Arphy

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Arphy
Arphy
Blason de Arphy
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Gard
Arrondissement Le Vigan
Intercommunalité Communauté de communes du Pays viganais
Maire
Mandat
Jean-Pierre Gabel
2020-2026
Code postal 30120
Code commune 30015
Démographie
Gentilé Arphyens
Population
municipale
140 hab. (2021 en diminution de 19,54 % par rapport à 2015)
Densité 6,7 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 01′ 11″ nord, 3° 35′ 52″ est
Altitude Min. 340 m
Max. 1 405 m
Superficie 20,92 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Le Vigan
(banlieue)
Aire d'attraction Le Vigan
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Vigan
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Arphy
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Arphy
Géolocalisation sur la carte : Gard
Voir sur la carte topographique du Gard
Arphy
Géolocalisation sur la carte : Occitanie
Voir sur la carte administrative d'Occitanie
Arphy

Arphy est une commune française située dans l'ouest du département du Gard en région Occitanie.

Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par la Dourbie, le Coudoulous, le ruisseau de Pueylong et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans les Cévennes, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (le « massif de l'Aigoual et du Lingas » et « les Cévennes ») et cinq zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Arphy est une commune rurale qui compte 140 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 606 habitants en 1841. Elle est dans l'agglomération de Vigan et fait partie de l'aire d'attraction du Vigan. Ses habitants sont appelés les Arphyens ou Arphyennes.

Géographie[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes d’Arphy
Dourbies Val-d'Aigoual
Bréau-Mars Arphy Mandagout
Aulas Le Vigan

La commune d'Arphy s'étend de la forêt domaniale de l'Aigoual jusqu'à l'entrée d'Aulas en suivant le Coudoulous. Tout le long sont établis plusieurs mas et hameaux.

Quelques lieux-dits : La Beaumelle, Bions, La Borie, Cap de Coste, La Carrière, La Coste, Le Crestat, La Fabrègue, Le Fesq, Fontainebleau, Galary, Le Gravas, Grimal, Les Lauzès, La Matte, Les Molières, Le Monna, Montals, Nespoulet, Les Plantiers, Le Poujol, Pratcoustal, Mas Queyrol, Trépadoux, Les Vignals.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat de montagne et le climat méditerranéen et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Provence, Languedoc-Roussillon » et « Sud-est du Massif Central »[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 689 mm, avec 9,6 jours de précipitations en janvier et 4,5 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune du Vigan à 3 km à vol d'oiseau[3], est de 13,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 494,8 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Espaces protégés[modifier | modifier le code]

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[7],[8]. Dans ce cadre, la commune fait partie de la zone cœur du Parc national des Cévennes. Ce parc national, créé en 1967, est un territoire de moyenne montagne formé de cinq entités géographiques : le massif de l'Aigoual, le causse Méjean avec les gorges du Tarn et de la Jonte, le mont Lozère, les vallées cévenoles ainsi que le piémont cévenol[9].

La commune fait également partie des Cévennes, un territoire reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en 1985 pour la mosaïque de milieux naturels qui la composent et qui abritent une biodiversité exceptionnelle, avec 2 400 espèces animales, 2 300 espèces de plantes à fleurs et de fougères, auxquelles s’ajoutent d’innombrables mousses, lichens, champignons[10],[11].

Réseau Natura 2000[modifier | modifier le code]

Site Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 1]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats[13] :

  • le « massif de l'Aigoual et du Lingas », d'une superficie de 10 546 ha, constituant la ligne de partage des eaux entre Méditerranée et Atlantique. On y trouve des pelouses et landes qu'on peut qualifier de pseudo-alpines, recélant des éléments floristiques des Alpes et des Pyrénées en disjonction d'aire. La diversité spécifique de l'ensemble du site est remarquable, avec en particulier la présence de la très rare Buxbaumia viridis[14]

et un au titre de la directive oiseaux[13] :

  • « les Cévennes », d'une superficie de 92 044 ha, correspondant précisément à la zone centrale du parc national des Cévennes et rassemblant plusieurs ensembles distincts. La diversité des milieux et des paysages permet le maintien d'une avifaune riche et diversifiée : au total, 135 espèces d'oiseaux, dont 22 inscrites à l'annexe 1 de la directive 79-409-CEE, recensées dans la zone centrale du parc, dont une vingtaine d'espèces de rapaces diurnes et sept nocturnes[15].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique[modifier | modifier le code]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Trois ZNIEFF de type 1[Note 2] sont recensées sur la commune[16] :

  • les « cascades d'Orgon » (363 ha)[17] ;
  • la « rivière du Coudoulous à Arphy » (13 ha)[18] ;
  • les « tourbières de Montals et de la Crémade » (145 ha), couvrant 2 communes du département[19] ;

et deux ZNIEFF de type 2[Note 3],[16] :

  • le « massif de l'Aigoual et du Lingas » (28 495 ha), couvrant 17 communes dont 12 dans le Gard et 5 dans la Lozère[20] ;
  • les « vallées amont de l'Hérault » (21 533 ha), couvrant 23 communes dont 22 dans le Gard et 1 dans l'Hérault[21].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Arphy est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[22],[I 1],[23]. Elle appartient à l'unité urbaine du Vigan, une agglomération intra-départementale regroupant 6 communes[I 2] et 6 930 habitants en 2021, dont elle est une commune de la banlieue[I 3],[I 4].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction du Vigan, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 20 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 5],[I 6].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (99,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (99,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (96,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,1 %), zones urbanisées (0,5 %)[24]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune d'Arphy est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon[25]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[26].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Dourbie et le Coudoulous. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1994, 1996 et 2011[27],[25].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Arphy.

La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[28]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 16,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 166 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 136 sont en aléa moyen ou fort, soit 82 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[29],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[30].

Risque particulier[modifier | modifier le code]

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune d'Arphy est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[31].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Nommé dès 1417 Mansus de Arfino parrochioe de Aulacio.

Histoire[modifier | modifier le code]

Au Moyen Âge, Arphy dépend de la ville d'Aulas ; c'est une entité féodale ayant le statut d'exploitant agricole. Le hameau est prospère grâce aux terres alluviales et aux cultures arboricoles très nombreuses.

En 1654, le bourgeois Étienne Galary représente le territoire d'Arphy devant le baron d'Hierle. Il est l'un des quatre consuls qui administrent la communauté de la paroisse d'Aulas.

Durant les troubles religieux, les nombreuses baumes servent de cachettes aux prédicants et aux insurgés. Comme en 1698, le berger Grimal héberge les prédicants Bas et Brousson. Le fait est ébruité et leur présence dénoncée. La « Baume du ministre » abritera pendant de long mois d'hiver différents pasteurs. En 1732, André Verseils, habitant du hameau de Pracoustals est arrêté et conduit à Montpellier où il est jugé pour avoir répandu des livres interdits et pour avoir favorisé la tenue d'assemblées clandestines. Il est condamné aux galères.

En 1792, Arphy devient commune à part entière.

Le domaine de Montals, important ensemble de bâtiments et de terres depuis l'Ancien Régime, est acquis par l'État pour le compte des Eaux et Forêts en 1892. Les bâtiments remaniés et agrandis deviennent alors un avant-poste du reboisement de l'Aigoual par Georges Fabre et Charles Flahaut. Le domaine servit de logement pour les gardes forestiers jusque dans les années 1960 et ont accueilli pendant la Seconde Guerre mondiale les chantiers de jeunesse du groupement Assas dans la région du Vigan[32].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1800 1808 Pierre Toureille    
1808 1813 Jean Maurin    
1813 1816 Théophile Pages    
1816 1817 Pierre Toureille    
1817 1831 Théodore de Quatrefages du Fesq    
1831 1835 Jean Deltruel    
1835 1837 Laurent Fabre    
1837 1840 Germain Poujol    
1840 1843 Jacques Bastide    
1843 1846 François Nougarede    
1846 1848 Germain Poujol    
1848 1848 Pierre Toureille    
1848 1850 Pierre Journet    
1850 1855 Germain Poujol    
1855 1861 Théodore de Quatrefages du Fesq    
1861 1863 Louis Verseils    
1863 1866 Louis Nogarede    
1866 1870 M. Bastide    
1870 1870 M. Fabre    
1870 1871 M. Vauc    
1871 1878 Germain Poujol    
1878 1884 Émile Journet    
1884 1892 Louis Escot    
1892 1896 Palmyre Toureille    
1896 1908 Gaubert Adrien    
1908 1912 Finiels Louis    
1912 1919 Palmyre Toureille    
         
1919 1925 Charles Toureille    
1925 1929 Louis Nogarede    
1929 1977 Elisée Pratlong    
mars 2001 2008 Raymond Salles PS  
mars 2008 En cours Jean-Pierre Gabel SE Retraité
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[34].

En 2021, la commune comptait 140 habitants[Note 6], en diminution de 19,54 % par rapport à 2015 (Gard : +2,49 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
450486538491534576606500540
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
504531530540505452421426407
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
409403361320269230226200140
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
12913086122131173166160171
2015 2020 2021 - - - - - -
174143140------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[35] puis Insee à partir de 2006[36].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus[modifier | modifier le code]

En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 74 ménages fiscaux[Note 7], regroupant 148 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 17 250 [I 7] (20 020  dans le département[I 8]).

Emploi[modifier | modifier le code]

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 9] 10,6 % 12,1 % 12,8 %
Département[I 10] 10,6 % 12 % 12 %
France entière[I 11] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 97 personnes, parmi lesquelles on compte 75,6 % d'actifs (62,8 % ayant un emploi et 12,8 % de chômeurs) et 24,4 % d'inactifs[Note 8],[I 9]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction du Vigan, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 12]. Elle compte 18 emplois en 2018, contre 33 en 2013 et 22 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 62, soit un indicateur de concentration d'emploi de 28,4 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 48,5 %[I 13].

Sur ces 62 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 14 travaillent dans la commune, soit 22 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 81,8 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,6 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 14,5 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].

Activités hors agriculture[modifier | modifier le code]

Secteurs d'activités[modifier | modifier le code]

18 établissements[Note 9] sont implantés à Arphy au [I 16]. Le secteur des activités immobilières est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 16,7 % du nombre total d'établissements de la commune (3 sur les 18 entreprises implantées à Arphy), contre 4,1 % au niveau départemental[I 17].

Agriculture[modifier | modifier le code]

1988 2000 2010 2020
Exploitations 11 2 5 3
SAU[Note 10] (ha) 49 15 12 15

La commune est dans les Cévennes, une petite région agricole occupant l'ouest du département du Gard[37]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 11] sur la commune est la culture de fruits ou d'autres cultures permanentes[Carte 4]. Trois exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 12] (onze en 1988). La superficie agricole utilisée est de 15 ha[39],[Carte 5],[Carte 6].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Le temple protestant, construit en 1877 grâce aux dons importants du consistoire de Hambourg.
  • Filature du Monna, usine de coton puis de soie en 1835. En 1918, fondation de la Société anonyme de Bonneterie des Cévennes.
  • Château du Fesq, bâtiment du XVIIe siècle, réaménagé sous la Restauration.
  • Baume du ministre, grotte dans laquelle plusieurs prédicants, notamment Claude Brousson en 1698, se sont cachés pendant la période du Désert.
  • Cascades d'Orgon, cascades impressionnantes de 35 mètres de haut.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason d'Arphy

Les armes d'Arphy se blasonnent ainsi :

D'azur à la fasce d'or accompagnée de trois arcs couchés du même, deux en chef et un en pointe[40].

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Arphy. Dépliant patrimoine. Office de Tourisme des Cévennes Méridionales. 2011.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[12].
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  7. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  8. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  9. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  10. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  11. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  12. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[38].
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
  2. « Unité urbaine 2020 du Le Vigan » (consulté le ).
  3. « Base des unités urbaines 2020 », (consulté le ).
  4. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », (consulté le ).
  5. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
  6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  7. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Arphy » (consulté le ).
  8. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Gard » (consulté le ).
  9. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Arphy » (consulté le ).
  10. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Gard » (consulté le ).
  11. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  12. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  13. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Arphy » (consulté le ).
  14. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  15. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  16. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Arphy » (consulté le ).
  17. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Gard » (consulté le ).

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Arphy et Le Vigan », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Le Vigan » (commune du Le Vigan) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Le Vigan » (commune du Le Vigan) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  7. « Les espaces protégés. », sur le site de l'INPN (consulté le ).
  8. « Liste des espaces protégés sur la commune », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  9. « Parc national des Cévennes - les cinq massifs », sur le site du parc national des Cévennes (consulté le ).
  10. « Réserve de biosphère des Cévennes », sur mab-france.org (consulté le ).
  11. « Cévennes - zone centrale - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  12. Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
  13. a et b « Liste des zones Natura 2000 de la commune d'Arphy », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  14. « site Natura 2000 FR9101371 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  15. « site Natura 2000 FR9110033 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  16. a et b « Liste des ZNIEFF de la commune d'Arphy », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  17. « ZNIEFF les « cascades d'Orgon » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  18. « ZNIEFF la « rivière du Coudoulous à Arphy » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  19. « ZNIEFF les « tourbières de Montals et de la Crémade » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  20. « ZNIEFF le « massif de l'Aigoual et du Lingas » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  21. « ZNIEFF les « vallées amont de l'Hérault » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  22. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  23. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  24. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  25. a et b « Les risques près de chez moi - commune d'Arphy », sur Géorisques (consulté le ).
  26. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  27. « Dossier départemental des risques majeurs dans le Gard », sur gard.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
  28. « Dossier départemental des risques majeurs dans le Gard », sur gard.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Mouvements de terrain.
  29. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  30. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune d'Arphy », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  31. « Cartographie du risque radon en France. », sur le site de l’IRSN, (consulté le ).
  32. Office de tourisme du Pays Viganais
  33. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  34. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  35. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  36. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  37. « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  38. Présentation des premiers résultats du recensement agricole 2020, Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, 10 décembre 2021
  39. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune d'Arphy - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  40. Le blason de la commune sur « Gaso »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur labanquedublason2.com (consulté le ).