Bussang

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Bussang
Bussang
Les sommets de Bussang
Blason de Bussang
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Vosges
Arrondissement Épinal
Intercommunalité Communauté de communes des Ballons des Hautes-Vosges
Maire
Mandat
Bachir Aïd
2020-2026
Code postal 88540
Code commune 88081
Démographie
Gentilé Bussenet(te)s[1]
Population
municipale
1 320 hab. (2021 en diminution de 7,82 % par rapport à 2015)
Densité 48 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 53′ 11″ nord, 6° 51′ 15″ est
Altitude 600 m
Min. 568 m
Max. 1 228 m
Superficie 27,63 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Le Thillot
(banlieue)
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton du Thillot
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Bussang
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Bussang
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Bussang
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Bussang
Liens
Site web bussang.fr

Bussang Écouter (Büssingen en allemand), est une commune française de montagne située dans le département des Vosges, en région Grand Est. C'est la plus haute commune de la vallée de la Haute Moselle, là où la rivière prend sa source (715 m). Elle fait partie du massif des Vosges.

Ses habitants sont appelés les Bussenets Écouter.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Localisation dans le département.
Localisation dans le département.

Située à l'extrémité sud-est de l'ancienne région Lorraine, aux confins de l'Alsace, la commune de Bussang voit naître la rivière de la Moselle et s'étire en longueur dans la vallée de la jeune rivière[2]. C'est l'une des 201 communes du parc naturel régional des Ballons des Vosges, réparties sur quatre départements : les Vosges, le Haut-Rhin, le Territoire de Belfort et la Haute-Saône[3]. Elle est particulièrement montagneuse et possède de nombreux sommets et torrents. Quelques hameaux se trouvent sur le territoire, Taye (625 m) et la Hutte (655 m) en amont de la vallée à l'est mais aussi la station-village de Larcenaire (827 m) ou encore le Plain de la Bouloie (800 m).

Représentation cartographique de la commune

Remiremont est à 34 km et Thann à 26 km par le col de Bussang. Une petite route mène directement à Ventron par le col du Page.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Géologie et Relief[modifier | modifier le code]

Vue de Bussang-les-Sources depuis les Balcons de Bussang.
Vue de Bussang-les-Sources depuis les Balcons de Bussang.

Le centre du village est situé à une altitude de 600 m, la commune occupe ainsi le territoire le plus haut de la vallée de la Haute Moselle et est entourée par plus de quatorze sommets dépassant les 1 000 m d'altitude. Les quatre sommets les plus hauts, situés à l'est, marquent la limite avec l'Alsace. Ces quatre sommets sont la tête des Neufs-Bois (1 228 m), la tête de Fellering (1 223 m), le Drumont (1 200 m) et la tête des Russiers (1 187 m).

Bien qu'étant le troisième plus haut sommet de la commune, le Drumont est le plus connu grâce à son alpage et son panorama grandiose sur les Hautes-Vosges au carrefour de deux grandes vallées glaciaires, la Haute Moselle et la Thur. La tête des Neufs-Bois est le sommet le plus élevé et le plus massif, il domine la haute vallée du Séchenat et ses pentes du versant nord-est, qui comptent parmi les plus abruptes du massif des Vosges, présentent un intérêt fort pour la pratique du ski hors piste. Il est accompagné de la Large Tête (1 179 m) et du Haut de Taye (1 161 m) à l'ouest, ainsi que de la tête des Allemands (1 014 m) au nord. Plus de six torrents dévalent les pentes de cette vallée. En descendant l'arête du Haut de Taye on trouve la Broche et la statue de Sainte-Barbe qui offre une vue sur le village et sur la Vallée de la Moselle.

Dans le même secteur mais de l'autre côté de la jeune Moselle, au nord, on trouve le massif du Drumont et la haute vallée de la Hutte. Ce secteur est lui aussi élevé et situé aux étages montagnard et subalpin. La zone comprend à elle seule six sommets supérieurs à 1 000 m, le Drumont[4], la tête de Fellering et des Russiers et le Hasenkopf (1 182 m) ainsi qu'au nord, le Haut de Brampas (1 062 m) et la tête de Meusfoux (1 085 m). Cette dernière domine la vallée de la Hutte et son hameau, situé en contrebas à 655 m d'altitude. Le Haut de Brampas est par ailleurs le sommet le plus au nord de la commune. Dans ce même secteur on trouve le Haut du Charat (988 m) et deux cols de part et d'autre du Meusfoux, le col du Collet à l'ouest et le col du Page à l'est, les deux débouchent sur la commune de Ventron.

Plus à l'ouest et au delà du col du Collet, on trouve le Haut de la Croix de l'Ermite culminant à 1 065 m. Le sommet tire son nom de l'ermite Pierre-Joseph Formet, dit le Frère Joseph, qui vivait du côté de Ventron. En continuant vers l'ouest se trouve le Haut de Rochelotte (1 003 m) ainsi que le col éponyme suivi de la tête des Corbeaux à 1 094 m. La station de ski de Larcenaire se trouve au pied de ces deux sommets sur un replat à 830 m d'altitude. Plus au sud on trouve la tête des Révolles et ses deux antennes à 965 m d'altitude, il s'agit du sommet le plus proche du centre du village. À la limite ouest de la commune, l'altitude se réduit et on trouve les deux derniers sommets du Haut des Sauvages (910 m) et du Berhamont (898 m). De l'autre côté de la Moselle se dresse la dernière partie du massif montagneux de Bussang qui comprend le Haut de la Rocholle (941 m) puis la tête de la Bouloie (1 166 m).

On pratique le ski alpin à Larcenaire (altitude 830-1 100 m)[5] et le ski de fond à Rochelotte[6]. La station de ski de La Bouloie est quant à elle fermée depuis 2010.

Hydrographie et les eaux souterraines[modifier | modifier le code]

La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse[7]. Elle est drainée par la Moselle, le ruisseau la Hutte, le ruisseau de Lamerey, le ruisseau le Noiregoutte et le ruisseau le Sechenat[8],[Carte 1]. Le territoire bussenet et parsemé de petites vallées secondaires façonnées par de très nombreux torrents, qu'on appelle « gouttes » dans le dialecte montagnard local, dont les quatre principaux déjà cités : les torrents du Séchenat, de la Hutte, de Lamerey et de la Noiregoutte. Parmi leurs affluents, on trouve les torrents de la Goutte Devant, du Page, de Saint-Louis, du Drumont et de nombreux autres non nommés[9].

La Moselle, d’une longueur totale de 560 kilomètres, dont 315 kilomètres en France, prend sa source[10] sur le territorie communal au col de Bussang et se jette dans le Rhin à Coblence en Allemagne[11].

Les ruisseaux du Menil et le Sechenat.

Hydrogéologie et climatologie : Système d’information pour la gestion des eaux souterraines du bassin Rhin-Meuse :

Territoire communal : Occupation du sol (CORINE LAND COVER); Cours d'eau (BD Carthage),
Géologie : Carte géologique; Coupes géologiques et techniques,
Hydrogéologie : Masses d'eau souterraine; BD LISA; Cartes piézométriques.
Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Bussang.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[12]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Vosges, caractérisée par une pluviométrie très élevée (1 500 à 2 000 mm/an) en toutes saisons et un hiver rude (moins de °C)[13].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 8,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 859 mm, avec 14,3 jours de précipitations en janvier et 11,3 jours en juillet[12]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Sewen - Lac Alfeld_sapc », sur la commune de Sewen à 9 km à vol d'oiseau[14], est de 10,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 2 282,3 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 37,2 °C, atteinte le ; la température minimale est de −21 °C, atteinte le [Note 1],[15],[16].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[17]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[18].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Bussang est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[19],[20],[21].

Elle appartient à l'unité urbaine du Thillot, une agglomération intra-départementale regroupant 8 communes[22] et 14 694 habitants en 2021, dont elle est une commune de la banlieue[23],[24]. La commune est en outre hors attraction des villes[25],[26].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (78,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (80,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (72 %), prairies (12,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (6,5 %), zones agricoles hétérogènes (5,8 %), zones urbanisées (3,6 %)[27]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

La commune bénéficie du plan local d'urbanisme dont la dernière procédure a été approuvée le 13 mars 2015[28].

Voies de communications et transports[modifier | modifier le code]

Voies routières[29][modifier | modifier le code]

  • D 89 > N 66 vers Husseren-Wesserling > Thann A 36 > Mulhouse.
  • D 89 > Saint-Maurice-sur-Moselle > le Thillot.
Gare de Remiremont. Gare desservie par le TGV et des trains TER Grand Est.

Transports en commun[modifier | modifier le code]

SNCF[modifier | modifier le code]
Transports aériens[modifier | modifier le code]

Risques naturels et technologiques[modifier | modifier le code]

Sismicité[modifier | modifier le code]

Commune située dans une zone de sismicité modérée[31].

Toponymie[modifier | modifier le code]

D'un nom d'homme germanique Bosso ou Busso suivi du suffixe -ingen, francisé en -ang[32] : « Domaine de Bosso ».
Buzant (XIe, XIIe siècles), Bussang (1434), Bussanc (1435), Bussain (1493), Bussan (1560), Bussans (1561), Buyssant (1563), Busans (1594), Bossan (XVIe siècle), Bussanum (1768). En allemand : Büssing(en).

Au XIXe siècle, Bussang était également connu au niveau postal sous l'alias de Biltzenbach[33].

Histoire[modifier | modifier le code]

La haute vallée de la Moselle était empruntée par la voie romaine reliant Metz à Bâle. Bussang et Saint-Maurice-sur-Moselle étaient regroupées sous le nom de Visentine jusqu'en 1420, nom que garda la paroisse jusqu'à sa partition en 1767.

Résidence des comtes de Ferrette, puis des Habsbourg, le château d'Engelbourg[34] contrôlait la route commerciale du col du Bussang.

En février 1856, des sœurs du couvent Saint-Esprit de Rouceux, venues pour répondre à une épidémie de choléra, fondèrent un hospice pour accueillir les vieillards et orphelins[35].

Le développement de la cité s'appuya successivement sur l'exploitation de mines assez modestes de plomb, de cuivre et d'argent, des eaux minérales puis sur l'industrie textile. Benjamin Pottecher, industriel spécialisé dans la fabrication de couverts et maire de la localité, fut l'un des premiers en France à appliquer la journée de huit heures[36].

Les projets de percement des Vosges du Sud[modifier | modifier le code]

Le non aboutissement des projets de désenclavement du sud des Vosges a été, à l'origine, la conséquence des précautions politiques et stratégiques imposées par la frontière de 1871. Avec la fin de la Première Guerre mondiale, les projets de percée des Vosges ont été certes nombreux et riches par leur argumentaire en faveur de tel ou tel tracé, mais aucune décision n'a encore été prise pour un percement du sud des Vosges qui viserait à relancer les activités des deux côtés du massif vosgien[37],[38]. Dans cette période politique difficile en Europe, un contre-projet totalement inattendu fit son apparition en 1913 ; il consistait à passer sous le ballon d'Alsace, à quelque distance de Bussang, pour relier Saint-Maurice-sur-Moselle ou le Thillot à Giromagny dans le territoire de Belfort[39],[40],[41],[42]. Le chantier d'un tunnel de Bussang[43] qui devait assurer la liaison entre Saint-Maurice-sur-Moselle et Wesserling et contribuer au désenclavement de la haute vallée de la Moselle fut entamé mais jamais achevé[44],[45].

Et alors que, plus au nord, le tunnel de Sainte-Marie-aux-Mines — le tunnel Maurice-Lemaire —, aujourd'hui transformé en tunnel routier et mis aux normes européennes, fait communiquer la haute vallée de la Meurthe avec l'Alsace ; ce qui ouvre de réelles perspectives de développement interrégionaux et transfrontaliers, en reliant Saint-Dié-des-Vosges à Sélestat[46], la percée des Vosges du sud reste attendue depuis… 1909[44].

Dans une plaquette publiée en effet en 1909, le comité Pinot Pottecher s'était pourtant employé à faire valoir les avantages du projet du tunnel de Bussang et les inconvénients des deux autres projets sud-vosgiens, laissant de côté les projets plus au nord de Sainte-Marie-aux-Mines et de Saales qu'il estimait ne pas être de sa compétence. Il résumait ainsi ses conclusions : « Nous croyons avoir suffisamment démontré le grand intérêt qu'il y aurait à accorder la préférence au projet de percée Bussang-Kruth[47]. »

La Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Après l'arrivée des Allemands en juin 1940[48], de nombreux Bussenets rejoignent les maquis des environs. Ils participeront notamment à l'évasion de prisonniers en Alsace[49]. Pendant cette période d'occupation, certaines familles devront accueillir des soldats allemands.

La commune de Bussang est libérée en novembre 1944[48]. Les bombardements l'ayant épargnée, ses habitants érigent en 1948 une statue représentant la patronne de la cité, sainte Barbe, en reconnaissance de sa protection.

Foyer de résistance lors de la Seconde Guerre mondiale[50], la commune a été décorée, le , de la Croix de guerre 1939-1945[51].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Découpage territorial[modifier | modifier le code]

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Commune membre de la Communauté de communes des Ballons des Hautes-Vosges.

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
juin 1995 mars 2001 Henri Houël (1925-2014)   Officier de réserve
mars 2001 avril 2002 Alexandre Parmentier PCF Décédé en cours de mandat
avril 2002 juin 2002 Jean-Luc Griesser   Maire-adjoint par intérim
juin 2002 mars 2008 Antoine Richardin DVD  
mars 2008 mai 2020 Alain Vinel[52]   Retraité des douanes
mai 2020 En cours Bachir Aïd   [53]

Budget et fiscalité 2022[modifier | modifier le code]

La mairie.

En 2022, le budget de la commune était constitué ainsi[54] :

  • total des produits de fonctionnement : 2 115 000 , soit 1 542  par habitant ;
  • total des charges de fonctionnement : 1 605 000 , soit 1 170  par habitant ;
  • total des ressources d'investissement : 467 000 , soit 340  par habitant ;
  • total des emplois d'investissement : 371 000 , soit 270  par habitant ;
  • endettement : 807 000 , soit 588  par habitant.

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d'habitation : 22,82 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 40,22 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 25,12 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 38,75 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 22,71 %.

Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2021 : médiane en 2021 du revenu disponible, par unité de consommation : 200 100 [55].

Jumelages[modifier | modifier le code]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[56]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[57].

En 2021, la commune comptait 1 320 habitants[Note 3], en diminution de 7,82 % par rapport à 2015 (Vosges : −3,05 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1856
1 4291 6071 7071 7812 3492 4232 3352 2822 032
1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
2 1652 0862 1152 1922 4092 4832 8442 6072 508
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
2 7162 8982 5782 6002 5862 5782 2462 3682 271
1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013 2018
2 2312 0581 9171 8091 7771 6501 6121 4511 360
2021 - - - - - - - -
1 320--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[58] puis Insee à partir de 2006[59].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement âgée. En 2019, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 18,7 %, soit un taux inférieur à la moyenne départementale (31,1 %). Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (45,4 %) est supérieur au taux départemental (31,1 %).

En 2019, la commune comptait 631 hommes pour 718 femmes, soit un taux de 53,22 % de femmes, supérieur au taux départemental (51,32 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit :

Pyramide des âges de la commune en 2019 en pourcentage[I 1]
HommesClasse d’âgeFemmes
3,5 
90 ou +
6,1 
12,2 
75-89 ans
21,0 
23,4 
60-74 ans
23,7 
28,6 
45-59 ans
21,6 
10,9 
30-44 ans
11,2 
12,6 
15-29 ans
7,9 
8,7 
0-14 ans
8,4 
Pyramide des âges du département des Vosges en 2020 en pourcentage[60]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,7 
90 ou +
2,2 
75-89 ans
11,5 
20,2 
60-74 ans
20,6 
21,4 
45-59 ans
20,5 
16,9 
30-44 ans
16,2 
15,9 
15-29 ans
13,8 
16,8 
0-14 ans
15,2 

Enseignement[modifier | modifier le code]

Établissements d'enseignements[61] :

  • école maternelle et primaire ;
  • collèges au Thillot, à Cornimont, Saint-Amarin et la Bresse ;
  • lycées à Remiremont, Masevaux-Niederbruck, Thann et Gérardmer.
Vue sur l'hôpital local.

Santé[modifier | modifier le code]

Professionnels et établissements de santé[62] :

  • médecins à Bussang, Saint-Maurice-sur-Moselle, Fresse-sur-Moselle et au Thillot ;
  • pharmacies à Bussang, Saint-Maurice-sur-Moselle, au Thillot et à Ramonchamp ;
  • hôpitaux à Bussang, au Thillot, à Cornimont et Oderen.

Cultes[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

Agriculture[modifier | modifier le code]

  • Élevage d'ovins et de caprins[64].
  • Culture de légumes, de melons, de racines et de tubercules[65].

Tourisme[modifier | modifier le code]

La commune de Bussang est classée, en novembre 2018, comme station de tourisme[66].

Commerces[modifier | modifier le code]

Les eaux minérales :

Vue de la montagne et du bâtiment où sont renfermées les sources des eaux minérales de Bussang (1790).
La source Marie.
Découvertes à flanc de montagne, les eaux minérales de Bussang ont transformé la ville en station thermale[68].
Quatre sources furent mises au jour, la grande et la petite Salmade, les Demoiselles et la source Marie.
Au XVIIe siècle, les ducs de Lorraine furent attirés par cette richesse naturelle. Il s'agit d'une eau ferrugineuse et reconstituante[69], préconisée pour lutter contre l'anémie. L'un des slogans de l'époque disait « Bussang = Sang Bu ». À partir du milieu du XIXe siècle, l'activité se développa et un établissement thermal moderne vit le jour. Saccagé durant les deux guerres mondiales, l'établissement perdit l'agrément de la Sécurité sociale en 1958 en raison du débit trop faible et d'une contamination bactérienne de trois des sources précédemment citées. L'agrément d'utilité publique fut retiré. C'est pourquoi en 1971, l'usine d'embouteillage ferma ses portes pour laisser place à une limonaderie qui, à son tour, périclita à la fin des années 1980.
Affiche de 1909.
Bussang ne désespère cependant pas de retrouver, dans un avenir proche, son glorieux passé de cité thermale. En effet, des investisseurs privés ont acheté une partie du site en 1997, l'ont assaini et sont en passe de devenir propriétaires de l'autre partie du site en liquidation judiciaire. Ils possèdent aujourd'hui une nouvelle source, celle du mont Charat, à l'étude chez Straumann, hydrologue à Strasbourg. Cette nouvelle source possède les mêmes caractéristiques que les sources Salmade et Demoiselle aujourd'hui inexploitables en raison de leur contamination bactérienne. La seule « rescapée » est la source Marie, propriété communale et dès lors ouverte au public.
  • La commune a acheté l'ancien site d'embouteillage, par le biais d'une préemption. Cette préemption fait l'objet d'une procédure devant le tribunal administratif de Nancy et le TGI d'Épinal. La commune n'en est donc pas totalement propriétaire. Quoi qu'il en soit les anciens points d'émergence du site d'embouteillage restent victimes de la pollution bactérienne et seul le forage de la source du mont Charat, propriété d'investisseurs privés, permettra la relance d'un embouteillage. Un projet est à l'étude.
  • Choisi par la municipalité, le groupe Vikings a créé un établissement de jeux, équipé de 50 machines à sous et de jeux traditionnels, ainsi que d'un restaurant et d'une salle de spectacles. Bussang n'ayant jamais perdu son statut de ville thermale, l'autorisation du ministère de l'Intérieur a été acquise le . Le casino est ouvert depuis le .
  • Commerces et services de proximité[70].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Le théâtre du Peuple[modifier | modifier le code]

Le théâtre du Peuple.

Le théâtre du Peuple fut créé par Maurice Pottecher en 1895. Entièrement en bois, le théâtre a la particularité de pouvoir s'ouvrir sur l'arrière-scène, offrant un décor naturel inhabituel et montagnard. Plusieurs pièces de Maurice Pottecher, montées au théâtre du Peuple, ont été publiées[71]. Les pièces présentées durant la saison d'été mêlent professionnels et amateurs depuis l'origine.

Il fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le [72].

Ce théâtre a servi de modèle à de nombreuses expériences de théâtre populaire en France, tel celui de Courçay (1906, 1908) en Indre-et-Loire[73].

Aucune pièce n'a été jouée au théâtre du peuple pendant la Seconde guerre mondiale.

Source de la Moselle[modifier | modifier le code]

La source de la Moselle.

Une fontaine située à 731 mètres d'altitude, près du col de Bussang, est présentée comme la source officielle mais la Moselle[74] se forme de la réunion de plusieurs ruisseaux dont certains sourdent à plus de 1 000 mètres, sur les pentes du Grand Drumont.

La longueur totale de la rivière est de 560 km, dont 313 km en France, 39 km formant frontière entre le Luxembourg et l'Allemagne, et 208 km exclusivement en Allemagne.

L'intérêt des gouvernements quant à l'importance économique et écologique de la Moselle s'était d'ailleurs traduit par le décret no 62-1006 du portant publication du "Protocole entre la France, l’Allemagne et le Luxembourg concernant la constitution d’une commission internationale pour la protection de la Moselle contre la pollution"[75].

Divers[modifier | modifier le code]

  • L'église Sainte-Barbe du XVIIIe siècle[76], son mobilier d'origine monastique, son orgue de 1838[77],[78] ;
  • Le casino, inauguré le , recouvert de bois à l'image du théâtre ;
  • Monuments commémoratifs[79],[80] ;
  • Nombreuses croix : La croix de Fresse, la croix Grosjean, la croix des Pestiférés[81] ;
  • Statue Sainte Barbe[82].
  • Cascade de l'Ours[83] ;
  • Bussang, commune sportive, possède :
    • 8 pistes de ski alpin (1 noire, 1 rouge, 3 bleues, 3 vertes)[84], 42 canons à neige et un tremplin à ski d'initiation au lieu-dit Larcenaire avec 4 téléskis,
    • 3 pistes de ski alpin au lieu-dit la Bouloie avec 3 téléskis (fermés depuis 2010),
    • 1 piste de ski de fond communale proche de Larcenaire contenant 5 circuits,
    • 1 tremplin à ski de 50 m. à la Bouloie, qui est en démantèlement,
    • la première piste de luge du Massif vosgien de 1,5 km, à la Bouloie (sur une ancienne route fermée à la circulation, damée et sécurisée),
    • la première via ferrata[85] du Massif vosgien, créée en juillet 2007 par la commune. Cette via ferrata, gratuite, est d'un niveau facile, idéale pour l'initiation ; elle est d'ailleurs appelée « Rando-ferrata de la source de la Moselle »
    • possède une voie multi-activités appelée « Voie verte des Hautes-Vosges » aménagée sur les 53 km des anciennes voies ferrées des vallées Moselle-Moselotte,
    • les scierie hydrauliques à cadre et les marcaires[86].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique, logotype et devise[modifier | modifier le code]

Blason Blasonnement :
Écartelé au 1° de sinople à un chalet d'argent ouvert de sable et couvert de gueules, au 2° d'azur à une truite d'argent contournée mise en fasce, au 3° d'or à un sapin arraché de sinople et au 4° d'or à deux montagnes de sinople d'où s'écoule une rivière d'argent[90].
Commentaires : Créé vers 1907 par Benjamin Pottecher, alors premier magistrat de la commune, il représente l’environnement naturel : la ferme montagnarde, la truite des ruisseaux, le sapin des forêts et la Moselle naissante.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Bibliographie générale[modifier | modifier le code]

Bibliographie sur le thermalisme de Bussang[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Liens externes[modifier | modifier le code]

Le patrimoine de la commune sur www.pop.culture.gouv.fr/

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Bussang » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. Insee, « Évolution et structure de la population en 2019 - Commune de Bussang (88081) », (consulté le ).

Autres sites[modifier | modifier le code]

  1. Comment s'appellent les habitants de Bussang ?
  2. Liste des masses d'eau superficielles et des masses d'eau souterraine sur la commune.
  3. « Le Parc en chiffres », sur parc-ballons-vosges.fr.
  4. Le Drument - Table d'orientation
  5. Station de Larcenaire
  6. Centre communal de ski de fond de Rochelotte
  7. Ressources en eau souterraine dans les Vosges et vulnérabilité au changement climatique
  8. « Fiche communale de Bussang », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines Rhin-Meuse (consulté le ).
  9. Bassin Rhin-Meuse
  10. Source de la Moselle
  11. Sandre, « la Moselle »
  12. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  13. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  14. « Orthodromie entre Bussang et Sewen », sur fr.distance.to (consulté le ).
  15. « Station Météo-France « Sewen - Lac Alfeld_sapc », sur la commune de Sewen - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  16. « Station Météo-France « Sewen - Lac Alfeld_sapc », sur la commune de Sewen - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  17. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  18. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  19. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  20. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  21. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  22. « Unité urbaine 2020 du Le Thillot », sur insee.fr (consulté le ).
  23. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  24. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  25. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  26. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  27. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  28. PLU
  29. Itinéraires
  30. Correspondance par cars au départ de la gare de Remiremont vers, le Thillot, Fresse-sur-Moselle, Saint-Maurice-sur-Moselle et Bussang
  31. BUSSANG : Fiche synthétique
  32. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, t. 2 : Formations non-romanes.
  33. Administration générale des postes, Dictionnaire des postes aux lettres, contenant, dans un ordre alphabétique général, les noms des villes, communes et principaux lieux habités de la France, Paris, Imprimerie Royale, .
  34. Le château de l’Engelbourg
  35. Village de Bussang. Lieu pré-repéré par le réseau Film France
  36. La Lorraine au cœur
  37. La percée des Vosges: une nécessité économique.
  38. Liaison internationale: un contre-projet français.
  39. Georges Chabot, « Les percées des Vosges », Annales de Géographie, no 161, 29e année,‎ , p. 376-378 (lire en ligne).
  40. La percée des Vosges par le Comité Commercial Franco-Allemand, 1910.
  41. Joseph Valentin - AHV 1959 511. La percée des Vosges, par J. Valentin.
  42. Construction et rénovation du tunnel Maurice Lemaire(1841-2008). Exposition virtuelle réalisée à l’occasion de la réouverture du tunnel Maurice Lemaire (28/09/2008).
  43. Cavités souterraines (tunnel de la Tête des Neufs Bois, tunnel du Col de Bussang).
  44. a et b L’ancien tunnel routier du col de Bussang.
  45. Le tunnel ferroviaire inachevé d’Urbès.
  46. histoires ferroviaires – nœuds ferroviaires stratégiques - liaisons trans-vosgiennes.
  47. Un grand projet manqué : le tunnel ferroviaire de Bussang, par Pierre Heili, 10 pages, p. 8.
  48. a et b Raphaël Parmentier, Bussang, Histoire d'un col, Les éditions de Franche-comté, 96 p. (ISBN 2-915402-50-7), p. 26 - 30.
  49. Office de Tourisme de Bussang, Bussang à travers l'histoire, 15 p., p. 6.
  50. Bussang : La résistance de Bussang en juin 1940 ; Bussang, combats de juin 1940, par Lucien Grisvard, p. 4-7.
  51. Communes décorées de la Croix de guerre 1939 - 1945.
  52. Résultats officiels du premier tour des élections municipales à Bussang sur le site officiel du ministère de l'Intérieur.
  53. Bussang – Bachir Aïd sera le nouveau maire
  54. Les comptes de la commune
  55. Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
  56. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  57. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  58. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  59. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  60. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département des Vosges (88) », (consulté le ).
  61. Établissements d'enseignements.
  62. Professionnels et établissements de santé.
  63. Paroisse Bienheureux-Frédéric-Ozanam, Le Thillot
  64. Annuaire
  65. Agriculteurs
  66. Décret du portant classement de la commune de Bussang (Vosges) comme station de tourisme. JORF n°0258 du texte n° 14 NOR: ECOI1821313D.
  67. Hébergements, restauration
  68. Raphaël Parmentier, Bussang au temps du thermalisme, Vesoul, Franche-Comté éditions, , 125 p. (ISBN 978-2-915402-15-5 et 2-915402-15-9).
  69. Source Marie - eau ferrugineuse
  70. Commerces
  71. Pour exemple : Le Secret de la montagne, comédie en trois actes par Maurice Pottecher, musique de Maurice Bagot. Théâtre du Peuple, Bussang (Vosges). Paris Librairie théâtrale.
  72. « Theatre du Peuple », notice no PA00107098, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  73. Le Théâtre du Peuple de Bussang, une sorte de Bayreuth de bois. En musique classique, « à Bayreuth » est généralement une ellipse faisant référence au Festival de Bayreuth) qu’on imita plus tard dans les Alpes, au Jorat ou à Évian.
  74. Source de la Moselle, Bussang, VisitVosges, Lorraine Nature (Vidéo).
  75. Décret no 62-1006 du portant publication du "Protocole entre la France, l’Allemagne et le Luxembourg concernant la constitution d’une commission internationale pour la protection de la Moselle contre la pollution, du ".
  76. L'église Sainte-Barbe
  77. Source : Association d’Étude pour la Coordination des Activités Musicales (ASSECARM), Orgues Lorraine Vosges, Metz, Éditions Serpenoise, , 677 p. (ISBN 2-87692-093-X), p. 151 à 155.
  78. Site sur les orgues du Département des Vosges : page sur l'orgue de l’église de Bussang.
  79. Monument aux morts.
  80. Monuments commémoratifs :
    • monument aux morts sis place de la gare ;
    • monument aux morts 1870-1871 et T.O.E. ;
    • plaque commémorative 1914-1918 dans la nef de l'église Sainte-Barbe ;
    • monument commémoratif du 3e R.T.A., de la 3e D.I.A., des corps francs Pommies et du 1er régiment du Morvan, sis près de la cour de la gare de marchandises ;
    • monument commémoratif de la route forestière du Drumond, plaque commémorative 1939-1945 de l'hôpital salle de réunion de l'hôpital communal ;
    • monument commémoratif du col du Page ;
    • cimetière communal : plaque commémorative 1939-1945, T.O.E., plaque commémorative 1914-1918, carré militaire au centre du cimetière.
  81. Bussang : croix et calvaires, page 4.
  82. Statue Sainte Barbe
  83. « Cascade de l’Ours », sur tourisme-lorraine.fr (consulté le ).
  84. Station de ski Larcenaire et (mul) Site sur la station de ski de Bussang.
  85. Rando-ferrata "la Source de la Moselle" - Récits de passionnés (Impressions, conseils, topo et photos).
  86. Les scieries hydrauliques à cadre et les marcaires présentées sur la base de données Mémoire.
  87. Michel de Montaigne, Journal de voyage [lire sur Wikisource].
  88. « Biographie de Michel Antoine, Dictionnaire des Vosgiens célèbres », sur site personnel de Bernard Visse (consulté le ).
  89. « Biographie de André Monnier-Zwingelstein, Dictionnaire des Vosgiens célèbres », sur site personnel de Bernard Visse (consulté le ).
  90. Blason Bussang, sur www.genealogie-bisval.net/