Antezant-la-Chapelle

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Antezant-la-Chapelle
Antezant-la-Chapelle
Une Rue de la commune.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Charente-Maritime
Arrondissement Saint-Jean-d'Angély
Intercommunalité Vals de Saintonge Communauté
Maire
Mandat
Éric Poisbelaud
2020-2026
Code postal 17400
Code commune 17013
Démographie
Gentilé Antezantais
Population
municipale
357 hab. (2021 en augmentation de 0,28 % par rapport à 2015)
Densité 19 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 59′ 00″ nord, 0° 27′ 18″ ouest
Altitude Min. 18 m
Max. 89 m
Superficie 18,63 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Saint-Jean-d'Angély
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Matha
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Antezant-la-Chapelle
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Antezant-la-Chapelle

Antezant-la-Chapelle est une commune du Sud-Ouest de la France située dans le département de la Charente-Maritime (région Nouvelle-Aquitaine).

Géographie[modifier | modifier le code]

Antezant-la-Chapelle est une commune située à 30 mètres au-dessus du niveau de la mer. Elle est traversée par la rivière la Boutonne.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Hydrographie[modifier | modifier le code]

  • Rivière la Boutonne ;
  • ruisseau du Roi ;
  • ruisseau de Pontioux.

Lieux-dits[modifier | modifier le code]

  • Ripemont
  • la Chapelle-Bâton
  • la Folatière
  • le Fief-Palet
  • la Cabane
  • la Courance
  • la Madeleine
Le village de la Chapelle-Bâton, avec son église.

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Antezant-la-Chapelle est une commune rurale[Note 1],[2]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[3],[4].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Jean-d'Angély, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 37 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[5],[6].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (96,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (96,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (91,7 %), zones agricoles hétérogènes (4,2 %), forêts (3,5 %), prairies (0,6 %), zones urbanisées (0,1 %)[7]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[8]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[9].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Boutonne. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993, 1999 et 2010[10],[8].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Antezant-la-Chapelle.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines) et des tassements différentiels[11]. Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[12].

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 12,3 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (54,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 216 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 13 sont en aléa moyen ou fort, soit 6 %, à comparer aux 57 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[13],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[12].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2003 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[8].

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[14].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le toponymie Antezant proviendrait d'Anticiacum du latin composé d'Anticius + le suffixe -acum, attestant de l'occupation gallo-romaine du lieu en proximité de la Boutonne.

L'étymologie du toponyme de La Chapelle-Bâton est plus énigmatique. La première partie est issue du latin capella. En revanche, le terme Bâton fait l'objet de maintes théories, telles l'allusion à un clocher étroit et élevé comme à Saint-Denis du Pin, ou une référence à des moines sonnant la cloche à l'aide d'un bâton[15].

Histoire[modifier | modifier le code]

La présence humaine à Antezant serait ancienne, comme tendrait à le prouver le dolmen dit La Grosse Pierre, qui cependant n'est plus à son emplacement d'origine.

Au XIIe siècle, sont bâties les églises romanes Saint-Maxime d'Antezant et Saint-Clément de La Chapelle-Bâton. En 1300, le roi Philippe le Bel cède ses droits féodaux sur les seigneuries d'Antezant, de La Chapelle-Bâton et de La Folatière aux bénédictins de Saint-Jean d'Angély.

Des vestiges du château qui devait s'élever à Ripemont (autrefois Ribemont) étaient encore visibles il y a quelques décennies. Cette châtellenie, relevant de la vicomté d'Aulnay, aurait été l'une des plus importantes autour de Saint-Jean d'Angély. Sa juridiction féodale s'étendait jusqu'à Saint-Julien-de-l'Escap, avant qu'elle ne soit réunie à la châtellenie de Mornay au XVIIe siècle.

Avec la Révolution, les deux paroisses deviennent communes et les anciens presbytères, dont l'existence est attestée mais qui semblent avoir disparu, sont vendus comme biens nationaux. Jean-Joseph de Bonnegens, seigneur des Hermitans, s'illustre à l'Assemblée Nationale en 1789.

La plupart des constructions actuelles sur la commune datent du XIXe siècle. Malgré l'éloignement relatif des voies de communication (la Boutonne n'étant pas navigable et le chemin de fer ne passant pas par la commune), la commune connaît une certaine prospérité grâce à l'abondance des vignes, qui occupent le tiers des terres labourables. Cette prospérité s'achève avec la crise du phylloxéra à la fin du XIXe siècle. La fin du vignoble entraîne la diversification des cultures et l'augmentation de l'élevage, notamment laitier, pour l'approvisionnement de la laiterie de Vervant.

Le tournant du siècle voit également l'aménagement d'édifices publics, écoles et mairies. En 1905, Antezant annexe la partie du hameau de Ripemont qui dépendait de Courcelles. Néanmoins, la population des communes, qui avait atteint jusqu'à 370 habitants en 1861, stagne autour de 300 habitants au cours du XXe siècle.

La Chapelle-Bâton, commune à part entière jusqu'en 1973 (arrêté préfectoral du ) est absorbée cette année-là par Antezant et devient une commune associée le . La nouvelle entité prend alors le nom de Antezant-la-Chapelle.

Depuis 1975, la population d'Antezant la Chapelle a de nouveau augmenté et comptait en 2007 359 habitants. Toutefois, les constructions récentes sont peu nombreuses, la plupart d'entre elles se trouvent à Ripemont le long de la route qui relie Saint-Jean à Antezant.

En 2010, les deux communes ont définitivement fusionné, et La Chapelle-Bâton devient un lieu-dit[15].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

La mairie, sise à Antezant.

Le , la commune d'Antezant annexe une partie du territoire de celui de Courcelles notamment une petite partie du hameau de Ripemont.

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
avant 1981 ? Robert Pommereau DVG  
1995 2008 James Gautron SE Retraité d'agriculture
2008 En cours Éric Poisbelaud SE Retraité comptable
Les données manquantes sont à compléter.

Élections municipales et communautaires[modifier | modifier le code]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Les habitants sont appelés les Antezantais[16].

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[18].

En 2021, la commune comptait 357 habitants[Note 3], en augmentation de 0,28 % par rapport à 2015 (Charente-Maritime : +3,35 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
252261260295336344340366379
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
363370356381389366348366350
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
339349344318299287283283314
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
360302333352353339356359351
2021 - - - - - - - -
357--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[19] puis Insee à partir de 2006[20].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 27,5 %, soit en dessous de la moyenne départementale (29 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 35,7 % la même année, alors qu'il est de 34,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 170 hommes pour 174 femmes, soit un taux de 50,58 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (52,15 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[21]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
1,2 
13,1 
75-89 ans
16,5 
20,1 
60-74 ans
19,8 
23,3 
45-59 ans
25,5 
15,2 
30-44 ans
9,6 
17,5 
15-29 ans
16,2 
10,2 
0-14 ans
11,2 
Pyramide des âges du département de la Charente-Maritime en 2020 en pourcentage[22]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,1 
90 ou +
2,6 
9,7 
75-89 ans
12,4 
21,9 
60-74 ans
23,1 
20,2 
45-59 ans
19,8 
16,2 
30-44 ans
15,7 
15,2 
15-29 ans
12,8 
15,6 
0-14 ans
13,7 

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

Sports et loisirs[modifier | modifier le code]

Vie associative[modifier | modifier le code]

Médias[modifier | modifier le code]

Culture et loisirs[modifier | modifier le code]

La commune dispose d'un foyer rural depuis 1980, qui organise de nombreuses activités, comme des concours de pétanque, un méchoui, un repas de fin d'année, un marché de Noël, une bibliothèque à la disposition des habitants de la commune, un groupe de gymnastique et des représentations théâtrales de la troupe la compagnie du clair de lune qui joue depuis 1984 sur les planches avec son plus grand plaisir, pendant trois mois de l'année, soit environ 20 représentations entre les mois de Février Mars et Avril. Cette troupe qui joue deux pièces par an (une pièce en patois saintongeais et une pièce de boulevard), est accueillie aussi par plusieurs communes de la Charente-Maritime et de la Charente.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Église Saint-Maxime.
Église Saint-Clément de la Chapelle-Bâton.

Églises[modifier | modifier le code]

  • Église Saint-Maxime d'Antezant : façade à 3 portails surmontés de 3 arcatures romanes à voussures ornées. Cette église date du XIIe siècle est classée monument historique depuis le .
  • Église Saint-Clément de La Chapelle-Bâton : avec une nef unique, une façade en pignon ; et quelques chapiteaux.
Lavoir d'Antezant sur La Boutonne.

Architecture civile[modifier | modifier le code]

  • Logis des Hermitans (XVIIe siècle) : inscription gothique (seule la cloque est classée monument historique).
  • Moulin à eau (en service).
  • Logis de La Folatière (1683).
  • Lavoir sur la Boutonne.

Vestiges préhistoriques et antiques[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Carte IGN sous Géoportail
  2. « Zonage rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  3. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  4. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  8. a b et c « Les risques près de chez moi - commune d'Antezant-la-Chapelle », sur Géorisques (consulté le ).
  9. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  10. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
  11. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
  12. a et b « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune d'Antezant-la-Chapelle », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  14. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
  15. a et b « Antezant la Chapelle, Présentation de la commune »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur valsdesaintonge-sig.org (consulté le ).
  16. Les gentilés de Charente-Maritime
  17. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  18. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  19. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  20. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  21. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune d'Antezant-la-Chapelle (17013) », (consulté le ).
  22. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département de la Charente-Maritime (17) », (consulté le ).