Lagny-sur-Marne

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Lagny-sur-Marne
Lagny-sur-Marne
L'hôtel de ville et l'abbatiale Notre-Dame-des-Ardents-et-Saint-Pierre.
Blason de Lagny-sur-Marne
Blason
Lagny-sur-Marne
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Seine-et-Marne
Arrondissement Torcy
Intercommunalité CA Marne et Gondoire
Maire
Mandat
Jean-Paul Michel
2020-2026
Code postal 77400
Code commune 77243
Démographie
Gentilé Latignaciens
Population
municipale
21 191 hab. (2021 en diminution de 1,38 % par rapport à 2015)
Densité 3 705 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 52′ 44″ nord, 2° 42′ 27″ est
Altitude Min. 37 m
Max. 112 m
Superficie 5,72 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Paris
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Lagny-sur-Marne
(bureau centralisateur)
Législatives 7e circonscription de Seine-et-Marne
Localisation
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Liens
Site web https://www.lagny-sur-marne.fr/

Lagny-sur-Marne est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Lagny est située à environ 28 km à l'est de Paris[Carte 1].

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Lagny-sur-Marne s'étend entre la vallée de la Marne et le début du plateau de la Brie. La Marne constitue la limite nord de la commune. La commune est disposée sur le flanc d'une colline, comme souvent en bord de Marne.

La commune est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible[1].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Le système hydrographique de Lagny-sur-Marne se compose de trois cours d'eau référencés :

  • la Marne au nord, longue de 514,26 km[2], principal affluent de la Seine ;
    • le ru Bicheret, long de 5,34 km[3] et ;
    • le ru du Bouillon (ou ru d'armoin), long de 5,59 km[4], affluents de la Marne.

La longueur linéaire globale des cours d'eau sur la commune est de 6,23 km[5].

La Marne y est franchie par le pont Joffre et le pont Maunoury.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Sud-ouest du bassin Parisien » et « Nord-est du bassin Parisien »[7].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 705 mm, avec 10,7 jours de précipitations en janvier et 7,8 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Torcy à 5 km à vol d'oiseau[8], est de 12,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 716,4 mm[9],[10]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].

Statistiques 1991-2020 et records TORCY (77) - alt : 43m, lat : 48°51'48"N, lon : 2°39'03"E
Records établis sur la période du 01-06-1993 au 03-12-2023
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 2,2 2,3 4 6,1 9,6 12,7 14,6 14,2 11,2 8,8 5,1 2,9 7,8
Température moyenne (°C) 4,8 5,6 8,3 11,2 14,6 18 20,1 19,8 16,3 12,8 8,1 5,5 12,1
Température maximale moyenne (°C) 7,4 8,9 12,6 16,2 19,7 23,2 25,6 25,5 21,5 16,8 11,1 8 16,4
Record de froid (°C)
date du record
−12,6
07.01.09
−11,4
07.02.12
−8,6
01.03.05
−3,3
06.04.21
0,4
07.05.1997
2,8
04.06.01
6,6
13.07.1993
5,8
28.08.1998
2
30.09.18
−3,4
30.10.1997
−9,7
24.11.1998
−9,6
29.12.1996
−12,6
2009
Record de chaleur (°C)
date du record
17,3
05.01.1999
20,9
27.02.19
26,2
31.03.21
28,8
20.04.18
31,6
27.05.05
36,6
27.06.11
42,1
25.07.19
39,7
11.08.03
35,7
08.09.23
28,7
02.10.11
21,9
07.11.15
17,8
07.12.00
42,1
2019
Précipitations (mm) 57,2 53,2 52,5 50 71,3 57,6 60,5 66,1 53,3 60,5 59,5 74,7 716,4
Source : « Fiche 77468001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/12/2023 dans l'état de la base


Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Lagny-sur-Marne est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[12],[13],[14].

Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant 411 communes[15] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[16],[17].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[18],[19].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

En 2018[20], le territoire de la commune se répartit en 71,6 % de zones urbanisées, 13,4 % de zones industrielles commercialisées et réseaux de communication, 5,8 % de forêts, 4,6 % de terres arables, 4,4 % d’espaces verts artificialisés non agricoles et < 0,5 % de zones agricoles hétérogènes[5].

Lieux-dits, hameaux et écarts[modifier | modifier le code]

La commune compte 21 lieux-dits administratifs[Note 3] répertoriés consultables ici[21].

Habitat et logement[modifier | modifier le code]

En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 10 158, alors qu'il était de 9 612 en 2013 et de 9 282 en 2008[I 1].

Parmi ces logements, 91,9 % étaient des résidences principales, 1,3 % des résidences secondaires et 6,8 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 36 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 61,8 % des appartements[I 2].

La ville ne respecte pas les obligations qui lui sont faites par la Loi SRU de 2000 de disposer d'au moins de 25 % de logements sociaux[22],[23]. Au sens du recensement, la commune comptait en 2008 1 601 logements sociaux en 2008 (18,5 % du parc des résidences principales), nombre relativement stable en 2018, puisqu'il s'élevait alors à 1 687, mais le pourcentage a baissé à 18,1 %[I 3] en raison de l'effort de construction mené dans la commune sur la période.

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Lagny-sur-Marne en 2018 en comparaison avec celle de Seine-et-Marne et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (1,3 %) inférieure à celle du département (2,9 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 53,3 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (56,7 % en 2013), contre 61,8 % pour la Seine-et-Marne et 57,5 pour la France entière[I 3].

Le logement à Lagny-sur-Marne en 2018.
Typologie Lagny-sur-Marne[I 1] Seine-et-Marne[I 4] France entière[I 5]
Résidences principales (en %) 91,9 90,3 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 1,3 2,9 9,7
Logements vacants (en %) 6,8 6,8 8,2

La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s’élevait en 2016 à 54,8 % contre 43,5 % de locataires[24], dont 18,1 % de logements HLM loués vides (logements sociaux)[Note 4] et 1,7 % logés gratuitement.

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Voies de communication[modifier | modifier le code]

La commune est desservie à l'ouest par la francilienne A104 et à l'est par l'ex-RN 34 (actuelle RD 934) et la RD 231.

Créée à partir de 1970, en trois étapes, et afin de délester le centre-ville d’une circulation automobile de plus en plus dense, une voie rapide à 2x2 voies, relie à travers les quartiers sud de la ville, la Francilienne à l'ouest aux RD 934 et RD 231 à l'est. Le revêtement de la chaussée a été refait en 2019 pour atténuer (avec succès) les bruits provenant des voitures.

Transports[modifier | modifier le code]

La commune est desservie par :

Toponymie[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

Antiquité[modifier | modifier le code]

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Haut Moyen Âge, fondation de l'abbaye[modifier | modifier le code]

Une riche veuve nommée Ermentrude décrit dans son testament daté des années 570 (d'après la datation proposée par Josiane Barbier) ses biens entre Paris et Meaux, et particulièrement la villa de Lagny-sur-Marne. Elle fait don de l'ensemble à la basilique Saint-Symphorien de Paris où est enterré son propre fils Deorovaldus. Le document original (ou une copie contemporaine sur papyrus) est toujours conservé[25].

Recevant d'Erchinoald une partie du territoire, Fursy de Péronne, moine irlandais, bâtit en bord de Marne, sur la villa Latiniacum de Clovis II et Bathilde, au VIIe siècle, un monastère, l'abbaye Saint-Pierre, à partir de laquelle se forment la bourgade puis la ville actuelle de Lagny.

Ravagée par les Vikings au IXe siècle, l'abbaye Saint-Pierre est au Xe siècle un amas de ruines.

Moyen Âge central, Lagny ville champenoise[modifier | modifier le code]

L'abbaye est relevée de 990 à 1018 par le comte de Meaux et Troyes Herbert IV de Vermandois dit le Jeune et son fils Étienne Ier. En 1019, le nouveau monastère, d'obédience royale, est consacré en présence de Robert II de France et la seigneurie de Laigny (dénomination populaire de la bourgade) est rétablie.

Vers 1023, la seigneurie monastique de Laigny tombe dans l'escarcelle d'Eudes II de Blois dit Le Champenois et passe par la suite à ses descendants Thibaut III de Blois, Thibaut IV de Blois dit Le Grand, Henri Ier de Champagne dit Le Libéral, Thibaut IV de Champagne dit Le Chansonnier, tous comtes de Champagne, pour ne parler que des principaux.

En 1142, Yves, légat du Saint-Siège, y tint un concile. Des épidémies du « mal des Ardents » sont répertoriées au XIIe siècle : ce mal, l'ergotisme, provenait de l'ergot du seigle, un champignon qui provoquait la mort et avait décimé toute la population, comme devait le faire plus tard la peste noire.

La foire des Saints Innocents[modifier | modifier le code]

L'abbaye, désormais sous obédience champenoise sur à peu près deux siècles et demi, crée et anime dès le XIe siècle la Foire des Saints Innocents. C'est l'une des six plus célèbres foires de Champagne des XIIe et XIIIe siècles, avec les deux de Provins, les deux de Troyes et celle de Bar-sur-Aube[26],[27] L'abbaye restylise au XIIIe son abbatiale, développe la cité, l'entoure de remparts et l'embellit par le commerce.

Dans la ville, frappée par deux incendies à l'époque médiévale, il subsiste de nos jours trois structures issues de l'abbaye : l'entrée fortifiée de celle-ci sur la place de la Fontaine, l'église Saint-Pierre et Notre-Dame-des-Ardents, chœur de l'abbatiale inachevée surgie à l'époque exceptionnelle du XIIIe siècle et l'hôtel de ville, la restauration de l'abbatiale du XVIIIe siècle étant concomitante à celle de la résidence des abbés à La Grange-au-Bois. Cette appellation moderne de Notre-Dame-des-Ardents lui a été décernée officiellement en 1950 pour célébrer la prière à la Vierge Marie (« Notre-Dame-des-Aydans ») de la population médiévale latignacienne qui fit cesser les deux épidémies du mal des Ardents qui décimèrent la ville au cours des XIe et XIIe siècles.

Incidemment, en ce XIIe siècle, un grand tournoi de chevalerie se déroula dans la plaine de la Marne, à l'ouest des remparts, auquel Guillaume le Maréchal participa, ainsi qu'Henri le Jeune, fils héritier du roi d'Angleterre Henri II.

Ce siècle, par ailleurs, voit le long règne sur la Brie et la Champagne du comte Thibaut-le-Grand (Thibaut IV de Blois ou II de Champagne) qui, en 1152, choisit l'abbatiale de Lagny pour lieu de sa sépulture, comme l'avait fait Herbert le Jeune, le comte restaurateur de l'abbaye ruinée par les Vikings. Le XIIIe siècle, qui suit, verra l'apogée de l'action de l'abbaye Saint-Pierre à « Laigni ».

Philippe Auguste interdit aux comtes de Champagne d'entourer de murs la ville de Lagny, qui, en 1361, est réunie au domaine royal.

Bas Moyen Âge, Jeanne d'Arc à Lagny[modifier | modifier le code]

En 1415, Jean de Bourgogne y loge en attendant que Charles VI lui accorde une entrevue qui lui est refusée. Il s'en venge en pillant Lagny.

Après le siège de Paris de septembre 1429, les notables donnent la ville à Charles VII et Jeanne d'Arc. Cette dernière y revient en avril 1430 et y séjourne 2 mois environ durant lesquels à la tête de ses troupes elle attaque les convois anglais.

En mai, elle fait prisonnier, à la bataille de Vaires[28], le capitaine bourguignon Franquet d'Arras qui est décapité à Lagny[29].

Les Anglais décident alors de mettre le blocus devant la ville, toutefois, le , sous la conduite de Jean Foucault, un détachement latignacien parvient jusqu'à la porte Saint-Antoine, et enlève un grand troupeau de bestiaux, vaches et bœufs et s'en retourne par le gué de Saint-Maur. Attaqué par les troupes anglaises, supérieures en nombre, les latignaciens sont faits prisonniers et libérés contre rançon[30].

Le , après s'être emparé de Gournay et du fort de Montjay, Jean de Lancastre duc de Bedford et régent de France, commence avec 1 200 hommes, le premier siège de Lagny. Commandée par Jean Foucault, qui avait été libéré, Geoffroy de Saint-Aubin et Huçon Kennedy, capitaine écossais la ville subit plusieurs assauts qui sont vaillamment repoussés et les Anglais finissent par être obligés de lever le siège.

Le , après avoir introduit dans la ville plusieurs traîtres, le maréchal de France Jean de Villiers de seigneur de l'Isle-Adam à la tête de 600 combattants anglo-bourguignons, mit le second siège devant Lagny. Une nouvelle fois le courage des Latignaciens fit la différence et les assaillants furent contraint, une nouvelle fois de regagner Paris.

À la suite de cet affront Jean de Lancastre duc de Bedford, accompagné d'un grand nombre de généraux bourguignons, mit les grands moyens pour ce troisième siège : 6 000 combattants et un nombre prodigieux de machines de guerre et vint investir Lagny, défendue par 800 à 1 000 combattants. Après plusieurs combats le siège fut levé le 20 août.

Époque moderne[modifier | modifier le code]

En 1544 les habitants se révoltèrent ; le maréchal de Lorges prit la ville d'assaut et y laissa commettre toutes sortes d'excès[31].

L'abbaye bénéficie d'un nouveau remodelage architectural au XVIIIe siècle, sous la commende, puis disparaît définitivement avec ses moines à la Révolution française, ses bâtiments devenant l'hôtel de ville.

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

Désaffectés sous la Révolution française, certains bâtiments de l'abbaye sont vendus en 1796. Le XIXe siècle voit la transformation des bâtiments restants en hôpital militaire. L'inscription « Hôpital Militaire » subsiste encore sur le fronton de la porte principale. Depuis 1842, l'ancienne abbaye abrite l'hôtel de ville de Lagny-sur-Marne.

L'entrée fortifiée de l'ancienne abbaye donne aujourd'hui sur la place de la Fontaine. On peut encore y lire une inscription qui date de la Révolution, réalisée en 1793 à l'occasion de la fête de « l'Unité et de l'Indivisibilité de la République » : « Unité Indivisible de la République Liberté Égalité Fraternité ou la Mort ».

Le Quai de Lagny inondé
Maxime Maufra, 1908
Tate (musées), Londres

L'hôtel de ville est installé dans les bâtiments de l'abbaye. Dès l'entrée, on arrive dans les galeries du cloître qui entourent le jardin intérieur. Le grand escalier mène au premier étage, vers les salons d'honneur. Les murs de la galerie du premier étage accueillent de nombreuses toiles des peintres de Lagny-sur-Marne et de sa région, dont Alphonse Lint, mort en 1900, rattaché à l'École de Barbizon et aux impressionnistes. Certains tableaux furent achetés par le baron de Rothschild et offerts à la ville de Lagny-sur-Marne.

L'abbaye est reliée à l'abbatiale par une porte qu'utilisaient autrefois les moines pour se rendre aux offices. Un des tableaux de l'abbatiale, certainement la Descente du Saint-Esprit, fut offert par Louis XIV, de passage à Lagny.

Lagny absorbe Saint-Denis-du-Port en 1846[32].

Le , a lieu la catastrophe ferroviaire de Lagny-Pomponne faisant plus de deux-cents morts.

Mystères de l'abbaye Saint-Pierre[modifier | modifier le code]

La façade de l'abbatiale Saint-Pierre et N-D des Ardents.

L'abbaye renferme deux mystères.

  • Le clou de la croix - Le blason de la ville comporte un clou. Il s'agit de la pointe d'un des clous de la croix du Christ, remis par le roi Robert II de France vers 1019 à l'abbaye, lors de l'inauguration de la nouvelle abbatiale renaissant du pillage viking. Cette relique disparaît lors du pillage du monastère par les calvinistes en 1567 ;
  • l'épée de Jeanne d'Arc - Jeanne d'Arc est passée deux fois à Lagny-sur-Marne : en septembre 1429 et au printemps 1430, après le sacre de Reims. Lors de ce second passage, qui s'étendit sur un bon mois, la Pucelle accomplit un miracle, dans la chapelle des Ardents de l'abbatiale, sur lequel s'appuieront les autorités catholiques pour sa canonisation : elle ressuscite un enfant mort depuis trois jours, pour lui permettre de recevoir le sacrement du baptême. C'est près de Lagny dans la prairie de Vaires-sur-Marne qu'elle livre alors le dernier combat, victorieux, de sa jeune et fulgurante carrière (1429-1431).

Lorsqu'elle quitte Lagny (vers Pâques 1430), Jeanne d'Arc s'y défait de six épées. L'une d'elles, l'épée de Sainte-Catherine-de-Fierbois, que la tradition présente comme étant celle que portait Charles Martel à la bataille de Poitiers en 732 équipait symboliquement la Pucelle à la demande de ses voix dès le début de sa mission officielle contre l'Anglais : elle l'arbore toujours à Lagny jusqu'à l'instant où elle apprend par ses voix (Michel l'Archange, Catherine d'Alexandrie et Marguerite d'Antioche Vierges Martyres, saints du pays lorrain), sur les fossés de Melun, que son destin va la livrer bientôt à l'Anglais. Atterrée par la nouvelle, qu'elle garde pour elle, la Pucelle, de retour à Lagny, ceint avec ostentation sa plus belle épée, celle de Vaires-sur-Marne, qu'elle a prise au chef de bande vaincu, Franquet d'Arras, et poursuit la route de sa destinée vers Compiègne () où elle va être prise et Rouen () où elle va être jugée et brûlée vive.

L'épée de la Pucelle, celle de Fierbois, jugée désormais inutile et d'ailleurs endommagée, aurait été, dit la légende, laissée à Lagny et remise par Jeanne d'Arc à une autorité de l'abbaye Saint-Pierre qui l'aurait fait enfouir dans un souterrain situé sous l'abbatiale ou murer dans un pilier de la chapelle de la Vierge-des-Ardents : telle serait l'opinion gratuite d'un auteur latignacien, Marcel Pouzol. En fait, nul ne sait ce qu'il est advenu d'elle : la Pucelle, prise par l'Anglais, dira l'avoir laissée à la garde de ses frères eux-mêmes qui l'accompagnaient et s'occupaient de l'intendance (chevaux et équipements de combat) et de l'avoir de leur sœur et, depuis, on n'a plus trace de l'épée de Fierbois, sa vieille compagne de mêlée[33].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Porte latérale de l'hôtel de ville.

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs[modifier | modifier le code]

La commune se trouve depuis 1993 dans l'arrondissement de Torcy du département de Seine-et-Marne.

Elle était depuis 1793 le chef-lieu du canton de Lagny-sur-Marne[32]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux[modifier | modifier le code]

Pour les élections départementales, la commune est depuis 2014 le bureau centralisateur du canton de Lagny-sur-Marne.

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la septième circonscription de l'Oise.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Lagny est membre de la communauté d'agglomération de Marne et Gondoire, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 2001 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Lors du second tour des élections municipales de 2014 en Seine-et-Marne, la liste UMP-UDI menée par Jean-Paul Michel obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 3 548 voix (51,78 %, 27 conseillers municipaux élus dont 4 communautaires), devançant de 245 voix celle menée par la maire sortante Sylvie Bonnin qui a recueilli 3 303 voix (48,21 %, 8 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire).

Lors de ce scrutin, 43,82 % des électeurs se sont abstenus[34]

Lors du premier tour des élections municipales de 2020 en Seine-et-Marne, la liste DVC (LaREM, LR, MoDem) menée par le maire sortant Jean-Paul Michel obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 2 433 voix (54,41 %, 28 conseillers municipaux élus dont 9 communautaires), devançant très largement les listes menées respectivement par[35] :
- Michaël Lopez (ECO , 1 205 voix, 26,95 %, 4 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire) ;
- Patrick Roullé (UG -FI, 833 voix, 18,63 %, 3 conseillers municipaux dont 1 communautaire).
Lors de ce scrutin marqué par la Pandémie de Covid-19 en France, 63,97 % des électeurs se sont abstenus.

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs[36]
Période Identité Étiquette Qualité
1944 mai 1953 Robert Flamant   Architecte
mai 1953 mars 1965 Paul Lévêque RI Médecin
Sénateur de Seine-et-Marne (1959 → 1968)
mars 1965 mars 1971 Serge Pollet   Ingénieur
mars 1971 mars 1977 René Lallemant DVD puis RPR Négociant en engrais
Conseiller général de Lagny-sur-Marne (1973 → 1979)
mars 1977 juin 1995 Claude Avisse RPR Agent d'assurances retraité
Conseiller régional d'Île-de-France (1986 → 1992)
Conseiller général de Lagny-sur-Marne (1985 → 1998)
juin 1995 octobre 2012[37] Patrice Pagny SE Expert-comptable
octobre 2012 mars 2014 Sylvie Bonnin SE  
mars 2014 En cours Jean-Paul Michel UDI
puis Agir[38]
puis HOR[39]
Chef d'entreprise
Président de la CA Marne et Gondoire (2015[40] → )
Réélu pour le mandat 2020-2026[41],[42]

Politique de développement durable[modifier | modifier le code]

La ville a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21[43].

Jumelages[modifier | modifier le code]

Carte
Jumelages et partenariats de Lagny-sur-Marne.Voir et modifier les données sur Wikidata
Jumelages et partenariats de Lagny-sur-Marne.Voir et modifier les données sur Wikidata
VillePaysPériode
Alnwick[44]Royaume-Unidepuis le
Haslach im Kinzigtal[44]Allemagnedepuis le
Mira[44]Portugaldepuis le
Sainte-Agathe-des-Monts[44]Canadadepuis le

Équipements et services publics[modifier | modifier le code]

Enseignement[modifier | modifier le code]

  • Lycée public général et technologique Van-Dongen.
  • Collèges des Quatre Arpents, Marcel-Rivière.
  • Ensemble scolaire privé catholique Saint-Laurent - La Paix-Notre-Dame.
  • École privée catholique Saint-Joseph.
  • Écoles maternelles Delambre, Fort-du-Bois, les Heurteaux, Jean-Macé, Leclerc, Orme-Bossu.
  • École primaire les Touvents.
  • Écoles élémentaires Fort-du-Bois, les Heurteaux, Jean-Macé, Orme Bossu, Leclerc, Paul-Bert, les Touvents.

Santé[modifier | modifier le code]

L'ancien hôpital de Lagny-sur-Marne a été regroupé en 2012 avec deux autres établissements, pour former le Grand Hôpital de l'Est Francilien de Marne-la-Vallée, situé à Jossigny.

Population et société[modifier | modifier le code]

La rue du Chemin-de-Fer, vue depuis la rue des Marchés.

Démographie[modifier | modifier le code]

Lagny-sur-Marne a plus que décuplé sa population sur deux siècles par une croissance régulière. Compte tenu, de ses limites communales, son potentiel de croissance est désormais limité. La population de Lagny-sur-Marne était de 19 358 au recensement de 1999, 20 086 en 2006 et de 20 401 en 2007. La densité de population est de 3 566,61 habitants par km². Le nombre de logements a été estimé à 9 216 en 2007[45]. Ces logements de Lagny-sur-Marne se composent de 8 648 résidences principales, 120 résidences secondaires ou occasionnelles ainsi que 448 logements vacants[45].

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[46],[Note 5].

En 2021, la commune comptait 21 191 habitants[Note 6], en diminution de 1,38 % par rapport à 2015 (Seine-et-Marne : +3,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 6071 7451 7861 7531 8692 0292 2122 4072 716
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 8173 4583 9883 9994 2724 6214 9904 9985 341
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
5 4425 5605 8806 3026 9367 6428 3107 9608 982
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
11 94515 74316 46517 95918 64319 36820 08620 30621 264
2021 - - - - - - - -
21 191--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[32] puis Insee à partir de 2006[47].)
Histogramme de l'évolution démographique

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

  • Festival "La Beauté sauvera le Monde", mars
  • "Carnaval", "Troc et Puces", avril
  • " Nuits des Musées", "Fêtes des voisins", mai
  • "Fête des Sports" "Fête de la Marne", juin
  • "l'Oasis", juillet et août
  • "Journée Européenne du Patrimoine" "Foire aux jouets", septembre
  • "Semaine bleue", octobre
  • "Fééries de Noël", décembre
  • "Patinoire", décembre-janvier
  • Concours international de piano[48]

Sports[modifier | modifier le code]

  • Centre aquatique Marne et Gondoire
  • Association sportive de Lagny Rugby, l'un des plus anciens clubs de rugby de France, fondé en 1907[49].
  • Union sportive Lagny Handball, évolue en championnat de national 2[Quand ?][réf. nécessaire]
  • Gymnase Thierry-Rey
  • Parc des sports et gymnase des Hauts de Lagny
  • COSEC Marcel-Rivière
  • Gymnase Leclerc
  • Complexe sportif du Champ Tortu
  • Tennis couvert
  • Base nautique où évolue la société nautique de Lagny dans la spécialité de l'aviron
  • Storms de Lagny (équipe de Baseball)

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]

Le nombre de ménages fiscaux en 2016 était de 8 968 (dont 65 % imposés) représentant 21 256 personnes et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 22 993 [24].

Emploi[modifier | modifier le code]

En 2016 , le nombre total d’emploi dans la zone était de 7 205, occupant 9 542 actifs résidents.

Le taux d’activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 67,8 % contre un taux de chômage de 9,3 %. Les inactifs se répartissent de la façon suivante : 10,1 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 5,4 % de retraités ou préretraités et 7,5 % pour les autres inactifs[24].

Lagny-sur-Marne a eu le siège de Titus Interactive[50].

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

En 2015, le nombre d’établissements actifs était de 2 014 dont 3 dans l’agriculture-sylviculture-pêche, 102 dans l’industrie, 203 dans la construction, 1 400 dans le commerce-transports-services divers et 306 étaient relatifs au secteur administratif[24].

Ces établissements ont pourvu 6 688 postes salariés[24].

Le marché de la ville de Lagny a lieu le mercredi le vendredi et le dimanche dans le centre-ville.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

L'hôtel de ville de Lagny-sur-Marne.
L'ancienne église Saint-Furcy.

Cité médiévale, la ville compte de nombreux monuments historiques comme l'église Notre-Dame-des-Ardents et Saint-Pierre (XIIIe siècle), les Cinq Pignons (XIIe – XVIe siècles), l'ancienne église Saint-Fursy (XVIe siècle) et l'hôtel de ville (XVIIIe siècle).

Un des berceaux du pointillisme, la ville a vu naître le « groupe de Lagny » à la fin des années 1880 avec trois premiers peintres, Émile-Gustave Cavallo-Péduzzi, Léo Gausson et Maximilien Luce ; le mouvement prend fin après la mort de Georges Seurat en 1891[51].

L'Union artistique et littéraire du canton de Lagny est ensuite fondée, ainsi qu'une revue illustrée, Lagny-artiste (vers 1900). L'un des présidents fut l'artiste nancéen Marie-Edmond Höner[52].

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • L'abbatiale Notre-Dame-des-Ardents-et-Saint-Pierre (classée au titre des monuments historiques en 1886[53],[54]).
  • Les vestiges de l'ancienne église Saint-Fursy (classée au titre des monuments historiques en 1982[55]).
  • L'hôtel de ville : ancien cloître de l'abbaye Saint-Pierre, les bâtiments ont été construits entre 1755 et 1765 et restaurés à la fin du XIXe siècle (inscrit au titre des monuments historiques en 1969[56]).
  • L'immeuble des Cinq Pignons : la partie basse de l'immeuble des Cinq Pignons, sur la place de la Fontaine, date du XIIe siècle. Il s'agit d'une ancienne halle, abritant les marchands de la ville d'Ypres lors des foires de Lagny au Moyen Âge. La halle originelle a été complétée au XVIe siècle par des habitations, dont les toitures en pignon ont donné son nom à l'immeuble (inscrit au titre des monuments historiques en 1970).
  • La fontaine Saint-Fursy : située sur la place de la Fontaine, la fontaine Saint-Fursy actuelle date de 1902. Elle remplace une fontaine originale, datée du XIIe siècle et ornée de bas-reliefs, détruite à cause de sa vétusté. La source qui alimente la fontaine est supposée avoir jailli miraculeusement sous le bâton de Saint-Fursy (inscrit au titre des monuments historiques en 1926[57]).
  • La statue de Jeanne d'Arc : actuellement sise dans le square de l'abbatiale Notre-Dame-des-Ardents cette statue d'Armand Roblot, datant de 1923, placée à l'origine sur la place du Marché, a été déplacée vers 1966 en ce lieu plus retiré, à quelques mètres du lieu du miracle de l'enfant (cf plaquette façade de l'abbatiale). Elle célèbre la victoire de Jeanne d'Arc dans la plaine de Vaires-sur-Marne : la Pucelle brandit de la main droite sa prise de guerre de Vaires, l'épée de Franquet d'Arras, tandis que la gauche pointe au sol sa " Durandal " de guerre, l'épée de Fierbois.
  • Le lavoir : toujours visible rue Saint-Paul, date du milieu du XIXe siècle, à une époque où ont eu lieu d'importantes rénovations du centre-ville de Lagny-sur-Marne. Il remplace différents petits lavoirs qui étaient disposés autour de la fontaine Saint-Fursy.
  • La ville dispose d'un cimetière communal, situé au 42 chemin de la Grande-Voirie, et ouvert en 1870.
  • Le musée Gatien-Bonnet
Coffre pour déposer des livres sur les berges de la Marne

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique logotype et devise[modifier | modifier le code]

Le blason de la ville date de 1523. Le blason de Lagny-sur-Marne se compose de trois éléments. La lettre "L", qui est la première initiale du nom de la ville, le "Clou" de la Passion du Christ, offert à l'abbaye Saint-Pierre par le roi Robert le Pieux, aux alentours de 1019, la "Couronne Royale", marquant le rattachement de la ville au domaine royal à partir du XIIIe siècle. Auparavant, Lagny était la possession des comtes de Champagne (couleurs bleu-azur et blanche, barrées de deux cotices d'or). En 2003, la ville adopte un nouveau logo moderne.

Blason de Lagny-sur-Marne Blason
D’azur à la lettre L gothique d’or à dextre, au clou du même à sénestre, le tout couronné de couronne royale ouverte, aussi d’or.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Le patrimoine des communes de la Seine-et-Marne - tome 1, Paris, Editions Flohic, , 1507 p. (ISBN 2-84234-100-7), « Lagny-sur-Marne », p. 607–614
  • Le patrimoine de Lagny-sur-Marne, œuvre collective, Tigris /Flohic Éditions, 70 pages
  • "Lagny-Sur-Marne", aquarelles et textes de Pierre Anne, 2017
  • Annales du pays de Lagny, depuis les temps les plus reculés jusqu’au , 1792, Jacques Amedée Le Paire, 1880, 896 pages
  • Petite histoire populaire de Lagny sur Marne, Jacques Amédée le Paire, 1906[58]
  • Lagny-sur-Marne (Thorigny, Pomponne, Dampmart), Georges Leduc, 1978, 112 Pages

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...
  4. Voir la Loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (loi SRU).
  5. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. « Localisation de Lagny-sur-Marne, » sur Géoportail (consulté le 16 mai 2020)..

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Chiffres clés - Logement en 2018 à Lagny-sur-Marne » (consulté le ).
  2. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Lagny-sur-Marne - Section LOG T2 », sur insee.fr (consulté le ).
  3. a et b « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Lagny-sur-Marne - Section LOG T7 », sur insee.fr (consulté le ).
  4. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la Seine-et-Marne » (consulté le ).
  5. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière » (consulté le ).

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. « Plan séisme consulté le 15 mai 2020 ».
  2. Sandre, « Fiche cours d'eau - La Marne (F---0100) » (consulté le ).
  3. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ru Bicheret (F6621000) » (consulté le ).
  4. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ru du Bouillon (F6622000) » (consulté le ).
  5. a et b Site SIGES - Seine-Normandie consulté le 22 août 2018
  6. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  7. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  8. « Orthodromie entre Lagny-sur-Marne et Torcy », sur fr.distance.to (consulté le ).
  9. « Station Météo-France « Torcy » (commune de Torcy) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  10. « Station Météo-France « Torcy » (commune de Torcy) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  11. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  12. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Commune urbaine - définition », sur Insee (consulté le ).
  14. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  15. « Unité urbaine 2020 de Paris », sur insee.fr (consulté le ).
  16. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  17. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  18. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  19. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  20. Site Corine Land Cover Mises à jour.
  21. « Liste des lieux-dits français », sur MémorialGenWeb (consulté en ).
  22. H.T. et P.D.S., « Des super pénalités pour 14 communes de Seine-et-Marne manquant de logements sociaux : Quatorze communes du département vont devoir payer davantage, en 2018, pour ne pas avoir respecté la loi relative à la solidarité et au renouvellement urbain (SRU) », Le Parisien, édition de Seine-et-Marne,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  23. « Logements sociaux : la ville devrait atteindre le quota légal avec le Parc Saint-Jean », https://www.magjournal77.fr/,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  24. a b c d et e Statistiques officielles de l'Insee.
  25. (en) Geneviève Bührer-Thierry, Charles Mériaux, 481-888 - La France avant la France, Paris, Éditions Belin, , 688 p. (ISBN 978-2-7011-9188-1), p. 108-109
  26. Félix Bourquelot, « Études sur les foires de Champagne, sur la nature, l'étendue et les règles du commerce qui s'y faisait aux XIIe, XIIIe et XIVe siècles », dans Mémoires présentés par divers savants étrangers à l’Académie, 1865, 335 p., p. 70, 73-76.
  27. Félix Bourquelot, Études sur les foires de Champagne : sur la nature, l'étendue et les règles du commerce qui s'y faisait aux XIIe, XIIIe et XIVe siècles · Volume 5, Partie 2, Imprimerie impériale, (lire en ligne) :

    « "Néanmoins, la foire principale, placée au nombre des six grandes foires de Champagne [...] »

    Études sur les foires de Champagne. sur la nature, l'étendue et les règles du commerce qui s'y faisait aux XIIe, XIIIe et XIVe siècles.

  28. Les documents de l'époque spécifient la prairie de Vaires-sur-Marne près de Chelles ou au-dessous des moulins de Noisiel
  29. Vaires-sur-Marne, la dernière victoire de Jeanne d'Arc, la capture de Franquet d'Arras, montjoye.net
  30. Ceux qui ne peuvent pas payer de rançon sont noyés!
  31. Dictionnaire historique des environs de Paris du docteur Ermete Pierotti
  32. a b et c Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  33. Toute référence sur Jeanne d'Arc provient des Actes de son Procès de condamnation (février-mai 1431) et des Actes de son Procès de réhabilitation (1450-1456)
  34. Résultats officiels pour la commune Lagny-sur-Marne
  35. « Résultats des élections municipales et communautaires 2020 - Résultats par commune - Seine-et-Marne (77) - Lagny-sur-Marne », sur interieur.gouv.fr, Ministère de l'Intérieur (consulté le ).
  36. sur www.francegenweb.org
  37. « Le bilan du maire passé au crible », Le Parisien, édition de Seine-et-Marne,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Après deux mandats et demi, Patrice Pagny (SE), qui ne souhaitait pas se représenter en 2014, passe la main à sa première adjointe, Sylvie Bonnin ».
  38. Florence Mallegol, « Lagny. Le maire, Jean-Paul Michel, quitte l’UDI : Jean-Paul Michel, le maire de Lagny-sur-Marne, vient d'annoncer son départ de l'UDI. Il rejoint Agir, la droite constructive », La Marne,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  39. « Comités municipaux », sur Horizons Le parti (consulté le )
  40. « Jean-Paul Michel (UDI) élu président de Marne et Gondoire », Le Parisien, édition de Seine-et-Marne,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  41. Florence Mallegol, « Municipales à Lagny-sur-Marne. Jean-Paul Michel (Agir) brigue un second mandat : C'est officiel depuis mardi 7 janvier 2020. Le maire de Lagny-sur-Marne, Jean-Paul Michel (Agir), est candidat aux municipales 2020 pour un second mandat », La Marne,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Pour cette élection, il est soutenu par plusieurs familles politiques : Agir, le Modem, En Marche, Les Républicains et l’UDI ».
  42. Guénaèle Calant, « Lagny-sur-Marne : Jean-Paul Michel réélu maire ce lundi soir : La séance d’installation, qui s’est déroulée à huis clos, a été retransmise en direct via le site Internet de la ville, ce lundi soir », Le Parisien, édition de Seine-et-Marne,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Il a obtenu 28 voix. Sept bulletins étaient blancs ».
  43. FICHE | Agenda 21 de Territoires - Lagny-sur-Marne, consultée le 26 octobre 2017
  44. a b c et d Ville de Lagny-sur-Marne, « Jumelage » (consulté le )
  45. a et b « Ville de Lagny-sur-Marne », sur Cartes France (consulté le ).
  46. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  47. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  48. « CONCOURS INTERNATIONAL DE PIANO DE LAGNY », sur ciplsm (consulté le )
  49. « L'Union Sportive de Lagny - [AS Lagny Rugby] », sur www.aslagnyrugby.net (consulté le )
  50. "Contact." Titus Interactive. 3 juin 2004. Consulté le 4 septembre 2012.
  51. Groupe de Lagny, sur Rues-de-bussy.info.
  52. Bulletin de la Société française des amis des arts, Paris, 4, 15 octobre 1900, pp. 1-3 — sur Gallica.
  53. « L'église Notre-Dame-des-Ardents et Saint-Pierre », notice no PA00087044, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  54. « Les objets classés de l'église Notre-Dame-des-Ardents et Saint-Pierre », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  55. « L'église Saint-Furcy (ancienne) », notice no PA00087045, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  56. « Abbaye Saint-Pierre (ancienne) », notice no PA00087043, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  57. « Fontaine Saint-Furcy », notice no PA00087046, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  58. Petite histoire populaire de Lagny sur Marne