La Roche-Vanneau

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La Roche-Vanneau
La Roche-Vanneau
Mairie
Blason de La Roche-Vanneau
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Côte-d'Or
Arrondissement Montbard
Intercommunalité Communauté de communes du Pays d'Alésia et de la Seine
Maire
Mandat
Brigitte Lemoine
2020-2026
Code postal 21150
Code commune 21528
Démographie
Population
municipale
135 hab. (2021 en diminution de 9,4 % par rapport à 2015)
Densité 10 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 28′ 27″ nord, 4° 31′ 37″ est
Altitude Min. 264 m
Max. 494 m
Superficie 13,19 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Montbard
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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La Roche-Vanneau
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La Roche-Vanneau

La Roche-Vanneau est une commune française située dans le département de la Côte-d'Or en région Bourgogne-Franche-Comté.

Géographie[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 921 mm, avec 13 jours de précipitations en janvier et 8,3 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Semur En Auxois_sapc », sur la commune de Semur-en-Auxois à 15 km à vol d'oiseau[3], est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 778,0 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

La Roche-Vanneau est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[7],[8],[9]. La commune est en outre hors attraction des villes[10],[11].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (65,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (64,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (34,8 %), terres arables (32,6 %), prairies (24,1 %), zones agricoles hétérogènes (8,5 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Histoire[modifier | modifier le code]

La vie des villageois au XVIIIe siècle d'après les écrits de l'époque. Ainsi vivaient nos ancêtres dans le Semurois et plus spécialement à La-Roche-Vanneau comme aussi à Magny-la-Ville et Souhey. Gewa THOQUET, 303 pages, 2011, www.lescheminsdupasse.fr

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 2008 2026 Brigitte Lemoine    
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[14].

En 2021, la commune comptait 135 habitants[Note 2], en diminution de 9,4 % par rapport à 2015 (Côte-d'Or : +0,44 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1836 1841 1846 1851 1856
591587628511542591549520459
1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
430440428412396378401333335
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
301255205192184167168186160
1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010 2015
163147136172142133135150149
2020 2021 - - - - - - -
138135-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[15] puis Insee à partir de 2006[16].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie[modifier | modifier le code]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

L'église Saint-Martin en 2020.

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • L'église Saint-Martin a été construite au XIIe siècle. La partie la plus ancienne de l'édifice est le clocher en tuf supporté par une tour carrée. La nef est caractérisée par un mélange champenois et bourguignon. La voute est d'origine romane et sa forme donne l'impression d'être face à un bateau renversé. La chapelle Champy est consacrée à la Vierge Marie. À travers les siècles, l'église fut maintes fois agrandie et restaurée par différents seigneurs qui outre le fait de la conserver, montraient ainsi leur richesse. On peut constater la présence de blasons de deux seigneurs, Guy de la Beaume et de Jeanne de Longvy qui font restaurer le chœur en 1490. Au XVIIe, Faur de Pibrac fait construire une chapelle seigneuriale. Un programme de restauration de l'intérieur est engagé sur plusieurs années par la commune en deux tranches dès 2020 avec l'appui de la Fondation du patrimoine[17].
  • En plus de la paroisse Saint-Martin, une chapelle est présente sur le territoire communal: la chapelle Sainte-Anne de Clirey. Elle date sans doute du XIIe siècle malgré la date figurant au-dessus de la porte d'entrée qui fut sans doute inscrite lors des travaux réalisés par le curé Cernoisot. Un capitaine au Régiment du Dauphin, Monsieur Bataille a fait don de cette chapelle au XVIIIe siècle aux habitants du hameaux de Clirey. À l'intérieur, on peut constater la présence d'une voute en bois, quelques statues (deux sont sculptées dans une demi écorce et les autres datant du XIXe siècle et très colorées sont en plâtre). L'autel quant à lui date du XVIIe siècle. C'est en 2000 que des bénévoles au travers d'une association ont entrepris sa restauration : réparation des enduits intérieurs très dégradés, dégagement des arcs en pierre des fenêtres et de la porte, réalisation d'une partie du parquet, façonnement d'un autel par un passionné de fer forgé sur le modèle de la grille du chœur signé J. Potier. Après la collecte des fonds pour les matériaux, ce sont des charpentiers de métier qui ont bénévolement refait la charpente en berceau. Au pied de la chapelle, se trouve la fontaine Sainte-Anne et sa toiture en laves comme par le passé. Lors de la fête de la Sainte-Anne une messe est célébrée.
  • Au hameau de Leugny se trouvait la chapelle Sainte-Reine devenu un lieu civil en 1905-1906 et aujourd'hui détruite. Sur la pierre armoriée figuraient la date de 1731 comme à Clirey et le nom " Darcy".
  • La présence de vestiges du château de La Roche Vanneau. Il est attesté par le cadastre de 1835 qui fait référence à un château composé d'un donjon carré de 34m de côté, précédé à l'est d'une cour également carrée de 50m de côté.
  • La mairie de La Roche-Vanneau est une bâtisse des années 1850.
  • La salle des Roches anciennement école des filles date de 1873.
  • La présence de 5 moulins dont deux seulement subsistent.
  • Trois pigeonniers: deux au bourg de la Roche Vanneau et un au hameau de Clirey.
  • Dix croix: croix de la Barrière, croix Thenadey, croix du Sacré Cœur, croix en fer de la rue du Reposoir, croix Meugnot, croix Jean le Fou, croix Madame, croix du cimetière, croix de la Martine, croix Lachères.
  • La présence de trois fontaines dans la commune : fontaine dans la rue basse, fontaine dans la rue du dessus et fontaine Champy.
  • La commune compte 22 cabottes surtout au hameau de Clirey, la plus remarquable étant la Grande Chaume, restaurée en 2011[18]. Un sentier communal permet de les visiter.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre La Roche-Vanneau et Semur-en-Auxois », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Semur En Auxois_sapc », sur la commune de Semur-en-Auxois - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  5. « Station Météo-France « Semur En Auxois_sapc », sur la commune de Semur-en-Auxois - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  7. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Commune rurale-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  9. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  13. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  14. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  15. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  16. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  17. « Eglise Saint Martin de La Roche Vanneau », sur Fondation du patrimoine, mise à jour le 16 janvier 2023 (avec photographies)
  18. « La seconde vie des cabotes », sur Le Bien public, (consulté le ).

Liens externes[modifier | modifier le code]

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