Aubergenville

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Aubergenville
Aubergenville
L'hôtel de ville.
Blason de Aubergenville
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Yvelines
Arrondissement Mantes-la-Jolie
Intercommunalité Grand Paris Seine et Oise
(siège)
Maire
Mandat
Gilles Lécole
2020-2026
Code postal 78410
Code commune 78029
Démographie
Gentilé Aubergenvillois
Population
municipale
12 317 hab. (2021 en augmentation de 6,58 % par rapport à 2015)
Densité 1 395 hab./km2
Population
agglomération
14 741 hab. (2021)
Géographie
Coordonnées 48° 57′ 33″ nord, 1° 51′ 21″ est
Altitude Min. 47 m
Max. 142 m
Superficie 8,83 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Aubergenville
(ville-centre)
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Aubergenville
(bureau centralisateur)
Législatives Neuvième circonscription
Localisation
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Aubergenville
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Aubergenville
Liens
Site web aubergenville.fr

Aubergenville est une commune française du département des Yvelines, dans la région Île-de-France, située le long de la Seine à 41 km à l’ouest de Paris et 13 km à l’est de Mantes-la-Jolie.

Ses habitants sont appelés les Aubergenvillois[1].

Géographie[modifier | modifier le code]

Position d’Aubergenville dans les Yvelines.

Situation[modifier | modifier le code]

La commune d’Aubergenville se situe dans le nord du département des Yvelines, sur la rive gauche de la Seine, à 12 km à l'est de Mantes-la-Jolie, sous-préfecture, et à 30 km au nord-ouest de Versailles, la préfecture du département.

Les communes limitrophes sont Flins-sur-Seine à l’est, Épône et Nézel à l’ouest, Aulnay-sur-Mauldre et Bazemont au sud. Au nord, la Seine sépare Aubergenville de Juziers et Gargenville.

Son centre se situe à flanc de coteau, avec le bourg ancien ainsi qu’une zone d'aménagement concerté (ZAC) et une cité datant des années 1970, construite dans le domaine de l’ancien château d'Acosta et composée de nombreux immeubles de logements sociaux intégrés dans le parc.

L’urbanisation s’est largement étendue d’une part vers la Seine avec la gare, des zones d’activités, un centre commercial (le Family Village), un centre aquatique (Les bains de la Seine et Mauldre, ouvert en juin 2009) et la cité-jardin d’Élisabethville, et d’autre part vers le plateau qui se trouve à la limite nord de la plaine de Versailles, où a été implanté plus récemment le lycée Vincent-Van-Gogh.

Un hameau se trouve à l’écart, Vaux les Huguenots, dans un creux tourné vers la vallée de la Mauldre.


Hydrographie[modifier | modifier le code]

Le territoire communal longe la rive gauche de la Seine sur environ 2,5 km. Il inclut, en partie un étang qui est un bras mort de la Seine, le Giboin, fréquenté par les amateurs de pêche à la ligne.

La nappe aquifère des alluvions de la Seine est exploitée par la société Lyonnaise des eaux qui en assure le traitement dans son usine de Flins-sur-Seine pour l'approvisionnement en eau potable de nombreuses communes du nord des Yvelines. Des stations de pompages sont implantées dans la partie nord du territoire d'Aubergenville (mais aussi dans les communes voisines des Mureaux, Flins-sur-Seine, Épône et Mézières-sur-Seine, l'ensemble constituant le « champ captant d'Aubergenville »). De ce fait la moitié nord du territoire aubergenvillois est soumise à un périmètre de protection éloigné, dans lequel les activités, installations et dépôts sont réglementés[2],[3].

La commune est concernée par les risques d'inondations liées aux crues de la Seine dans la frange nord du territoire. Les zones inondables ont été classées en zone verte : au nord d'Élisabethville, zone soumise à un risque élevée dans laquelle toute construction est interdite pour maintenir le champ d’expansion de crue de la Seine, et zones bleue et rouge clair : zones occupées par l'usine Renault de Flins, également très exposées au risque d'inondation dans lesquelles toute urbanisation nouvelle est prohibée, mais l'entretien et le renouvellement des installations existantes est permis. Le Giboin est classé en zone marron, zone destinée à préserver les capacités de grand écoulement de la Seine[4].

Aubergenville est aussi indirectement concernée par des crues éventuelles de la Mauldre, rivière importante du Bassin parisien et qui conflue avec la Seine, sur la commune d'Épône, quelques centaines de mètres à l'ouest d'Elisabethville, en partie aval du territoire communal.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[6].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 683 mm, avec 10 jours de précipitations en janvier et 7,6 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Maule à 5 km à vol d'oiseau[7], est de 11,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 677,0 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].

Statistiques 1991-2020 et records MAULE (78) - alt : 54m, lat : 48°54'33"N, lon : 1°50'50"E
Records établis sur la période du 01-01-1967 au 03-12-2023
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1,7 1,3 3,1 4,9 8,5 11,6 13,4 13,1 10,1 7,7 4,4 2,1 6,8
Température moyenne (°C) 4,7 5,1 8 10,8 14,4 17,7 19,8 19,5 16,1 12,2 7,8 5,1 11,8
Température maximale moyenne (°C) 7,7 8,9 12,9 16,7 20,4 23,7 26,2 26 22 16,8 11,3 8 16,7
Record de froid (°C)
date du record
−17,2
17.01.1985
−14,5
07.02.12
−12
13.03.13
−5,4
06.04.21
−2
03.05.1967
0,5
05.06.1991
5
11.07.1990
3,5
28.08.1974
0
30.09.18
−5,2
30.10.1985
−10
24.11.1998
−15
31.12.1970
−17,2
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
16
01.01.22
21
27.02.19
27
31.03.21
30
21.04.18
33
27.05.05
38
27.06.11
43
25.07.19
41
10.08.03
37,5
03.09.1973
30,5
01.10.11
22,5
01.11.14
17
07.12.00
43
2019
Précipitations (mm) 57,3 49,6 50,9 46,5 65,4 56 53 52,8 46 65,3 61,3 72,9 677
Source : « Fiche 78380001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/12/2023 dans l'état de la base


Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Aubergenville est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[11],[12],[13].Elle appartient à l'unité urbaine d'Aubergenville, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[14] et 14 741 habitants en 2021, dont elle est ville-centre[15],[16].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[17],[18].

Occupation des sols simplifiée[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune se compose en 2017 de 43,82 % d'espaces agricoles, forestiers et naturels, 13,05 % d'espaces ouverts artificialisés et 43,13  % d'espaces construits artificialisés[19].

Voies de communications et transports[modifier | modifier le code]

Les voies de communication sont concentrées dans la basse vallée avec la départementale no 113, l’autoroute de Normandie (A 13) et la voie ferrée Paris-Rouen-Le Havre, sans oublier la Seine navigable.

Réseau routier[modifier | modifier le code]

Aubergenville est desservie par l'A13 (Sortie 9) (l'autoroute de Normandie allant de Paris à Caen en passant près de Rouen) et par l'ancienne RN 13, devenue la RD 113.

Desserte ferroviaire[modifier | modifier le code]

La gare d'Aubergenville-Élisabethville.

La ville est desservie par la gare d'Aubergenville-Élisabethville, sur la ligne TransilienLigne J du Transilien. La ligne effectue les liaisons entre les gares de Paris-Saint-Lazare, de Vernon - Giverny et de Mantes-la-Jolie. Elle est située sur la ligne de Paris-Saint-Lazare au Havre.

En 2026, la gare sera desservie par le (RER)(E) prolongé, permettant ainsi un accès facilité à la gare de La Défense.

Transports en commun[modifier | modifier le code]

La commune est desservie par de nombreuses lignes :

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous les formes Adalberga[20], Adalberghavilla, Bourgenvilla, Albergenvilla, Hulbergenvilla[21],[22], Aubergenvilla en 942[23], Burgenvilla[24] en 1106[25], Aubergeinvilla, Obergenvillam en 1164[25], Obergenvilla au XIIIe siècle[26], Aubergenville en 1351[27].

Histoire[modifier | modifier le code]

Aubergenville qui s'est appelé autrefois « Obergenvilla », « Bourgenvilla », « Albergenvilla » et « Hulbergenvilla » était situé sur la route nationale 190 de Saint-Germain-en-Laye à Mantes-la-Jolie.

L'historien Émile Réaux suppose qu'une bourgade gauloise succédant à un campement préhistorique était situé plus bas que son emplacement actuel, et qu'il était traversé par la Route de quarante sous (RN 13). En effet des haches en pierre polie, des pointes en bronze ou en fer, des parures, des poteries... y ont été découvertes. Le village primitif ayant, vraisemblablement, été abandonné à l'époque des invasions normandes[21],[22].

L'édification du village actuel remonte selon toute vraisemblance au XIe siècle qui faisait partie de l'apanage donné par Galeran Ier comte de Meulan à son fils Richard de Neaufle. Elle devint une seigneurie autonome, fief de Pierre d’Aubergenville dès 1065[28]. Après être passée dans différentes mains, la seigneurie appartenait en 1339 à Guillaume d'Aubergenville puis à Jean de Meulan évêque de Meaux, de Noyon puis de Paris qui mourut en 1363. Après sa mort, en 1366, la seigneurie est vendue aux enchères et adjugée au chapitre de l'église Notre-Dame de Paris qui la conserve jusqu'en 1789.

La fondation du village, actuel, adossé au coteau de Montgardé, d'Aubergenville remonte au XIe siècle. L'église, placée sous le vocable de saint Ouen commencée vers la fin XIIIe siècle a été terminée au XVe siècle.

Trois châteaux existaient dans la commune :

Il se trouvait sur la rive gauche de la Seine à proximité de l'embouchure de la Mauldre. Il a été détruit pour laisser la place aux logements construits par Renault pour ses cadres supérieurs et dirigeants, il subsiste néanmoins deux grilles en fer forgé appartenant au château, dont l'une sert aujourd'hui d'entrée à la résidence privée du château de la Garenne. Toujours visible également la ferme de la Garenne, partie du domaine de la Garenne qui comptait 25 hectares de terrains de chasse et 125 hectares de bois et broussailles.
Construit près du village au début du XVIIIe siècle par Joseph Emmanuel Tellès d'Acosta chevalier de Saint-Louis, ancien mestre de camp de cavalerie. Il a disparu en 1965. Un grand ensemble de logements sociaux a remplacé le château et intégré son parc.
Le seul qui subsiste, dominant la vallée de la Mauldre au-dessus de Nézel.

Le registre paroissial d'Aubergenville, à la fin de l'année 1694 indique 4 baptêmes, 2 mariages et 41 inhumations. Le curé en indique la raison :

« L'année 1694 fut nommée l'année de la famine, les bleds de la récolte de 1693 étaient de si mauvaise qualité que le pain ne nourrissait point comme à l'ordinaire. Peu de temps après avoir mangé, on était encore dévoré de la faim. C'est à cela qu'on doit la mortalité qui arriva alors. Le prix du bled en 1693 était de 45"15' le septier mesure de Paris et en 1694 le septier de bled valait 61"3' prix commun »[30],[31]

Le curé d'Aubergenville indique sur le registre paroissial de la fin de l'année 1709 :

« L'hiver 1709 fut le plus froid dont on ait connaissance. La gelée ne prit que le 5 janvier, mais si violemment que ce jour-là même la glace s'arrêta sur la Seine. Les bleds gelèrent totalement. L'orge qu'on sema à la place produisit en si grande abondance qu'on nomma cette année l'année de l'orge. On l'a appelée avec raison l'année du grand hiver. Jusqu'à la récolte, la disette fut extrême. Le marc d'argent fut taxé à 33"55'. Le septier de bled mesure de Paris valait 44". Dans les mois de janvier et février ou le désastre n'était point constaté le grain se vendait comme en 1708. Il monta à 60" quand le désastre fut connu.[32]... »,[33].

En 1843, la gare (actuellement dénommée Aubergenville-Élisabethville) est construite sur la ligne Paris-Saint-Lazare-Rouen.

En 1921, la cité-jardin d’Élisabethville est créée le long de la Seine sur le domaine du château de la Garenne. Une partie de cette localité s’étend sur la commune voisine d’Épône. Cette villégiature comprend alors un parcours de golf, un casino et se lotit à partir d'un cahier des charges assez strict de nombreuses villas anglo-normandes et pavillons de style qui contribuent à l'élégance de ce centre de séjour. Les années 1920 marquent aussi la création de la « plage de Paris », située sur la Seine, accompagnée d'un magnifique hôtel-restaurant (l'Ermitage de la plage), maintenant disparu.Le site est aujourd'hui réaménagé. Elisabethville est désormais une zone résidentielle.

Le 10 mai 1944, un bombardier Lancaster de la Royal Air Force s'écrase sur le territoire de la commune. Sept aviateurs (6 britanniques et un néo-zélandais) trouvent la mort et sont enterrés dans le cimetière d'Aubergenville[34],[35].

En 1952, l’implantation de l’usine Renault de Flins, située principalement dans le territoire de la commune d’Aubergenville, donne un élan décisif au développement de la ville.

En 2008, débute la construction du Family Village, un centre commercial de nouvelle génération. Suivi d'un centre aquatique, « Les Bains de Seine et Mauldre », il a été inauguré en juin 2009 par Bernard Laporte, alors ministre des Sports. Enfin, en 2011 est inaugurée la Maison des Associations.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs[36]
Période Identité Étiquette Qualité
1945 1947 Gaston Jouillerat PCF  
1947 1953 André Soulat RPF  
1953 1971 Gaston Jouillerat UNR  
mars 1971 mars 1989 Nelly Rodi RPR Sage-femme
Sénatrice des Yvelines (1986 → 1995)
Conseillère générale d'Aubergenville (1973 → 1992)
mars 1989 mars 2001 Alain Pierre PS Cadre de la Sécurité sociale
mars 2001[37] mars 2014[38] François Bony RPR puis UMP Retraité, maire honoraire (2015)
mars 2014 octobre 2017[39] Sophie Primas UMP-LR Directrice commerciale
Sénatrice des Yvelines (2011 → )
Vice-présidente de la CU Grand Paris Seine et Oise (2016 → 2017)
Démissionnaire à la suite de sa réélection comme sénatrice
octobre 2017 mai 2020 Thierry Montangerand DVD Kinésithérapeute[39]
mai 2020 En cours Gilles Lécole LR Conducteur de trains puis formateur retraité, ancien adjoint
10e vice-président de la CU Grand Paris Seine et Oise (2020 → )

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Antérieurement à la loi du 10 juillet 1964[40], la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département des Yvelines et à son arrondissement de Mantes-la-Jolie après un transfert administratif effectif le . Pour l'élection des députés, elle est rattachée à la neuvième circonscription des Yvelines

En matière d'urbanisme et de projets, elle est incluse dans le territoire de l'opération d'intérêt national Seine-Aval[41].

Sur le plan judiciaire, Aubergenville fait partie de la juridiction d’instance de Mantes-la-Jolie et, comme toutes les communes des Yvelines, dépend du tribunal de grande instance ainsi que de tribunal de commerce sis à Versailles[42],[43].

La commune faisait partie depuis 1801 du canton de Meulan jusqu'en 1967, année où, dans le cadre de la mise en place du département des Yvelines, elle devient chef-lieu du canton d'Aubergenville[44]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune en est désormais le bureau centralisateur.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

La commune était le siège de la communauté de communes Seine-Mauldre créée en 2004.

Dans le cadre des prescriptions de la Loi de modernisation de l'action publique territoriale et d'affirmation des métropoles (loi MAPAM), qui impose la création de territoires d'au moins 200 000 habitants en Île-de-France[45], cette intercommunalité fusionne avec d'autres pour former le la communauté urbaine Grand Paris Seine et Oise dont la ville est désormais le siège.

Jumelages[modifier | modifier le code]

Villes jumelées.

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Élections présidentielles

Résultats des deuxièmes tours :

Élections législatives

Résultats des deuxièmes tours :

Élections européennes

Résultats des deux meilleurs scores :

Élections régionales

Résultats des deux meilleurs scores :

Élections départementales

Résultats des deux meilleurs scores :

Élections municipales

Résultats des deuxièmes tours ou du premier tour si dépassement de 50 % :

Politique environnementale[modifier | modifier le code]

Le vieux mûrier devant la mairie.

La ville participe au concours des villes et villages fleuris et possède deux fleurs depuis 2009[56].

Un vieux mûrier noir, situé devant la mairie a reçu le label arbre remarquable de l'association A.R.B.R.E.S. en 2007[57]. Probablement âgé de plus de cent ans, il a un aspect couché, certaines branches touchant le sol où elles ont drageonné. Il mesure environ 10 m de large[58].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[59],[Note 3].

En 2021, la commune comptait 12 317 habitants[Note 4], en augmentation de 6,58 % par rapport à 2015 (Yvelines : +2,04 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
574655659620571495504545494
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
466450481479483474527523472
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
4684885065608401 1181 0891 1021 942
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
2 7297 51310 24210 01011 77611 66712 12611 86711 625
2021 - - - - - - - -
12 317--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[44] puis Insee à partir de 2006[60].)
Histogramme de l'évolution démographique

Sports[modifier | modifier le code]

La ville d'Aubergenville possède plusieurs clubs de sport comme : le handball, football, tennis, rugby, natation, basket, danse, athlétisme, judo, karaté, boxe, capoeira, tir à l'arc, gymnastique.

Plusieurs titres départementaux et régionaux ont été gagnés dans diverses disciplines.

Économie[modifier | modifier le code]

Usine Renault-Flins.
  • Industrie automobile (Renault, usine de Flins), À noter que l'usine Renault, bien que nommée usine de Flins, s'étend à 80 % sur le territoire de la commune d'Aubergenville.
  • Zones d’activités diverses
  • Family village[61] Marques Avenue
  • Agriculture : maraîchage dans la basse vallée, grande culture (céréales) sur le plateau.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

L'église Saint-Ouen.

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Aubergenville et le cinéma[modifier | modifier le code]

Film tourné dans la commune :

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Armes d'Aubergenville

Les armes d'Aubergenville se blasonnent ainsi :
parti de un et coupé de deux : au 1, de sable au lévrier d'argent ; au 2 et au 5, de gueules aux cinq burèles d'argent ; au 3, d'azur aux quatre épis de blé d'or rangés en fasce ; au 4, d'azur semé de fleurs de lys d'or ; et au 6, de sable à la roue dentée d'argent ; à la barre de sinople chargée d'une barre d'argent brochant sur le tout.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Aubergenville », Union des maires des Yvelines (consulté le ).
  2. « Périmètres de protection des captages », DRASS Île-de-France, (consulté le ).
  3. [PDF] « La Distribution de l'eau potable dans les Yvelines en 2004 », DRASS Île-de-France (consulté le ).
  4. « Plan de Prévention des Risques d’Inondation de la vallée de la Seine et de l'Oise - Département des Yvelines -Notice de présentation », Préfecture des Yvelines, (consulté le ).
  5. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  6. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  7. « Orthodromie entre Aubergenville et Maule », sur fr.distance.to (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Maule » (commune de Maule) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  9. « Station Météo-France « Maule » (commune de Maule) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  10. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  11. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  13. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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