Avesnes-les-Aubert

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Avesnes-les-Aubert
Avesnes-les-Aubert
Église Saint-Rémy.
Blason de Avesnes-les-Aubert
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Nord
Arrondissement Cambrai
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Caudrésis - Catésis
Maire
Mandat
Alexandre Basquin
2020-2026
Code postal 59129
Code commune 59037
Démographie
Gentilé Avesnois
Population
municipale
3 606 hab. (2021 en diminution de 0,58 % par rapport à 2015)
Densité 400 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 11′ 52″ nord, 3° 22′ 51″ est
Altitude Min. 53 m
Max. 96 m
Superficie 9,01 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Avesnes-les-Aubert
(ville isolée)
Aire d'attraction Cambrai
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Caudry
Législatives Douzième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Avesnes-les-Aubert
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Avesnes-les-Aubert
Géolocalisation sur la carte : Nord
Voir sur la carte topographique du Nord
Avesnes-les-Aubert
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Voir sur la carte administrative des Hauts-de-France
Avesnes-les-Aubert
Liens
Site web www.avesnes-les-aubert.fr/

Avesnes-les-Aubert est une commune française, située dans le département du Nord en région Hauts-de-France.

Avesnes-les-Aubert est une petite ville dont les habitants partageaient leur activité, au XIXe siècle et au début du XXe siècle et comme dans de nombreux villages du Cambrésis, entre l'agriculture, travail saisonnier dans les régions voisines, et le tissage à domicile de toiles fines. Avec les progrès de la mécanisation les ateliers de tissage remplacèrent progressivement le travail à domicile. L'arrivée du chemin de fer marqua l'apogée du développement industriel, la population dépassant 5 000 habitants au début du XXe siècle. Avesnes-les-Aubert a conservé de solides traditions populaires et une culture politique ancrée à gauche.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Avesnes-les-Aubert est située dans le sud du département du Nord, approximativement entre Cambrai à 10 km à l'ouest-sud-ouest et Valenciennes à 20,7 km au nord-est, à vol d'oiseau. La commune est à 8,8 km de Caudry et 53,1 km de Lille[1].

Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap
Carte topographique

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Le Cambrésis repose sur des couches de calcaire du crétacé, elles-mêmes recouvertes de lœss et de limons accumulés par les vents, qui rendent le sol très fertile. C'est une terre à blé et à betteraves. Le paysage d'openfield domine la plus grande partie du pays.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La commune d'Avesnes-les-Aubert est située dans le bassin de l'Escaut. L'Erclin, affluent de rive droite, s'écoule au nord de la ville vers l'ouest et rejoint l'Escaut à Iwuy. Le « riot du Pont à Vaques » longe le territoire communal à l'est avant de rejoindre l'Erclin dans la commune voisine de Rieux-en-Cambrésis[2].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 720 mm, avec 12,3 jours de précipitations en janvier et 9,1 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Valenciennes à 21 km à vol d'oiseau[5], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 694,1 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Avesnes-les-Aubert est située au croisement des routes départementales 74, 74A, 97 et 97B. La route départementale 942 de Cambrai au Quesnoy passe au sud de la ville[9].

La commune est desservie par quatre lignes du réseau CambrésiX, groupement composé de six entreprises de transport locales, vers Cambrai, Solesmes, Caudry, Denain et Haussy[10].

Les gares SNCF les plus proches sont celles de Caudry et de Cambrai.

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Avesnes-les-Aubert est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[11],[12],[13]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Avesnes-les-Aubert, une unité urbaine monocommunale[14] de 3 640 habitants en 2017, constituant une ville isolée[15],[16].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Cambrai, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 64 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[17],[18].

Photographie montrant des maisons à Avesnes-les-Aubert
Maisons à Avesnes-les-Aubert.

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (81,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (84,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (81,2 %), zones urbanisées (18,8 %)[19]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Logement[modifier | modifier le code]

En 2008, Avesnes-les-Aubert comptait 1 591 résidences principales, auxquelles s'ajoutaient 128 logements vacants, soit 8 % du total, et un faible nombre de résidences secondaires. Les maisons représentaient 97,4 % de l'ensemble des logements, pourcentage en augmentation par rapport au recensement de 1999 (95,2 %) et nettement supérieur à celui observé dans le département du Nord (68,6 %).

La part de résidences principales datant d'avant 1949 s'élevait à 56,6 %. Pour les constructions plus récentes, 25,7 % des logements dataient d'entre 1949 et 1974 et 17,7 % d'après 1975[20]

Toponymie[modifier | modifier le code]

Selon Eugène Mannier [21] la première mention du village remonte à 1180, sous le nom Avesnæ Oberti. On trouve ensuite Avesnæ Wauberti et Avesnes les Woubiert au XIIIe siècle, à nouveau Avesnæ Wauberti au XIVe siècle et Avesnes le Gobert sur la carte de Cassini[22].

Avesnes correspond à un type toponymique courant au nord du domaine d'oïl (voir Avesnes-Chaussoy)

Le déterminant complémentaire -Aubert fait référence au village voisin de Saint-Aubert, mais Oberti, Waubert et Gobert sembleraient plutôt se rapporter au nom d'un seigneur[21].

Histoire[modifier | modifier le code]

À l'époque gallo-romaine le lieu appartenait à la cité des Nerviens, dont la première capitale, Bavay, fut remplacée par Cambrai au IVe siècle.

Au XVe siècle, le village fut atteint par une épidémie de peste.

Photographie montrant le métier à tisser exposé dans le hall de la mairie
Métier à tisser exposé dans le hall de la mairie.

L'activité principale, comme dans de nombreux villages du Cambrésis, était le tissage à domicile, par les mulquiniers, de toiles fines, de batiste et de linon réputés. En 1789 la ville comptait 433 métiers à tisser, et en 1910 le tissage ocuupait 1 588 personnes. Ce travail était saisonnier et alternait avec les travaux des champs dans les départements voisins. Ces deux activités sont rappelés par la création des géants « Grind'Rasette » et « Tiot'Epoele », ainsi que par le livre Mémé Santerre, récit de la vie d'une tisseuse d'Avesnes-les-Aubert née à la fin du XIXe siècle.

Avesnes-les-Aubert était connu localement sous le nom de « Grand Village » probablement en raison sa superficie mais aussi de sa population, qui atteignit 5 052 habitants en 1910. Le tissage commença à être mécanisé au début du XXe siècle, et l'activité se concentra dans des ateliers. En 1954, la commune en comptait encore 13 qui employaient 612 ouvriers[23].

En juin 1872, l'Assemblée nationale décida la construction d'une ligne de chemin de fer de Cambrai à Dour, près de Mons en Belgique, passant par Avesnes-les-Aubert et Solesmes. Sa construction eut lieu dans la décennie suivante[23]. En Belgique la ligne fut inaugurée en mai et juin 1882 jusqu'à la frontière. Après la gare de Bavay, elle se prolongeait vers Cambrai par Le Quesnoy et Avesnes. Cependant dès la déclaration de la guerre en 1914, le trafic international fut arrêté. Après la guerre la ligne souffrit de la concurrence du transport routier et de la crise des années 1930, et le coup de grâce lui fut porté par la Seconde Guerre mondiale. L'exploitation cessa en 1960 du côté belge[24].

C'est également en 1872 que la sucrerie d'Escaudœuvres nouvellement construite installa une râperie à Avesnes. Le propriétaire de la sucrerie avait imaginé d'envoyer le jus des betteraves sucrières par un réseau de canalisations vers l'usine, ce qui évitait le lent et coûteux transport des betteraves. Pendant la Première Guerre mondiale les Allemands utilisèrent la râperie comme grenier et dépôt de munitions, et la détruisirent en 1918.

Avesnes-les-Aubert possédait également une brasserie-malterie, probablement fondée vers 1920, qui produisit de la bière jusqu'en 1929, puis du malt. Elle cessa son activité en 1994 et fut détruite en 1997[23].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Avesnes-les-Aubert est située dans le canton de Carnières, qui compte 15 communes et plus de 18 000 habitants. La commune est également membre de la Communauté de communes du Caudrésis - Catésis, qui rassemble 46 communes et un peu plus de 64 000 habitants.

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Le nombre d'habitants dans la commune lors du dernier recensement étant compris entre 3 500 et 4 999, le conseil municipal est composé de 27 membres conformément au Code général des collectivités territoriales[25].

À la suite des élections municipales de 2008, la composition du Conseil municipal d'Avesnes-les-Aubert est la suivante :

Conseil municipal d'Avesnes-les-Aubert (mandature 2008-2014).
Groupe Tendance Président Effectif Statut
« Avesnes Autrement » DVG Maryse Basquin-Santer 20 Majorité
« Communiste & Républicain » PCF Jean-Claude Naveteur (puis R. Tesson) 4 Opposition
« Avesnes Demain » PS Jean-Claude Pavaux 3 Opposition

À la suite des élections municipales de 2014, la composition du Conseil municipal d'Avesnes-les-Aubert est la suivante :

Conseil municipal d'Avesnes-les-Aubert (mandature 2014-2020).
Groupe Tendance Président Effectif Statut
« Avesnes au Cœur » UG (PCF) Alexandre Basquin 23 Majorité
« Avesnes Renouveau » DVG Rodolphe Châtelain 2 Opposition
« En marche pour Demain » EÉLV Isabelle Sakalowski 2 Opposition

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Le vote à Avesnes-les-Aubert favorise clairement les partis de gauche avant un basculement vers l'extrême droite à partir de 2017.

Élections présidentielles[modifier | modifier le code]

Au deuxième tour de l'élection présidentielle de 2002, 76,27 % des électeurs ont voté pour Jacques Chirac (RPR), et 23,73 % pour Jean-Marie Le Pen (FN), avec un taux de participation de 77,88 %.

Au deuxième tour de l'élection présidentielle de 2007[26], 37,70 % des électeurs ont voté pour Nicolas Sarkozy (UMP), et 62,30 % pour Ségolène Royal (PS), avec un taux de participation de 80,74 %.

Au premier tour de l'élection présidentielle de 2012[27], les quatre candidats arrivés en tête à Avesnes-les-Aubert sont Jean-Luc Mélenchon (Front de gauche, 29,38 %), Marine Le Pen (FN, 24,69 %) François Hollande (PS, 23,11 %) et Nicolas Sarkozy (UMP, 14,4 %), avec un taux de participation de 81,69 %.

Au premier tour de l'élection présidentielle de 2017[28], les quatre candidats arrivés en tête sont Marine Le Pen (FN, 40,52 %), Jean-Luc Mélenchon (LFI, 27,97 %), Emmanuel Macron (REM, 12,21 %) et François Fillon (LR, 7,85 %) avec un taux de participation de 80,65 %.

Au premier tour de l'élection présidentielle de 2022[29], les quatre candidats arrivés en tête sont Marine Le Pen (RN, 45,88 %), Jean-Luc Mélenchon (LFI, 15,15 %), Emmanuel Macron (ENS, 13,81 %) et Fabien Roussel (PCF, 12,42 %) avec un taux de participation de 73,06 %.

Élections régionales[modifier | modifier le code]

Au deuxième tour des élections régionales de 2010[30], 63,02 % des suffrages exprimés sont allés à la liste conduite par Daniel Percheron (PS), 14,96 % à celle de Valérie Létard (UMP), et 22,02 % à la liste FN de Marine Le Pen, pour un taux de participation de 51,01 %.

Élections départementales[modifier | modifier le code]

Au premier tour des élections départementales de 2015, 52,99 % des électeurs ont voté pour Alexandre Basquin et Brigitte Lefèbvre (Front de gauche), 28,83 % pour Jean Danjou et Mélanie Disdier (FN-RBM), 9,57 % pour Delphine Bataille et Georges Flamengt (PS), et 8,68 % pour Guy Bricout et Anne-Sophie Lécuyer (Divers droite), avec un taux de participation de 58,66 %. Au second tour, Guy Bricout et Anne-Sophie Lécuyer arrivent en tête avec 51,04 % des voix, suivis de Jean Danjou et Mélanie Disdier (48,96 %). Le taux de participation était de 49.86 %.

Élections européennes[modifier | modifier le code]

Aux élections européennes de 2009[31], les deux meilleurs scores à Avesnes-les-Aubert étaient ceux de la liste du Parti communiste français conduite par Jacky Hénin, qui a obtenu 279 suffrages soit 27,33 % des suffrages exprimés (département du Nord 8,01 %), et de la liste du Parti Socialiste conduite par Gilles Pargneaux, qui a obtenu 184 suffrages soit 18,02 % des suffrages exprimés (département du Nord 19,55 %), pour un taux de participation de 39,40 %.

Aux élections européennes de 2014, les quatre meilleurs scores à Avesnes-les-Aubert étaient ceux de la liste Rassemblement bleu Marine conduite par Marine Le Pen, qui a obtenu 36,62 % des suffrages exprimés, la liste du Front de gauche conduite par Jacky Hénin avec 33,98 %, la liste UMP conduite par Jérôme Lavrilleux avec 6,54 % et la liste UDI-MoDem conduite par Dominique Riquet avec également 6,54 % des suffrages, pour un taux de participation de 47,70 %.

Élections législatives[modifier | modifier le code]

Au deuxième tour des élections législatives de 2007[32], 63,17 % des électeurs d'Avesnes-les-Aubert ont voté pour Christian Bataille (PS) (53,22 % dans la 22e circonscription du Nord), 36,83 % pour Marie-Sophie Lesne (UMP) (46,78 % dans la circonscription), avec un taux de participation de 61,64 % à Avesnes et de 67,59 % dans la circonscription.

Au deuxième tour des élections législatives de 2012[33], 66,35 % des électeurs ont voté pour Christian Bataille (PS) et 33,65 % pour Anne-Sophie Leveque (FN), avec un taux de participation de 52,27 %.

Au deuxième tour des élections législatives de 2017[34], 56,53 % des électeurs ont voté pour Gérard Philippe (FN) et 43,47 % pour Anne-Laure Cattelot (LREM), avec un taux de participation de 49,85 % (au niveau de la circonscription, 54,06 % pour LREM et 45,94 % pour le FN).

Au deuxième tour des élections législatives de 2022[35], 64,05 % des électeurs ont voté pour Michaël Taverne (RN) et 35,95 % pour Anne-Laure Cattelot (ENS) avec un taux de participation de 37,65 % (au niveau de la circonscription, 52,82 % pour le RN et 47,18 % pour ENS).

Élections municipales[modifier | modifier le code]

Au deuxième tour des élections municipales de 2008 la liste « Avesnes Autrement » de Maryse Basquin-Santer (Divers gauche) a obtenu 41 % des suffrages et 20 élus, la liste « Rassemblement et Progrès » du maire sortant Jean-Claude Naveteur (PCF) 33,60 % et 4 élus, et la liste « Avesnes demain » de Didier Gauthiez (PS) 25,40 % et 3 élus, pour un taux de participation de 76,94 %[36].

Au second tour des élections municipales de 2014, la liste « Avesnes au cœur » conduite par Alexandre Basquin (Union de la gauche) a obtenu 64,88 % des suffrages exprimés et 23 élus, la liste « Avesnes renouveau » conduite par Rodolphe Châtelain (Divers gauche) 18,82 % et 2 élus, la liste « En marche pour demain » conduite par Marie-José Goffart (EÉLV-DVG) 15,16 % et 2 élus, et la liste « Continuons pour l'avenir d'Avesnes » conduite par la maire sortante, Maryse Basquin-Santer (Divers gauche), a obtenu 1,13 %. Le taux d'abstentions était de 24,79 %[37].

Au second tour des élections municipales de 2020, la liste « Avesnes au cœur » conduite par Alexandre Basquin (Union de la gauche) a obtenue 80,77 % des suffrages exprimés, la liste « Avesnes Génération(s) » conduite par Didier Ruelle (LDVC) 19,23 % pour un taux d'abstention de 40,52 %.

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Maire en 1881 : Canonne[38].

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1802 1803 P. Tacquet[39]    
Les données manquantes sont à compléter.
1919 1927
(démission)
Valéri Campener[40]
(1867-1938)
SFIO Ouvrier tisseur
Conseiller général de Carnières (1907 → 1913)
1927 1939 François Coupez[41]
(1882-1957)
PC-SFIC Commerçant
Les données manquantes sont à compléter.
1950 mars 1977 Marcel Danjou PCF Maire honoraire
mars 1977 mars 1989 Georges Cacheux PCF Sidérurgiste
Conseiller général de Carnières (1967 → 1992)
mars 1989 juin 1995 Pierre Moniez PS Ouvrier aux usines de Denain
juin 1995 mars 2008 Jean-Claude Naveteur PCF Professeur d'histoire
mars 2008 mars 2014 Maryse Basquin-Santer DVG Retraitée de l'Éducation nationale
Vice-présidente de la CC du Caudrésis
puis de la 4C, chargée du Tourisme
mars 2014[42] En cours
(au 29 septembre 2023)
Alexandre Basquin PCF[43] Secrétaire départemental du PCF[44]
Vice-président de la 4C, chargé de l’Habitat, insalubrité et PLH
Réélu pour le mandat 2020-2026

Instances judiciaires et administratives[modifier | modifier le code]

La ville d'Avesnes-les-Aubert est dans le ressort de la cour d'appel de Douai, du tribunal de grande instance, du tribunal d'instance et du conseil de prud'hommes de Cambrai, et à la suite de la réforme de la carte judiciaire engagée en 2007, du tribunal de commerce de Douai.

Politique environnementale[modifier | modifier le code]

Circuit pédestre aménagé sur le tracé de l'ancienne voie ferrée
Circuit pédestre aménagé sur le tracé de l'ancienne voie ferrée.

La protection et la mise en valeur de l’environnement font partie des compétences de la communauté de communes du Caudrésis - Catésis. Ses « brigades vertes » interviennent sur le territoire de l'ensemble des communes pour la création et l'entretien des espaces verts, l'aménagement de l'espace rural, les plantations et l'abattage d'arbres[45].

Jumelages[modifier | modifier le code]

Au 12 janvier 2012, Avesnes-les-Aubert n'est jumelée avec aucune autre commune[46].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Les habitants sont nommés les Avesnois[47].

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[48]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[49].

En 2021, la commune comptait 3 606 habitants[Note 3], en diminution de 0,58 % par rapport à 2015 (Nord : +0,23 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
2 0471 8612 0532 4442 5352 5532 8032 8932 785
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 9513 2283 3173 6823 9723 9204 3174 5744 702
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
4 9054 9375 0524 4714 6314 4574 4204 1654 098
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
4 4264 3554 2564 0313 8483 5923 7063 7203 598
2017 2021 - - - - - - -
3 6403 606-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[50] puis Insee à partir de 2006[51].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 35,0 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 26,1 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 1 785 hommes pour 1 853 femmes, soit un taux de 50,93 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,77 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[52]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,3 
90 ou +
1,8 
5,8 
75-89 ans
10,2 
15,9 
60-74 ans
18,0 
20,9 
45-59 ans
17,9 
20,7 
30-44 ans
18,3 
16,9 
15-29 ans
15,4 
19,5 
0-14 ans
18,4 
Pyramide des âges du département du Nord en 2020 en pourcentage[53]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,4 
5,1 
75-89 ans
14,6 
60-74 ans
16 
19,2 
45-59 ans
18,6 
19,5 
30-44 ans
18,7 
20,6 
15-29 ans
19,1 
20,5 
0-14 ans
18,2 

Enseignement[modifier | modifier le code]

Avesnes-les-Aubert est rattachée à la circonscription de Cambrai-nord de l'inspection académique du Nord dans l'académie de Lille.

La commune gère l'école maternelle Danièle-Casanova et l'école primaire Joliot-Curie [54].

Le département du Nord gère le collège Paul-Langevin [54].

Santé[modifier | modifier le code]

La population d'Avesnes-les-Aubert dispose de plusieurs praticiens médicaux et paramédicaux ainsi que de commerces de la santé : optique, pharmacies, matériel médical[55]. La maison de retraite « Le Bois d'Avesnes » est un établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes privé à but non lucratif[56].

Sports[modifier | modifier le code]

Les équipements sportifs de la commune comprennent le stade municipal, consacré au football, et le stade Marcel-Danjou, du nom d'un maire de la commune, où sont regroupés deux terrains de tennis découverts, un terrain de basketball / handball, un terrain de football d'honneur et un terrain de football secondaire, un boulodrome et un clubhouse[57]. La commune compte plusieurs associations sportives dans des domaines variés, dont « l'Olympique Club avesnois », « les Godillots avesnois » qui proposent marche, yoga et VTT, « l'Espoir », association colombophile et « Allez VA », le club des supporters du Valenciennes Football Club et de l'équipe locale[58].

Cultes[modifier | modifier le code]

Les Avesnois disposent d'un lieu de culte catholique, l'église Saint Rémi, qui fait partie de la paroisse Bienheureux Carl en Cambrésis dans le diocèse de Cambrai[59].

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]

En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 23 314 , ce qui plaçait Avesnes-les-Aubert au 26 010e rang parmi les 31 525 communes de plus de 50 ménages en métropole[60].

Emploi[modifier | modifier le code]

Avesnes-les-Aubert se trouve dans le bassin d'emploi du Cambrésis. L'agence Pôle emploi pour la recherche d'emploi la plus proche est localisée à Cambrai.

En 2008, la population d'Avesnes se répartissait ainsi : 69,2 % d'actifs, ce qui est inférieur au 71,6 % d'actifs de la moyenne nationale et 8,7 % de retraités, un chiffre légèrement supérieur au taux national de 8,5 %. Le taux de chômage était de 12,0 % contre 15,9 % en 1999[20].

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

Au 31 décembre 2009, Avesnes-les-Aubert comptait 159 établissements[20].

Répartition des établissements par domaines d'activité au 31 décembre 2009

  Ensemble Agriculture Industrie Construction Commerce Services
Nombre d'établissements 159 8 10 12 86 43
% 100 % 5,0 % 6,3 % 7,5 % 54,1 % 27,0 %
Sources des données : INSEE[20]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

La salle des fêtes Salvador Allende.

L'hôtel de ville a été terminé en 1902, remplaçant une mairie devenue trop petite. Il était également destiné à loger les instituteurs. En 1901 Avesnes comptait près de 5 000 habitants. L'hôtel de ville a été endommagé par un incendie en 1991 et les travaux de remise en état ont été terminés en 1993. La façade de la mairie a été conservée et l'intérieur du bâtiment réaménagé[61].

L'église Saint-Rémy fut agrandie à partir de 1732, et à nouveau de 1890 à 1892. Pendant la Première Guerre mondiale, les cloches furent emportées et fondues par l'occupant allemand. Le 10 octobre 1918, au cours de l'offensive britannique de la deuxième bataille de Cambrai, le clocher fut détruit, probablement par l'artillerie allemande[61].

La maison du patrimoine d'Avesnes-lez-Aubert a été inaugurée en février 2000. Elle rassemble et expose des témoignages de la vie de la commune au XIXe siècle consacrés principalement à l'agriculture, au tissage et à la vie quotidienne, ainsi que des objets en rapport avec les deux guerres mondiales et la résistance[61].

La chapelle Sainte Philomène date de 1841 et fut construite à la suite d'une épidémie de choléra dont furent victimes des habitants du village en 1832[61].

L'ancienne brasserie-malterie connue sous les noms de « brasserie-malterie l'Union », puis « malterie Chevalier Martin », puis « malteries franco-belges », dont la fondation en 1920 est datée de source orale, a produit de la bière jusqu'en 1929, puis du malt. Elle a été détruite en 1995 et est inscrite à l'inventaire du patrimoine culturel[62].

Patrimoine culturel[modifier | modifier le code]

L'harmonie-batterie municipale en 1991
L'harmonie-batterie municipale en 1991.

En 1985 la commune s'est dotée de deux géants, « Grind'Rasette » et « Tiote Epoelle »[Note 4] respectivement betteravier et tisseuse, qui symbolisent les deux activités principales de la région au début du XXe siècle. Ces géants, réalisés par des élèves du collège Paul-Langevin, ont été laissés à l’abandon pendant plusieurs années avant d'être ressuscités en 2008 par l'association « Y s'ron toudi là »[Note 5],[63].

Créée en 1877, l’Harmonie Batterie Municipale d'Avesnes-Les-Aubert a toujours tenu une place importante dans la vie de la commune, et a participé à de nombreux festivals. Elle dispense également des cours de solfège et d'instruments[58].

L'association Arts et Culture Loisirs pour Tous promeut des spectacles (concerts, groupes folkloriques, variétés, théâtre patoisant) et des expositions.

La chorale Arpège est un groupe de choristes amateurs qui s'accompagne de divers instruments et dont le répertoire inclut les grands noms de la chanson française. Le groupe Emmanuel est la chorale paroissiale.

Mémé Santerre est le récit autobiographique mis en forme par Serge Grafteaux d'une ouvrière tisseuse d'Avesnes-les-Aubert, de son vrai nom Marie-Catherine Gardez, née en 1891 et épouse d'Auguste Santer (ou Santerre)[64].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

La maison natale de Raymond Gernez à Avesnes-les-Aubert.
  • André Parsal, (1900 - 1967, de son vrai nom André Puech, ouvrier agricole, syndicaliste, député communiste français, puis responsable d’un mouvement de collaboration pendant la période de l’Occupation, il fut responsable du syndicat régional unitaire d'Avesnes-les-Aubert regroupant les saisonniers du Cambrésis en 1933.
  • Raymond Gernez, (1906 - 1991), homme politique et résistant, né à Avesnes-les-Aubert, mort à Cambrai
  • Gustave Pezin, historien local.
  • André Gernez, (1923-2014), médecin, biologiste, né à Avesnes-les-Aubert et mort à Roubaix.
  • Raymond Gernez (1912-2000) homonyme de l'homme politique, fut le dernier tisserand actif (« mulquinier ») de la commune, nommé chevalier dans l'ordre des Palmes Académiques en mars 1990 pour avoir exposé son métier à tisser et fait des démonstrations dans différents établissements scolaires dans les années 1980 à travers le Nord-Pas-de-Calais.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Les armes d'Avesnes-les-Aubert se blasonnent ainsi : « De gueules, à trois lions d'argent couronnés d'or.

Ce sont celles de la famille d'Esclaibes, qui possédait la seigneurie d'Avesnes-les-Aubert[65]

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  4. « Grande rasette » (la rasette est le nom local de la sarclette ou binette, outil du betteravier) et « petite navette ».
  5. « Ils seront toujours là. »

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Calcul de l'orthodromie pour Lille, Valenciennes, Cambrai, Caudry.
  2. « Hydro » sur Géoportail (consulté le 10 janvier 2012.)..
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  5. « Orthodromie entre Avesnes-les-Aubert et Valenciennes », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Valenciennes » (commune de Valenciennes) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Station Météo-France « Valenciennes » (commune de Valenciennes) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  9. « Scan » sur Géoportail (consulté le 10 janvier 2012.)..
  10. « Carte réseau CambrésiX - Lignes de Bus », sur le site du réseau Arc-en-ciel CambrésiX (consulté le ).
  11. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  13. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  14. « Unité urbaine 2020 d'Avesnes-les-Aubert », sur insee.fr (consulté le ).
  15. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
  16. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
  17. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Cambrai », sur insee.fr (consulté le ).
  18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  19. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  20. a b c et d « Résultats du recensement de la population 2008 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  21. a et b Eugène Mannier, Études étymologiques, historiques et comparatives sur les noms des villes, bourgs et villages du département du Nord, Paris, Auguste Aubry, Libraire-Éditeur, (lire en ligne).
  22. « Voir la carte de Cassini » sur Géoportail (consulté le 22 janvier 2012.)..
  23. a b et c « Historique », sur le site de la mairie (consulté le ).
  24. « Haut-Pays du rail » [archive du ], sur le site du Royal Syndicat d'Initiative du Haut-Pays (consulté le ).
  25. art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
  26. « Les résultats de l'élection présidentielle 2007 », sur le site du ministère de l'intérieur (consulté le ).
  27. « Les résultats de l'élection présidentielle 2012 », sur le site du ministère de l'intérieur (consulté le ).
  28. Ministère de l'Intérieur, « Résultats de l'élection présidentielle 2017 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
  29. Ministère de l'Intérieur, « Résultats de l'élection présidentielle 2022 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
  30. « Résultats de l’élection régionale 2010 », sur le site du ministère de l’Intérieur (consulté le ).
  31. « Résultats de l’élection européenne de 2009 », sur le site du ministère de l’Intérieur (consulté le ).
  32. « Les résultats des élections législatives 2007 », sur le site du ministère de l'intérieur (consulté le ).
  33. Ministère de l'Intérieur, « Résultats des élections législatives 2012 », sur mobile.interieur.gouv.fr (consulté le ).
  34. Ministère de l'Intérieur, « Résultats des élections législatives 2017 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
  35. « Elections législatives 2022 », sur www.resultats-elections.interieur.gouv.fr (consulté le ).
  36. « Élection municipale (mars 2008) », sur le site internaute.com de la société Benchmark Group (consulté le ).
  37. « Résultats de l'élection municipales 2014 », sur le site du ministère de l'Intérieur (consulté le ).
  38. « Le Petit Nord : journal politique quotidien ["puis" journal républicain quotidien du matin "puis" journal républicain absolument indépendant] », sur Gallica, (consulté le ), p. 3..
  39. Annuaire statistique du département du Nord pour l'an XI de la République 1802-1803, p. 274 (lire en ligne).
  40. Notice CAMPENER Valéri par Yves Le Maner, version mise en ligne le 4 novembre 2010, dernière modification le 11 septembre 2022
  41. Notice COUPEZ François par Yves Le Maner, version mise en ligne le 4 novembre 2010, dernière modification le 4 novembre 2010
  42. « Alexandre Basquin a officiellement pris ses fonctions de maire de la commune. Ses huit adjoints ont été désignés. », L'Observateur du Cambrésis, no 1332,‎ , p. 13.
  43. Jé.L., « Alexandre Basquin (PC) est candidat aux municipales à Avesnes-les-Aubert », sur le site du quotidien La Voix du Nord, (consulté le ).
  44. « Alexandre Basquin dans la presse », sur le site de la Fédération du Parti Communiste Français - Nord, (consulté le ).
  45. « Les Statuts - Compétences Optionnelles »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site de la Communauté de Communes du Caudrésis Catésis, (consulté le ).
  46. « Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures », sur le site du ministère des Affaires étrangères (consulté le ).
  47. « Nom des habitants des communes françaises, », sur le site habitants.fr de la SARL Patagos (consulté le ).
  48. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  49. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  50. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  51. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  52. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune d'Avesnes-les-Aubert (59037) », (consulté le ).
  53. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département du Nord (59) », (consulté le ).
  54. a et b « Les écoles », sur le site de la mairie (consulté le ).
  55. « Les professionnels de la santé », sur le site de la mairie (consulté le ).
  56. « EHPAD Le Bois d'Avesnes (Avesnes-les-Aubert) »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site de l'Association Cambrésienne pour la Création d'Équipements médicoSociaux (consulté le ).
  57. « Complexes sportifs »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site de la mairie (consulté le ).
  58. a et b « Les Associations Avesnoises », sur le site de la mairie (consulté le ).
  59. « Paroisse Notre-Dame de Grâce », sur le site du diocèse de Cambrai (consulté le ).
  60. « CC-Résumé statistique/com,dep,zone empl », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  61. a b c et d « Histoire des bâtiments »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site de la mairie (consulté le ).
  62. Notice no IA59000207, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  63. « Avec Grin Rasette et Tiote Epoelle, l'association « Y's'ron toudis là » est née », sur le site du quotidien La Voix du Nord, (consulté le ).
  64. Serge Grafteaux, Mémé Santerre : Une vie, Marabout, 185 p. (ISBN 978-2-501-00236-3 et 2-501-00236-9).
  65. « L'Armorial du Cambrésis », sur le site de l'association Cambrésis terre d'histoire (consulté le ).