La Valbarelle

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

La Valbarelle
La Valbarelle
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d'Azur
Ville Marseille
Arrondissement municipal 11e
Code postal 13011
Code Insee 1321110
Démographie
Population 9 758 hab. (2012)
Géographie
Coordonnées 43° 16′ 58″ nord, 5° 27′ 02″ est
Transport
Bus Autobus de MarseilleLigne 15Ligne 15SLigne 18Ligne 40Bus de nuit 540
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Marseille
Voir sur la carte administrative de Marseille
La Valbarelle


La Valbarelle est le nom d'un quartier de Marseille, dans le 11e arrondissement. Il est partagé entre le canton de Marseille-Saint-Marcel et le canton de Marseille-La Pomme).

Situation[modifier | modifier le code]

La Valbarelle est situé sur la rive gauche de l'Huveaune, à environ 10 kilomètres à l'est du centre de Marseille, au pied du Massif de Saint-Cyr. La vallée de l'Huveaune s'y élargit, et l'espace disponible a permis notamment l'implantation d'activités industrielles. Le quartier est traversé d'ouest en est par la route Marseille - Aubagne (ancienne route nationale 8), très fréquentée. Un pont sur l'Huveaune lui donne un rôle de carrefour, mais contrairement aux quartiers voisins (Saint-Loup, Saint-Marcel, la Pomme), la Valbarelle n'a pas de noyau villageois.

Une partie de la Valbarelle est classée en tant que quartier prioritaire, dénommé « Valbarelle-Néréïdes-Bosquet », avec 2 460 habitants en 2018 et un taux de pauvreté de 58 %[1].

Histoire[modifier | modifier le code]

Symbole de la désindustrialisation, l'usine Rivoire-et-Carret est fermée.

Le nom « Valbarelle » daterait du XIe siècle : Vallis Barella[2],[3].

À la fin du XVIIe siècle, deux familles marseillaises, les Montgrand et les Saint-Jacques, y possédaient des maisons de campagne. À partir des années 1850, l'industrialisation de la vallée de l'Huveaune entre l'est de Marseille et Aubagne fit de la Valbarelle un des quartiers ouvriers de la ville : tout l'espace entre la route nationale et l'Huveaune se trouva formé d'établissements industriels, et des cités ouvrières se constituèrent au pied des collines (groupe Michelis), suivies d'un développement quelque peu anarchique de maisons individuelles sur les pentes. L'immigration arménienne y fut importante. La désindustrialisation progressive durant la fin du XXe siècle fut durement ressentie. Le développement de nouvelles activités n'a pas compensé les pertes en emplois, mais l'urbanisation s'est poursuivie (groupes nord et sud Valbarelle, château Saint-Jacques, château Saint-Cyr).

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

L'église.
  • L'église, moderne, a été retenue comme symbole du quartier.
  • L'ancienne usine Rivoire-et-Carret, rachetée par la ville, a reçu le label « Patrimoine du XXe siècle » ; une plaque a été apposée le par la Mairie des 11e et 12e arrondissements de Marseille[4].
  • La branche sud du canal de Marseille traverse le quartier d'est en ouest, partiellement recouvert ; il constitue de place en place une promenade familiale.
  • Le long de l'Huveaune, des « jardins ouvriers », anciennement rattachés à l'usine Coder (disparue).

Article connexe[modifier | modifier le code]

Statistiques quartiers 11e arrondissement de Marseille.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Quartier Prioritaire : Valbarelle Néréïdes Bosquet sur sig.ville.gouv.fr.
  2. André Boulaya d'Arnaud, Évocation du Vieux Marseille, éd. de Minuit, 1959, p.403, (ISBN 2-7073-0015-2).
  3. Robert Bouvier, Origine des quartiers de Marseille, éd. Jean-Michel Garçon, 1988 (ISBN 2-9502847-0-1).
  4. Marseill'Est, magazine de la Mairie des 11e et 12e arrondissements, n°12, mars 2013.