Eyroles

Eyroles
Eyroles
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Drôme
Arrondissement Nyons
Intercommunalité Communauté de communes des Baronnies en Drôme Provençale
Maire
Mandat
Sébastien Dupoux
2014-2020
Code postal 26110
Code commune 26130
Démographie
Gentilé Eyrolais, Eyrolaises
Population
municipale
23 hab. (2021 en diminution de 30,3 % par rapport à 2015)
Densité 2,6 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 25′ 05″ nord, 5° 13′ 39″ est
Altitude Min. 380 m
Max. 805 m
Superficie 8,75 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Nyons
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Nyons et Baronnies
Législatives Troisième circonscription

Nyons (avant mars 2015)

Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Eyroles
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Eyroles
Géolocalisation sur la carte : Drôme
Voir sur la carte topographique de la Drôme
Eyroles
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Voir sur la carte administrative d'Auvergne-Rhône-Alpes
Eyroles

Eyroles est une commune française située dans le département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Géographie[edit | edit source]

Localisation[edit | edit source]

Carte de la commune.

La commune est située dans les Baronnies[1], à 18 km au nord-est de Nyons.

Les communes limitrophes sont Condorcet, Curnier, Les Pilles, Sahune, Saint-Ferréol-Trente-Pas et Villeperdrix.

Géologie et relief[edit | edit source]

Hydrographie[edit | edit source]

La commune est traversée[2] par le ruisseau du Rotas[3], long de 4,3 km? C'est un affluent de la rivière L'Aigue.

Climat[edit | edit source]

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du sud, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 850 à 1 000 mm, minimale en été[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 878 mm, avec 7,3 jours de précipitations en janvier et 3,8 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Nyons P182 »sur la commune de Nyons à 9 km à vol d'oiseau[6], est de 14,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 756,7 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Urbanisme[edit | edit source]

Typologie[edit | edit source]

Eyroles est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[10],[11],[12].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nyons dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 17 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[13],[14].

Occupation des sols[edit | edit source]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (94,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (94,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (57,3 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (18,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (18,7 %), zones agricoles hétérogènes (5,2 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine[edit | edit source]

Groupe de fermes sur un plateau[16].

Voies de communication et transports[edit | edit source]

Toponymie[edit | edit source]

Attestations[edit | edit source]

Dictionnaire topographique du département de la Drôme[17] :

  • 1138 : Airolae et Eirole (Lacroix : L'arrondissement de Nyons, 62 et 306).
  • 1183 : mention de l'église Saint-Jacques : Ecclesia Sancti Jacobi de Arrolas (Masures de l'Isle Barbe, 117).
  • 1191 : Eirolae (cartulaire des templiers, 106).
  • 1203 : Airolas (cartulaire des templiers, 102).
  • 1207 : Eyrol (Lacroix : L'arrondissement de Nyons, 306).
  • 1216 : Castrum de Airolis (Valbonnais, I, 18).
  • 1231 : Castrum de Herolis (Inventaire des dauphins, 240).
  • 1301 : Airolio (Lacroix : L'arrondissement de Nyons, 308).
  • 1308 : Ayrol et Errolae (inventaire Morin-Pons, I, 6).
  • XIVe siècle : mention de la paroisse : Capella de Ayrolis (pouillé de Die).
  • 1404 : Universita de Ayroliis (archives de la Drôme, E 3040).
  • 1450 : mention de la paroisse : Cura de Eyrolis (Rev. de l'év. de Die).
  • XVe siècle : In dicto loco de Ayroliis (parcellaire).
  • 1516 : mention du prieuré : Prioratus de Ayrolis (rôle de décimes).
  • 1891 : Eyrolles, commune du canton de Nyons.

(non daté)[réf. nécessaire] : Eyroles.

Étymologie[edit | edit source]

Le nom de la commune provient du provençal eiroléo, petite aire (battre le blé)[18].

Histoire[edit | edit source]

Du Moyen Âge à la Révolution[edit | edit source]

La seigneurie[17] :

  • La terre est du fief des barons de Mévouillon.
  • 1231 : appartient aux Ancezune.
  • Début XVe siècle : une partie appartient aux Pélissier.
  • Par la suite, les Pélissier deviennent seigneurs de toute la terre.
  • Léguée aux Colans.
  • 1595 : passe (par mariage) aux Bertrand, qui étaient encore seigneurs au XVIIIe siècle.

1400 : Eyroles est ravagée pendant les guerres de Raimond de Turenne. Son territoire est complètement inhabité pendant une partie du XVe siècle comme l'indique un parcellaire de 1414 : In dicto loco de Ayroliis, nulla persona habitat[17].

  • Les guerres et pillages de Raimond de Turenne eurent lieu dans les Baronnies et en Valdaine[19].

Avant 1790, Eyrolles était une paroisse du Comtat Venaissin, judicature de Valréas et du diocèse de Die, dont l'église dédiée à saint Jacques, était celle d'un prieuré de l'ordre de Saint-Benoît, filiation de l'Île Barbe, uni vers la fin du XVIIe siècle au prieuré de Saint-May, qui a été, de ce chef, décimateur dans cette paroisse jusqu'à la Révolution[17].

De la Révolution à nos jours[edit | edit source]

En 1793, cette commune, qui venait d'être incorporée à la France avec le Comtat Venaissin, fut comprise dans le canton de Condorcet. Elle est entrée dans celui de Nyons lors de la réorganisation de l'an VIII[17].

Politique et administration[edit | edit source]

Tendance politique et résultats[edit | edit source]

La commune vote majoritairement pour le Front National :

Élections présidentielles
Élections européennes

Administration municipale[edit | edit source]

Liste des maires[edit | edit source]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 2001 2014 Jean-Paul Chastan DVD  
2014 En cours
(au 14 novembre 2014)
Sébastien Dupoux[22] DVG[23] Agriculteur

Rattachements administratifs et électoraux[edit | edit source]

Politique environnementale[edit | edit source]

Finances locales[edit | edit source]

Jumelages[edit | edit source]

Équipements et services publics[edit | edit source]

Enseignement[edit | edit source]

Santé[edit | edit source]

Population et société[edit | edit source]

Démographie[edit | edit source]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[25].

En 2021, la commune comptait 23 habitants[Note 3], en diminution de 30,3 % par rapport à 2015 (Drôme : +2,94 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
755264727285897877
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
757761616957554744
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
343738313532291619
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
262918202017212230
2018 2021 - - - - - - -
2523-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[26] puis Insee à partir de 2006[27].)
Histogramme de l'évolution démographique

Manifestations culturelles et festivités[edit | edit source]

Fête : premier dimanche de mai[16].

Sports et loisirs[edit | edit source]

Médias[edit | edit source]

Cultes[edit | edit source]

Économie[edit | edit source]

En 1992 : pâturages (caprins), oliviers, lavande, vignes, volailles[16].

Tourisme[edit | edit source]

Culture locale et patrimoine[edit | edit source]

Lieux et monuments[edit | edit source]

Patrimoine culturel[edit | edit source]

Patrimoine naturel[edit | edit source]

  • Vues des deux routes menant au village[16].
  • Gorges[16].
  • Montagne de Sigala[16].

Personnalités liées à la commune[edit | edit source]

Héraldique, logotype et devise[edit | edit source]

Eyroles possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.

Pour approfondir[edit | edit source]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[edit | edit source]

Articles connexes[edit | edit source]

Liens externes[edit | edit source]

Notes et références[edit | edit source]

Notes et cartes[edit | edit source]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[edit | edit source]

  1. et monument historiques - Eyroles
  2. « Cours d’eau de la commune », sur le site du service d'administration nationale des données et référentiels sur l'eau (Sandre) (consulté le ).
  3. Ruisseau du Rotas, Sahune, Eyroles (Drôme)
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  6. « Orthodromie entre Eyroles et Nyons », sur fr.distance.to (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Nyons P182 », sur la commune de Nyons - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Station Météo-France « Nyons P182 », sur la commune de Nyons - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  10. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  12. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  16. a b c d e f et g Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), Eyroles.
  17. a b c d et e J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 138.
  18. Toponymie générale de la France: Tome 3, Formations dialectales; Ernest Nègre; page 1442, item 2681
  19. Germain Butaud, « Villages et villageois du Comtat Venaissin en temps de guerre (milieu XIVe-début XVe siècle », dans Christian Desplat, Les villageois face à la guerre : XIVe-XVIIIe siècle (Actes des XXIIe Journées internationales d’histoire de l’abbaye de Flaran, 8, 9, 10 septembre 2000), Toulouse, Presses universitaires du Mirail, (ISBN 2-85816-603-X), p. 59.
  20. Église Saint-Jacques d'Eyroles
  21. Dictionnaire topographique de la France
  22. Eyroles sur le site de l'association des maires et présidents de communautés de la Drôme (consulté le 14 novembre 2014).
  23. Données du Monde : Eyroles 26130
  24. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  25. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  26. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  27. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.