Galey

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Galey
Galey
Le singulier monument aux morts de Galey.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Ariège
Arrondissement Saint-Girons
Intercommunalité Communauté de communes Couserans-Pyrénées
Maire
Mandat
Laurence Bugat
2020-2026
Code postal 09800
Code commune 09129
Démographie
Gentilé Galeyats
Population
municipale
114 hab. (2021 en diminution de 1,72 % par rapport à 2015)
Densité 12 hab./km2
Géographie
Coordonnées 42° 56′ 13″ nord, 0° 54′ 59″ est
Altitude Min. 636 m
Max. 1 566 m
Superficie 9,35 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton du Couserans Ouest
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Galey
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Galey
Géolocalisation sur la carte : Ariège
Voir sur la carte topographique de l'Ariège
Galey
Géolocalisation sur la carte : Occitanie
Voir sur la carte administrative d'Occitanie
Galey
Liens
Site web http://galey.fr

Galey est une commune française située dans l'ouest du département de l'Ariège, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du Couserans, pays aux racines gasconnes structuré par le cours du Salat.

Exposée à un climat de montagne, elle est drainée par divers petits cours d'eau. Incluse dans le parc naturel régional des Pyrénées ariégeoises, la commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Galey est une commune rurale qui compte 114 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 807 habitants en 1851. Ses habitants sont appelés les Galeyats ou Galeyates.

Le patrimoine architectural de la commune comprend deux immeubles protégés au titre des monuments historiques : la chapelle Saint-Quintin, inscrite en 1998, et l'église Saint-Pierre, inscrite en 1996.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Cartographies de la commune
Carte
La commune dans le département
Carte OpenStreetMap
Carte OpenStreetMap
Carte topographique
Carte topographique
Avec les communes environnantes
Avec les communes environnantes
  • 1Carte dynamique
  • 2Carte Openstreetmap
  • 3Carte topographique
  • 4Carte avec les communes environnantes

La commune de Galey se trouve dans le département de l'Ariège, en région Occitanie[I 1].

Elle se situe à 56 km à vol d'oiseau de Foix[1], préfecture du département, et à 20 km de Saint-Girons[2], sous-préfecture.

Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Augirein (0,5 km), Saint-Jean-du-Castillonnais (1,3 km), Orgibet (1,7 km), Saint-Lary (1,9 km), Buzan (4,0 km), Herran (4,1 km), Illartein (4,1 km), Portet-d'Aspet (4,1 km).

Sur le plan historique et culturel, Galey fait partie du Couserans, pays aux racines gasconnes structuré par le cours du Salat (affluent de la Garonne), que rien ne prédisposait à rejoindre les anciennes dépendances du comté de Foix[4].

Commune des Pyrénées située dans le Castillonnais en Couserans au sud-ouest de Saint-Girons, dans la vallée de la Bellongue.

Elle fait partie de la communauté de communes Couserans - Pyrénées et du parc naturel régional des Pyrénées ariégeoises.

Elle est limitrophe du département de la Haute-Garonne.

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

La commune est située dans les Pyrénées, une chaîne montagneuse jeune, érigée durant l'ère tertiaire (il y a 40 millions d'années environ), en même temps que les Alpes. Les terrains affleurants sur le territoire communal sont constitués de roches pour partie sédimentaires et pour partie métamorphiques datant du Mésozoïque, anciennement appelé Ère secondaire, qui s'étend de −252,2 à −66,0 Ma. La structure détaillée des couches affleurantes est décrite dans la feuille « n°1073 - Aspect » de la carte géologique harmonisée au 1/50 000ème du département de l'Ariège[6],[7] et sa notice associée.

Le sommet du Cornudère, à 1 566 m d'altitude, est le point le plus haut de la commune[8].

La superficie cadastrale de la commune publiée par l’Insee, qui sert de références dans toutes les statistiques, est de 9,35 km2[9],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 9,48 km2[7]. Son relief est particulièrement escarpé puisque la dénivelée maximale atteint 930 mètres. L'altitude du territoire varie entre 636 m et 1 566 m[12].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Galey.

La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[13]. Elle est drainée par Goute de Sipet, le ruisseau d'Artigueprat et le ruisseau de Bidarros, constituant un réseau hydrographique de 5 km de longueur totale[14],[15].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[16]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne et est dans la région climatique Pyrénées centrales, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 000 à 1 200 mm[17].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 193 mm, avec 10,9 jours de précipitations en janvier et 8,1 jours en juillet[16]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Augirein à 0 km à vol d'oiseau[18], est de 11,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 257,9 mm[19],[20]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[21].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Espaces protégés[modifier | modifier le code]

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[22],[23].

La commune fait partie du parc naturel régional des Pyrénées ariégeoises, créé en 2009 et d'une superficie de 245 973 ha, qui s'étend sur 138 communes du département. Ce territoire unit les plus hauts sommets aux frontières de l’Andorre et de l’Espagne (la Pique d'Estats, le mont Valier, etc) et les plus hautes vallées des avants-monts, jusqu’aux plissements du Plantaurel[24].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique[modifier | modifier le code]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 3] sont recensées sur la commune[25] : les « massifs d'Arbas, Paloumère et Cornudère » (3 917 ha), couvrant 22 communes dont 4 dans l'Ariège et 18 dans la Haute-Garonne[26], et le « réseau hydrographique de la Bouigane en aval de Saint-Lary » (114 ha), couvrant 14 communes dont 13 dans l'Ariège et 1 dans la Haute-Garonne[27] et une ZNIEFF de type 2[Note 4],[25] : le « massif d'Arbas » (27 233 ha), couvrant 90 communes dont 48 dans l'Ariège et 42 dans la Haute-Garonne[28].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Galey est une commune rurale[Note 5],[29]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[I 2],[30]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 3],[I 4].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (73,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (73,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (68,8 %), prairies (26,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,3 %)[31]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Hameaux[modifier | modifier le code]

Hormis le village en lui-même, Galey compte plusieurs hameaux aux alentours, entre autres Escarchein et le col de la Hourque à l'est, sur la fin du cul-de-sac de la départementale D 304b, et Orchein, situé sur la D 304, entre Galey et Saint-Lary. Le hameau du Château se trouve à mi-chemin entre les villages de Galey, d'Orgibet et d'Augirein[32].

Habitat et logement[modifier | modifier le code]

En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 192, alors qu'il était de 187 en 2013 et de 180 en 2008[I 5].

Parmi ces logements, 36,1 % étaient des résidences principales, 56,6 % des résidences secondaires et 7,3 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 97,4 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 2 % des appartements[I 5].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Galey en 2018 en comparaison avec celle de l'Ariège et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (56,6 %) supérieure à celle du département (24,6 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 73,2 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (72,1 % en 2013), contre 66,3 % pour l'Ariège et 57,5 % pour la France entière[I 6].

Le logement à Galey en 2018.
Typologie Galey[I 5] Ariège[I 7] France entière[I 8]
Résidences principales (en %) 36,1 65,7 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 56,6 24,6 9,7
Logements vacants (en %) 7,3 9,7 8,2

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Zonage de l'aléa retrait-gonflement des argiles sur la commune de Galey.

Le territoire de la commune de Galey est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains, avalanche et séisme (sismicité modérée)[33],[34].

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement, crue torrentielle d'un cours d'eau, ou ruissellement d'un versant[35].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des chutes de blocs, soit des glissements de terrains, soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles. Près de 50 % de la superficie du département est concernée par l'aléa retrait-gonflement des argiles, dont la commune de Galey[36]. L'inventaire national des cavités souterraines permet par ailleurs de localiser celles situées sur la commune[37].

Étymologie[modifier | modifier le code]

La racine *gal proviendrait, selon toute vraisemblance, d'une langue aquitaine pré-indo-européenne, en relation avec l'espagnol galayo. Le village est à l'origine nommé Galaer ou Galauer[38].

Histoire[modifier | modifier le code]

La première mention du village de Galey date du XIIe siècle, alors qu'il s'y trouve un casal (exploitation agricole auto-suffisante), Saint-Quentin de Galaer (Sent Quentini de Galaer en langue gasconne médiévale). Arnaud Bafet de Montpezat offre celui-ci aux Templiers en 1177[39]. C'est à cette époque qu'est construite l'église Saint-Pierre, qui domine le village[40]. Dès le XIIIe siècle au moins, on y cultivait la vigne[41]. En 1590, il compte une centaine d'habitants, répartis en une vingtaine de maisons[38].

Catherine de Coarraze[modifier | modifier le code]

Catherine de Coarraze (1430-?)[42], dernière baronne de la dynastie, possédait le château féodal de Durfort, situé sur un plateau de l'adret de l'Arbas, en bas du village et surplombant la vallée de la Bellongue, résidence dans laquelle elle s'établit à la mort de son second époux Jean, comte de Carmaing. Il ne reste aujourd'hui plus rien de l'ancienne fortification sinon l'appellation du hameau établi sur ses prés : le Château (ec castech)[43].

L'initiative de la construction du calvaire du village est attribuée à Madame de Coarraze, ainsi que le don d'une cloche d'argent à l'église de Galey. En réalité, elle refusa que les cloches soient refondues à Toulouse et fit procéder à ses frais à l'installation d'une fonderie et fit jeter des pièces d'argent dans le four.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Découpage territorial[modifier | modifier le code]

La commune de Galey est membre de la communauté de communes Couserans-Pyrénées[I 9], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Saint-Lizier. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[44].

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Saint-Girons, au département de l'Ariège, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Occitanie[I 9].

Sur le plan électoral, elle dépend du canton du Couserans Ouest pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 9], et de la première circonscription de l'Ariège pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986[45].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1792 1804 Bertrand Ribet Inconnu  
1805 1811 Pierre Castet Inconnu  
1813 1815 Jean-Pierre Castet Inconnu  
1815 1817 Pierre Agert Inconnu  
1818 1826 Joseph Arnaudi Inconnu  
1826 1830 Jean-Jacques Aubie Inconnu  
1830 1836 Jacques Ribet Inconnu  
1838 1848 Joseque Castet Inconnu  
1848 1852 Martin Raou Inconnu  
1852 1865 Joseph Castet Inconnu  
1865 1870 Jean-Pierre Dubuc Inconnu  
1870 1874 Guillaume Raou Inconnu  
1874 1874 Marc Castet Inconnu  
1874 1877 Pierre Dubuc Inconnu  
1878 1892 Valentin Coumat Inconnu  
1892 1896 Joseph Dubuc Inconnu  
1896 1900 Antoine Saubens Inconnu  
1900 1904 Pierre Sarrat Inconnu Marchand
1904 1905 Paul Mothe Inconnu Cultivateur
1905 1912 Charles Aubic Inconnu Cultivateur
1912 1919 Valentin Ribet Inconnu Cultivateur
1919 1931 François Castet Inconnu Propriétaire cultivant
1931 1935 Marcelin Ribet Inconnu Boulanger
1935 1945 Jean-Marie Castet
(1882-1967)
SFIO  
1945 1953 André Castet Inconnu  
1953 1977 Jean Tougne Inconnu  
1977 1995 André Bugat PS  
1995 2001 Georges Ribet PS  
mars 2001 2008 Roger Lafforgue Inconnu  
2008 2020 Patricia Dandurand Inconnu  
mars 2020 En cours Laurence Bugat   Fonctionnaire
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[46]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[47].

En 2021, la commune comptait 114 habitants[Note 6], en diminution de 1,72 % par rapport à 2015 (Ariège : +1,38 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
520488571619724690750786807
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
713772692748696741692715686
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
655627666512504303306217171
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
16513112111482101108112120
2021 - - - - - - - -
114--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[48] puis Insee à partir de 2006[49].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie[modifier | modifier le code]

Emploi[modifier | modifier le code]

Taux de chômage
Division 2008 2013 2018
Commune[I 10] 17,2 % 13,4 % 12,7 %
Département[I 11] 8,9 % 11,1 % 11,2 %
France entière[I 12] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 77 personnes, parmi lesquelles on compte 64,6 % d'actifs (51,9 % ayant un emploi et 12,7 % de chômeurs) et 35,4 % d'inactifs[Note 7],[I 10]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.

La commune est hors attraction des villes[Carte 2],[I 13]. Elle compte 24 emplois en 2018, contre 21 en 2013 et 14 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 40, soit un indicateur de concentration d'emploi de 61,1 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 48,6 %[I 14].

Sur ces 40 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 23 travaillent dans la commune, soit 59 % des habitants[I 15]. Pour se rendre au travail, 82,9 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues et 17,1 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 16].

Activités hors agriculture[modifier | modifier le code]

10 établissements[Note 8] sont implantés à Galey au [I 17]. Le secteur de la construction est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 40 % du nombre total d'établissements de la commune (4 sur les 10 entreprises implantées à Galey), contre 14,2 % au niveau départemental[I 18].

Agriculture[modifier | modifier le code]

1988 2000 2010
Exploitations 14 4 5
Superficie agricole utilisée (ha) 220 64 183

La commune fait partie de la petite région agricole dénommée « Région pyrénéenne »[50]. En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 9] sur la commune est l'élevage d'herbivores hors bovins, caprins et porcins[51]. Cinq exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole[Note 10] de 2010 (douze en 1988). La superficie agricole utilisée est de 183 ha[51].

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Vie pratique[modifier | modifier le code]

Service public[modifier | modifier le code]

Les écoles de Galey et de son hameau d'Escarchein ne sont plus aujourd'hui opérationnelles. L'école primaire la plus proche se trouve à Orgibet (2 km), et les établissements secondaires se trouvent à Saint-Girons.

C'est également à Orgibet que passe un autobus à fréquence journalière, reliant Saint-Girons à Saint-Lary. Il n'y a aucun mode de transport en commun présent sur la commune de Galey.

La déchetterie la plus proche se trouve à Audressein. Le village dispose de conteneurs à poubelles sur la place principale, ainsi que de conteneurs à tri sélectif sur le parking situé à 300 m.

Galey dispose de son site internet[57].

Culture[modifier | modifier le code]

Tous les ans ont lieu la fête de la Saint-Pierre, en juillet, la fête de l'été, en août, et la fête de la Pomme en automne[58].

Activités sportives[modifier | modifier le code]

Un terrain de pétanque existe sur le site du parking.

La route d'Escarchein à Galey sert aussi de parcours alternatif d'un des Chemins de Compostelle, qui normalement passe par Saint-Lary.

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chef-lieux de communes à vol d'oiseau.
  2. La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[10],[11]
  3. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  4. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  5. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  7. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  8. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  9. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  10. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[52].
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. « Métadonnées de la commune de Galey » (consulté le ).
  2. « Commune urbaine-définition » (consulté le ).
  3. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
  4. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  5. a b et c « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Galey - Section LOG T2 » (consulté le ).
  6. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Galey - Section LOG T7 » (consulté le ).
  7. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans l'Ariège - Section LOG T2 » (consulté le ).
  8. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière - Section LOG T2 » (consulté le ).
  9. a b et c « Code officiel géographique- Rattachements de la commune de Galey » (consulté le ).
  10. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Galey » (consulté le ).
  11. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 en Ariège » (consulté le ).
  12. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  13. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  14. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Galey » (consulté le ).
  15. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  16. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  17. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Galey » (consulté le ).
  18. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 en Ariège » (consulté le ).

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. Stephan Georg, « Distance entre Galey et Foix », sur fr.distance.to (consulté le ).
  2. Stephan Georg, « Distance entre Galey et Saint-Girons », sur fr.distance.to (consulté le ).
  3. « Communes les plus proches de Galey », sur villorama.com (consulté le ).
  4. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 300-301.
  5. Carte IGN sous Géoportail
  6. « Carte géologique de Galey » sur Géoportail (consulté le 22 avril 2022).
  7. a et b « Caractéristiques géologiques et hydrogéologiques de la commune de Galey », sur le Système d’information pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consulté le ).
  8. Carte topographique IGN, Institut Géographique National (lire en ligne)
  9. Insee, « Comparateur de territoire - Commune de Galey », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  10. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Indicateurs en données ouvertes (superficie) », sur l'Observatoire des territoires (consulté le ).
  11. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Répertoire géographique des communes d'Île-de-France - définition de certains champs (dont la superficie) », sur data.iledefrance.fr (consulté le ).
  12. IGN, « Répertoire géographique des communes (RGC) 2014 », sur drive.google.com.
  13. « Le réseau hydrographique du bassin Adour-Garonne. » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  14. « Fiche communale de Galey », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le ).
  15. « Carte hydrographique de Galey » sur Géoportail (consulté le 29 octobre 2021).
  16. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  17. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  18. « Orthodromie entre Galey et Augirein », sur fr.distance.to (consulté le ).
  19. « Station Météo-France « Augirein » (commune d'Augirein) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  20. « Station Météo-France « Augirein » (commune d'Augirein) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  21. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  22. « Les espaces protégés. », sur le site de l'INPN (consulté le ).
  23. « Liste des espaces protégés sur la commune », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  24. [PDF]« Le Parc naturel régional des Pyrénées Ariégeoises - Diagnostic - partie 1. », sur parc-pyrenees-ariegeoises.fr (consulté le ).
  25. a et b « Liste des ZNIEFF de la commune de Galey », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  26. « ZNIEFF les « massifs d'Arbas, Paloumère et Cornudère » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  27. « ZNIEFF le « réseau hydrographique de la Bouigane en aval de Saint-Lary » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  28. « ZNIEFF le « massif d'Arbas » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  29. « Zonage rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  30. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  31. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  32. « village », sur galey.fr (consulté le ).
  33. « Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) de l'Ariège » [PDF], sur le site de la préfecture, (consulté le ), chapitre Liste des risques par commune.
  34. « Les risques près de chez moi - commune de Galey », sur Géorisques (consulté le ).
  35. « Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) de l'Ariège » [PDF], sur le site de la préfecture, (consulté le ), chapitre Risque inondation.
  36. « Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) de l'Ariège » [PDF], sur le site de la préfecture, (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
  37. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Galey », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  38. a et b « Etymologie patronyme Galey Couserans », sur sites.google.com (consulté le ).
  39. « Cartulaires des commanderies Templières », sur templiers.net (consulté le ).
  40. « http://www2.culture.gouv.fr/public/mistral/merimee_fr?ACTION=CHERCHER&FIELD_1=REF&VALUE_1=PA09000001 », sur www2.culture.gouv.fr (consulté le ).
  41. Michel Chevalier, « La vigne et le vin dans l'économie ancienne des Pyrénées ariégeoises », Revue géographique des Pyrénées et du Sud-Ouest. Sud-Ouest Européen, vol. 24, no 1,‎ , p. 5–26 (DOI 10.3406/rgpso.1953.1359, lire en ligne, consulté le )
  42. « Catherine de Coarraze » (consulté le ).
  43. « Galey et Histoire », sur galey.fr (consulté le ).
  44. « communauté de communes Couserans-Pyrénées - fiche descriptive au  », sur la Base nationale sur l'intercommunalité (consulté le ).
  45. « Découpage électoral de l'Ariège (avant et après la réforme de 2010) », sur politiquemania.com (consulté le ).
  46. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  47. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  48. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  49. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  50. « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  51. a et b « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Galey - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  52. Présentation des premiers résultats du recensement agricole 2020, Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, 10 décembre 2021
  53. « Galey. Un riche patrimoine qu’il faut conserver », sur ladepeche.fr (consulté le ).
  54. « Chapelle Saint-Quintin », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
  55. « Chapelle du Calvaire », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
  56. « Recherche - POP », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
  57. « Galey, au cœur des Pyrénées » (consulté le ).
  58. http://galey.fr/evenements.html