Dambach-la-Ville

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Dambach-la-Ville
Dambach-la-Ville
Tour et porte d'Ebersheim en sortant de Dambach-la-Ville.
Blason de Dambach-la-Ville
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Collectivité territoriale Collectivité européenne d'Alsace
Circonscription départementale Bas-Rhin
Arrondissement Sélestat-Erstein
Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Barr
Maire
Mandat
Claude Hauller
2020-2026
Code postal 67650
Code commune 67084
Démographie
Gentilé Dambachois [1]
Population
municipale
2 207 hab. (2021 en augmentation de 4,7 % par rapport à 2015)
Densité 77 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 19′ 29″ nord, 7° 25′ 41″ est
Altitude Min. 164 m
Max. 662 m
Superficie 28,83 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Dambach-la-Ville
(ville isolée)
Aire d'attraction Sélestat
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Obernai
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Dambach-la-Ville
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Dambach-la-Ville

Dambach-la-Ville (prononcé [dambax] et non [dɑ̃bak]) est une commune française située dans la circonscription administrative du Bas-Rhin et, depuis le , dans le territoire de la Collectivité européenne d'Alsace, en région Grand Est.

Cette commune se trouve dans la région historique et culturelle d'Alsace.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Petite ville du Bas-Rhin, Dambach-la-Ville est située au pied des Vosges, sur la route des vins d'Alsace entre Blienschwiller et Scherwiller et appartient au canton de Barr ainsi qu'à l'arrondissement de Sélestat-Erstein.

Ses habitants sont appelés les Dambachois. Dambach-la-Ville se trouve à 10 km de Sélestat, 31 km de Colmar et 50 km de Strasbourg.

Écarts et lieux-dits[modifier | modifier le code]

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Vue sur le village de Dambach-la-Ville depuis la chapelle Saint-Sébastien.
Vue sur le village de Dambach-la-Ville depuis la chapelle Saint-Sébastien.

Hydrogéologie et climatologie : Système d’information pour la gestion de l’Aquifère rhénan, par le BRGM :

Territoire communal : Occupation du sol (Corinne Land Cover); Cours d'eau (BD Carthage),
Géologie : Carte géologique; Coupes géologiques et techniques,
Hydrogéologie : Masses d'eau souterraine; BD Lisa; Cartes piézométriques.

Sismicité[modifier | modifier le code]

Commune située dans une zone 3 de sismicité modérée[2].

Hydrographie et les eaux souterraines[modifier | modifier le code]

Cours d'eau traversant la commune :

  • Le Wiebach, le Lohmuhlbach.
  • Ruisseau la Scheer[3].
  • Ruisseau Langenthal[4].
  • Ruisseau Viehgraben[5].
  • Ruisseau le Rothen[6].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Vosges » et « Alsace »[8].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 672 mm, avec 8 jours de précipitations en janvier et 9,8 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Selestat Sa », sur la commune de Sélestat à 7 km à vol d'oiseau[9], est de 11,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 621,1 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,3 °C, atteinte le ; la température minimale est de −17 °C, atteinte le [Note 1],[10],[11].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[12]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[13].

Voies de communications et transports[modifier | modifier le code]

Rue du Général-Geismar.

Voies routières[modifier | modifier le code]

Transports en commun[modifier | modifier le code]

SNCF[modifier | modifier le code]

Toponymie[modifier | modifier le code]

  • Tambacum, 1125 ;
  • Tanbach, 1135 ;
  • Tambascum, 1190 ;
  • Tamboch, 1192.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Commune membre de la communauté de communes du Pays de Barr.

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Dambach-la-Ville est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[14],[15],[16]. Elle appartient à l'unité urbaine de Dambach-la-Ville, une unité urbaine monocommunale[17] de 2 201 habitants en 2017, constituant une ville isolée[18],[19].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Sélestat, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 37 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[20],[21].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (49,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (50,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (46,1 %), terres arables (28,9 %), cultures permanentes (17,2 %), zones agricoles hétérogènes (2,9 %), zones urbanisées (2,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,3 %), prairies (0,1 %)[22]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Histoire[modifier | modifier le code]

Vue de la ville en 1663 (Matthaüs Merian).
Origine

Le nom provient probablement d'une ancienne habitation gallo-romaine, indiquée par la terminaison en -acum. Le « ruisseau des sapins » est une fausse étymologie (Tanne en allemand). Le château du Bernstein, cité pour la première fois vers 1009[23] est l'une des plus anciennes forteresses d'Alsace, voire la plus ancienne.
C'est vers 1125 qu'apparaît la première fois le nom du village sous la dénomination de Tambacum. Au XIIIe siècle, l'évêque de Strasbourg Berthold Ier de Teck (de), seigneur des lieux depuis 1225 environ, fait absorber par Dambach, récemment fortifiée, les deux villages aujourd'hui disparus d'Altenwiller et d'Oberkirch[24]. La chapelle Saint-Sébastien mentionnée en 1285 est l'ancienne église paroissiale du village disparu d'Oberkirch qui était village important situé sur un large éperon. Au XIIIe siècle l'église Saint-Étienne est construite sur l'emplacement d'une ancienne église.

Le rempart

La construction d'un rempart en pierre débute en 1323[25] et s'achève sous le règne de Berthold II de Bucheck (1328-1353), évêque de Strasbourg. Le village est élevé au rang de ville.

Le siège des Armagnacs

En 1444, lors de l'invasion par les Armagnacs, Dambach est assiégée et obligée de se rendre après une opiniâtre résistance. Pour empêcher sa destruction, l'évêque de Strasbourg envoie au dauphin deux beaux chevaux. Lors de ce siège, le futur Louis XI est blessé au genou par une flèche.

Les révoltes des paysans

En 1493, lors de la révolte des paysans du Bundschuh emmenée par le schultheiss de Blienschwiller Jakob Hanser, des habitants de Dambach participent aux rencontres nocturnes sur l'Ungersberg pour préparer la révolte. Dambach est aussi partie prenante de la guerre des paysans (Bauernkrieg) en Alsace centrale. De nombreux habitants de Dambach sont impliqués dans la guerre et ont participé à la bataille de Scherwiller. Leur chef était Gundram.

La guerre de Trente Ans

Pendant la guerre de Trente Ans, Dambach-la-Ville résiste aux assauts des troupes de Mansfeld en 1622 mais est pillée par le parti catholique. En 1632, la ville se rend aux Suédois et se trouve ainsi épargnée. En 1642, le duc de Lorraine assiège les Suédois mais sans succès.

Le traité de Westphalie

En 1648, l'Alsace commence à être conquise par la France. Le traité de Westphalie entérine cette conquête.

La culture de la vigne

Depuis le Moyen Âge, la culture de la vigne se développe sur la commune qui possède aujourd'hui l'un des plus grands vignobles d'Alsace.

La cour dîmière de l'abbaye d'Etival

Il n'y a jamais eu de couvent à Dambach, mais bien une cour dîmière de l'abbaye d'Etival dans les Vosges où un administrateur s'occupait des vignes et des terres de l'abbaye et de rentrer les récoltes puis les faire transporter jusqu'à Etival. Cette cour se situait au sud-ouest de la ville, au bout de l'actuelle rue du Couvent.

Des filons

Des petits filons de fer et de manganèse ont été exploités à partir du XVIIIe siècle et jusqu'en 1943.

L'industrie

Les premières usines de la ville produisent des cigares, des brosses ensuite, puis des bas et des chaussettes. En 1924, Dambach devient Dambach-la-Ville.

L'Empire allemand

En 1871, après la guerre franco-prussienne de 1870, l'Alsace est cédée à l'Empire allemand sous le statut de Reichsland conformément au traité de Francfort.
Avec la fin des hostilités de la Première Guerre mondiale, l'Alsace est rétrocédée à la France conformément au traité de Versailles en 1919.

L'occupation allemande

Durant la Deuxième Guerre mondiale, l'Alsace et la Moselle sont de nouveau annexées par l'Allemagne, dès décembre 1940 et cette fois-ci de facto. Les jeunes gens âgés de 17 à 45 ans sont enrôlés de force dans l'armée allemande ou dans les services supplétifs.
Après quatre ans d'occupation, l'armée allemande bat en retraite sous les coups de boutoir des alliés qui libèrent Dambach-la-Ville fin 1944.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Dambach-la-Ville

Les armes de Dambach-la-Ville se blasonnent ainsi :
« D'or au sapin de sinople soutenu à dextre par ours en pied de sable, le tout posé sur une terrasse de gueules. »[26].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
av. 1634 1642 Balthazar Ruhlmann   décapité en 1642 pour cause d'adultères multiples[27]
vers 1650 vers 1650 Martin Ringeisen    
Jean Gramling   Dentiste
Albert Robach    
Gérard Zippert DVD Réélu en 2008[28]
En cours
(au 31 mai 2020)
Claude Hauller [29]
Réélu pour le mandat 2020-2026
DVD Agriculteur
3e vice-président de la CC du Pays de Barr (2014 → )

Budget et fiscalité 2021[modifier | modifier le code]

L'hôtel de ville.

En 2021, le budget de la commune était constitué ainsi[30] :

  • total des produits de fonctionnement : 2 099 000 , soit 930  par habitant ;
  • total des charges de fonctionnement : 1 511 000 , soit 669  par habitant ;
  • total des ressources d'investissement : 4 010 000 , soit 1 777  par habitant ;
  • total des emplois d'investissement : 1 185 000 , soit 525  par habitant ;
  • endettement : 2 567 000 , soit 1 137  par habitant.

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d'habitation : 19,60 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 25,32 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 51,42 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2019 : médiane en 2019 du revenu disponible, par unité de consommation : 25 170 [31].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[33].

En 2021, la commune comptait 2 207 habitants[Note 4], en augmentation de 4,7 % par rapport à 2015 (Bas-Rhin : +3,22 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
2 6312 7613 0323 2433 5073 6253 2753 5303 539
1856 1861 1866 1871 1875 1880 1885 1890 1895
3 2463 2513 3223 2263 1543 1322 9572 8192 664
1900 1905 1910 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 6162 4732 3551 9862 0322 1532 2092 1672 019
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
2 0352 0512 0391 9071 8001 9731 9301 9242 016
2017 2021 - - - - - - -
2 2012 207-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[34] puis Insee à partir de 2006[35].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie[modifier | modifier le code]

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

Agriculture[modifier | modifier le code]

  • Culture et élevage associés[36].
  • Sylviculture et autres activités forestières.
Le village et la plaine d'Alsace vus du vignoble.
  • Culture de la vigne.
La viticulture occupe une place importante dans le village. Il s'agit du plus grand village viticole d'Alsace, avec de nombreux vignerons indépendants, des négociants et une cave coopérative. Les vins de Dambach-la-Ville sont surtout réputés grâce au grand cru Frankstein et son terroir granitique.

Tourisme[modifier | modifier le code]

  • Hébergements et restauration à Dambach-la-Ville, Dieffenthal, Blienschwiller, Nothlten, Itterswiller, Epfig[37].

Commerces[modifier | modifier le code]

  • Commerces et services de proximité[38].
Logistique[modifier | modifier le code]

En 2020, l'entreprise Amazon projette d'établir à Dambach un entrepôt logistique de 150 000 mètres carrés sur un terrain agricole artificialisé de dix-huit hectares. Le géant du commerce électronique demande à pouvoir construire un bâtiment de vingt-quatre mètres de hauteur, en dérogation des règles d'urbanisme locales. Le projet, présenté dès février, et soutenue par certains élus locaux, suscite au cours du printemps une forte opposition de la population[39],[40].

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

L'association Paysages de France décerne à Dambach-la-Ville le prix de la France moche 2021, catégorie « mise en valeur du patrimoine »[41].

Église Saint-Étienne[modifier | modifier le code]

L'église se trouve sur l'emplacement d'une ancienne église construite au XIIIe siècle. Un édifice baroque lui succède en 1757. Dans la nuit du 14 au 15 mai 1862, l'église est détruite lors d'un incendie provoqué par la foudre, puis reconstruite en 1865 par un édifice néo-roman. L'église paroissiale offre un Dit des trois morts et des trois vifs, représentation murale montrant trois jeunes gentilshommes interpellés dans un cimetière par trois morts, qui leur rappellent la brièveté de la vie et l'importance du salut de leur âme.

La chapelle Saint-Sébastien[modifier | modifier le code]

La chapelle était autrefois l'église paroissiale d'un village disparu connu sous le nom d'Oberkirch[42]. Son histoire est vraisemblablement liée à l'existence du château du Bernstein construit par le duc Hugues IV d'Eguisheim, le père du pape Léon IX qui siégea sur le trône pontifical de 1049 à 1054. Au décès de la famille des Eguisheim, les possessions et la chapelle passèrent à la famille des Dabo (1144) jusqu'en 1227. À la mort de la duchesse Gertrude, fille du duc Sigismond de Leiningen une guerre de succession se déchaina au cours de laquelle l'évêque Berthold de Teck de Strasbourg sortit vainqueur. La première mention de la chapelle date de 1285. Les habitants de Dambach estiment que les deux églises paroissiales d'Oberkirch et d'Altenweiler sont trop éloignées de leur route et demandent que l'on restaure l'église de Dambach alors en ruine. Quand Dambach est élevé au rang de ville, les habitants construisent une nouvelle et grande église d'une hauteur de 1340 à 1 365 mètres qui devint église paroissiale. En 1365, l'évêque Jean II de Lichtenberg demande que tous les offices soient célébrés à l'église de Dambach. La même année, l'évêque transféra la chapelle d'Oberkirch à l'abbaye des chanoines augustins de Dachstein, puis trois ans après à la cathédrale de Strasbourg. En 1450 les chapelles d'Oberkirch et d'Altenweiler sont cédées aux hospices civils de Strasbourg. En 1480 les deux vicariats d'Oberkirch et d'Altenweiler sont supprimés par le pape Innocent VIII. En 1525 lors de la guerre des paysans, des habitants de Dambach sont à la tête de la conjuration. L'un d'eux, Guntram, oppose aux troupes du duc de Lorraine 20 000 paysans qui se font massacrer près de Scherwiller. Les ossements du caveau sous la chapelle proviennent, dit-on, de cette bataille, où 13 000 paysans furent tués. Au XVIIe siècle, Dambach subit les occupations successives des Suédois, des Français, etc. À la Révolution la chapelle est confisquée. Le curé Zaepffel et son vicaire Koenug qui refusaient de prêter serment à la constitution civile du clergé doivent renoncer à exercer le culte. Le prêtre assermenté Gelin, disait la messe dans l'église paroissiale. Il interdit que l'on dise la messe dans la chapelle. Il fit confisquer tous les ornements et objets du culte qui se trouvent dans la chapelle pour qu'ils soient livrés à l'église paroissiale. Mais les objets furent finalement déclarés propriété nationale. Malgré les protestations des habitants de Dambach, tout fut vendu aux enchères à Barr le 12 frimaire an III. Entre-temps le curé Zaepffel et ses fidèles s'efforçaient de devenir propriétaires de la chapelle. Malgré la pétition de la municipalité et ses 2000 livres offerts en vue de l'acquisition de la chapelle, le pouvoir en place vendit à quatre citoyens, Lambla, Kubler, Oswald et Schneider l'édifice. Les quatre firent vendre la chapelle et ses biens, comprenant quatre parcelles de vignes, le 27 novembre 1796 aux enchères publiques. Finalement, c'est Andréas Paulus, mandaté par 32 habitants de Dambach et soutenu en sous-main par le curé Zaepffel, qui en deviendra propriétaire. Les descendants de ces 32 cosignataires forment encore aujourd'hui la "Confrérie de Saint-Sébastien". À l'intérieur de la chapelle on trouve plusieurs statues des XVIe et XVIIe siècles qui proviennent de l'église primitive Saint-Étienne. Derrière la chapelle se trouve une cave et un ossuaire où se trouvent peut-être les restes de paysans ayant été massacrés par les troupes du duc de Lorraine en 1525 ou morts de la peste.

Ossuaire[modifier | modifier le code]

L'ossuaire de la chapelle est une espèce de cave voutée en plein cintre grillagée par deux portes en fer. Cet ossuaire est rempli d'ossements (crânes, tibias) dont la provenance n'est pas clairement établie. Les habitants de Dambach-la-Ville rapportaient après la guerre de Trente Ans que les ossements sont ceux des manants massacrés par les troupes du duc de Lorraine en 1525 près de Scherwiller. D'autres prétendent qu'il s'agit simplement de personnes mortes à la suite de l'épidémie de peste, ou encore des os enlevés du cimetière qui entourait la chapelle. Au-dessus de l'ossuaire on peut lire l'inscription suivante : Ce que vous êtes nous l'étions, ce que nous sommes vous le deviendrez.

Calvaire à côté de la chapelle[modifier | modifier le code]

En remontant les marches qui permettent d'accéder à la chapelle Saint-Sébastien se trouve un calvaire remontant à l'année 1687. Les anciens du village de Dambach avaient baptisé cette croix de "Croix miraculeuse". Le visage du Christ exprime la douleur et en même temps la miséricorde. Son regard suit le visiteur dans toutes les directions.

Chapelle Saint-Jean-Baptiste[modifier | modifier le code]

Chapelle des bois (Waldkapelle)[modifier | modifier le code]

Cette chapelle en bois du XIXe siècle est installée au milieu des bois à cinq minutes à pied du château du Bernstein. L'origine de la construction reste inconnue. Construite sur un soubassement en pierre, la chapelle est surmontée d'une croix en fer forgé. À l'intérieur de la chapelle on conserve les vestiges d'un autel de style baroque abritant une statue de la Vierge.

Oratoire de la Vierge[modifier | modifier le code]

Oratoire se trouvant au milieu des vignes et construit probablement en 1700 par des vignerons demandant à la Madone la protection de la récolte.

Chapelle Notre-Dame[modifier | modifier le code]

Les portes médiévales de la ville du XIVe siècle[modifier | modifier le code]

Des fortifications érigées au XVe siècle sont encore visibles ainsi que trois tours-portes de plan carré. La porte de Blienschwiller, du nom de la route qui permet de se rendre dans ce village, est située au nord de la ville, celle d'Ebersheim à l'est et celle de Dieffenthal au sud[44]. La tour-porte de Dieffenthal est située sur la rue des Remparts. Elle est aussi connue sous le nom de Neutor ou Porte Neuve. Sa construction remonterait au XIVe siècle, mais elle n'est citée qu'à partir du XVe siècle. Une maison en pans de bois vient s'appuyer à la porte. Il existait une quatrième porte plus petite, l'Oberthörel, à l'ouest de la ville, qui a disparu.

Hôtel de ville du XVIIe siècle[modifier | modifier le code]

L'hôtel de ville est de style Renaissance[45].

Les maisons à pans de bois[modifier | modifier le code]

Le village abrite de nombreuses maisons à pans de bois permettant de parcourir sur un périmètre restreint l'historique des techniques de construction du XIVe au XXe siècle.

Auberge de la Couronne[modifier | modifier le code]

La maison Burrus[modifier | modifier le code]

Stéphane Burrus, un descendant d'Antoine Burrus habita la maison construite selon la technique du mi-bois, donc antérieure à 1500, et remaniée en 1599 (ajout de l'oriel) par Georg Strub, dans la ville de Dambach-la-Ville. C'est une belle maison alsacienne précédée d'un oriel que couronne un toit pointu. Longtemps désignée par l'appellation de « maison Burrus ». La maison Burrus à Dambach, site Tourisme Alsace.

La fontaine de l'Ours[modifier | modifier le code]

La fontaine de l'Ours, s'Stockborne.
Calvaire[47].

Fontaine de l'Ours (Stockborne), de forme octogonale surmontée d'un ours, de style Renaissance, 1583. La date figure sur la fontaine[48].

Puits (1588-1717)[modifier | modifier le code]

Le Badehaus ou s'Bādhiesel (maison des Bains)[modifier | modifier le code]

Construit au XVIIe siècle parmi le vignoble, comportait deux bassins en pierre au rez-de-chaussée et des baignoires à l'étage. Les enfants rachitiques étaient amenés en ce lieu pour trouver guérison dans une eau qui pourtant ne possède aucune qualité particulière.

Calvaire fin du XVIIIe siècle[modifier | modifier le code]

Le château du Bernstein[modifier | modifier le code]

Château du Bernstein
Château du Bernstein

Château de Bernstein (ruines) inscrit sur l'inventaire supplémentaire des monuments historiques par arrêté du 12 décembre 1932[49].

La synagogue[modifier | modifier le code]

Une première synagogue a été construite au XVIIe siècle mais était dans un tel état de délabrement au XIXe siècle qu'elle a été remplacée par l'édifice actuel en 1866. La synagogue est pillée et saccagée par les officiers allemands de la Wehrmacht en 1940, et son patrimoine est confisqué en 1941. Deux grandes plaques de grès en plein cintre autour de l’ouverture carrée, en haut du pignon, composant la décoration extérieure, ont été l’une martelée l’autre arrachée durant la Seconde Guerre mondiale, dans laquelle la communauté disparaît. La synagogue est vendue à la commune en 1947[50].

L’édifice, tourné vers l’orient, se compose d’un vaisseau de plan rectangulaire mesurant 12 x 23 m, suivi d’un sanctuaire de 3 x 6,30 m. L’édifice s’ouvre par un porche à l’ouest, lequel donne accès à la synagogue et à deux espaces dont l’un sert de cage d’escalier à la tribune des femmes. La face principale est dotée de nombreux bandeaux horizontaux et de colonnes d’ordre dorique grec laissant apparaître les divisions intérieures des espaces. Cette façade est éclairée par des baies droites de diverses grandeurs. L’édifice est éclairé par deux niveaux de fenêtres doubles sur les six travées des faces longitudinales. Les élévations sont elles aussi très bien marquées par un bandeau à hauteur du plancher de la tribune et de piles d’angles assez saillantes divisant chaque travée. À l’intérieur du vaisseau, l’almemor ou bima est situé près du sanctuaire. La tribune affecte un plan en U et occupe une largeur de 4 m. En revanche, le sanctuaire est masqué par une colonnade de style dorique sur deux niveaux. Le tabernacle placé à l’arrière est masqué par d’amples rideaux. Apparemment, la partie supérieure aux deux colonnes cannelées – surmontée d’un fronton – devrait faire office de chaire à prêcher. Celle-ci est entourée de deux motifs décoratifs portant les Tables de la Loi. Un espace voûté en berceau et doté de plusieurs ouvertures placé en dessous du sanctuaire est destiné à un bain rituel ou mikvé comme le confirme le projet. La synagogue est inaugurée le 10 juillet 1867. Elle est considérée à cette date comme l’un des plus grands et des plus beaux temples israélites du département.

En 2012, lors de la restauration de la synagogue pour sa transformation en salle de spectacle, des travaux d'installation d'un système de climatisation permettent la découverte dans le plancher des combles, d'une genizah où ont été déposés du XVIe siècle au XXe siècle de nombreux documents ou objets religieux ou profanes de la communauté qui permettent un regard exceptionnel sur sa vie durant cinq siècles[50].

Autres monuments[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Le baron Zaepffel, évêque de Liège, chevalier de la Légion d'honneur.

Jumelages[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

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  2. Fiche communale d’informations sur les risques naturels, miniers et technologiques
  3. Ruisseau la Scheer
  4. Ruisseau Langenthal
  5. Ruisseau Viehgraben
  6. Ruisseau le Rothen
  7. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  8. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
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  11. « Station Météo-France « Selestat Sa », sur la commune de Sélestat - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  12. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  13. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
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  15. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
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  31. Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
  32. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  33. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  34. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  35. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  36. Annuaire Agriculture, sylviculture et pêche
  37. Hébergements et restauration
  38. Commerces et services de proximité
  39. Luc Dreosto, « Implantation d'Amazon en Alsace : levée de boucliers des opposants au projet de Dambach-la-Ville », France Bleu,‎ (lire en ligne).
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  41. « « Prix de la France moche » : une association désigne les quatre communes les plus laides », Sud Ouest,‎ (ISSN 1760-6454, lire en ligne, consulté le )
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  43. « Oratoire dit Waldkappel », notice no IA00115230, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  44. a et b « Vestiges des anciennes fortifications », notice no PA00084680, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  45. « Hôtel de ville », notice no PA00084681, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  46. « Auberge de la Couronne », notice no PA00084674, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  47. à l'entrée de Dambach-la-Ville en venant de Dieffenthal
  48. « Fontaine de l'Ours », notice no APMH00043599, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mémoire, ministère français de la Culture.
  49. « Ruines du château de Bernstein », notice no PA00084678, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  50. a et b Jean Camille Bloch avec la collaboration de Claire Decomps, « Dambach-la-Ville », sur site du judaïsme d'Alsace et de Lorraine.
  51. Bancs de l'Impératrice Dambach-la-Ville, sur geneawiki.com/

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Dambach-la-Ville

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Le patrimoine de Dambach-la-Ville, sur www.pop.culture.gouv.fr/
  • Dominique Toursel-Harster, Jean-Pierre Beck, Guy Bronner, Dictionnaire des monuments historiques d’Alsace, Strasbourg, La Nuée Bleue, , 663 p. (ISBN 2-7165-0250-1)
    Dambach-la-Ville, p.105 à 110
  • Yvette Beck-Hartweg et Charles-Laurent Salch, L'enchâtellement de Dambach-la-Ville, Centre d'étude des châteaux forts, Strasbourg, 1996, 20 p.
  • Charles-Laurent Salch, Atlas des villes et villages fortifiés en France, Début du Ve siècle à la fin du XVe siècle, Strasbourg, Editions Publitotal, , 495 p.
    Dambach-la-Ville, p. 381 à 384 et Carte n°5 Alsace-Lorraine
  • Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et des fortifications du moyen âge en France, Strasbourg, Editions Publitotal, 4ème trimestre 1979, 1287 p. (ISBN 2-86535-070-3)
    Dambach-la-Ville, p. 407
  • Charles-Laurent Salch, Nouveau Dictionnaire des Châteaux Forts d'Alsace, Ittlenheim, alsatia, Conception et réalisation Lettrimage, , 384 p. (ISBN 2-7032-0193-1)
    Bernstein, pp. 39 à 43, Dessins de relevés et d'illustration sont de Walter Herrmann, André Lerch, Christian Rémy. Images de synthèse de Fabien Postif et Photos de Dominique Martinez
  • André-Marc Haarscher, « Les juifs de Dambach-La-Ville au début du XXe siècle : vus par un chrétien et la réponse du rabbin », in Almanach du Keren Kayemeth Leisrael, 2006, no 5766, p. 61-69
  • Anny Haeffelé, « Ville ou vigne, il faut choisir », in Terroir magazine. Est agricole et viticole, 1993, no 45
  • Anny Haeffelé, « Dambach-La-Ville : des grands crus sous un même toit », in Terroir magazine. Est agricole et viticole, 1995, no 40
  • Marie-Anne Hickel et Henri Sauter, « La Waldkapelle de Dambach », in Annuaire de la Société d'histoire et d'archéologie de Dambach-la-Ville, Barr, Obernai, 1994, no 28, p. 49-52
  • Raymond Kempf, « Les Burrus de Dambach-la-Ville et leur origine », in Bulletin du Cercle généalogique d'Alsace, 1988, no 83, p. 537-538
  • Gertrud Kuhnle, « Des lieux de production spécialisés : Dambach-la-ville, Wilmstein : un grand centre rural de production de céramiques et de tuiles à l'époque romaine », in 10 000 ans d'histoire ! Dix ans de fouilles archéologiques en Alsace, Musées de la ville de Strasbourg, Strasbourg, 2009, p. 113-116
  • Michel Hérold, Françoise Gatouillat, Les vitraux de Lorraine et d'Alsace, Corpus vitrearum, Inventaire général des monuments et des richesses artistiques de la France, CNRS Editions Inventaire général, (ISBN 2-271-05154-1)
    Recensement des vitraux anciens de la France, Volume V, Dambach-la-Ville, Chapelle saint-Sébastien, Maison des Mullenheim (Propriété privée) pages 165-166
  • Suzanne Meyer (et al.), Dambach-la-ville (Bas-Rhin) : livre des familles 1596-1910', 3 vol., tome 1 : A-Haller, 460 p. ; tome 2 : Halter-Reinbolt, p. 461-930 ; tome 3 : Reinert-Zwenger, Cercle généalogique d'Alsace, Strasbourg, 2012
  • Christine Muller, « Un curieux emblème à Dambach-la-Ville », in Annuaire de la Société d'histoire et d'archéologie de Dambach-la-Ville, Barr, Obernai, 1984, no 18, p. 136-138
  • Claude Muller, « Le catholicisme à Dambach-la-Ville au XXe siècle », Annuaire de la Société d'histoire et d'archéologie de Dambach-la-Ville, Barr, Obernai, 2001, no 35, p. 131-140
  • Étienne Nartz et Jean Gramling, Dambach-la-Ville, Coprur, Strasbourg, 1984, 83 p.
  • Henri Sauter et Pierre Siegel, « Les croix en fer forgé du cimetière de Dambach-la-Ville », in Annuaire de la Société d'histoire et d'archéologie de Dambach-la-Ville, Barr, Obernai, 1991, no 25, p. 129-140
  • Louis Schlaefli, « Essai d'implantation d'un couvent de Carmes près de la chapelle Saint-Sébastien à Dambach en 1654 », in Annuaire de la Société d'histoire et d'archéologie de Dambach-la-Ville, Barr, Obernai, 2001, no 35, p. 70
  • Pierre Siegel, « L'honorable corporation des maitres-tonneliers de Dambach », in Annuaire de la Société d'histoire et d'archéologie de Dambach-la-Ville, Barr, Obernai, 1985, no 19, p. 87-94
  • Pierre Siegel, « Un calvaire pas comme les autres : le calvaire de la famille Mathias Clog », in Annuaire de la Société d'histoire et d'archéologie de Dambach-la-Ville, Barr, Obernai, 1988, no 22, p. 104-108
  • Jean Vogt, « Aspects du vignoble de Barr-Dambach (XVIe-XVIIIe siècles) », in Annuaire de la Société d'histoire et d'archéologie de Dambach-la-Ville, Barr, Obernai, 1978, no 12, p. 82-84
  • Christian Wolff, « Notes généalogiques et biographiques sur Dambach-la-Ville », in Bulletin du Cercle généalogique d'Alsace, 1988, no 80
  • Christian Wolff, « Notes généalogiques et biographiques sur Dambach-la-Ville et environs au début du XVIIe siècle », in Bulletin du Cercle généalogique d'Alsace, 1999, no 127, p. 454-457
  • Chiffres clés publiés par l'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Dossier complet
  • Inventaire national du patrimoine naturel de la commune

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]