histoire industrielle des Schneider.

Le Crozot (Crosot), un hameau du bailliage de Montcenis[modifier | modifier le code]

La plus ancienne référence connue remonte à 1253, avec un acte sur parchemin, par lequel Henry de Monestoy cède au duc Hugues IV de Bourgogne, "toutes ses propriétés en hommes, bois, prés, de la Villa Dei et de Crosot", pour le prix de 40 livres dijonnaises. Dans le vallon du Peu, voisinent les hameaux de la Charbonnières, du Crosot et des Nouillots, relevant de la paroisse du Breuil. C’est un pays de collines, de ruisseaux et d’étangs connu de tout temps pour ses affleurements de « pierre noire » (charbon de terre ou houille) que quelques familles de métayers « jardinaient » pour leurs besoins personnels[27].

« D’abord la mine. Vers 1502, Symon Jobé et Pierre Pelletier s’étaient associés et accompagnés par moitié et par indivis en toutes leurs terres à tirer du charbon, communément appelé « oylle », assises et situées au lieu-dit « en Crosot » . Mais l’exploitation rationnelle ne commence véritablement qu’à partir de , date à laquelle François de la Chaise obtient, pour lui et ses héritiers, le droit d’exploiter les mines de charbon de terre se trouvant sur la baronnie de Montcenis, pour une durée de cinquante années. François de la Chaise était conforté dans son projet par les conclusions positives du rapport de Gabriel Jars : le charbon de terre est ici abondant et propre à fondre du minerai de fer à l’aide du coke selon la nouvelle technique anglaise. Au milieu du XVIIIe siècle, grâce à ce charbon il y avait deux modestes forges et l’on y coulait le verre. Le hameau du Crozot comprenait alors une vingtaine de "feux" ou "meix", soit une centaine d'habitants »[27].

« Puis la fonderie royale. En 1781, François Ignace de Wendel, recherche un site pour construire une fonderie "de type anglais" (fonte au coke) susceptible d’alimenter en fonte les Forges de l’Indret (Loire-Atlantique) dont il est propriétaire. Accompagné de William Wilkinson qui préfère ce site à celui de Saint-Étienne, et rejoints par l’architecte Pierre Toufaire, ils dressent les plans et réalisent à proximité de la Charbonnière, la plus grande usine métallurgique d’Europe continentale, dotée de quatre hauts-fourneaux. La première gueuse est coulée le à deux heures de l’après-midi » [27] et l'usine occupe déjà 1 500 personnes.

« Et aussi la manufacture des cristaux de la Reine. En 1786 la décision est prise de transférer dans la baronnie de Montcenis la manufacture des cristaux et émaux de la Reine, jusqu’alors située dans le domaine royal du parc de Saint-Cloud à Sèvres »[27].

Un acte royal du réunit dans un même ensemble industriel : les mines, les fonderies d’Indret et du Creusot, la cristallerie ainsi que les forges de Bouvier et de Mesvrin. François Ignace de Wendel en prend la direction.

1790-1836 : le temps des vicissitudes économiques et industrielles[modifier | modifier le code]

En 1790, Le Creuzot (officiellement orthographié Le Creusot en 1853) est érigé en commune de 485 hectares, largement rurale et constituée de quelques hameaux (le Nom, la Couronne, la Chaise) accolés au domaine royal et industriel et tous soustraits aux paroisses du Reuil et de Torcy. La cité est organisée autour de La Verrerie et du quartier des Alouettes, avec une continuité urbaine entre l'actuelle place Bozu et le château de la Verrerie.

En , fuyant la Terreur, Ignace de Wendel est contraint d’émigrer en Thuringe (Allemagne). Michel Ramus le remplace. En , le Comité de Salut Public réquisitionne les usines, mais la fonderie, surdimensionnée, éprouve des difficultés récurrentes à produire une fonte au coke de qualité ; alors que la jeune République est demandeuse de canons pour les soldats de l’an II. On notera qu’une batterie de canons, fondus au Creusot, a permis au jeune officier Bonaparte (futur Napoléon Ier) de chasser les Anglais au siège de Toulon en .

La fonderie royale réquisitionnée[modifier | modifier le code]

En 1794 les Établissements sont réquisitionnés par le Comité de salut public et l’année suivante un commissaire spécial, le conventionnel Noël Pointe, est dépêché sur place et chargé d’une nécessaire remise en ordre. En 1796 les Établissements sont restitués à leurs propriétaires. La société « Coste, Caylus et Gévaudan » et divers investisseurs en deviennent les maîtres. Parmi eux Jean-Baptiste Bureau, Thomas Chardon et Jean-Baptiste Mollerat tentent sans grand succès de réorganiser et d’équilibrer les comptes, mais, à la suite de mauvais choix techniques, les difficultés subsistent et l’exploitation minière est sinistrée. En 1802 la décision est prise d’affermer séparément les établissements mais seule la cristallerie fut finalement amodiée à Xavier Veytard, avec la caution de Benjamin Ladouèpe-Dufougerais qui, du fait de son entregent, en devint très vite le gérant. La manufacture maintenant impériale, fut alors le « lustrier de l’empereur ». Quant aux mines et à la fonderie, dès 1804 et plus encore à partir de 1808, Jean-François Chagot, par des achats successifs d’actions puis par de substantielles avances financières, se positionne pour être l'unique repreneur de fait lors de la mise en adjudication devenue inéluctable en 1814. Napoléon « évitant » Le Creusot durant les Cent Jours, ajoute de l’incertitude à l’économie de ce site et ce n’est que le que seront adjugés les établissements à un groupe d’actionnaires : Chagot père (Jean-François) et fils (Henry, Louis-Hippolyte et Jules) majoritaires, Thomas Chardon, etc. Mais Jean-François Chagot et ses fils sont néophytes en métallurgie et le devenir de la fonderie, directement lié à la solidité du pacte familial, ne résistera pas au décès de Jean-François en 1824.

La technique de la fonte au coke enfin maitrisée[modifier | modifier le code]

En 1826 les fils Chagot ne conservent que la cristallerie et cèdent le reste à la société Manby et Wilson, avec Aaron Manby et Daniel Wilson, deux industriels anglais déjà propriétaires des Forges de Charenton (région parisienne), et Jean-Baptiste Chaptal comme gérant. Ces industriels vont entreprendre un important agrandissement de la fonderie, la construction d’une forge à l’anglaise, la reconstruction de quatre hauts-fourneaux et la construction de la cité ouvrière de la Combe des mineurs. L'on parviendra enfin en 1826 à produire une fonte de qualité. Cependant, dès 1828, la gestion hasardeuse de Wilson, faisant jouer une clause particulière (dite scélérate) du contrat qui stipule que toute nouvelle société est chargée de liquider la précédente, conduit très vite celle-ci à la faillite en . Quant à la cristallerie sa gestion calamiteuse par les frères Chagot va en faire une proie facile pour les cristalleries de Baccarat et de Saint-Louis. Elle sera reprise et définitivement fermée au .

En , sur la base d'un montage financier dans lequel la banque Seillière réinvestit une partie des immenses bénéfices accumulés lors de l'expédition d'Alger dont elle assurait la logistique, François-Alexandre Seillière, Louis Boigues, propriétaire des Forges de Fourchambault et les frères Adolphe et Eugène Schneider, se portent acquéreurs de tous les établissements du Creusot. Adolphe et Eugène Schneider deviennent les dirigeants de la nouvelle société : Schneider frères et Cie.

1836-1871 : développement de la ville sous la dynastie Schneider[modifier | modifier le code]

"La grève du Creuzot. Les troupes, à leur arrivée, se forment sur la place de l'église du Creuzot" ("Le Monde illustré", n° du 29 janvier 1870).

Commence alors plus d'un siècle de domination de la famille Schneider sur la ville. En 1837, Eugène et Adolphe Schneider achètent les bâtiments industriels et le parc de l'ancienne cristallerie royale qu'ils aménagent en résidence familiale (appelée aujourd'hui château de la Verrerie).

Vers les années 1855-1860, le développement industriel et urbain rend nécessaire une extension territoriale. Par décret impérial du la ville voit sa superficie augmenter de plus de 1 300 hectares au détriment de Torcy, Le Breuil, Saint-Sernin-du-Bois, Saint-Firmin, Montcenis et Marmagne[28]. Le Creusot n'est plus une bourgade mais une ville nouvelle[29], fief des Schneider. Eugène se sert de la ville pour appuyer ses ambitions politiques. La mairie est à plusieurs reprises dirigée par des membres de la famille.

En 1868, les établissements Schneider emploient 9950 ouvriers[30].

Autour de 1870, les usines et la ville, qui comptent maintenant plus de 20 000 habitants dont environ 10 000 ouvriers, sont le foyer de mouvements sociaux sévèrement réprimés. Des figures du militantisme ouvrier telles qu'Eugène Varlin, Benoît Malon, Adolphe Assi ou Jean-Baptiste Dumay y sont impliquées. En , la question du contrôle de la caisse de secours mutuel donne lieu à des arrêts de travail qui débouchent sur deux grèves : en janvier (10 jours) puis en mars (23 jours). L'intervention de l'armée (4 000 hommes en janvier) fait six morts parmi les ouvriers[31],[32]. Cette grève a un écho important, malgré l'échec du combat social, à cause de son importante dimension symbolique : les grévistes s'attaquent en la personne d'Eugène Schneider non seulement à leur patron, mais aussi au président du corps législatif, au régent de la Banque de France et au maire de la ville, toutes fonctions cumulées par cet industriel qui tient toute la ville dans sa main[33]. Avec la chute du Second Empire le , Eugène Schneider doit se réfugier en Angleterre et cède temporairement la direction à son fils Henri. Jean-Baptiste Dumay est nommé maire de la ville. Le 26 mars 1871, en écho à la Commune de Paris, Dumay et la garde nationale proclament la Commune du Creusot. Mais l’armée prend le contrôle de la ville dès le 28 mars et le mouvement est étouffé. Dumay s'exile peu après en Suisse.

1871-1960 : Henri, Eugène II et Charles : les Schneider, suite et fin[modifier | modifier le code]

Le château de la Verrerie.

Après la défaite de 1870, Thiers incite Eugène I à s'orienter vers la fabrication d'armement en acier. C'est Henri, son fils, qui mettra en œuvre cette nouvelle orientation, par la création de nouveaux ateliers d'artillerie. Ces fabrications (canons, blindages) dont la qualité sera mondialement reconnue, assurent au Creusot une activité importante. La société se distingue par la production d'aciers spéciaux ainsi que par l'utilisation d'outils modernes comme son marteau-pilon de 100 tonnes qui permet de forger avec une grande précision des pièces de grandes dimensions. Ainsi les aciers du Creusot se montrent souvent à leur avantage lors des concours (Expositions universelles) par rapport à leurs concurrents (Vickers, Krupp AG, Skoda).

De 1871 à 1896, Henri Schneider est le maire du Creusot. Sous son impulsion et comme directeur, Schneider et Cie diversifie son implantation industrielle avec la construction de nouvelles usines dans la ville mais aussi à Montchanin ou plus tard au Breuil ; cependant celles du Creusot restent le "cœur" de l'entreprise. La diversification est également financière avec l'investissement dans la Compagnie du chemin de fer métropolitain de Paris. C'est durant cette même période qu'avec sa vision paternaliste, la ville se développe le plus fortement suivant trois axes : l'incitation à la propriété, l'aménagement des espaces publics et l'hygiène[34].

La fin du XIXe siècle connaît un regain de tensions sociales qui culminent avec la grève générale de 1899, très dure. Eugène II Schneider fait appel à l'armée et à l'arbitrage de Waldeck-Rousseau, président du conseil. La répression antisyndicale se traduit en 1900 par le départ de 1 200 ouvriers et marque durablement les esprits.

Durant la Première Guerre mondiale la société emploie son plus grand nombre de salariés avec près de 20 000 ouvriers[35]. Des milliers de canons et des millions d'obus y sont produits, les chars sont objet de diverses expérimentations[36] et une escadrille de chasse sur Autun assure la protection du site[37]. En 1939 elle possède deux fois plus d'habitations que la ville : 3 548 contre 1 742[38].

Durant la Seconde Guerre mondiale, la ville, grand centre industriel doté de capacités de production d'armes, est occupée le par la division Grossdeutschland. Pour arrêter toute production, les aviations anglaise et américaine bombardent la ville à plusieurs reprises. Le bombardement du , par la RAF, fait 63 morts et plus de 250 blessés. Le bilan est encore plus lourd dans la nuit du 20 au  : plus de 300 morts, 1 000 blessés. De nouveaux bombardements et de nombreux sabotages ont lieu le 6 septembre 1944, quand les troupes allemandes quittent la ville. Finalement il y aura : 10 000 sans-abris, 4 000 des 5 300 habitations atteintes, la destruction au moins partielle de l'hôtel-Dieu, de l'hôtel de ville, du château de la Verrerie, du pont de Chanliau, de trois églises, des stations électriques. Ces bombardements ont laissé un souvenir très fort dans la mémoire des Creusotins car c'est essentiellement la population, plus que les usines, qui a été touchée. Des décennies plus tard sont encore retrouvées des bombes[39]. Le directeur de l'usine, Henri Charles Stroh est arrêté par les Allemands en mars 1944 et déporté à Buchenwald. Il avait fait enterrer deux citernes de benzol pour ralentir la production de l'usine[40]. La ville est libérée les 6 et 7 septembre 1944 par le 2e régiment de spahis algériens.

Corrélativement au Plan Monnet, Le Creusot a la chance d'être choisi comme "cité pilote", avec Orléans, et une étroite coopération du ministère de la Reconstruction vont permettre sa rapide reconstruction de 1945 à 1950. Charles Schneider, arrivé dans la société en 1942 à la mort de son père Eugène II, reconstruit aussitôt la ville et les usines bombardées. Tout en poursuivant avec succès la stratégie de ses prédécesseurs, c'est-à-dire l'alliance du métal et de la machine, il fait accéder son entreprise aux technologies nouvelles, notamment avec l'entrée dans le secteur nucléaire. En 1949 Schneider & Cie devient une holding avec pour filiale locale la Société des Forges et Ateliers du Creusot (SFAC). Mais cette belle mécanique se grippe en 1960 avec la mort accidentelle de Charles Schneider.

1960-1984 : les turbulences industrielles[modifier | modifier le code]

L'usine Safran du Creusot.

Orpheline, l'entreprise des Schneider n'est plus la même et s'ouvre alors une crise de succession et l'éclatement du groupe. En 1970, après la fusion de la SFAC avec la Compagnie des ateliers et forges de la Loire, l'usine creusotine devient Creusot-Loire, l'un des sites du groupe Empain-Schneider qui a pris le contrôle du groupe Schneider en 1966. L'âge d'or est loin lorsque éclate le premier choc pétrolier de 1973 et Creusot-Loire entre alors dans une terrible période de difficultés financières. En 1983-1984, des mouvements sociaux se multiplient, sans succès, et plusieurs ateliers de l'usine cessent leur activité. Mais le dépôt de bilan est inévitable le 12 décembre 1984. Les activités sidérurgiques subsistantes sont intégrées au groupe Usinor (depuis Arcelor, aujourd'hui ArcelorMittal) et les activités mécaniques sont reprises par Framatome.

Période actuelle[modifier | modifier le code]

Pour se donner de plus grands moyens, Le Creusot a cofondé, en 1970, la communauté urbaine Creusot-Montceau (CCM), qui regroupe aujourd'hui 34 communes de la région et a réussi à dépasser cette période sombre de son histoire. La plupart des activités historiques ont été reprises par différents grands groupes mondiaux. De plus, d'importants efforts ont été menés pour diversifier les activités, de sorte qu'aujourd'hui les anciens sites industriels des Schneider ne comportent plus aucune friche. Y sont notamment implantés :

  • ArcelorMittal Industeel (anciennement Creusot-Loire Industrie), spécialisée dans les aciers spéciaux ;
  • Framatome (anciennement Areva NP) avec la forge du Creusot (nucléaire), qui a réalisé en 2007 d'importants investissements (75 millions d'euros) pour y installer trois tours géants (les plus grands d'Europe) permettant de réaliser des pièces pour les centrales nucléaires, en particulier l'EPR de Flamanville ;
  • Alstom (anciennement Jeumont-Schneider), avec une de ses principales usines qui produit des bogies (TGV, métros, tramways…) ;
  • General Electric Oil & Gas à travers l'usine de Thermodyn (compresseurs industriels, turbines à vapeur) ;
  • Safran (anciennement Snecma), spécialisée dans les disques pour réacteurs d'avions. L'usine Snecma est d'ailleurs un des symboles de la renaissance du Creusot, de par son architecture moderne (usine dessinée par Albert Constantini et inaugurée le ) et de par sa localisation. Elle a en effet été construite sur les ruines des plus anciens bâtiments de Creusot-Loire.

D'autres entreprises encore ont fait le choix d'une implantation au Creusot comme BSE (électronique), Siag (mâts d'éoliennes), Pinguely Haulotte (nacelles élévatrices), Turbine Casting[41], Avance Diffusion un temps…

NFM (tunneliers et grands systèmes mécaniques) Neyrpic Framatome Mécanique, née du regroupement avec Neyrpic est installée dans les anciens ateliers CM1 de la SFAC (Creusot-Loire). Son activité a cessé en 2018.

Dans cette conjoncture, les Creusotins tentent de rénover leur ville afin de développer de nouvelles sources d'emplois notamment dans le secteur tertiaire qui se développe rapidement depuis quelques années.

La ville s'est, depuis 1984, beaucoup transformée. Les vastes étendues d'ateliers ont disparu pour laisser place à d'autres activités. La ville a ainsi développé une politique de loisirs en créant un parc d'attractions mettant en avant le thème, historique pour la cité, de la locomotive. L'ancienne cristallerie royale qui avait été transformée en château par la famille Schneider s'est muée en Écomusée. Les anciennes halles de construction de locomotives ont été transformées en bibliothèque universitaire, inaugurée en 1998[42]. D'importants travaux sont toujours effectués pour redonner vie aux rues marchandes de la ville. L'académie François-Bourdon s'est créée en association afin d'organiser les archives des usines qui sont mises à la disposition des chercheurs. Elle crée également des expositions.

Des nombreuses cheminées qui, naguère, s'élevaient au-dessus du Creusot, il n'en reste désormais plus qu'une : le cheminée de la Grosse Forge, éclairée depuis l'an 2000 à l'initiative de la ville, en collaboration avec l'Écomusée et la DRAC de Bourgogne. Cette cheminée élevée en 1869 avait initialement une hauteur de 80 mètres et était constituée de 68 viroles ; elle était surmontée d'un chapiteau de fonte. Elle fut abaissée à 50 mètres en 1950 et a été désaffectée en 1973[43].

Paternalisme[modifier | modifier le code]

Statue d'Eugène I Schneider, œuvre d'Henri Chapu.

De 1836 à 1960, toute la vie du Creusot tourne autour de la sidérurgie et de la dynastie Schneider : chaque famille creusotine compte au moins un employé dans les usines Schneider, ce qui facilite le développement du « paternalisme », organisation intégrée qui tend à lutter contre l'inadaptation de la main-d'œuvre mais également à réguler tous les aspects de la vie quotidienne des Creusotins. Des écoles de tous les niveaux sont créées[44] (les dernières fermeront leurs portes au milieu du XXe siècle). Des églises sont construites, un dispensaire, un hospice pour orphelins, un premier hôpital puis l'Hôtel-Dieu sont mis en place. En l'absence volontaire de commerces indépendants, la direction tient des économats[45]. Différents types de logements sont bâtis pour les ouvriers et pour les ingénieurs, mais dans des quartiers bien distincts. Tous ces aménagements permettent aux Creusotins à la fois d'accepter leur emploi industriel et d'améliorer et de sécuriser leurs conditions de vie. En effet certains travaillent dans des conditions difficiles, en particulier les puddleurs dont l'espérance de vie était très limitée.

Ce paternalisme est un moyen efficace pour la famille Schneider d'assurer un certain contrôle. À travers la construction de logements et la vente de terrains à bon prix, les employeurs favorisent des conditions de vie plus confortables. Les logements sont systématiquement prévus avec un jardin, ainsi conçu pour inciter les ouvriers à s’occuper de leur potager plutôt que d'aller parler politique dans les cafés.

Les habitants entretiennent des relations passionnelles avec leurs patrons, empreintes parfois d'une forte reconnaissance. En 1856, une pétition de 5000 signataires est adressée à Napoléon III pour renommer Le Creusot en Schneiderville, ce qu'Eugène Schneider refuse[46]. À l'occasion de l'Exposition universelle de 1878, la société Schneider & Cie expose dans son pavillon une statue à l'effigie d'Eugène I réalisée par Henri Chapu et financée par la compagnie, un appel lancé par la Ligue de l'enseignement et une souscription auprès des Creusotins[47]. Vers 1900 la mairie passe commande au prix de Rome Émile Peynot d'une statue de son fils Henri Schneider placée face à l'Hôtel-Dieu (son inauguration n'aura lieu qu'en 1923[48]).

Cette reconnaissance n'empêche toutefois pas des luttes syndicales très dures notamment en 1848, en 1870-71 et surtout en 1899. Ces luttes sont l'occasion d'un renforcement de la logique de contrôle liée au paternalisme ; après les grèves de 1899 certaines prestations sociales sont réservées aux adhérents du syndicat jaune, le premier syndicat d'initiative patronale créé en France[49]. En 1900, entre 1200 et 1500 ouvriers sont renvoyés ou partent à la suite de l'échec de la grève. En 1936, après les grèves de 1931, Le Creusot ne connaîtra pas un seul jour de grève.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

À la suite du 2e tour de la présidentielle au Creusot, Emmanuel Macron (En Marche!) arrive en tête du scrutin, avec 66,98 % des suffrages exprimés. Il devance Marine Le Pen (FN) qui recueille 33,02 % des suffrages exprimés.

Emmanuel Macron (En Marche!) était également en tête dans la commune du Creusot après le 1er tour et avait récolté 24,51 % des votes.

On note un vote blanc à hauteur de 6,46 % chez les votants[50].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

L'hôtel de ville.

Jumelages[modifier | modifier le code]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[51],[Note 4].

En 2021, la commune comptait 20 731 habitants[Note 5], en diminution de 5,28 % par rapport à 2015 (Saône-et-Loire : −1,1 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 5451 1451 3321 2181 3342 7004 0126 3038 083
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
13 39016 09423 87222 89026 43228 12527 30128 63532 034
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
30 58433 43735 58738 39632 41932 03429 41724 10628 663
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
33 73734 10233 36632 14928 90926 28323 81322 62021 752
2021 - - - - - - - -
20 731--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[52] puis Insee à partir de 2006[53].)
Histogramme de l'évolution démographique

Le Creusot est une des 26 communes françaises qui comptent actuellement moins de 30 000 habitants après un pic à plus de 30 000 habitants. Le pic de population au Creusot a été de 34 102 habitants en 1968. C'est aussi celle qui a subi la chute la plus importante avec une diminution de 36,57 % entre 1968 et 2017.

Sports[modifier | modifier le code]

Le Creusot a longtemps vibré au rythme des performances de son équipe de rugby, jadis présente au plus haut niveau du championnat français, le Club olympique Creusot Bourgogne ou COC).

Elle possède également l'équipe Creusot Cyclisme (qui a vu passer entre autres dans ses rangs Robert Jankowski, Yves Beau, Yannick Martinez, Frédéric Finot, Sylvain Georges, Jean-Christophe Péraud), et le club de l'Union Club Pongiste Creusot Varennes (club de tennis de table évoluant à la salle Jean-Macé) qui ont et font briller régulièrement les couleurs de la ville au niveau régional et national.

La ville a été ville-étape du Tour de France à deux reprises, pour trois épreuves contre la montre :

En football, plusieurs clubs évoluent au Creusot, avec notamment la JO Creusot, le club phare de la ville (qui évolue au niveau régional) ou l'ANFE (niveau départemental) qui évoluent au stade Montporcher. D'autres clubs ont disparu mais ont aussi représenté la cité : Creusot Portugais, Creusot Espagnols, le FC La Marolle notamment.

En basket, elle possède l'équipe de l'ABC regroupant des minimes très prometteurs. L'équipe senior féminine reste le fanion du club puisqu'elle évolue en Nationale 2, dont elle a disputé les play-offs d'accession en Nationale 1 lors de la saison 2010-2011.

En escrime, l'Espérance réalise : 36 podiums nationaux, 2 podiums mondiaux et 1 européen de Bérénice Vignard en 2001 à GDANSK et 2004, sans oublier la 4e place de Gaby Venot au Challenge MONAL en 1960.

En handball, le Creusot Torcy Montchanin Handball (CTM HB) a une équipe masculine des -18 ans, tenante du titre de champion de Bourgogne. Ils sont entraînés par Alain Holder, Gabriel Da Silva et Demetrio Moscato. Leurs aînés, eux, sont en pré-national pour but d'intégrer le championnat de Nationale 3 d'ici la saison prochaine. Les seniors féminines évoluent en Nationale 3 depuis .

Le Boxing Club Creusotin, fort de nombreux licenciés chez les jeunes brille sur les différents rings de France.

Reconnu pour la qualité de ses infrastructures, Le Creusot apparait comme une ville dynamique au niveau associatif et sportif, accueillant régulièrement de grandes compétitions régionales ou nationales à la Halle des Sports ou sur le plan d'eau de Torcy tout proche (en aviron, organisé par le club local, le Club nautique creusotin).

Économie[modifier | modifier le code]

Les secteurs économiques majeurs de la ville du Creusot sont les suivants : l'administration publique, l'enseignement, la santé humaine et l'action sociale. Ils représentent 3 060 emplois.

Viennent en deuxième le secteur de la fabrication de produits industriels avec 1 725 emplois et en troisième celui de la fabrication d'équipements électriques, électroniques, informatiques ou de fabrication de machines, représentant 990 emplois[54].

En 1984, l'usine de la société au rôle historique pour cette cité, Creusot-Loire, a déposé son bilan, alors qu'elle était un des pourvoyeurs d'emploi les plus importants de la ville et de la région. Ses activités sidérurgiques ont été intégrées au groupe ArcelorMittal, et certaines autres activités à d'autres sociétés, notamment l'activité mécanique à Areva, les activités dans le domaine du transport à Alstom et d'autres encore à General Electric. Un téléfilm documentaire, Le Creusot, une nouvelle énergie réalisé par Marc Desoutter et diffusé pour la première fois sur France 3 le , traite de ces évolutions[55].

La ville lance un projet de filière de métallurgie des poudres qui doit voir le jour en 2023. Ce pôle de recherche est nommé Calhispo[56].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Le Creusot dans la littérature[modifier | modifier le code]

Charles Exbrayat situe dans la ville l'action de son roman Les Dames du Creusot, Le Masque n° 904, 1966, 191 pages, (ISBN 2-70241-819-8). Le Creusot a été visitée par Guy de Maupassant, publiant en 1883 dans Gil Blas une chronique sous le titre « Petits voyages, Le Creusot ». Natif du Creusot, Christian Bobin en fait parfois le cadre de son œuvre et la prétend « la plus belle ville du monde ».

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Monuments civils[modifier | modifier le code]

  • Ville fleurie : trois fleurs.
  • Le château de la Verrerie (anciennement manufacture de cristaux de la Reine) et son parc.
  • L'Académie François-Bourdon.
  • Le Marteau-pilon (1877), emblème à l'entrée de la ville depuis le .
  • La cité ouvrière de la Combe des Mineurs, inscrite monument historique.
  • La plaine des Riaux.
  • Le parc touristique des Combes.
  • La tour des Bandages, donjon carré dont la construction remonte à la fin du XIXe siècle (ouvrage qui se veut être une réplique de la tour du Bost, et qui était destiné à camoufler depuis les terrasses du château de la Verrerie une machine inesthétique consistant en un mouton servant à tester les bandages de roues de locomotives)[57].
  • La locomotive 241 P 17 classée monument historique[58],[59], qui est la plus grosse locomotive à vapeur produite en France et la dernière à circuler, aujourd’hui encore, sur le réseau ferroviaire national, grâce à l’action de l’association des Chemins de Fer du Creusot[60].
  • Les stèles commémoratives des cités Jean-Schneider et Françoise-Schneider, cités de quarante pavillons chacune inaugurées en 1948[61].

Églises et chapelles[modifier | modifier le code]

Église Saint-Henri.
  • Église catholique Saint-Henri, rue Saint-Henri, la plus importante de la ville, avec un carillon de 25 cloches[62], dont quatre de volées, classé MH en 1994[63], une rareté dans la région. Vitraux signés du peintre verrier Joseph Besnard[64].
  • Église catholique Saint-Charles, rue Foch.
  • Église catholique Saint-Laurent, rue Jean-Jaurès, dans laquelle sont notamment visibles deux panneaux peints par Michel Bouillot sur le thème du service du repas eucharistique, de part et d'autre d'un vitrail (1976-1977)[65].
  • Église catholique Saint-Eugène, rue Guynemer.
  • Chapelle catholique Notre-Dame-du-Travail, boulevard de la Mouillelongue.
  • Temple réformé de l'ERF, rue de Blanzy.
  • Église orthodoxe Saint-Alexandre-Nevsky, rue Abbé-Perrot
  • Centre évangélique, 74 rue Edith-Cavel (Assemblées de Dieu de France)[66]
  • Église évangélique protestante, rue Albert-Ier
  • Chapelle de l'Hôtel-Dieu, rue Foch.
  • Chapelle du château de la Verrerie, aujourd'hui désaffectée, galerie d'art temporaire, rue Jules-Guesde (office du tourisme).

Autres lieux[modifier | modifier le code]

  • La lande de La Chaume, qui est l'un des huit sites naturels gérés en Saône-et-Loire par le Conservatoire d'espaces naturels de Bourgogne[Note 6]. Ce sentier localisé aux portes de la ville permet de découvrir, panneaux et brochure explicative à l'appui, des milieux peu présents en Bourgogne : les pelouses sur sols acides, les landes à genêts et à callune. Des espèces peu spectaculaires et méconnues, tels les lichens accrochés aux blocs de grès, font aussi la richesse de ce site[67],[68].

Musées[modifier | modifier le code]

Le château de la Verrerie abrite l'Écomusée chargé de mettre en valeur le patrimoine, notamment industriel, du Creusot et de sa région.

Médiathèque Christian-Bobin[modifier | modifier le code]

La ville du Creusot s'est dotée d'une médiathèque fin 2007[69]. Les locaux de l'ancienne bibliothèque municipale (quartier de la Molette) furent réhabilités pour accueillir de nouveaux documents (DVD notamment) et offrir de nouveaux services (postes multimédias). Le secteur Musique regroupe l'un des fonds les plus importants du département.

En 2023, elle est renommée médiathèque Christian-Bobin pour rendre hommage au poète originaire de la région, décédé quelques mois plus tôt.

Vie artistique[modifier | modifier le code]

Alto au Creusot.

Située au cœur de ville, Le Creusot possède depuis 1991 une scène nationale, L'arc (anciennement Maison des Arts et des Loisirs (inaugurée le 28 septembre 1967) qui prendra très vite le nom de l'association qui porte son projet culturel : L.A.R.C. pour "Loisirs, Arts, Rencontres, Culture")[70]. L'arc dispose de deux salles de spectacles et d'un lieu d'expositions, accueille chaque année une quarantaine de spectacles et trois expositions. Elle accueille chaque saison des artistes de renom (Les Deschiens, Jacques Gamblin, les Ballets de Lorraine, Jeanne Cherhal, Baptiste Trotignon, Richard Bohringer, Titi Robin…) comme des compagnies régionales, nationales ou internationales qui y présentent leurs créations. En 2011, la scène nationale organisait la 1re édition du festival Hors champ. Chaque année, 20 à 25 000 personnes sont concernées par les activités de L'arc. Des associations proposant diverses animations existent également. Par exemple l'une d'elles, La Baraque, lieu de convivialité qui a pour but de produire des projets amateurs accessibles à tous (concerts, observation d'étoiles, expositions, théâtre, des projections de vidéos, etc.)[71]. Dans le cadre de ses activités, la baraque héberge une WEB TV associative et participative qui met en lumière les talents du bassin creusotin : La baraque TV. Théâtre avec ENTR'ACTES fait également partie du paysage creusotin, avec plusieurs spectacles montés chaque année en partenariat avec la compagnie Divadelko[72]. Elle organise également des ateliers théâtre sous forme de stages dans toute la France et du coaching en développement personnel en direction des entreprises nationales. Elle s'engage entre autres, auprès des personnes présentant des déficiences intellectuelles avec qui elle monte des spectacles en Saône-et-Loire. Au niveau musical une longue tradition existe dans la ville avec l'Harmonie des usines fondée au XIXe siècle par les Usines Schneider. Devenue aujourd'hui Harmonie municipale, elle continue à animer la vie de la cité. La ville possède un très beau conservatoire, dans les locaux de l'Alto, où pas moins de trente disciplines sont enseignées de façon sérieuse.

L'orchestre symphonique de la Communauté.

L'orchestre symphonique de la Communauté réunit une soixantaine de musiciens amateurs et professionnels. Né en 1976, issu d'une histoire qui commence en 1920 avec la fondation du « Cours d'ensemble symphonique » du Creusot, il donne des concerts dans toute la Bourgogne et au-delà pour perpétuer le répertoire classique et faire connaître des compositeurs contemporains[73][source insuffisante].

Le plus ancien festival de musique du Creusot était Blues en Bourgogne (Festival du Creusot), qui a existé de 1991 à 2012[74]. De 2002 à 2014[75], Le Creusot accueillit aussi le Festival des Giboulées, qui comme son nom l'indique avait lieu fin mars ~ début avril. Ce festival mélangeait groupes locaux dans une scène off et stars nationales et internationales à la Halle des Sports. Ce festival était plus ouvert au niveau du style puisqu'on y trouvait aussi bien des groupes de dub ou de chanson française que de musique électronique. JoeyStarr, Thiefaine, Les Ogres de Barback, Ezekiel, Big Mama, la Ruda, Rachid Taha, les Wampas, No one is innocent, Mano Solo, Enhancer, N&SK, Mass Hysteria, The Skatalites, JMPZ, Kaophonic Tribu, C2C, 1995… se sont déjà succédé sur cette scène. Les groupes de musique du Creusot reflètent ces influences, car outre le heavy metal, le hip-hop, l'influence du blues et des musiques jamaïcaines est importante. Quelques noms de groupes passés et présents : les Kaktus, les Battaglia (plutôt marqués blues), Xiola, les Pilgrims, Kalimero Dub Nation, Royal Macadam Orchestra (plutôt influencés par le ska, le dub, et la chanson française « jazzy » pour les derniers), ainsi que les Monky Brass Band. Dans la scène de « metal - rock » creusotine, on pouvait retrouver de jeunes groupes tels qu'Exortal ou The Sons Of Talion. Ces groupes jouaient parfois à la salle municipale de l'Escale, avant de disparaître. La musique électronique, quant à elle, n'occupe qu'une infime partie de la culture creusotine, notamment avec Flex Blur.

En ce qui concerne la musique urbaine hip-hop, la ville du Creusot compte quelques artistes dont la plupart sont toujours en activité ; parmi eux, on peut citer le collectif Bagdad 712, Kemsone, (rappeur qui s'est produit à de nombreuses reprises dans des salles de spectacle de la région Creusot-Montceau) les rappeurs A2L, Meztizo, Kalash Animal… ainsi que le groupe Les Asos. Musicalement, cette scène est généralement orientée dans un style Jazzy et parfois sombre, proche du Rap East Coast.

Médias locaux[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Industriels[modifier | modifier le code]

  • Adolphe Schneider (Nancy, Meurthe-et-Moselle 1802 - Le Creusot 1845) : industriel, propriétaire des usines du Creusot ; fut maire et député.
  • Eugène Schneider [Joseph Eugène Schneider] (Bidestroff, Moselle 1805 - Paris 1875) : industriel, propriétaire des usines du Creusot ; fut maire, député, président du Corps Législatif (Second Empire).
  • Henri Schneider (Le Creusot 1840 - Paris 1898) : industriel, propriétaire des usines du Creusot ; fut maire et député.
  • Eugène II Schneider (Le Creusot 1868 - Paris 1942) : industriel, propriétaire des usines du Creusot ; fut maire et député.
  • Charles Schneider (Paris 1898 - Saint-Tropez 1960) : industriel, propriétaire des usines du Creusot.
  • François Bourdon (Seurre 1797 - Paris 1865) : ingénieur, inventeur du marteau-pilon.
  • Henri Charles Stroh (1887-1947) : ingénieur, directeur des usines du Creusot, résistant déporté et disparu à Buchenwald, mort pour la France.
  • François Pérol (1963-) : haut fonctionnaire et banquier.

Militants syndicaux et politiques[modifier | modifier le code]

  • Henri Pognon (Nancy 1787 - Chalon-sur-Saône 1841), maire du Creusot (1832-1841) et chef comptable des usines Schneider à la même époque, dont le patronyme aurait inspiré le mot argotique « pognon », apparu dans le langage populaire dès 1840.
  • Eugène Varlin (Claye-Souilly, Seine-et-Marne 1839 - Paris 1871) : militant socialiste ; créateur au Creusot d'une section de l'Association internationale des travailleurs.
  • Adolphe Assi (Roubaix, Nord 1841 - Nouméa, Nouvelle-Calédonie 1886) : militant et ouvrier mécanicien au Creusot ; animateur des grèves de 1870.
  • Jean-Baptiste Dumay (Le Creusot 1841 - Paris 1926) : ouvrier tourneur, militant, écrivain, fut maire et député ; auteur de Mémoires d'un militant ouvrier du Creusot, 1841-1905.
  • Benoît Malon (Précieux, Loire 1841 - Asnières-sur-Seine, Hauts-de-Seine 1892) : militant ouvrier ; auteur d'une série d'articles sur la grande grève de 1870 au Creusot.
  • Georges Bras (Saint-Sernin-du-Bois 1859-1937) : député de Saône-et-Loire de 1914 à 1919 (socialiste), ouvrier carrier, il fut élu aux élections des et .
  • Paul Faure (Périgueux 1878 - Paris 1960) : député, ministre, maire du Creusot de 1924 à 1929.
  • Jean-Jacques Thomasset (Le Creusot 1895 - Bourg-en-Bresse, Ain 1973), archéologue, militant autonomiste bourguignon puis collaborationniste.
  • Albert Beugras (1903-1963), homme politique, collaborationniste durant la Seconde Guerre mondiale et père d'Anne Sylvestre est né au Creusot.
  • André Jarrot (Lux, Saône-et-Loire 1909 - Chalon-sur-Saône, Saône-et-Loire 2000) : a été député, sénateur, membre du Parlement européen et président de la communauté urbaine Creusot-Montceau.
  • Rémy Boutavant (St-Vallier 1911 - Le Creusot 1979) instituteur, député de S&L de 1946 à 1958.
  • Camille Dufour (Betteny, Marne 1925) : syndicaliste CFDT, élu maire du Creusot en 1977, réélu en 1983 et 1989.
  • André Billardon (Monceaux-le-Comte, Nièvre 1940) : maire du Creusot de 1995 à 2016.
  • Jean-Paul Anciaux (Le Creusot 1946) : député de 2002 à 2012.
  • Claudie Haigneré (Claudie André-Deshays ép. Haigneré) (Le Creusot 1957) : médecin, scientifique, spationaute (1re femme française et européenne dans l'espace) ; ministre déléguée dans les gouvernements Raffarin II et III.
  • François Pérol (Le Creusot 1963) : haut fonctionnaire, banquier et conseiller politique dans plusieurs cabinets ministériels.
  • Gérard Lindeperg (Rouen 1938) : homme politique français.

Artistes[modifier | modifier le code]

  • Ignace-François Bonhommé (1809-1881), premier peintre à représenter les forges du Creusot[76].
  • Louis-Lazare Perruchot (Le Creusot, 1852 - Monaco, 1930) : organiste, compositeur, maître de chapelle de la cathédrale de Monaco ; sa carrière musicale débuta vers 1870 comme titulaire des orgues de l'église Saint-Laurent au Creusot.
  • Jane Deley (1878-1949), peintre, née au Creusot.
  • Raymond Rochette (Le Creusot, 1906 - 1993) : peintre ; a rendu hommage aux ouvriers du Creusot tout au long de son œuvre.
  • Dany Dauberson (Suzanne Gauche) (Le Creusot 1925 - Marseille, Bouches-du-Rhône 1979) : chanteuse et actrice.
  • Marie-Pierre Casey (Le Creusot, 1937) : comédienne.
  • Christian Bobin (Le Creusot, 1951- Le Creusot, 2022) : écrivain, poète.
  • Catherine Lépront (Le Creusot, 1951) : romancière.
  • Marie-Annick Nicolas (Le Creusot, 1956) : violoniste.
  • Robin Renucci (Le Creusot, 1956) : acteur.
  • Christophe Alévêque (Le Creusot, 1963) : humoriste, chanteur et chroniqueur.
  • Magali Ripoll (Le Creusot, 1978) : chanteuse, musicienne, chroniqueuse et comédienne.

Ingénieurs et scientifiques[modifier | modifier le code]

  • Floris Osmond (Paris 1849 - Saint-Leu 1912) : ingénieur sidérurgiste français qui développa les aciers au laboratoire de l'Usine du Creusot entre 1880 et 1884.
  • Bruno Cadoré (Le Creusot, 1954) : docteur en médecine (spécialiste de bioéthique médicale), religieux dominicain, maître de l'ordre des Prêcheurs.
  • Jean-Claude Merlin (Le Creusot, 1954) : astronome amateur, découvreur de la petite planète (10233)[77].
  • Claudie Haigneré (Le Creusot, 1957) : médecin et spationaute française (1re femme française et européenne dans l'espace).
  • Luc Rochette (Le Creusot, 1944) : chercheur et professeur Université
  • Gabriel Jars : ingénieur ayant identifié le potentiel charbonnier du Creusot au XVIIIe siècle.

Sportifs[modifier | modifier le code]

L'international polonais Gregory Kacala, l'un des symboles du CO Le Creusot.

Autres[modifier | modifier le code]

Une attraction du parc touristique des Combes, le Déval'train.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason du Creusot

Les armes du Creusot se blasonnent ainsi : D’azur au marteau-pilon d’argent, posé sur une terrasse du même, l'enclume sommée d’un lingot de gueules, accosté en chef de deux lampes anciennes de mineur d’or allumées de gueules ; au chef du même chargé d'une ancre d'argent accostée de deux fleurs de lis d'or. L'écu timbré d'une couronne murale d'or à quatre tours et soutenu à dextre d'une branche de chêne et à senestre d'une palme, le tout d'or, passées en pointe en sautoir et retenant un listel de parchemin chargé de la devise en lettres romaines de sable FAC FERRUM, FER SPEM. La Croix de Guerre 1939-1945 appendue à la pointe de l'écu brochant sur le listel[78].

Les lampes de mineurs rappellent l'extraction de la houille, et le marteau-pilon est emblématique de la ville. L'ancre était l'emblème de la corporation des fondeurs-forgerons. La devise FAC FERRUM, FER SPEM peut se traduire par « Travaille le fer, porte l'espoir ».
Ce blason a été dessiné par Robert Louis en 1950. Il a été adopté par la ville le 21 décembre 1950[79].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  6. Avec le site naturel protégé de la Boucherette (Lugny), le sentier de Longepierre, les prairies et le bocage d'Ouroux-sur-Saône, la réserve naturelle de La Truchère-Ratenelle, le mont Avril (Jambles, Moroges et Saint-Désert), les rochers du Carnaval (Uchon) et la carrière de Rampon (Verzé).

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Lex Jacquelot, Le Langage populaire de Mâcon et des environs, Slatkine Reprints, Genève, 1978, p. 54
  2. habitants.fr
  3. André Dessertenne, « Les charbonnières du Creusot », in Images de S&L, no 149, mars 2007.
  4. [PDF] C. Raymond, Synthèse géologique sur les ressources charbonnières de la Bourgogne, BRGM, (lire en ligne).
  5. « LA SAGA DES CAPTAGES SCHNEIDER » (consulté le )
  6. Henri Chazelle, P Marchand et H Petit, , Imp. Presse jurassienne, 1936, p. 212.
  7. Henri Chazelle, P Marchand et H Petit, , Imp. Presse jurassienne, 1936, p.217.
  8. Henri Chazelle, P Marchand et H Petit, , Imp. Presse jurassienne, 1936, p. 226.
  9. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  10. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  11. « Orthodromie entre Le Creusot et Saint-Symphorien-de-Marmagne », sur fr.distance.to (consulté le ).
  12. « Station Météo-France « Saint-Symphorien de Marmagne », sur la commune de Saint-Symphorien-de-Marmagne - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  13. « Station Météo-France « Saint-Symphorien de Marmagne », sur la commune de Saint-Symphorien-de-Marmagne - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  14. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  15. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  16. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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  18. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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  26. « Page publication », sur atmo-bfc.org (consulté le ).
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  28. André Laffly, Le Creusot, Les Schneider, l'usine dans la ville, 1850-1898, Académie François Bourdon, , 182 p., p. 122.
  29. Devillers, Huet 1981.
  30. Le mouvement ouvrier, 1815.1977, CFDT réflexion, (ISBN 2-85465-018-2), 1978, p. 27.
  31. L’Illustration journal universel no 1405. Le Creusot; la grève 1870 pages 1, 4, 5, 6 + gravures sur L'Illustration
  32. Noiriel, Gérard (1950-....)., Une histoire populaire de la France : de la guerre de Cent Ans à nos jours, Marseille, Agone, 829 p. (ISBN 978-2-7489-0301-0 et 2748903013, OCLC 1057326362), p. 366.
  33. Le mouvement ouvrier, 1815.1977, op. cit., p. 31.
  34. Tristan de la Broise & Félix Torres, Schneider l'histoire en force, p. 72-74.
  35. Les Schneider, Le Creusot. Une famille, une entreprise, une ville (1836-1960), Fayard/Réunion des musées nationaux, 1995, p. 188.
  36. L. A. LEGROS, « Les chars d’assaut et le matériel à chenilles », Mémoires de la Société des ingénieurs civils de France,‎ vol. 110, 1921, p. 419
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  38. Dominique Schneider, Bulletin de l'Académie François Bourdon, n°11, p. 9)
  39. « TORCY : Une bombe au phosphore trouvée dans des gravats », sur creusot-infos.com (consulté le ).
  40. André Prost, Henri-Charles Stroh ingénieur patriote, Bulletin de l'académie François Bourdon, n° 4, p. 5-11, 4 janvier 2003.
  41. (en) Shorthand-Willem van de Kraats, « La ville qui ne veut pas mourir », sur Shorthand (consulté le ).
  42. Sur un projet de l'architecte Pierre Colboc, l'auteur du musée d'Orsay. Source : Françoise Geoffray, « Des bibliothèques dans des lieux patrimoniaux : Le Creusot », revue trimestrielle Images de Saône-et-Loire no 205 de mars 2021, p. 22-23.
  43. « Une cheminée lumineuse », article de Lucien Taupenot paru dans la revue Images de Saône-et-Loire no 139, septembre 2004 (p. 4-5).
  44. École centrale, « Les Centraliens du Creusot ».
  45. Tristan de la Broise & Félix Torres, Schneider, l'histoire en force, p. 43.
  46. André Laffly, Le Creusot Les Schneider L'usine dans la ville 1850-1898, Académie François Bourdon, , p. 122.
  47. Les Schneider, Le Creusot. Une famille, une entreprise, une ville (1836-1960), Fayard/Réunion des musées nationaux, 1995, p. 81-82.
  48. « L'ouvrier creusotin : thèmes et variations », article d'Alain Dessertenne paru dans la revue Images de Saône-et-Loire no 115 de septembre 1998, pages 3 à 6.
  49. René-Pierre Parize, Le Creusot 1898-1900. La naissance du syndicalisme et les mouvements sociaux à l'aube du XXe siècle, Les nouvelles éditions du Creusot, 2009, p. 190-191.
  50. « Le Creusot (71200) : Résultats de l'élection présidentielle 2017 », sur LExpress.fr (consulté le ).
  51. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  52. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  53. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  54. « Le Creusot 71200 Saône et Loire statistique, tourisme »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur ville-data.com (consulté le ).
  55. « Le Creusot contre-attaque », L'Usine nouvelle,‎ (lire en ligne).
  56. « Le Creusot se voit en future capitale de la métallurgie des poudres », sur Les Echos, (consulté le ).
  57. Lucien Taupenot, « Rallye des quatre tours : quelques brèves notes », Images de Saône-et-Loire, no 67, automne 1986, p. 14.
  58. Notice no PM71000825, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  59. Le Creusot : la 241P17 sur de bons rails dans le quotidien JSL du 18/10/2012
  60. Classée MH le 27 mars 1990, quarante ans après être sortie d'usine (1950). Source : Sabine Caumont (chargée de la protection) et Michaël Vottero (conservateur des Monuments historiques à la DRAC de Bourgogne-Franche-Comté), Le patrimoine du XXe siècle en Saône-et-Loire, un patrimoine riche et méconnu, revue « Images de Saône-et-Loire », no 204, décembre 2020, p. 2-6.
  61. « La société Schneider et Cie, durement touchée dans son patrimoine immobilier [par les bombardements aériens alliés de 1942 et 1943], mais indemnisée au titre des dommages de guerre, disposait de terrains disponibles qui lui permettaient de mettre rapidement en chantier l’édification de deux cités pavillonnaires qui porteront les noms de Jean et Françoise Schneider. Construite en partie est de la ville, dans le quartier de l’Hôtel-Dieu et à la place de jardins ouvriers, la cité Jean Schneider comprend 40 pavillons de deux logements de type F3, F4, F5. La pose de la première pierre a lieu le 9 juillet 1945 en présence du ministre de la Reconstruction et de l’Urbaniste Raoul Dautry. […] La cité Françoise Schneider est élevée sur un terrain boisé situé à l’ouest de la ville, dans le quartier de la Mouillelongue, à la limite de Torcy. Il s’agit de 40 logements identiques à ceux de l’autre cité, dont la pose de la première pierre intervient le même jour. L’inauguration est faite le 11 décembre 1948 en présence de Eugène Claudius-Petit, nouveau ministre de la Reconstruction. Des stèles à la mémoire de Jean et Françoise Schneider sont érigées. » Source : Gilles Moreau, Alain Dessertenne, « Le massif du Haut-Folin et le dernier vol de Jean et Françoise Schneider », revue Images de Saône-et-Loire, n° 201, mars 2020, p. 18-22.
  62. saint-Henri Le carillon de l’église a résonné à merveille, publié le 10/05/2014 sur le site du JSL.
  63. Carillon, église Saint-Henri : Notice no PM71000853, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  64. « Besnard, une famille chalonnaise de peintres verriers », article de Marie-Thérèse Suhard paru dans la revue Images de Saône-et-Loire n° 166 de juin 2011, p. 16-19.
  65. Cloison séparant la chapelle Saint-Laurent qui ferme le bas-côté sud de l'église et la chapelle d'hiver dont l'accès se situe dans le chœur. Source : Marie-Aude Poisson, « Michel Bouillot, l'Émerveilleur. Images Sacrées. », Éditions Doyen, Chevagny-sur-Guye, 2021 (ISBN 978-2905990-29-7).
  66. ADD
  67. Source : Le cœur du Sabot (la lettre aux adhérents du Conservatoire d'espaces naturels de Bourgogne), « 1986-2011 : 25 ans de protection de la nature », interview de Nicole Vernochet (présidente de la Société d'histoire naturelle du Creusot), no 9, 2011.
  68. Daniel Conry, En Bourgogne-Franche-Comté : la Saône-et-Loire, un patrimoine naturel riche et diversifié, article paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire », n° 199-200 de novembre 2019, p. 40-49.
  69. Projet confié au cabinet d'architectes parisien Weygand Boromée Badani & Architectes. Source : Françoise Geoffray, « Des bibliothèques dans des lieux patrimoniaux : Le Creusot », revue trimestrielle Images de Saône-et-Loire no 205 de mars 2021, p. 22-23.
  70. larcscenenationale.fr > L'arc / Histoire
  71. Site officiel de La Baraque
  72. « Site de la compagnie Divadelko ».
  73. « Pages perso Orange - Domaine obsolète », sur orchestreccm.monsite.orange.fr (consulté le ).
  74. Le festival de blues en Bourgogne n'aura pas lieu en 2013 sur France 3 Bourgogne-Franche-Comté
  75. Giboulées : la fin d'une belle aventure sur France 3 Bourgogne-Franche-Comté
  76. « François Bonhommé », article de Marc Le Bot, dans Encyclopædia Universalis [en ligne], consulté le 21 décembre 2016.
  77. « Le Creusot. Cet astronome creusotin a découvert plus de 200 astéroïdes », sur lejsl.com (consulté le ).
  78. Registre des délibérations du Conseil Municipal de la Ville du Creusot, délibération du 21 décembre 1950
  79. Cf. http://www.creusot.net/creusot/histoire/armoiries/blason.htm.

Annexes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

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  • Henri Chazelle, P Marchand et H Petit, Le Creusot histoire générale, Imp. Presse jurassienne, , 376 p. (OCLC 494455720).
  • Dominique Schneider, Les Schneider, Le Creusot : une famille, une entreprise, une ville (1836 -1960) : Paris, Muséed'Orsay, 27 février-21 mai 1995, Le Creusot, Ecomusée, 23 juin-30 novembre 1995, Paris, A. Fayard Réunion des musées nationaux, , 366 p. (ISBN 978-2-213-59407-1 et 978-2-711-83183-8, OCLC 807170222) / Réunion des musées nationaux (ISBN 2-7118-3183-3).
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  • Tristan de la Broise et Felix Torrès, Schneider, l'histoire en force, Paris, Editions Jean-Pierre de Monza, , 492 p. (ISBN 2-908071-31-2).
  • Christian Devillers et Bernard Clément, La fonderie royale du Creusot, revue « Images de Saône-et-Loire » no 53 (printemps 1983), p. 19-21.
  • Alain Bollery, L'ADN du Creusot… de l'acier liquide à l'acier solide, 2014 (ISBN 978-2-918847-12-0).
  • Michel Bouillon, Les hôpitaux militaires temporaires du Creusot pendant la Première Guerre mondiale (deux parties), revue « Images de Saône-et-Loire », no 195 () et no 196 ().
  • Alphonse Fargeton, Les grandes heures du Creusot au temps des Schneider, Ecomusée de la Communauté urbaine, , 158 p..
  • Pierre Ferrier, Le Creusot 1914-1918 : une ville industrielle dans la guerre : chroniques du Secrétaire général de la mairie Pierre Ferrier, Le Creusot, Les Nouvelles éditions du Creusot, , 218 p. (ISBN 978-2-919173-06-8, OCLC 1090104984).
  • André Laffly, Le pays du Creusot, d'une révolution à l'autre, 1800-1850, Le Creusot, Académie François Bourdon & les Nouvelles éditions du Creusot, , 236 p. (ISBN 978-2-918847-13-7)
  • André Laffly, Le pays du Creusot vers les XVe et XVIe siècles, Le Creusot, Académie François Bourdon, coll. « Plaquette technique / Académie François Bourdon » (no 13), , 15 p. (ISBN 978-2-918847-03-8, OCLC 762878286).
  • André Laffly, Le Creusot, Les Schneider, l'usine dans la ville, 1850-1898, Le Creusot, Académie François Bourdon & Nouvelles Editions du Creusot, , 225 p.
  • André Laffly, Le Creusot, Les Schneider, un destin partagé, 1899-1949, Le Creusot, Académie François Bourdon & Nouvelles Editions du Creusot, , 240 p. (ISBN 978-2-919173-09-9)
  • Pierre Ponsot, Les grèves de 1870 et la commune de 1871 au Creusot, Paris, Les Éditions sociales, , 86 p.
  • Jean-Louis Beaucarnot, Les Schneider une dynastie, Paris, Hachette, , 254 p.
  • Alain Dessertenne, Les vignes du Creusot, revue « Images de Saône-et-Loire », no 196, , p. 22-23.
  • Christian Devillers et Bernard Huet, Le Creusot. Naissance et développement d'une ville industrielle. 1782-1914, Champ Vallon, , 287 p.
  • Luc Hopneau, Le Creusot hier et aujourd'hui, Imprimeries SEIC, , 78 p.
  • Claude Pallot, Au temps du Creusot d'autrefois, Scènes et Chroniques, , 240 p.
  • François-René Parize, Le Creusot 1898-1900. La naissance du syndicalisme et les mouvements sociaux à l'aube du XXe siècle, Les Nouvelles Éditions du Creusot, 2009, 294 p. (ISBN 2-9521051-8-9)
  • Patrick Notel et Michèle Badia, Les maires du Creusot depuis 1790, Les Nouvelles Éditions du Creusot et le Cercle généalogique de Saône-et-Loire, 2022, 160 p.

Films tournés au Creusot[modifier | modifier le code]

  • http://www.musee-patrimoine-industriel-minier.net/boutique.html Le film "Travail", Henri Pouctal, 1919, a été édité en DVD, par l'association ASPIBD. Copie du film en l'état. Entretiens avec Henri Agel (professeur de cinéma et critique, 1911-2008), Muriel Berthier (responsable patrimoine industriel, Le Creusot) et d'Alain Boscus (maitre de conférences, université Toulouse-Le Mirail) + Diaporama : 60 photographies sur plaque de verre, début XXe siècle, collection aspibd. On y voit notamment les villes d'Aubin, Viviez et Decazeville à l'époque du tournage, ainsi que les usines du Creusot. Film muet. Création musicale originale pour cette réédition par Marc Pérez.
  • https://www.unifrance.org/film/23805/christian-bobin-derriere-le-miroir Christian Bobin derrière le miroir, un film de Eric Nivot, 2002.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]