Garéoult

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Garéoult
Garéoult
Mairie de Garéoult.
Blason de Garéoult
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Var
Arrondissement Brignoles
Intercommunalité Communauté d'agglomération de la Provence Verte
Maire
Mandat
Gérard Fabre
2020-2026
Code postal 83136
Code commune 83064
Démographie
Gentilé Garéoultais
Population
municipale
5 322 hab. (2021 en diminution de 0,88 % par rapport à 2015)
Densité 338 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 19′ 42″ nord, 6° 02′ 44″ est
Altitude Min. 295 m
Max. 659 m
Superficie 15,75 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Garéoult
(ville isolée)
Aire d'attraction Toulon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Garéoult
(bureau centralisateur)
Législatives Sixième circonscription
Localisation
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Garéoult
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Garéoult
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Garéoult
Liens
Site web http://www.gareoult.fr

Garéoult (prononcer "Garéou", en provençal "Garèu" (prononcer "Garew")) est une commune française située dans le département du Var en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Elle fait partie de l'intercommunalité de la communauté d'agglomération de la Provence Verte. Les premiers habitants (gallo-romains) baptisèrent ce village « Gardia Altissima » ce qui signifie « la sentinelle la plus haute »[1].

Géographie[modifier | modifier le code]

Situation[modifier | modifier le code]

Garéoult est un gros village de la communauté d'agglomération de la Provence Verte[Note 1], dans le centre Var entre mer et collines, placé au centre d'une plaine préservée, dont l'altitude moyenne est de 320 mètres, qui est traversée par l'Issole affluent du Caramy. Il n'est pas situé au bord même de la rivière, mais un peu à l'écart comme beaucoup de villages provençaux.

Communes limitrophes

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Garéoult se situe au sud-est de la montagne de la Loube, dans le prolongement de la chaîne de la Sainte-Baume. Le sol présente des couches sédimentaires calcaires orientées vers le sud, façonnant le paysage actuel des collines sud-provençales.

Le nord de la commune est une zone collinaire, ceinturée à l'ouest par la barre des Chaberts avec son culmen (659 m), et au nord par le vallon de Cavaillon. Au milieu de ces collines, se trouve le vallon Mourreut. Le sud du territoire communal est représenté par une plaine qui se caractérise par un petit parcellaire fortement planté de vignes.
Entre les deux, se situe la zone urbanisée de Garéoult.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

L'Issole est le principal cours d'eau. Long de 46,4 km, il traverse d'ouest en est, sur près de 4,8 km, le sud de la commune où il reçoit les eaux de deux affluents : le ruisseau du Cendrier[2], le ruisseau de la Source de Trian[3] et le ruisseau de la Pességuière[4].

La commune bénéficie aussi de la présence de plusieurs sources au nord du village. Ce sont les sources de Saint-Martin, de Saint-Médard et de la Clastre.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[6].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 795 mm, avec 6,2 jours de précipitations en janvier et 2 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Cuers », sur la commune de Cuers à 10 km à vol d'oiseau[7], est de 15,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 778,9 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 41,3 °C, atteinte le ; la température minimale est de −9,3 °C, atteinte le [Note 2],[8],[9].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[10]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Accès routiers[modifier | modifier le code]

Plusieurs routes donnent l'accès au village de Garéoult :

  • de l'ouest, la route D 64 venant de La Roquebrussanne ;
  • de l'est, la route D 554 reliée à la D 43 à Forcalqueiret ;
  • du sud-est la route D 81 arrivant de Rocbaron ;
  • du sud la route D 268 faisant jonction avec la D 68 ;
  • du sud-ouest la D 554 depuis sa jonction avec la D 5

Transports[modifier | modifier le code]

Routiers

Le réseau régional "Zou" relie Garéoult à Toulon via une antenne de la LR 4802. La LR 4802 (tracé principal) peut être empruntée à La Roquebrussanne ou Meounes. La LR 4801 reliant Brignoles à Toulon peut être empruntée à Forcalqueiret ou Rocbaron.

La communauté d'agglomération Provence Verte, à laquelle appartient la commune, possède son propre réseau de transports en commun,"Mouv'en bus", reliant Garéoult aux communes alentour, ainsi qu'à Brignoles et Saint-Maximin[12].

Ferroviaires

Garéoult est distant de 40 km de la gare de Toulon desservie par des TGV, et de 70 km de la gare TGV d'Aix-en-Provence.

Aériens

L'aéroport le plus proche est celui de Toulon-Hyères, situé à 40 km. L'aéroport de Marseille Provence est distant de 90 km et celui de Nice-Côte d'Azur de 130 km.

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Garéoult est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[13],[14],[15]. Elle appartient à l'unité urbaine de Garéoult, une unité urbaine monocommunale[16] de 5 330 habitants en 2017, constituant une ville isolée[17],[18].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulon, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 35 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[19],[20].

La zone urbanisée occupe le secteur central de la commune. Au sud de la zone, se situe le centre-ville avec la mairie, l'église paroissiale, les établissements d'enseignement (école maternelle Chabaud, école élémentaire Pierre-Brossolette, collège Guy-de-Maupassant), la crèche, le siège de la police municipale, le bureau de la Poste, etc. Le nord du centre-ville s'est fortement développé ces dernières décennies, avec la création de très nombreux lots de maisons individuelles.

La commune dispose d'un plan local d'urbanisme, approuvé le 26 août 2019[21].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (35,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (41,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (35,1 %), zones urbanisées (31,5 %), cultures permanentes (22,6 %), zones agricoles hétérogènes (10,8 %)[22]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Garéoult s'écrit en provençal Gareut selon la norme classique et Garéut selon la norme mistralienne (prononcé [gaˈɾew] ou [gaˈʀew]).

Histoire[modifier | modifier le code]

Antiquité[modifier | modifier le code]

90 sépultures ont été découvertes lors de campagnes de fouilles en 1988. Certaines d'entre elles dateraient de l'époque gallo-romaine. D'autres, plus récentes, dateraient du Moyen Âge.

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Le site était occupé à la fin du Moyen Âge comme l'atteste son four banal daté antérieur à 1500 ou encore les vestiges découverts lors des fouilles de 1988[23].

Temps modernes[modifier | modifier le code]

  • 1789, la municipalité appartenait au royaume de France.
  • le nom porté sur la carte de Cassini de 1781 est Gareoult ou Gar*eoult (la lettre centrale, si elle existe, est peu visible)[24].
  • 1793 (an II), la municipalité de Gareoud se trouvait dans le canton de Gareoud, dans le district de Brignoles, dans le département du Var.
  • 1801, au bulletin des Lois, la commune se nomme Garcoult. Elle se trouve dans le canton de La Roque-Brassane (La Roquebrussanne), dans l'arrondissement de Brignolles (Brignoles), département du Var.
  • 1854 - En août, une épidémie de choléra fait 70 victimes en 25 jours[25].

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

  • 1926, Garéoult bascule dans l'arrondissement de Toulon.
  • 1974, Garéoult retourne dans l'arrondissement de Brignolles (Brignoles)[26]

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs[27]
Période Identité Étiquette Qualité
1790 1790 Honoré Aubin   Officier de santé
1790 1792 Étienne Grisolle    
1792 1794 Étienne Berthet   Officier de santé
1794 1800 Joseph Jauffret   Propriétaire
1800 1808 Mathieu Guillabert   Propriétaire
1808 1813 Étienne Grisolle   Propriétaire
1813 1826 Louis Monin   Notaire
1826 1828 Jean-Joseph Taurel   Propriétaire
1828 1830 Antoine-Blaise Jeanselme   Propriétaire
1830 1833 Louis Monin   Notaire
1833 1837 Jean-Joseph Taurel   Propriétaire
1837 1837 Louis-Pierre Magon   Chirurgien-major en retraite
1837 1839 Joseph-Lazare Cusolle   Propriétaire
1839 1840 Jean-Joseph Taurel   Propriétaire
1840 1843 Jean-Antoine Granet   Propriétaire
1843 1848 Joseph Charles Henri Arène   Notaire
1848 1852 Guillaume Granet   Propriétaire
1852 1852 Calixte Grisolle   Propriétaire
1852 1853 Prosper Ollivier   Propriétaire
1853 1860 Joseph Guizol   Propriétaire
1860 1870 Napoléon Taurel   Avocat
1870 1871 Gilles Nicaise   Médecin
1871 1876 Léon Lombard   Propriétaire
1876 1877 Guillaume Granet   Propriétaire
1877 1878 Benjamin Guillabert   Propriétaire
1878 1878 Louis Trotobas   Docteur en médecine
1878 1892 Jean-Baptiste Aubin   Ferblantier
1892 1896 Léonce Grisolle   Propriétaire
1896 ? Alphonse Guinard   Marchand-tailleur
Les données manquantes sont à compléter.
1944 avril 1954
[réf. nécessaire]
Georges Gueit[28] SFIO Propriétaire
Président de la délégation municipale
Élu en 1945, réélu en 1947 et 1953
Les données manquantes sont à compléter.
mars 1959 1991 Paul Émeric[29],[30] SFIO puis PS
puis DVG
Ingénieur
Conseiller général du canton de La Roquebrussanne (1964 → 1994)
Suppléant du député Pierre Gaudin (1962 → ?)
1991 mars 2001 Jean-Louis Bosio[31]   Agent de maîtrise
mars 2001 février 2005[32] Michel Laffineur RPR puis UMP  
février 2005[32] en cours Gérard Fabre UMP-LR Capitaine de frégate honoraire
Conseiller général du canton de La Roquebrussanne (1994 → 2008)
2e vice-président de la CA de la Provence Verte (2018 → )
Réélu en 2008, 2014 et 2020

Budget et fiscalité 2019[modifier | modifier le code]

En 2019, le budget de la commune était constitué ainsi[33] :

  • total des produits de fonctionnement : 5 947 000 , soit 1 092  par habitant ;
  • total des charges de fonctionnement : 6 291 000 , soit 1 155  par habitant ;
  • total des ressources d’investissement : 1 304 000 , soit 239  par habitant ;
  • total des emplois d’investissement : 1 336 000 , soit 245  par habitant.
  • endettement : 5 491 000 , soit 1 008  par habitant.

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d’habitation : 12,21 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 22,52 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 95,90 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2018 : Médiane en 2018 du revenu disponible, par unité de consommation : 23 780 [34].

Population et société[modifier | modifier le code]

La Maison de Garéoult.

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[36].

En 2021, la commune comptait 5 322 habitants[Note 5], en diminution de 0,88 % par rapport à 2015 (Var : +4,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
7157827689539911 0519629961 001
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
9911 0831 1061 1121 104742684736740
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
798697625564568582672637619
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
6747111 0511 8493 4324 8825 4355 5925 422
2018 2021 - - - - - - -
5 3105 322-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[37] puis Insee à partir de 2006[38].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 24,0 %, soit en dessous de la moyenne départementale (30,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 40,2 % la même année, alors qu'il est de 32,5 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 2 564 hommes pour 2 746 femmes, soit un taux de 51,71 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,95 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[39]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,2 
90 ou +
2,6 
10,3 
75-89 ans
11,9 
27,4 
60-74 ans
27,0 
23,0 
45-59 ans
22,9 
12,6 
30-44 ans
13,0 
12,6 
15-29 ans
10,3 
12,9 
0-14 ans
12,2 
Pyramide des âges du département du Var en 2020 en pourcentage[40]
HommesClasse d’âgeFemmes
90 ou +
2,3 
9,9 
75-89 ans
12,4 
19,6 
60-74 ans
20,9 
20,1 
45-59 ans
20 
17,3 
30-44 ans
16,7 
15,5 
15-29 ans
13,4 
16,6 
0-14 ans
14,4 

Enseignement[modifier | modifier le code]

Établissements d'enseignement situés dans l'Académie de Nice :

  • école maternelle et primaire à Garéoult[41] ;
  • collège à Garéoult[42] ;
  • lycées à Brignoles et Cuers.

Santé[modifier | modifier le code]

Centres hospitaliers à Brignoles, Draguignan, Toulon[43].

Cultes[modifier | modifier le code]

Culte catholique, diocèse de Fréjus-Toulon[44].

Économie[modifier | modifier le code]

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

Agriculture[modifier | modifier le code]

Le marché du mardi.

Commerces[modifier | modifier le code]

  • Commerces de proximité[46].

Tourisme[modifier | modifier le code]

Le Pays de la Provence Verte, dont la commune est membre, a obtenu le label « Pays d’art et d’histoire ». Sur ce territoire, les richesses à découvrir sont liées à la nature, à la culture et aux traditions.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Église paroissiale Saint-Étienne[modifier | modifier le code]

Intérieur de l'église Saint-Étienne.

L'église Saint-Étienne, de style roman, a été construite entre 1045 et 1048. Cette église est surmontée d'un campanile en fer forgé provençal de type ornemental construit en 1842[49]. L'église a été détruite en partie puis reconstruite avec les pierres d'origine en 1848.

L'édifice religieux renferme quinze œuvres classées : six statues et bustes, quatre tableaux, deux cloches[50],[51], la chaire à prêcher, un plat à quêter, et l'ensemble autel, retable, tableau : saint Pons, saint Éloi et saint Antoine[52].

Chapelle Saint-Félix[modifier | modifier le code]

Chapelle Saint-Félix.

L'édifice religieux a été construit en 1885 sur le coteau de Saint-Médard, proche du cimetière. Érigée par les habitants, elle est dédiée à saint Félix, protecteur de Garéoult, qui en par un miracle sauva la population du choléra. La chapelle a été restaurée en 2011[53].

Tous les 1ers dimanches de septembre une procession a lieu vers cette chapelle.

Le monument aux morts[modifier | modifier le code]

Le monument aux morts de 1921[54],[55],[56],[57].

Patrimoine culturel[modifier | modifier le code]

Coopérative vinicole La Garéoultaise, actuellement Le Cellier Provençal[modifier | modifier le code]

La coopérative vinicole construite au début du XXe siècle, est en bon état de conservation. Elle est reprise à l'Inventaire général du patrimoine culturel[58].

La nécropole Louis Cauvin[modifier | modifier le code]

C'est en creusant leur piscine, en 1988 que des Garéoultais résidant dans la rue Louis-Cauvin, ont mis au jour des vestiges anciens. Ils ont fait appel à des archéologues[59]. Grâce aux fouilles qui ont été organisées, 90 sépultures ont été découvertes. Après les avoir étudiées, il s'avérait que les plus anciennes dataient de l'époque gallo-romaine et les plus récentes du Moyen Âge. On peut donc être sûr qu'au Ier siècle il y avait déjà des habitants à l'emplacement actuel du village.

La nécropole « Louis Cauvin »[60] est un musée où l'on peut voir :

  • une sépulture du Ier siècle de notre ère ;
  • des objets de la vie quotidienne gallo-romaine en terre cuite ;
  • neuf panneaux illustrés qui donnent des explications sur les fouilles et les rites funéraires à travers le temps.

Le moulin à huile[modifier | modifier le code]

Vers 1500, un moulin à huile actionné par des animaux a été construit au centre du village. Le fonctionnement de ce moulin s'est arrêté en 1956 à la suite du gel des oliviers situés sur la commune. Le moulin est resté exactement dans l'état où il était[61].

Les fontaines[modifier | modifier le code]

On trouve neuf fontaines[62] dans le village alimentées par la source Saint Médard. La plus ancienne de ces fontaines, la fontaine des 4-Saisons[63], fut construite avant 1745. Elle a été restaurée en l'an 2000 par le tailleur de pierre du village. Elle possède une forme de poignard pour montrer la puissance du seigneur. Ses quatre visages sculptés en marbre blanc représentent les quatre saisons. Elle donne un vrai style provençal à la place de la mairie, ombragée par des platanes plusieurs fois centenaires.

Le four banal[modifier | modifier le code]

Son nom vient de la taxe, « le ban », que les habitants du village devaient payer au seigneur pour aller faire cuire leurs pains. Le four banal du village a plus de 500 ans[64].

À l'heure actuelle deux fournées par an sont réalisées, à la Noël et à la Saint-Jean.

La fresque[modifier | modifier le code]

La fresque, au centre du village, réalisée par deux associations d'artistes peintres : Les Craies d'art et l'Association des Arts plastiques de Garéoult[65].

Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]

ZNIEFF[modifier | modifier le code]

Garéoult est concernée par trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de 2e génération :

Montagne de la Loube

La zone, un espace forestier ayant conservé un aspect sauvage, couvre une superficie de 4 001 ha de six communes. La montagne de la Loube présente 25 km de sites dolomitiques ruiniformes très pittoresques entrecoupés de larges vallons, de ravins (ravin des Orris), de défilés (défilé de l'Amaron)[66].

Plaine de la Roquebrussanne

La zone couvre une superficie de 1 641 ha concernant cinq communes : Garéoult, Méounes-lès-Montrieux, Néoules, Rocbaron et La Roquebrussanne. Elle s'étend sur toute une dépression séparée par le plateau d'Agnis, la Loube, les barres de Cuers, entre les villages de La Roquebrussanne, de Garéoult et de Néoules. Issue d'une déchirure au Trias, elle a été colmatée par des alluvions quaternaires. Il s'agit d'une plaine agricole culminant autour de 320 m, soit dans l'étage climatique du mésoméditerranéen[67].

Ripisylves et annexes de la vallée de l'Issole et du Caramy

La zone couvre une superficie de 649 ha concernant quinze communes. L’issole et le Caramy prennent tous deux leur source sur les contreforts du Moure d’Agnis. Après avoir contourné la Montagne de la Loube, l’un par le nord , l’autre par le sud, les deux cours d’eau se rejoignent à la retenue de Carcès. Durant leurs trajets respectifs, les deux rivières traversent des territoires essentiellement agricoles[68].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Louis Ecial, écrivain[69]. Il a écrit plusieurs ouvrages, notamment, pour ce qui est de Garéoult : Garigoule : étude géophysique des environs de Garéoult aux éditions « Les Presses Littéraires », 2002[70].
  • Claude Muras, artiste peintre[71].

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Garéoult Blason
D'argent à la plante de sinople fleurie d’or (site de la commune)[72].
Détails
Alias
Alias du blason de Garéoult
Alias du blason de Garéoult
D'argent à la plante de sinople (D'Hozier et Louis de Bresc).
La plante représentée est le garou ou sainbois (Daphne gnidium)
Ce blason a été enregistré avant 1696.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. La Provence verte est une dénomination de l'Office du Tourisme
  2. Les records sont établis sur la période du au .
  3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Toponimia-signa / Toponymie Signes sud Sainte-Baume : Répertoire toponymique ».
  2. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ruisseau du Cendrier (Y5100640) » (consulté le ).
  3. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ruisseau de la Source de Trian (Y5101300) » (consulté le ).
  4. L'eau dans la commune
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  33. Les comptes de la commune
  34. Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
  35. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
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  37. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  38. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  39. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Garéoult (83064) », (consulté le ).
  40. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département du Var (83) », (consulté le ).
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  42. [3].
  43. Hôpitaux et cliniques
  44. Garéoult (Paroisses du Plateau de l'Issole)
  45. Le terroir
  46. Commerces de proximité
  47. Hébergements
  48. Rstauration
  49. Le campanile de l'église Saint Étienne
  50. Notice no PM83000327, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture cloche de 1511
  51. Notice no PM83000328, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture cloche de 1606
  52. Liste des œuvres classées dans la base Palissy
  53. L'histoire de la Chapelle Saint Félix
  54. Le monument aux morts de la commune
  55. Conflits commémorés : 1914-18 ; 1939-45 ; Indochine (46-54)
  56. Historique, selon l'historien Jean Gavot
  57. Monuments aux morts du Var : Garéoult
  58. Notice no IA83001341, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture Enquête thématique régionale (coopératives agricoles de Provence-Alpes-Côte d'Azur)
  59. La nécropole gallo romaine et médiévale de la rue Louis Cauvin à Gareoult
  60. Nécropole Louis Cauvin
  61. Le moulin
  62. les 9 fontaines datent du XIXe siècle, à l’exception de celle des quatre saisons
  63. La fontaine des Quatre-saisons
  64. Fête du pain, journée du four banal
  65. Les fresques dans le village
  66. ZNIEFF 930012482 - Montagne de la Loube sur le site de l’INPN..
  67. ZNIEFF 930020279 - Plaine de la Roquebrussanne sur le site de l’INPN..
  68. ZNIEFF 930020255 - Ripisylves et annexes de la vallée de L'Issole et du Caramy sur le site de l’INPN..
  69. Louis Ecial : pseudonyme individuel
  70. Garigoule étude géophysique des environs de Garéoult Var
  71. Claude Muras, artiste peintre
  72. Val d'Issole : Garéoult , Vexillologie Provençale, sur le site personnel de Dominique Cureau

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]