Gournay-sur-Marne

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Gournay-sur-Marne
Gournay-sur-Marne
Le pont Charles-de-Gaulle surplombant la Marne en novembre 2015.
Blason de Gournay-sur-Marne
Blason
Gournay-sur-Marne
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Seine-Saint-Denis
Arrondissement Le Raincy
Intercommunalité Métropole du Grand Paris
EPT Grand Paris - Grand Est
Maire
Mandat
Éric Schlegel
2020 – 2026
Code postal 93460
Code commune 93033
Démographie
Gentilé Gournaysiens, Gournaysiennes
Population
municipale
6 882 hab. (2021 en augmentation de 0,44 % par rapport à 2015)
Densité 4 096 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 51′ 38″ nord, 2° 34′ 38″ est
Altitude Min. 37 m (Marne)
Max. 61 m (Pointe de Gournay)
Superficie 1,68 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Paris
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Noisy-le-Grand
Législatives 3e circonscription de la Seine-Saint-Denis
Localisation
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Gournay-sur-Marne
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Gournay-sur-Marne
Liens
Site web https://ville-gournay-sur-marne.fr

Gournay-sur-Marne (prononcé [ɡuʁ.nɛˈsyʁˈmaʁn] Écouter) est une commune française située dans le département de la Seine-Saint-Denis, en région Île-de-France.

Géographie[modifier | modifier le code]

Située en banlieue parisienne, la commune s’étend sur 1,68 km2 majoritairement pavillonnaire. Limitrophe de la Seine-et-Marne, sa situation géographique en fait une commune excentrée et presque enclavée de son département de la Seine-Saint-Denis[1].

Localisation[modifier | modifier le code]

Gournay-sur-Marne est située à vol d'oiseau à 12 km de l'est de la porte de Vincennes, et à 16,8 km à l’est du centre de Paris. Il s'agit de la commune Seine-Saint-Denis située le plus à l'est et au sud.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Gournay-sur-Marne est limitrophe des communes séquano-dionysiennes de Noisy-le-Grand, Neuilly-sur-Marne et Gagny à l'ouest, et seine-et-marnaises de Chelles et Champs-sur-Marne à l'est.

Les limites administratives historiques ont notamment été établies en fonction du cours de la Marne, du ru de Nesles, ou encore du tracé de l'ancienne route nationale 34.

Topographie[modifier | modifier le code]

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Gournay-sur-Marne est située sous la séquence de l'unité paysagère de la Plaine de la Marne incluant la rivière et le relief des plaines environnantes, doublée par le canal de Chelles et centrée sur parc départemental de la Haute-Île. Il s'agit d'une séquence assez courte de 5,7 km se prolongeant en aval jusqu'à Fontenay-sous-bois, Nogent-sur-Marne et Le Perreux-sur-Marne, et en amont jusqu'à Chelles et Champs-sur-Marne[2].

La commune fait partie du Bassin parisien, un ensemble géologique d'origine sédimentaire relativement homogène. La sismicité de ville est négligeable mais néanmoins non nulle, puisque classée en zone de sismicité de niveau 1 correspondant à une sismicité extrêmement faible[3].

L'île de Gournay correspond au premier îlot à gauche des Îles de la Marne.

Le territoire abrite un îlot sableux dénommé île de Gournay et situé sur la Marne, constituant l'archipel des îles de la Marne et situé en amont de la réserve naturelle régionale des îles de Chelles. Sa première apparition dans les ressources cartographiques date du XVIIIe siècle, en se formant grâce à l'accumulation de sable, terre et branchages durant les crues. La commune a procédé à la végétalisation de son îlot autour des années 2010[4].

Auparavant, il existait une rive sableuse dénommée La Plage de Gournay et surnommée Le Petit Deauville très prisée des Parisiens autour des années 1950, notamment pour le loisir de la baignade et des soirées dansantes de sa discothèque[5],[6]. De nos jours la baignade y est interdite et le site abandonné depuis 2012 ; la mairie a procédé à sa destruction en 2021[7],[8],[9],[10] et a lancé un appel à projet citoyen quant au devenir de cet espace[11].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Le système hydrographique de Gournay-sur-Marne se compose de quatre cours d'eau référencés :

  • la Marne, traverse la commune du nord-est au sud-ouest. D'une distance de 525 kilomètres, elle est la plus longue rivière française, prenant sa source sur le plateau de Langres et se jetant dans la Seine entre Charenton-le-Pont, Alfortville et Ivry-sur-Seine, dans le Val-de-Marne. La baignade en Marne est dangereuse et interdite. Le débit, la vase et les rochers provoquent une dizaine de noyades chaque années sur la commune. Sautant de la passerelle du Moulin, ces victimes sont emportées par le courant de la rivière[12],[13],[14],[15],[16]. Les mairies de Gournay-sur-Marne et Chelles ont lancé une campagne de sensibilisation à l'été 2021 afin d'endiguer le phénomène[17],[18] ;
  • le ru de Nesles (environ 3 km), établit la limite administrative, à l'est de la commune, entre Gournay-sur-Marne et Champs-sur-Marne. Il s'agit d'un cours d'eau enterré dû à l'urbanisation, qui prenait sa source au bois de Grace pour se jeter dans la Marne au niveau de la passerelle du Moulin[19],[20] ;
Carte de Delagrive de 1740.
  • le bras Saint-Arnoult (environ 300 m), un ancien bras de la Marne devenu un réseau d'eau pluviale délimitant le parc du château[21] et alimenté par le ru de Nesles qui formait un « Y », Voir la carte de Delagrive 1740 ;
  • le canal de Chelles, traverse le nord-ouest de la commune. Situé sur la rive droite de la Marne, il part de Vaires-sur-Marne pour aller jusqu'à Neuilly-sur-Marne sur une distance de 8,8 km.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[22]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[23].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 683 mm, avec 10,3 jours de précipitations en janvier et 7,6 jours en juillet[22]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Neuilly-sur-Marne à 3 km à vol d'oiseau[24], est de 12,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 721,2 mm[25],[26]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[27].

Statistiques 1991-2020 et records NEUILLY-SUR-M. (93) - alt : 45m, lat : 48°51'37"N, lon : 2°32'58"E
Records établis sur la période du 01-01-1981 au 03-12-2023
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 2,1 1,9 4 6,2 9,8 13,1 15,1 14,7 11,2 8,5 5 2,6 7,8
Température moyenne (°C) 4,9 5,4 8,5 11,5 15,1 18,4 20,7 20,4 16,6 12,7 8,1 5,4 12,3
Température maximale moyenne (°C) 7,7 9 13,1 16,8 20,4 23,8 26,2 26,2 22 16,9 11,3 8,1 16,8
Record de froid (°C)
date du record
−17
17.01.1985
−12,5
08.02.1991
−9,5
13.03.13
−4,3
06.04.21
−0,6
06.05.19
4
04.06.01
7,5
31.07.15
5
30.08.1986
1,5
30.09.18
−4,5
30.10.1997
−8,7
24.11.1998
−8,9
29.12.1996
−17
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
16,6
28.01.02
21,4
27.02.19
26,9
31.03.21
29,9
20.04.18
33,1
27.05.05
38,3
27.06.11
42,5
25.07.19
40,5
12.08.03
36,3
08.09.23
29,7
03.10.11
22,5
08.11.15
18
07.12.00
42,5
2019
Précipitations (mm) 57,7 50,6 51,5 50,2 72,4 62,4 64,4 60,4 52,2 60,5 62,8 76,1 721,2
Source : « Fiche 93050001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/12/2023 dans l'état de la base


Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Gournay-sur-Marne est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[28],[29],[30]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant 411 communes[31] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[32],[33].

Par ailleurs, la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[34],[35].

Au dernier recensement, la commune comptait 6 882 habitants, ce qui fait d'elle la deuxième commune la moins peuplée de département après Coubron.

Logement[modifier | modifier le code]

En 2009, le nombre total de logements dans la commune était de 2 770, alors qu'il était de 2 487 en 1999[Insee 1].

Parmi ces logements, 93,7 % étaient des résidences principales, 0,7 % des résidences secondaires et 5,6 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 73,1 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 26,1 % des appartements[Insee 2].

La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 80,2 %, stable par rapport à 1999 (79,7 %). La part de logements HLM loués vides (logements sociaux) était de 4,0 % contre 0,7 % en 1999[Insee 3].

Projets d'aménagements[modifier | modifier le code]

La commune étant en carence de logement sociaux, elle est dans l'obligation d'en construire au moins 25 %[36]. Néanmoins en vue du risque d'inondation important, certaines associations ont vu le jour afin d'éviter le "bétonnage de Gournay-sur-Marne"[37].

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Infrastructures routières[modifier | modifier le code]

Avenue du Maréchal Joffre.

La commune est desservie par :

  • la route départementale 104 (dite avenue du Maréchal Joffre, avenue Paul Doumer, avenue de Champs et avenue des Pyramides) qui traverse la commune du nord au sud ;
  • la route départementale 226 (dite avenue de Champs et avenue Aristide Briand) ;
  • la route nationale 34 ;

De plus, la commune se trouve à proximité de :

Infrastructures cyclables[modifier | modifier le code]

Une piste cyclable de 800m a été réalisée en 2022 pour relier les 2 écoles du Château et des Pâquerettes[38].

Voie fluviale[modifier | modifier le code]

La commune est desservie par le Canal de Chelles longeant la Marne sur la rive droite, reliant Vaires-sur-Marne à Neuilly-sur-Marne sur une distance de 9,2 km. Il existe un port situé au sein de la zone Industrielle de de Gournay-Sur-Marne géré par la société des Ports de Paris.

Voie aérienne[modifier | modifier le code]

À quelques kilomètres au nord de la commune, l'aérodrome de Chelles - Le Pin, situé à Chelles, effectue les liaisons entre certains aérodromes et aéroports français. Il se constitue de 2 pistes en herbe et d'un aéro-club.

La Gare de Chelles - Gournay vue de la place Gasnier-Guy.

Train[modifier | modifier le code]

Le nom de la commune est porté par une gare de la ligne E du Réseau Express Régional, bien que située à plus d'un kilomètre de la limite nord de la commune : la gare de Chelles - Gournay. Cette dernière est le terminus Est de la ligne effectuant la relation avec la gare d'Haussmann - Saint-Lazare. Outre la ligne E du RER, la gare de Chelles - Gournay est également desservie par la ligne P du Transilien et offre ainsi des relations directes vers Paris-Est ou Meaux.

À 2,2 km au sud de la commune, la ligne A du Réseau Express Régional dessert la gare de Noisy - Champs, située à la limite des communes de Noisy-le-Grand et Champs-sur-Marne.

Bus et cars[modifier | modifier le code]

La commune est desservie, traversée ou située à proximité immédiate [39],[40] du réseau Île-de-France Mobilités avec :

Projets[modifier | modifier le code]

Bus Bords de Marne[modifier | modifier le code]

À l’horizon 2030, la commune sera desservie par la nouvelle ligne Bus Bords de Marne, reliant la Gare du Val de Fontenay à la Gare de Chelles - Gournay. Elle est censée remplacer la ligne 113, sous forme de voie réservée aux bus, via l’ancienne route nationale 34.

Métro du Grand Paris express[modifier | modifier le code]

À terme, la commune sera desservie par la nouvelle ligne 15 en gare de Noisy - Champs à l'horizon 2025, mais aussi par la nouvelle ligne 16 entre gare de Chelles et Noisy - Champs à l'horizon 2028. Deux ouvrages d’art servant de puits d’aération et de secours sont situés sur la commune : il s’agit de l’ouvrage Joffre situé au centre-ville, et l’ouvrage Maurice Gleize situé au sud de la commune.

Le prolongement de la ligne 11 jusqu'en gare de Noisy - Champs n'est plus prévu par absence de financement[41],[42]. Il y a donc, désormais, aucune date d’ouverture annoncée, ni de budget. Les difficultés que rencontre la Société du Grand Paris Express, causées par manque de financements et pandémie de Covid-19, laissent penser à une ouverture plus tardive que les dates annoncées

Toponymie[modifier | modifier le code]

Panneau d'entrée de la ville près de la Marne au niveau de la rue des Prés de Noisy.

Gornaium en 1122, Gornaicum, Gornacum en 1119, Gornaii castrum en 1147[43],

Voir Gournay-sur-Aronde.

Histoire[modifier | modifier le code]

Siège de Gournay-sur-Marne en 1107 illustré par Mahiet dans Les Grandes chroniques de France.

La châtellenie royale de Gournay[44],[45],[46] constituait un fief important dont dépendait la Queue-en-Brie ; le roi la confia aux Montlhéry-Rochefort : au XIe siècle, Gui Ier et sa femme Hodierne de Gometz, fondateurs du prieuré de Longpont en 1031, ont pour fils Guy le Rouge (vers 1055-1108), sénéchal de France, sire de Gournay où il fonde un prieuré (prieuré Notre-Dame) au tout début du XIIe siècle (vers 1100). Le fils de ce dernier, Hugues de Crécy (alias Guy de Pomponne), sénéchal de France à son tour, beau-frère du roi Louis VI le Gros (qui avait été le premier mari de Lucienne de Rochefort, sœur d'Hugues, vite répudiée en 1107), hérite de la châtellenie mais il est disgracié pour fait de révolte : Louis VI la lui retire en 1108 et la donne à son favori, un autre beau-frère d'Hugues, Anseau Ier de Garlande (vers 1069-1118), fils de Guillaume Ier/Adam, sénéchal de France en 1108, mari d'une autre fille de Guy le Rouge, Agnès/Béatrice (Anseau avait peut-être déjà des droits sur Gournay par sa grand-mère paternelle, Eustache de Montlhéry). Leur fille Agnès de Garlande (vers 1112-1143), dame de Gournay, la Queue, Gometz, Rochefort, Croissy-en-Brie, épouse Amaury III de Montfort, et leur fille Agnès de Montfort, transmet Gournay, La Queue et Croissy à son mari Galéran IV (1104-1166), comte de Meulan[47]. Par leur fils cadet Amaury Ier, les Meulan vont posséder Gournay, au moins en partie, jusqu'à Galéran II (fils d'Amaury II et petit-fils d'Amaury Ier) et sa petite-cousine Marguerite (une arrière-petite-fille d'Amaury Ier, fille de Guillaume II et petite-fille de Guillaume Ier de Meulan des Mureaux, ce dernier étant un frère cadet d'Amaury II ; elle épouse Jean II de Rouvray, d'où postérité), dans le premier tiers du XIVe siècle (pour La Queue-en-Brie, la possession des Meulan court jusque vers 1365).

En fait, dès le XIIe siècle, Gournay et la Queue connaissaient une autre présence seigneuriale, directement issue de la suzeraineté capétienne sur la châtellenie : Robert Ier (vers 1125-1188), comte de Dreux, seigneur de Brie-Comte-Robert et de Chilly, fils cadet de Louis VI, y exerce des droits (ainsi qu'à La Queue-en-Brie) qu'il devait sans doute à la faveur paternelle ou à son premier mariage avec Agnès de Garlande, veuve d'Amaury III de Montfort (cette première union du comte Robert n'est pas certaine, mais elle pourrait expliquer la dévolution de fiefs des Garlande, comme Gournay, Crécy-en-Brie, Torcy..., aux Dreux). Ces droits passent aux Dreux-Bretagne (Mauclerc, fils puîné de Robert II de Dreux, puisqu'on les retrouve chez la petite-fille de ce dernier, Alix de Bretagne (1243-1288 ; fille du duc Jean Ier), mariée à Jean Ier de Châtillon, mort vers 1280, comte de Blois et de Chartres : parents de Jeanne de Blois-Châtillon,  1292, épouse de Pierre Ier (1251-1283), comte d'Alençon, fils de Louis IX, sans postérité survivante. On trouve ensuite la reine Jeanne d’Évreux (vers 1310-1371 ; dame de Brie-Comte-Robert et de Gournay ; femme de Charles IV le Bel, fille de Marguerite d'Artois, elle-même fille de Blanche de Bretagne, une fille du duc Jean II et une petite-fille du duc Jean Ier) : elle réunit apparemment l'ensemble de la seigneurie/châtellenie, car elle devait avoir hérité des droits héréditaires qu'on vient d'évoquer, mais acheta aussi Gournay en 1330 à Jean de Romeray à qui Gournay (probablement la part des Meulan) avait été vendu ; Gournay est alors engagé au sieur Le Picard, conseiller au Parlement. Leur fille Blanche de France (1328-1393) transmet à son mari Philippe, duc d'Orléans (1336-1375), frère cadet de Jean le Bon.

Le couple d'Orléans resté sans postérité, la Couronne hérite et Charles VI, petit-fils de Jean le Bon, donne Gournay avant 1385 à son chambellan Bureau de La Rivière,  1400 ; il reçut aussi Crécy-en-Brie et Croissy-en-Brie. Puis Charles VII, fils de Charles VI, donne les revenus de la châtellenie à l’Écossais Thomas de Huston en 1437 et 1454, et Louis XI lui donne en 1466 le domaine de Torcy. Gournay, avec Gonesse et Crécy, échoit alors au comte de Dammartin (1408-1488), et après lui son fils Jean de Chabannes-Dammartin (mort vers 1503 ; neveu du Grand-maître Jacques de La Palice). On trouve ensuite comme sire de Gournay(-en-France) René Piquet de Bussy[48], mort avant 1529, sire de Lamorlaye par don de son cousin Jacques de Galles en 1522 (les comtes de Dammartin, dont les Chabannes-Dammartin, furent longtemps seigneurs de Lamorlaye, et c'est sans doute Jean de Chabannes qui vendit Lamorlaye à la famille de Galles après 1494 ; Gournay a probablement suivi le même sort, passant aux Galles puis aux Bussy). Dans la suite du XVIe siècle, François Ier puis ses successeurs engagent Gournay à Antoine du Bois, évêque de Béziers, environ de 1530 à 1534 ; à Nicolas Le Jay, maître des Comptes ; à Pierre du Griffon en mai 1556 ; G. Le Jars achète au roi en 1577 la tour seigneuriale, pour être démolie.

Une maladerie ou léproserie de Gournay est installée à Champs sur Marne.

Gournay passe à la famille Lallemant/Alaman(t)/Alamand de Guépéan en janvier 1596. Jacques Pylle, conseiller du roi, maître des Comptes, est seigneur-châtelain de Gournay en 1633, et sa dalle tumulaire conservée en l'église Saint-Arnoult de Gournay est datée de 1638. Étienne Levassor, chevalier, secrétaire du roi, est seigneur-châtelain de Gournay : sa dalle est datée de 1663 ; en 1680, le seigneur Louis Ancelin (fils du maître d’hôtel du roi Étienne Ancelin, et de la nourrice de Louis XIV, Pierrette Dufour : donc frère de lait du Roi-Soleil) fait édifier le château de Gournay (l'actuel hôtel de ville, dominant la Marne) : Louis Ancelin était seigneur de Gournay du chef de sa femme Marie Levassor, fille d'Étienne, qui vendit en 1706/1720 Gournay au financier Paul Poisson de Bourvallais, seigneur de Champs en 1703. Puis Elisée de Court (1666-1752), vice-amiral, devint seigneur de Gournay. Également au XVIIIe siècle, le duc de La Vallière Louis-César est seigneur de Gournay en partie (seigneurie secondaire) et de Champs (alias la vicomté de Gournay, qu'il vend en 1763 à Gabriel Michel)[49]

. La Goulette de la Maréchale est l'endroit du passage des bateaux sur la rivière devant le château en 1694[50].

Gournay était le siège d’une prévôté royale, quartier général d’Henri IV qui y commanda le siège de Paris au temps de la Ligue. En , Henri fit construire le fort de Pille-Badaud, ou Bride-Badaud, dans l'île de Gournay, pour mieux assiéger la capitale rebelle en entravant son ravitaillement[51].

En fait, Gournay a toujours été considéré comme le plus important lieu de passage de la Marne entre Lagny et Charenton. D’ailleurs jusqu’au XVIe siècle, le roi et les plus grands seigneurs se sont disputé sa possession, soit pour défendre Paris, soit pour l’attaquer. L’importance stratégique de Gournay-sur-Marne à travers les âges s’explique par la présence dans le lit de la Marne entre le vieux moulin de Chelles et l’actuelle mairie de Gournay-sur-Marne d’une plate-forme naturelle formant un gué d’environ un kilomètre et constituant le passage le plus propice en eau normale entre Lagny et Paris.

Gournay était réputée, dans l'entre-deux-guerres, pour ses guinguettes. Sa « plage naturelle » sur la Marne était recherchée par les Parisiens qui embarquaient au pont de Charenton pour se rendre au « Dauville parisien »[52].

Le quai de Chétivet et ses restaurants, hôtels, guinguettes, sur la rive droite de la Marne, le plus ancien établissement affichant « Fondé en 1780 ». Tram et train desservaient ce lieu de baignade et de divertissements[53].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Antérieurement à la loi du [54], la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département de la Seine-Saint-Denis et à son arrondissement du Raincy après un transfert administratif effectif au . Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1988 de la douzième circonscription de la Seine-Saint-Denis.

Elle faisait partie de 1801 à 1882 du canton de Gonesse, année à laquelle elle est rattachée au canton du Raincy, puis, en 1964, au canton de Neuilly-Plaisance. Lors de la mise en place du département de la Seine-Saint-Denis, Gournay-sur-Marne rejoint le canton de Noisy-le-Grand[55], dont la composition n'a pas été modifié dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Gournay-sur-Marne au sein de l'établissement public territorial Grand Paris - Grand Est.

La commune avait adhéré en 2006 à l'association des collectivités territoriales de l'Est parisien (ACTEP), mais s'en est retirée en 2009.

Dans le cadre de la mise en œuvre de la volonté gouvernementale de favoriser le développement du centre de l'agglomération parisienne comme pôle mondial est créée, le , la métropole du Grand Paris (MGP), dont la commune est membre[56], à laquelle la commune, qui n'était membre d'aucune intercommunalité, a été intégrée.

Dans le cadre de la mise en place de la métropole du Grand Paris, la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du (loi NOTRe) prévoit la création d'établissements publics territoriaux (EPT), qui regroupent l'ensemble des communes de la métropole à l'exception de Paris, et assurent des fonctions de proximité en matière de politique de la ville, d'équipements culturels, socioculturels, socio-éducatifs et sportifs, d'eau et assainissement, de gestion des déchets ménagers et d'action sociale.

La commune a donc également été intégrée le à l'établissement public territorial Grand Paris - Grand Est[57].

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Élections présidentielles
Année Nom des candidats Voix % Exprimés Inscrits Abstentions Votants Blancs Nuls Exprimés Réf
Les données manquantes sont à compléter.
1995 Jacques Chirac 1 909 3 888 714 3 174 199 2 975 [58]
Lionel Jospin 1 066
2002 Jacques Chirac 2 719 82,21% 3 937 552 3 385 142 3 243 [59]
Jean-Marie Le Pen 524 17,79%
2007 Nicolas Sarkozy 2 340 61,64 4 425 473 3 952 156 3 796 [60]
Ségolène Royal 1 456 38,36
2012 François Hollande 1 543 41,99% 4 461 616 3 845 170 3 675 [61]
Nicolas Sarkozy 2 132 58,01%
2017 Emmanuel Macron 2 381 72,75% 4 715 1 039 3 676 321 82 3 273 [62]
Marine Le Pen 892 27,25%
2022 Emmanuel Macron 2 232 68,74% 4 728 1 219 3 509 207 55 3 247 [63]
Marine Le Pen 1 015 31,26%

Élections municipales[modifier | modifier le code]

Lors du second tour des élections municipales de 2014 dans la Seine-Saint-Denis, la liste DVD menée par le maire sortant Éric Schlegel a obtenu la majorité des suffrages exprimés, avec 1 337 voix (41,22 %, 21 conseillers municipaux élus), devançant les listes menées respectivement par[64] :
- Franck Attal (UMP, 1 250 voix, 38,54 %, 5 conseillers municipaux élus) ;
- Jean-Pierre Calmette (UMP-UDI, 656 voix, 20,22 %, 3 élus).
Lors de ce scrutin, 29,28 % des électeurs se sont abstenus.

Lors du second tour des élections municipales de 2020 dans la Seine-Saint-Denis, la liste DVD menée par le maire sortant Éric Schlegel a obtenu la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 1 179 voix (50,55 %, 22 conseillers municipaux élus dont 1 métropolitain), devançant les listes menées respectivement par[65] :
- Nicolas Sereno (DVD, 993 voix, 42,58 %, 6 conseillers municipaux élus)
- François Da Cunha (DVG, 160 voix, 6,86 %, 1 conseiller municipal élu).
Lors de ce scrutin, marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 50,71 % des électeurs se sont abstenus.

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs[66]
Période Identité Étiquette Qualité
1945 1947 Félix Mercadier PCF  
1947 1961 Adolphe Perillat    
1961 1983 Robert Ringot DVD  
1983 1995 Georges Robert RPR  
1995 2014 Michel Champion[70] RPR puis UMP Retraité
2014[71],[72] En cours
(au 27 mars 2021)
Eric Schlegel SE puis DVD Proviseur du Lycée Flora-Tristan à Noisy-le-Grand
Réélu pour le mandat 2020-2026[73]

Jumelages[modifier | modifier le code]

Panneau de jumelage avec Torre de Moncorvo.

Gournay-sur-Marne est jumelée avec la ville de Torre de Moncorvo au Portugal Drapeau du Portugal depuis le [74].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[75]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[76].

En 2021, la commune comptait 6 882 habitants[Note 3], en augmentation de 0,44 % par rapport à 2015 (Seine-Saint-Denis : +4,77 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
158157134134140139133145117
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
122113125126135142225244282
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2863413793334211 0161 4771 4232 141
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
3 2183 9224 2854 2205 4865 9256 1636 2296 663
2018 2021 - - - - - - -
6 8786 882-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[55] puis Insee à partir de 2006[77].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

L'école maternelle du château est située parc de la mairie et l'école élémentaire "Les pâquerettes" se trouve 10 boulevard de Noisy-le-Grand.

Le collège Eugène Carrière au 7 rue Ernest Pecheux a été construit en 1971 et rénové en 1995[78].

Tous ces établissements sont publics.

Sports[modifier | modifier le code]

Équipements sportifs[modifier | modifier le code]

Le complexe sportif Jean-Claude Bouttier est composé d’un terrain de football synthétique, d’une salle de danse, d’un dojo, d’une salle de musculation, d’un gymnase, d'une table de ping-pong, d'un city stade et de 3 terrains de tennis dont 2 couverts par une bulle l’hiver[79].

Associations sportives[modifier | modifier le code]

Différents sports sont représentés par des associations locales : basket-ball, course à pied, cyclisme, football, judo, karaté, moto, randonnée, tennis, vo co truyen, volley ball[80].

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]

En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 45 860 , ce qui plaçait Gournay-sur-Marne au 721e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[81]. Gournay-sur-Marne était la commune où le revenu fiscal médian par ménage était le plus élevé du département de la Seine-Saint-Denis, devant Coubron (44 025 ), Le Raincy (38 204 ), Neuilly-Plaisance (35 319 ) et Gagny (34 357 ).

Emploi[modifier | modifier le code]

En 2009, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 4 284 personnes, parmi lesquelles on comptait 74,7 % d'actifs dont 70,0 % ayant un emploi et 4,7 % de chômeurs[Insee 4].

On comptait 1 016 emplois dans la zone d'emploi, contre 914 en 1999. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone d'emploi étant de 1 023, l'indicateur de concentration d'emploi[Note 4] est de 33,6 %, ce qui signifie que la zone d'emploi offre seulement un emploi pour trois habitants actifs[Insee 5].

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

Au , Gournay-sur-Marne comptait 447 établissements : aucun dans l’agriculture-sylviculture-pêche, 23 dans l'industrie, 46 dans la construction, 325 dans le commerce-transports-services divers et 53 étaient relatifs au secteur administratif[Insee 6].

En 2011, 48 entreprises ont été créées à Gournay-sur-Marne[Insee 7], dont 35 par des autoentrepreneurs[Insee 8].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Le château[82] est le seul monument protégé aux monuments historiques, son inscription date du [83] et accueille aujourd'hui les services de la mairie. Dans le parc du château, on y trouve deux pigeonniers.

L'église Saint-Arnoult date du XVIIIe siècle. Auparavant située dans le parc du château, elle dut être déplacée à la suite de l'agrandissement et de l'aménagement de ce parc. À l'intérieur du bâtiment se trouvent trois dalles funéraires datées de 1638, 1663 et 1752, inscrites au monuments historiques au titre objet depuis le [84],[85],[86].

Auparavant, un ensemble de sculptures en pierre, vestiges du prieuré Notre-Dame de Gournay-sur-Marne, classé au titre objet aux monuments historiques depuis le [87], y était exposé. Pour cause de détérioration volontaire et de vol, elles sont désormais visibles depuis le musée Eugène-Carrière[88].

Accolé à l'église, un monument honore les enfants de la commune tués au combat. La ville dispose de deux cimetières : le cimetière ancien et le cimetière nouveau.

Sur la place Charles-de-Gaulle se trouve un monument en l'honneur du président français.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Espaces verts et fleurissement[modifier | modifier le code]

En 2014, la commune de Gournay-sur-Marne a bénéficié du label « ville fleurie » avec « deux fleurs » attribuée par le Conseil national des villes et villages fleuris de France au concours des villes et villages fleuris[89]. Depuis, la commune n’est plus représentée par le label.

Héraldique, logotype et devise[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason officiel de la ville de Gournay-sur-Marne.

D’azur au pont d’or posé sur une champagne ondée d’argent chargée d’un poisson d’azur, le pont surmonté d’un écu posé en abîme d’argent à deux bandes d’azur accompagné en chef de deux fleurs de lys d’or. L’écu timbré de la couronne murale à trois tours crénelées d’or, maçonnée et ouverte de sable, est soutenu par deux branches de chêne d’or, retenant un listel aussi d’or chargé de la devise « PER PONTEM AD FORTUNAM » en lettres romaines de sable et issant de chardons d’argent fleuris d’azur, posés en pointe, et d’une navette d’or brochant sur le tout. Blason- Les deux fleurs de lys marquant le siège d’une ancienne prévôté royale et aussi son appartenance à l'Île-de-France l’écu posé en abîme est aux armes de Jacques PYLLE, l’un des seigneurs de Gournay ; le pont évoque le pont de Gournay-sur-Marne, et le poisson concrétise cet affluent, très poissonneux.

Identité[modifier | modifier le code]

Expression[modifier | modifier le code]

"Passer le pont de Gournay" : se livrer à la débauche[90].

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • A.E. Fossard et A.Hurtret (illustrateur), Le Raincy dans le passé et le présent : essai de monographie cantonale, Noisy-le-Grand, Chez l'auteur, , 177 p. (lire en ligne), p. 60-72, lire en ligne sur Gallica.
  • Maryse Rivière, Le Roman de Gournay, 2008.
  • J.C. Risch, "A la recherche de Gournay-sur-Marne d'hier", édition Amatteis, 1981, 40 pages.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  4. L'indicateur de concentration d'emploi est égal au nombre d'emplois dans la zone pour 100 actifs ayant un emploi résidant dans la zone, selon la définition de l'Insee.

Références[modifier | modifier le code]

Insee[modifier | modifier le code]

Dossier relatif à la commune [lire en ligne]

  1. LOG T1M - Évolution du nombre de logements par catégorie.
  2. LOG T2 - Catégories et types de logements.
  3. LOG T7 - Résidences principales selon le statut d'occupation.
  4. EMP T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité.
  5. EMP T5 - Emploi et activité.
  6. CEN T1 - Établissements actifs par secteur d'activité au 31 décembre 2010.
  7. DEN T1 - Créations d'entreprises par secteur d'activité en 2011.
  8. DEN T2 - Créations d'entreprises individuelles par secteur d'activité en 2011.

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. Grand Paris Grand Est, « Les communes : Gournay-sur-Marne », sur grandparisgrandest.fr (consulté le ).
  2. Atlas des paysages de Seine-Saint-Denis, « Sous-unité de paysage : Plaine de la Marne », sur paysages.seine-saint-denis.developpement-durable.gouv.fr, (consulté le ).
  3. « Plan séisme consulté le 30 août 2016 ».
  4. lemarneux, « L'île de Gournay-sur-Marne: naissance sur deux siècles. - Blog de l'association Riverains bords de Marne CHELLES 77500 », sur Blog de l'association Riverains bords de Marne CHELLES 77500 (consulté le ).
  5. lemarneux, « Journée Mondiale de la Terre 2013 : SAGE Marne Confluence - Blog de l'association Riverains bords de Marne CHELLES 77500 », sur Blog de l'association Riverains bords de Marne CHELLES 77500 (consulté le ).
  6. « Au temps des baignades en bords de Marne », sur Seine-Saint-Denis - Le magazine (consulté le ).
  7. Par Sébastien Thomas Le 25 novembre 2018 à 14h57, « Gournay-sur-Marne : la Plage n’est plus », sur leparisien.fr, (consulté le ).
  8. « Seine-Saint-Denis. La démolition de la Plage de Gournay-sur-Marne se poursuit », sur actu.fr (consulté le ).
  9. Par Maxime François Le 1 octobre 2019 à 19h34 et Modifié Le 1 Octobre 2019 À 21h38, « Le «Petit Deauville» de la Seine-Saint-Denis, à Gournay, va définitivement disparaître », sur leparisien.fr, (consulté le ).
  10. « Seine-Saint-Denis. La démolition de la Plage de Gournay-sur-Marne se termine, dernier au revoir », sur actu.fr (consulté le ).
  11. « Appel à projet citoyen : "site de La Plage" - Gournay-sur-Marne », sur ville-gournay-sur-marne.fr (consulté le ).
  12. Guénaèle Calant, « Chelles : un jeune de Noisy-le-Grand meurt noyé dans la Marne », sur leparisien.fr, (consulté le ).
  13. Alexandre Arlot, « Lagny/Gournay : un ado meurt noyé dans la Marne, un autre emporté par le courant », sur leparisien.fr, (consulté le ).
  14. « Seine-Saint-Denis. Un jeune de 18 ans porté disparu après s'être baigné dans la Marne », sur actu.fr (consulté le ).
  15. « Seine-et-Marne : le disparu de la passerelle Chelles-Gournay a été retrouvé noyé », sur actu.fr (consulté le ).
  16. « Seine-Saint-Denis. Un adolescent de 15 ans se noie dans la Marne », sur actu.fr (consulté le ).
  17. « Baignade interdite », sur ville-gournay-sur-marne.fr (consulté le ).
  18. Sun-Lay Tan, « Chelles ► Bords de Marne : le maire et le sous-préfet veulent prévenir les noyades », sur magjournal77.fr (consulté le ).
  19. lemarneux, « Le ru de Nesle à Champs sur Marne - Blog de l'association Riverains bords de Marne CHELLES 77500 », sur Blog de l'association Riverains bords de Marne - Chelles 77500 (consulté le ).
  20. lemarneux, « Champs-sur-Marne : ru de Nesle, frontière du Département - Blog de l'association Riverains bords de Marne - Chelles 77500 », sur Blog de l'association Riverains bords de Marne CHELLES 77500 (consulté le ).
  21. lemarneux, « PLU de Gournay-sur-Marne et réalité du cadastre ? - Blog de l'association Riverains bords de Marne - Chelles 77500 », sur Blog de l'association Riverains bords de Marne - Chelles 77500 (consulté le ).
  22. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  23. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
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  27. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
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  45. « Un peu d'histoire de Gournay-sur-Marne, par Jacques Guillard », sur Société historique de Noisy-le-Grand, Gournay, Champs-sur-Marne.
  46. « Château de Gournay-sur-Marne », sur Montjoye.net, 2020.
  47. « Les comtes de Meulan, p. 5 à 7 », sur Racines & Histoire.
  48. « Les sires de Lamorlaye : René Piquet de Bussy, seigneur de Gournay, p. 21, par Nicolas Bilot et Morgan Hinard », sur Les Cahiers de Chantilly, n° 12, 2019.
  49. lemarneux, « Achat du Château de Champs et ses alentours en 1763 - Blog de l'association Riverains bords de Marne CHELLES 77500 », sur Blog de l'association Riverains bords de Marne CHELLES 77500 (consulté le ).
  50. lemarneux, « La goulette de la Maréchale de Gournay (sur Marne) - Blog de l'association Riverains bords de Marne CHELLES 77500 », sur Blog de l'association Riverains bords de Marne CHELLES 77500 (consulté le ).
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  52. Jean-Paul Kauffmann, Remonter la Marne, Fayard, 2013, éd. Le Livre de Poche, p. 44, qui cite Maryse Rivière, Le roman de Gournay, Liv'Éditions, 2008.
  53. Les restaurants du Quai de Chétivet à Gournay-sur-Marne.
  54. Loi no 64-707 du 10 juillet 1964 portant réorganisation de la région parisienne, JORF no 162 du 12 juillet 1964, p. 6204–6209, fac-similé sur Légifrance.
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  72. « A Gournay, Eric Schlegel confiant malgré les difficultés financières », Le Parisien, édition de la Seine-Saint-Denis,‎ (lire en ligne).
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