Héricourt-sur-Thérain

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Héricourt-sur-Thérain
Héricourt-sur-Thérain
La mairie d'Héricourt-sur-Thérain.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Oise
Arrondissement Beauvais
Intercommunalité CC de la Picardie verte
Maire
Mandat
Jacky Paris
2020-2026
Code postal 60380
Code commune 60312
Démographie
Population
municipale
112 hab. (2021 en diminution de 13,85 % par rapport à 2015)
Densité 26 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 34′ 59″ nord, 1° 45′ 41″ est
Altitude Min. 137 m
Max. 209 m
Superficie 4,35 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Beauvais
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Grandvilliers
Législatives 2e circonscription de l'Oise
Localisation
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Héricourt-sur-Thérain
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Héricourt-sur-Thérain

Héricourt-sur-Thérain est une commune française située dans le département de l'Oise, en région Hauts-de-France.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Ambiance du village : le cimetière et le chevet de l'église.

Héricourt-sur-Thérain est un village rural de la Picardie verte, l'un des ensembles de la région naturelle du Plateau picard dans l'Oise, situé dans la vallée du Thérain à la limite du Pays de Bray et proche du département de la Seine-Maritime. Il se trouve à 8 km à vol d'oiseau au sud de Formerie, 14 km à l'ouest de Marseille-en-Beauvaisis, 11 km au nord de Gournay-en-Bray et 16 km à l'est de Forges-les-Eaux.

Le lit du Thérain sépare la Picardie verte du Pays de Bray[CC 1].

Son territoire s'étend sur 435 hectares[CC 2].

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes sont Campeaux, Ernemont-Boutavent, Fontenay-Torcy, Saint-Samson-la-Poterie et Villers-Vermont.

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

De part et d’autre de la vallée du Thérain, marquée par la présence d’alluvions, on note deux entités géologiques nettement distinctes[CC 3] :

  • Au nord, le Plateau Picard repose sur un entablement crayeux, qui affleure sur les versants de la vallée, recouvert d’un limon siliceux qui favorise les grandes cultures. Nénamoins, le limon des plateaux est peu représenté dans la commune, à cause de l'érosion qui l'entraine vers le Thérain.
  • Le Pays de Bray, au sud de la vallée du Thérain, repose lui sur des terrains essentiellement argilo-sableux.

Le point le plus haut du territoire communal se trouve à l'altitude de 208 mètres, au lieu-dit « Le Moulin à Vent », alors que le point le plus bas est à 142 m, en fond de vallée en sortie de bourg, rue de Villers-Vermont, soit une amplitude de 66 mètres. La vallée du Thérain est dissymétrique, le versant nord étant abrupt, passant rapidement de 153 à 200 mètres d'altitude, alors que le versant sud (côté Pays de Bray) est moins pentu. Le point le plus haut relevé sur ce versant est de 164 mètres[CC 4].

Les deux tiers sud du territoire communal sont drainés par des faisceaux de talwegs convergeant vers la vallée du Thérain, qui génèrent des ondulations du plateau, orientées vers la vallée principale. Le nord-est du territoire communal est drainé par des talwegs qui se dirigent vers Ernemont-Boutavent[CC 5].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Le village est drainé par le Thérain, affluent de l'Oise et donc sous-affluent de la Seine. Deux ruisseaux non dénommés s'y jettent[CC 6]

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 851 mm, avec 12,8 jours de précipitations en janvier et 8,8 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint-Arnoult à 7 km à vol d'oiseau[4], est de 10,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 797,2 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Paysages[modifier | modifier le code]

Le paysage de la commune est caractérisé par sa situation à la limite de deux régions naturelles[CC 7] :

  • la Picardie verte, entité paysagère du Plateau picard caractérisée par des paysages ruraux de grandes cultures, comprenant des bocages en bordure de villages, soit, à l'échelle de la commune, une alternance sur le plateau d’un paysage bocager et d’un paysage de plateau agricole et quelques vallons ;
  • le Pays de Bray, région à la topographie mouvementée caractérisée par des ondulations du relief, et une occupation de l’espace essentiellement bocagère.

Le fond de vallée a un paysage fortement différent de celui du plateau, avec la présence majoritaire de prairies et pâtures, avec de la végétation hydrophile typique des prairies humides. Trois étangs y ont été aménagés, largement dissimulés par les boisements[CC 8].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Deux zones naturelles d'intérêt écologique faunistique et floristique (ZNIEFF) ont été recensés sur le territoire communal[CC 9]  :

  • La La ZNIEFF de type I (secteur de grand intérêt biologique ou écologique) du cours de la rivière du Thérain en amont d’Herchies et des rus de l’Herboval et de l’Herperie, marquée par des milieux aquatiques, des prairies humides et de bocages qui constituent une zone d’habitat remarquable pour une faune et une flore d’un grand intérêt patrimonial ;
  • La ZNIEFF de type II (grands ensembles naturels riches offrant des potentialités biologiques importantes) du Pays de Bray s'étend bien au-delà du territoire communal et englobe l’ensemble des grandes entités paysagères caractéristiques de cette région naturelle, avec bocage, forêt, pelouse sur cuesta. Sur le territoire communal, il s’agit essentiellement de bocage et de boisements.

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Héricourt-sur-Thérain est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[8],[9],[10].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Beauvais dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 162 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[11],[12].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (99,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (99,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (48,4 %), terres arables (46,4 %), zones agricoles hétérogènes (4,6 %), zones urbanisées (0,6 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Hameaux et écarts[modifier | modifier le code]

La commune comprend plusieurs hameaux : Beauve, La Houssoie, le Bois aux moinesn ainsi que La Chaussée, à l'extrême nord du territoire communal, à la limite avec Campeaux.

De manière générale, l’urbanisation morcelée entraîne un éparpillement du bâti, et les fermes et constructions isolées sont nombreuses sur le territoire, intégrées grâce couvert végétal dense[CC 10].

Habitat et logement[modifier | modifier le code]

En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 62, alors qu'il était de 56 en 2013 et de 49 en 2008[I 1].

Parmi ces logements, 82,7 % étaient des résidences principales, 9,4 % des résidences secondaires et 7,9 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 100 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 0 % des appartements[I 1].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Héricourt-sur-Thérain en 2018 en comparaison avec celle de l'Oise et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (9,4 %) supérieure à celle du département (2,5 %) et comparable à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 87,8 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (85,4 % en 2013), contre 61,4 % pour l'Oise et 57,5 % pour la France entière[I 2].

Le logement à Héricourt-sur-Thérain en 2018.
Typologie Héricourt-sur-Thérain[I 1] Oise[I 3] France entière[I 4]
Résidences principales (en %) 82,7 90,4 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 9,4 2,5 9,7
Logements vacants (en %) 7,9 7,1 8,2

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

La commune est desservie par la RD 133, qui relie Neufchâtel-en-Bray à Beauvais par Troissereux, et qui, classée à grande circulation, supporte un trafic de transit significatif avec 837 véhicules par jour en 2004[Note 3]. La RD 316 tangente le territoire commual au sud-ouest[CC 11].

Parmi les gares les plus proches, celle d'Abancourt desservie par des trains TER Normandie assurant des missions entre les gares de Rouen-Rive-Droite et d'Amiens, ainsi que par des trains TER Hauts-de-France assurant des missions entre les gares de Rouen-Rive-Droite et de Lille-Flandres ainsi qu'entre les gares de Beauvais et du Tréport - Mers. La gare de Marseille-en-Beauvaisis n'est desservie que par les trains de la ligne de Beauvais au Tréport, et celle de Formerie par ceux de la ligne d'Amiens à Rouen.

La commune est desservie, en 2023, par les lignes 612, 6113 et 6123 du réseau interurbain de l'Oise[14].

Toponymie[modifier | modifier le code]

La localité est attestée sous les formes Hericurtis , Hericuria (Héricuti en 1208)[15].

La commune s'appelait Héricourt-Saint-Samson jusqu'en 1946[16].

Le Thérain est une rivière du bassin de la Seine. Il s’agit d’un affluent de rive droite de l'Oise qui coule dans les départements de Seine-Maritime et de l'Oise (régions Normandie et Hauts-de-France).

Histoire[modifier | modifier le code]

Ancien Régime[modifier | modifier le code]

Selon Louis Graves[15], « Héricourt fut au nombre des conquêtes de Hugues de Gournay, ainsi que ses annexes Beaumont et La Houssoie.

Le chapitre de Gerberoy aommait à la cure, dédiée sous l'invocation de saint Martin.

Il y avait une confrérie de la Charité établie à l'autel de la Vierge, à laquelle le pape Alexandre VIII accorda, le , des indulgences pour sept années. Autres indulgences plénières accordées par le même pape, le suivant, pour les jours de saint Maur et de saint Martin, le lundi de la Pentecôte et le jour de la Nativité de la Vierge »

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

Horaires du chemin de fer en 1895.

La commune a été desservie de 1894 à 1935 par la ligne du chemin de fer de Milly-sur-Thérain à Formerie, un chemin de fer secondaire à voie métrique du réseau des chemins de fer départementaux de l'Oise exploité initialement par la compagnie des Chemins de fer de Milly à Formerie et de Noyon à Guiscard et à Lassigny, puis, à partir de 1920, par la compagnie générale de voies ferrées d'intérêt local. L'arrêt était situé sur le chemin vicinal no 4 d'Héricourt à Villers-Vermont, à 300 mètres environ du village[17],[18],[19].

Durant la Seconde Guerre mondiale, plusieurs avions militaires se sont écrasés sur la commune :

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs[modifier | modifier le code]

La commune se trouve dans l'arrondissement de Beauvais du département de l'Oise

Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Formerie[16]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux[modifier | modifier le code]

Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Grandvilliers

Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1988 de la deuxième circonscription de l'Oise.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Héricourt-sur-Thérain est membre de la communauté de communes de la Picardie Verte, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 1996 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Cette intercommunalité est constituée par l'ensemble des communes des anciens cantons de Formerie, Grandvilliers et Marseille-en-Beauvaisis, ainsi que certaines communes du canton de Songeons.

La commune fait partie du territoire du Grand Beauvaisis, un pôle d'équilibre territorial et rural (PETR) qui regroupe quatre intercommunalités, dont la Picardie verte.

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs[24]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
         
avant 1988[25]   François Huet    
         
1995 2008 Michel Trannoy    
2008[26] En cours
(au 6 juin 2023)
Jacky Paris   Agriculteur retraité
Réélu pour le mandat 2020-2026[27],[28]

Équipements et services publics[modifier | modifier le code]

Eau et déchets[modifier | modifier le code]

L'adduction en eau potable est réalisée depuis le point de captage situé à Canny-sur-Thérain du syndicat des eaux de Blargies[CC 12].

L'assainissement des eaux usées est réalisée par des dispositifs individuels placés sous la responsabilité de leurs propriétaires[CC 13].

Enseignement[modifier | modifier le code]

Les enfants de la commune sont scolarisés par un regroupement pédagogique intercommunal qui regroupe en 2019 Saint-Samson-Campeaux-Mureaumont-Héricourt-sur-Thérain-Canny-sur-Thérain, et qui dispose d'une cantine à Saint-Samson-la-Poterie[29].

Petite enfance[modifier | modifier le code]

Une maison d’assistantes maternelles est créée en 2020 dans l'ancienne école de la commune[30].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[32].

En 2021, la commune comptait 112 habitants[Note 4], en diminution de 13,85 % par rapport à 2015 (Oise : +0,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
302338348316346322322293232
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
222222206202188181182147146
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
127118121126120125117107117
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
1078674797385109116110
2014 2019 2021 - - - - - -
127115112------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[16] puis Insee à partir de 2006[33].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement jeune.

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 38,2 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 17,4 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 62 hommes pour 59 femmes, soit un taux de 51,24 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,89 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[34]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,0 
90 ou +
0,0 
1,7 
75-89 ans
5,4 
10,2 
60-74 ans
17,9 
23,7 
45-59 ans
21,4 
22,0 
30-44 ans
21,4 
25,4 
15-29 ans
12,5 
16,9 
0-14 ans
21,4 
Pyramide des âges du département de l'Oise en 2020 en pourcentage[35]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,3 
5,4 
75-89 ans
7,5 
15,4 
60-74 ans
16 
20,8 
45-59 ans
20 
19,4 
30-44 ans
19,4 
17,8 
15-29 ans
16,4 
20,7 
0-14 ans
19,3 

Économie[modifier | modifier le code]

En 2007, on ne note pas d'entreprises dans la commune, hormis une scierie (négoce de bois) qui ne compte pas d’employés et un artisan ayant son siège d’activité à Héricourt sur Thérain.

L'activité de la commune est principalement consacrée à l'agriculture : le recensement général agricole de 2000 dénombrait 5 exploitations sur la commune, dont trois pratiquaient l’élevage bovin et une l’élevage de moutons[CC 14].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

L'église Saint-Martin, dont la nef date du XIe siècle et le chœur du XVe siècle[36].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Gastronomie[modifier | modifier le code]

Jean-Marie Beaudoin a implanté sa fromagerie à Héricourt-sur-Thérain en 2018, après l'avoir fait fonctionner à Choqueuse-les-Bénards. Il produit notamment le Bray picard, un fromage à la croûte fleurie, la tomme au foin et la tomme au cidre ainsi que le Fontenot, un fromage à pâte molle, issu d'un mariage entre le maroilles et le camembert[37].

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • M. Hermanville, « Notice historique et archéologique sur la commune de Héricourt-Saint-Samson - canton de Formerie », Mémoires de la Société académique d'archéologie, sciences et arts du département de l'Oise, t. XVIII,‎ , p. 581-735 (ISSN 1280-5343, lire en ligne, consulté le ), sur Gallica.
  • Urba Services, Rapport de présentation de la carte communale, Commune de Héricourt-sur-Thérain, , 90 p. (lire en ligne [PDF])

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Comptage réalisé à Fontenay-Torcy.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. p. 18
  2. p. 7
  3. p. 32-33
  4. p. 21
  5. p. 22
  6. p. 32
  7. p. 18-19
  8. p. 28
  9. p. 30
  10. p. 38-39
  11. p. 13
  12. p. 13-14
  13. p. 17
  14. p. 56

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. « Communes limitrophes d'Héricourt-sur-Thérain » sur Géoportail..
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  4. « Orthodromie entre Héricourt-sur-Thérain et Saint-Arnoult », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Saint-Arnoult » (commune de Saint-Arnoult) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France « Saint-Arnoult » (commune de Saint-Arnoult) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  8. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Beauvais », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. « Transports en commun à Héricourt-sur-Thérain », sur oise-mobilite.fr, (consulté le ).
  15. a et b Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Formerie, arrondissement de Beauvais (Oise) : Extrait de l'Annuaire de 1850, 120 p. (lire en ligne), p. 53-54, sur Google Books.
  16. a b et c Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  17. Hermanville, article cité en bibliographie, p. 633.
  18. Daniel Delattre, Les Chemins de fer de l'Oise, éd. Delattre : Grandvilliers, 1987
  19. Claude Wagner, Voies métriques en Picardie : Histoire des voies ferrés d'intérêt local dans l'Oise, Auray, Éd. LR Press, , 280 p. (ISBN 978-2-903651-74-9).
  20. Cynthia Lherondel, « Une stèle funéraire coupée en deux à Héricourt-sur-Thérain : Érigée en la mémoire de deux soldats hollandais, une stèle commémorative a été très endommagée. Les causes de l'incident restent un mystère », Le Réveil,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  21. Pierre-Emmanuel Reger, « À Héricourt-sur-Thérain, deux aviateurs hollandais sont morts dans un crash le 15 mai 1940 : Deux aviateurs hollandais sont morts dans un crash aérien le 15 mai 1940 à Héricourt-sur-Thérain (Oise) », Le Réveil de Neufchâtel,‎ (lire en ligne).
  22. Ivan Capecchi, « Héricourt-sur-Thérain : vibrant hommage au pilote décédé en 1944 : Plus de 200 personnes se sont réunies, dimanche à Héricourt-sur-Thérain, pour célébrer la mémoire d’Alfred Evans, un pilote américain mort alors qu’il survolait la commune. », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  23. Pierre-Emmanuel Reger, « Le 2 septembre à Héricourt-sur-Thérain (Oise). Ils rendront hommage à l’aviateur américain mort le 7 juin 1944 : Les membres de l’association des amis d’Alfred Evans font venir le 2 septembre la famille de cet pilote américain dont l’avion a été abattu le 7 juin 1944 à Héricourt-sur-Thérain. », Le Réveil de Neufchâtel,‎ (lire en ligne, consulté le ).
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