La Falaise

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La Falaise
La Falaise
La mairie.
Blason de La Falaise
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Yvelines
Arrondissement Mantes-la-Jolie
Intercommunalité Grand Paris Seine et Oise
Maire
Mandat
Maryse Di Bernardo
2020-2026
Code postal 78410
Code commune 78230
Démographie
Gentilé Falaisiens, Falaisiennes
Population
municipale
623 hab. (2021 en augmentation de 7,97 % par rapport à 2015)
Densité 208 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 56′ 42″ nord, 1° 49′ 55″ est
Altitude Min. 17 m
Max. 134 m
Superficie 3,00 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Épone
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Limay
Législatives Neuvième circonscription
Localisation
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Liens
Site web la-falaise.fr

La Falaise est une commune française, située dans le département des Yvelines en région Île-de-France, dans l'arrondissement de Mantes-la-Jolie. Limitrophe d'Épône, il se trouve à 45 km à l'ouest de Paris environ sur les bords de la Mauldre.

Ses habitants sont appelés les Falaisiens, Falaisiennes.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation de La Falaise dans les Yvelines.

Situation[modifier | modifier le code]

La commune de La Falaise se trouve dans le nord des Yvelines dans la vallée de la Mauldre, non loin du point de confluence de cette dernière avec la Seine. Elle se trouve à 13 km au sud-est de Mantes-la-Jolie, chef-lieu d'arrondissement et à 39 km au nord-ouest de Versailles, préfecture du département.

Les communes limitrophes sont Épône à l'ouest et au nord, Nézel à l'est (le cours de la Mauldre servant de limite intercommunale), Aulnay-sur-Mauldre et Maule au sud.


Hydrographie[modifier | modifier le code]

La Falaise appartient au bassin versant de la Seine. La commune est irriguée par la Mauldre, petite rivière de 35 km de long, affluent de rive gauche de la Seine, qui traverse le territoire communal dans le sens sud-nord, en suivant la limite communale avec Nézel et, partiellement, avec Épône[1].

La commune est concernée par les risques d'inondations liés aux crues de la Mauldre dans la frange est du territoire, le long du lit de la rivière. La dernière crue importante, date du .

Les zones inondables affectent relativement peu le secteur bâti, sauf dans le secteur des Brissettes, lotissement situé en amont du bourg. Dans le cadre du « plan de prévention des risques d’inondation (PPRI) de la vallée de la Mauldre, les zones inondables ont été classées en zones rouge, verte ou bleue, selon l'importance de l'exposition aux risques d'inondation. La zone rouge, très exposée et peu urbanisée, où toute urbanisation nouvelle est interdite, couvre une bande étroite le long de la rivière. La zone verte vise à la reconquête du champ d'extension de crue de la Mauldre. L'urbanisation nouvelle y est également interdite. Elle s'étend à La Falaise principalement en aval du bourg, englobant notamment le stade des Aulnes[2].

Relief et géologie[modifier | modifier le code]

La Mauldre.

Le territoire communal est avec 300 hectares relativement petit, un peu plus du tiers de la moyenne départementale (872 ha). Il s'étend à l'ouest de la Mauldre, en partie dans le fond relativement étroit de la vallée à environ 20 m d'altitude, et en partie sur le plateau du Mantois, entre 120 et 130 m d'altitude. Entre les deux, le versant relativement abrupt, est entaillé par un vallon débouchant au droit du village.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 691 mm, avec 10,7 jours de précipitations en janvier et 7,6 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Maule à 3 km à vol d'oiseau[5], est de 11,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 677,0 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Statistiques 1991-2020 et records MAULE (78) - alt : 54m, lat : 48°54'33"N, lon : 1°50'50"E
Records établis sur la période du 01-01-1967 au 03-12-2023
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1,7 1,3 3,1 4,9 8,5 11,6 13,4 13,1 10,1 7,7 4,4 2,1 6,8
Température moyenne (°C) 4,7 5,1 8 10,8 14,4 17,7 19,8 19,5 16,1 12,2 7,8 5,1 11,8
Température maximale moyenne (°C) 7,7 8,9 12,9 16,7 20,4 23,7 26,2 26 22 16,8 11,3 8 16,7
Record de froid (°C)
date du record
−17,2
17.01.1985
−14,5
07.02.12
−12
13.03.13
−5,4
06.04.21
−2
03.05.1967
0,5
05.06.1991
5
11.07.1990
3,5
28.08.1974
0
30.09.18
−5,2
30.10.1985
−10
24.11.1998
−15
31.12.1970
−17,2
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
16
01.01.22
21
27.02.19
27
31.03.21
30
21.04.18
33
27.05.05
38
27.06.11
43
25.07.19
41
10.08.03
37,5
03.09.1973
30,5
01.10.11
22,5
01.11.14
17
07.12.00
43
2019
Précipitations (mm) 57,3 49,6 50,9 46,5 65,4 56 53 52,8 46 65,3 61,3 72,9 677
Source : « Fiche 78380001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/12/2023 dans l'état de la base


Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

La commune est desservie par une route départementale la reliant à Épône et Maule, et par la gare de Nézel - Aulnay, sur la ligne de banlieue Épône-Mézières - Plaisir-Grignon.

Le territoire est traversé du nord au sud par un oléoduc souterrain du réseau Trapil[9].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

La Falaise est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[10],[11],[12]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Épone, une agglomération intra-départementale regroupant 7 communes[13] et 20 383 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[14],[15].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[16],[17].

Occupation des sols simplifiée[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune se compose en 2017 de 89,65 % d'espaces agricoles, forestiers et naturels, 4,64 % d'espaces ouverts artificialisés et 5,71 % d'espaces construits artificialisés[18].

Le territoire communal est très largement rural (89,65 %), l'espace urbain construit occupant 17 hectares, soit 5,5 % du territoire total.

L'espace rural se partage principalement entre grandes cultures (céréales, colza) sur 192 hectares et bois et forêt sur 83 hectares. Ces derniers sont concentrés sur le versant pentu entre plateau et vallée, et sur une partie du plateau (bois des Houx).

La partie urbanisée consiste exclusivement en habitations individuelles. L'habitat est groupé dans le bourg en fond de vallée et sur le versant ouest. Vers l'est, la partie urbanisée est en contact avec le village de Nézel, formant avec ce dernier une agglomération continue. Vers l'ouest, les constructions les plus récentes sont implantées sur le rebord du plateau. Le seul écart habité en dehors du village est la ferme de la Mare Malaise sise à l'ouest du village sur le plateau.

Toponymie[modifier | modifier le code]

La langue française a emprunté le terme Falaise sous sa forme normande faleise, cité par Wace dans le Roman de Brut vers 1155. Le terme attesté, en outre, en picard sous la forme faloise.

Pour Ernest Nègre, le toponyme Falaise a le sens de « rocher à pic », « escarpement »[19]. Ici, il s'agit d'un emprunt au germanique *falisa « rocher »[20].

Aucune falaise ne surplombe le village, mais une simple côte très raide marque sa géographie à l'ouest . À moins que ce nom ne provienne de la présence d'une concrétion calcaire de la taille d'une maison présente dans le parc du château et connue des habitants sous le nom de « pierre d'Azor »[21].

Monsieur Charpentier, auteur de la monographie communale de l'instituteur, écrivait en 1899[22] :

« …Je suis tenté de croire que ce nom est dû à la situation qu’occupe le bourg au pied d’une falaise à demi détruite ».

Histoire[modifier | modifier le code]

Plaque commémorant la libération de la commune en 1944.

Des traces d'occupation des sols datant du Paléolithique ont été découvertes dès 1882[22] (pierre taillées, haches...) par la suite seules des pièces de monnaie, parfois à effigie d’empereur romain ont été retrouvées.

La Falaise est une ancienne seigneurie qui a longtemps appartenu à la famille de Marle[23], puis à partir de 1668 aux Aubert de Tourny (cf. Louis-Urbain).

Pendant la Seconde Guerre mondiale, la commune occupée, comme le reste de la Seine-et-Oise, par l'armée allemande depuis a été libérée le par l'armée américaine.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Le conseil municipal est composé du maire et de quatorze conseillers dont trois sont adjoints au maire, proportionnellement au nombre d'habitants[24].

La Falaise appartient au canton de Limay. Le canton fait partie de la neuvième circonscription des Yvelines, circonscription à dominante rurale de l'ouest des Yvelines. La commune appartient à l'aire urbaine de Paris.

Maryse Di Bernardo, maire de La Falaise a été élue conseillère générale du canton de Guerville le (mandat 2011-2014)[25].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs[26]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1800 20/03/1825 M.GILBERT   Nommé par le Préfet
20/03/1825 19/08/1843 Guillaume DAUGE   Nommé par le Préfet
19/08/1843 21/06/1857 Jean Pierre FAUCON   Nommé par le Préfet
21/06/1857 05/1871 Alexandre PINART   Nommé par le Préfet
05/1871 08/10/1876 Charles GILBERT   Nommé par le Préfet
08/10/1876 23/01/1881 Charles GILBERT    
23/01/1881 08/10/1882 Louis DELAMOTTE    
08/10/1882 05/02/1888 Jean-Baptiste CONTENTIN    
05/02/1888 11/03/1894 Henri DEPRESLE    
11/03/1894 27/05/1910 Louis THEVENON    
27/05/1910 10/12/1919 Maurice PREVOST    
10/12/1919 25/01/1920 Henri GIRCHE    
25/01/1920 16/01/1921 Louis GOSSELIN    
16/01/1921 08/07/1928 Francois GIQUEL    
08/07/1928 20/05/1929 Henri GIRCHE    
20/05/1929 14/02/1932 Roger GIRCHE    
14/02/1932 19/05/1935 Georges FUSILS    
19/05/1935 18/05/1945 Adrien MAUDUIT    
18/05/1945 30/07/1955 Germain BEAUSSIRE    
30/07/1955 21/03/1959 Robert METIVIER    
21/03/1959 12/10/1968 Paul BOYER    
12/10/1968 19/03/1977 Francis LE CAM    
19/03/1977 12/03/1983 Claude CRETTE PS  
12/03/1983 21/03/1995 Francis LE CAM    
1995[27] En cours Maryse Di Bernardo[24] SE  

Instances administratives et judiciaires[modifier | modifier le code]

La commune de La Falaise appartient au canton de Limay et fait partie de la communauté urbaine Grand Paris Seine et Oise (GPS&O).

Sur le plan électoral, la commune est rattachée à la neuvième circonscription des Yvelines, circonscription à dominante rurale du nord-ouest des Yvelines.

Sur le plan judiciaire, La Falaise fait partie de la juridiction d’instance de Mantes-la-Jolie et, comme toutes les communes des Yvelines, dépend du tribunal de grande instance ainsi que de tribunal de commerce sis à Versailles[28],[29].

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

La commune de La Falaise est rattachée à la communauté urbaine Grand Paris Seine et Oise (GPS&O).

Elle participe à plusieurs syndicats intercommunaux, sans fiscalité propre, dont le périmètre est variable en fonction de leur objet : énergie, adduction d'eau potable, assassinats, ordures ménagères, transports scolaires, etc. Ce sont les suivants[30] :

  • Syndicat mixte de la Mauldre Aval (SMAMA),
  • Syndicat mixte de transports scolaires de Mantes, Maule, Septeuil (SMTS),
  • Syndicat intercommunal d'électricité des vallées de la Vaucouleurs, de la Mauldre et de la Seine-aval (SIVAMASA),
  • Syndicat intercommunal de la Région d'Épône (SIRÉ),

Dans le cadre du SIRÉ, qui est un syndicat intercommunal à vocation multiple (SIVOM), La Falaise est associée avec Épône et Mézières-sur-Seine pour gérer divers services et équipements communs (collège, déchèterie, crèche, restauration scolaire, etc.)[31].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[33].

En 2021, la commune comptait 623 habitants[Note 3], en augmentation de 7,97 % par rapport à 2015 (Yvelines : +2,04 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
292319313283278278249271234
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
240216195193197204192164179
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
205195225222215212219216311
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
326430429465532607616618585
2018 2021 - - - - - - -
590623-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[34] puis Insee à partir de 2006[35].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 35 %, soit en dessous de la moyenne départementale (38 %). De même, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 20,1 % la même année, alors qu'il est de 21,7 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 295 hommes pour 295 femmes, soit un taux de 50 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,32 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[36]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,0 
90 ou +
0,0 
2,7 
75-89 ans
6,8 
16,9 
60-74 ans
13,9 
25,1 
45-59 ans
25,8 
19,7 
30-44 ans
19,3 
14,2 
15-29 ans
17,3 
21,4 
0-14 ans
16,9 
Pyramide des âges du département des Yvelines en 2020 en pourcentage[37]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
1,4 
5,8 
75-89 ans
7,8 
13,5 
60-74 ans
14,7 
20,7 
45-59 ans
20,2 
19,7 
30-44 ans
19,9 
18,4 
15-29 ans
16,9 
21,3 
0-14 ans
19,3 

Économie[modifier | modifier le code]

Commune essentiellement résidentielle.

Emploi et activités[modifier | modifier le code]

Au recensement de 1999, la commune comptait 52 emplois, dont environ 40 salariés et 12 non salariés. Ces emplois se répartissaient très majoritairement dans le secteur tertiaire (44 emplois), et secondairement dans la construction (4 emplois) et l'agriculture (4 emplois)[38]

Le taux d'activité, relativement élevé, s'établissait à 66,8 %. La population active comptait 304 personnes. Parmi celles-ci, 284 avaient un emploi et 19 étaient en chômage, soit un taux de chômage de 6,3 %[39], nettement inférieur au taux national (12,8 %) comme à la moyenne départementale égale à 12 %. Cette population active est en augmentation : + 7,0 % de 1982 à 1980 et + 16,4 % de 1990 à 1999.

Parmi les personnes ayant un emploi, seulement 19 personnes (7 %) travaillaient dans la commune tandis que 93 % travaillaient à l'extérieur de la commune, 173 (61 %) dans les Yvelines et 92 (33 %) dans les départements voisins. Les transports domicile-travail se faisaient très majoritairement (70 %) en voitures particulières et pour 9 % en transport en commun.

Agriculture[modifier | modifier le code]

Au recensement général agricole de 1988, la commune comptait cinq exploitations agricoles, pour une surface agricole utile de 141 ha et pour l'équivalent de six emplois (unités de travail annuel)[40]. Depuis le recensement de 2000, on ne compte plus aucune exploitation agricole ou maraîchère. Les lopins de terre qui produisent encore quelques légumes sont exploités par des maraîchers de Nézel.

Autres[modifier | modifier le code]

Le domaine et le château de la Falaise sont la propriété de la ville de Puteaux (Hauts-de-Seine) depuis 1952[41], Dans les années 1960-70, le château de La Falaise a accueilli des enfants pensionnaires venant en car de Puteaux ainsi que durant plusieurs décennies plusieurs centres de loisirs de la ville. Durant l'été, pendant les vacances scolaires ou à l'occasion de classes vertes, enfants et adolescents se rendaient sur le domaine du château de la Falaise. Les enfants, répartis par classe d'âge, se regroupaient sous de grandes tentes et participaient à des activités de loisirs durant la journée (piscine, sports, balades, chasses au trésor, travaux manuels…). À la suite d'un accord avec la ville de Puteaux, les enfants de La Falaise étaient accueillis au centre. Ponctuellement d'autres événements y étaient organisés : Dimanche Guinguette[42]...

Malgré d'importants travaux de réaménagement approuvés et financés par la ville de Puteaux (1.468,000 euros en [43]), le domaine n'est plus utilisé depuis les vacances de la Toussaint 2013[44].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Vue de l'église
L'église.
Le lavoir.
Le lavoir communal (1891).
Le lavoir.
Le jardin de la mairie.

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Église de la Nativité-de-la-Vierge : cette église en meulière bâtie en 1597[45] par Philippe de Marle, seigneur de la Falaise a été restaurée en 1982 et précédemment en 1861.
Son clocher carré, couvert d'ardoise, date de 1703. Elle fut à nouveau restaurée extérieurement en 1999. La restauration intérieure s'est déroulée de à . Le sous-sol de l'église abrite notamment l'entrée d'un souterrain creusé en secret lors de la "Guerre des trois truies"[46] qui opposa La Falaise à la commune voisine de Nézel de 1846 à 1848.
  • Jardin Aigue-Flore : ce jardin qui comporte une succession de bassins alimentés en eau vive est situé dans la résidence Aigue-Flore (à l'origine « Aygues-Flor »), qui est depuis 1991 le siège de la mairie.
Il fut aménagé par Gilles Normand (dont les initiales « GN »sont encastrés dans le portail d'entrée en fer forgé) dans les années 1930. Gilles Normand aménagea également la bâtisse dans le style Art déco ; en particulier, l'ancienne salle à manger -actuellement salle de réceptions communale- qui présente un parquet composé d'essences différentes, des boiseries et une verrière en fer forgé.
  • Château de La Falaise : ancienne demeure des seigneurs depuis 1513 lorsque Nicolas de Marle épousa Agnès de Nézel. Actuellement le domaine est la propriété de la ville de Puteaux.
L'ancien château féodal ayant subi un important incendie [41] celui a été reconstruit dans le style Renaissance en 1858 par un industriel , François Pinard. La construction est achevée en 1875. La toiture a été rasée en 1963 à la suite de nombreuses infiltrations endommageant l'édifice, les travaux de restauration trop important ne pouvant être financés.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de La Falaise Blason
D'argent au chevron d'azur accompagné de trois aigles de gueules.
Détails
Ces armes sont celles de l'ancienne famille de Marle (XVe siècle)[47].
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Le patrimoine des communes des Yvelines - tome 1, Paris, Editions Flohic, , 1155 p. (ISBN 2-84234-070-1), « La Falaise », p. 249–250

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Fiche cours d'eau - La Mauldre (H30-0400) », sandre (consulté le ).
  2. « Plan de Prévention des Risques d’Inondation de la vallée de la Mauldre - Département des Yvelines - Notice de présentation », Préfecture des Yvelines, (consulté le ).
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
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