Andernos-les-Bains

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Andernos-les-Bains
Andernos-les-Bains
L'hôtel de ville en 2009.
Blason de Andernos-les-Bains
Blason
Andernos-les-Bains
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Gironde
Arrondissement Arcachon
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Bassin d'Arcachon Nord
(siège)
Maire
Mandat
Jean-Yves Rosazza
2020-2026
Code postal 33510
Code commune 33005
Démographie
Gentilé Andernosiens
Population
municipale
12 472 hab. (2021 en augmentation de 6,72 % par rapport à 2015)
Densité 623 hab./km2
Population
agglomération
19 748 hab. (2021)
Géographie
Coordonnées 44° 44′ 37″ nord, 1° 06′ 09″ ouest
Altitude Min. 1 m
Max. 30 m
Superficie 20,01 km2
Type Commune urbaine et littorale
Unité urbaine Andernos-les-Bains
(ville-centre)
Aire d'attraction Bordeaux
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Andernos-les-Bains
(bureau centralisateur)
Législatives Huitième circonscription
Localisation
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Andernos-les-Bains
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Andernos-les-Bains
Liens
Site web www.andernoslesbains.fr

Andernos-les-Bains [ɑ̃dɛʁnɔs le bɛ̃] Écouter est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Gironde, en région Nouvelle-Aquitaine.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

La commune est située sur la rive orientale du bassin d'Arcachon, au nord-est d'Arcachon et au nord du pays de Buch, dans les landes de Gascogne.

Carte du bassin d'Arcachon.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes en sont Arès au nord-nord-est et Lanton au sud-est et, plus précisément, l'écart de Taussat.

Communes limitrophes d’Andernos-les-Bains[1]
Arès
Andernos-les-Bains[1]
Bassin d'Arcachon Lanton

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Quatre cours d'eau coulent à Andernos et se jettent dans le bassin d'Arcachon :

  • à l'ouest, le Cirès, qui sert de frontière communale avec Arès[2] ;
  • le Comte[3] ;
  • le Bétey[4] ;
  • à l'est, le Massurat, qui sert de frontière communale avec Lanton et son écart de Taussat-les-Bains[5].

Climat[modifier | modifier le code]

Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Littoral charentais et aquitain, caractérisée par une pluviométrie élevée en automne et en hiver, un bon ensoleillement, des hiver doux (6,5 °C), soumis à la brise de mer[7].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 942 mm, avec 13 jours de précipitations en janvier et 6,9 jours en juillet[8]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de La Teste-de-Buch à 17,57 km à vol d'oiseau[9], est de 0,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 0,0 mm[10],[11]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Andernos-les-Bains est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[13],[14],[15]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Andernos-les-Bains, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[16] et 19 748 habitants en 2021, dont elle est ville-centre[17],[18].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bordeaux, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 275 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[19],[20].

La commune, bordée par l'océan Atlantique, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[21]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[22],[23].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (50,5 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (44,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (43,1 %), forêts (34,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (13 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (5,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,3 %), zones humides côtières (1,6 %)[24]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Lignes de bus[modifier | modifier le code]

Liaisons régulières :

Transport aérien[modifier | modifier le code]

Transport ferroviaire[modifier | modifier le code]

Andernos-les Bains est située à :

La ville était auparavant desservie par la ligne de Lesparre à Saint-Symphorien qui reliait Lesparre-Médoc à Saint-Symphorien en passant par Hourtin, Arès, Biganos, Mios, Belin-Béliet et quelques autres gares de moindre importance. La ligne a été déferrée et transformée en piste cyclable et l'ancienne gare d'Andernos est devenue l'office de tourisme de la ville.

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune d'Andernos-les-Bains est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité très faible)[25]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[26].

La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) d’Arcachon, regroupant les 10 communes du bassin d'Arcachon concernées par un risque de submersion marine, un des 18 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Adour-Garonne[27]. Aux XXe et XXIe siècles, les événements significatifs sont ceux de 1882, 1896, 1897 puis 1924, 1951, 1984 et 1999. Au XXe siècle, les tempêtes Klaus, entre le et le et Xynthia des 27 et ont marqué les esprits. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[28]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1986, 1993, 1999, 2009, 2013 et 2020 et au titre des inondations par remontée de nappe en 2014[29],[25].

Andernos-les-Bains est exposée au risque de feu de forêt. Depuis le , les départements de la Gironde, des Landes et de Lot-et-Garonne disposent d’un règlement interdépartemental de protection de la forêt contre les incendies. Ce règlement vise à mieux prévenir les incendies de forêt, à faciliter les interventions des services et à limiter les conséquences, que ce soit par le débroussaillement, la limitation de l’apport du feu ou la réglementation des activités en forêt[30]. Il définit en particulier cinq niveaux de vigilance croissants auxquels sont associés différentes mesures[31]. Sur le plan de l'aménagement du territoire la commune dispose d'un plan de prévention des risques incendies feux de forêts (PPRIF)[32].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[33].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[25].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le toponyme est documenté sous les formes Endernos en 1339, Andarnos en 1634, Andernes en 1630 (carte de Gudocus), Andernos[Quand ?][34]… La prononciation traditionnelle [endarˈnɔs] inversait les 2 premières voyelles.

Andernos est un toponyme aquitanique en -otz / -os[34], suffixe aquitain que l'on rencontre aussi en Espagne sous la forme diphtonguée -uès. Le radical Andern- correspond probablement à un nom de personne aquitanique selon le cas général et dans ce cas précis Anderen-, attesté comme nom de femme Andere, Anderenis. Andere (nominatif singulier) est attestée à Martres-Tolosane et la forme Andereni (datif singulier) à Larcan ; Joaquin Gorrochategui postule une déclinaison -e, -enis. On connait aussi les noms de femme apparentés Anderexo (nominatif), Anderese(n), Andereseni au datif singulier. Anderitia, Andere signifie « dame » en basque[35].

Après s'être appelée simplement Andernos, la commune a obtenu en 1897 d'ajouter le déterminant complémentaire -les-Bains[36].

En gascon, le nom de la commune est Andernòs / Endarnòs.

Histoire[modifier | modifier le code]

Barques des parqueurs d'huîtres (vers 1920).
Le bassin d'Arcachon au Mauret.

Andernos est habité dès la Préhistoire récente soit depuis 10 000 ans environ. Cette occupation est attestée par la découverte de milliers d’objets sur les rives et l’embouchure du ruisseau « Le Bétey ». Il s’agit d’un site préhistorique majeur sur la façade atlantique.

À l'époque gallo-romaine, Andernos est une cité importante[37]. La bourgade gallo-romaine a été détruite par les invasions barbares. On en trouve néanmoins des vestiges, à côté de l'église Saint-Éloi, non loin du port ostréicole. Ils ont d'abord été interprétés comme ceux d'une basilique ; mais les dernières recherches penchent plutôt pour ceux d’une immense villa gallo-romaine construite près du littoral.

Pour plus d'information sur la commune au XVIIIe siècle, voir l'ouvrage de Jacques Baurein[38].

À la Révolution, la paroisse de Saint-Éloi d'Andernos forme la commune d'Andernos[39].

Le château d’Andernos, devenu bien national, était situé à environ 2 km de l’église et du bassin. Il a complètement disparu, détruit en 1845.

En 1851, une importante portion au nord et nord-est du territoire communal acquiert son autonomie pour former la commune d'Arès[36].

La ville d'Andernos prend officiellement le nom d'Andernos-les-Bains par un décret du 13 décembre 1897[40].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Découpage territorial[modifier | modifier le code]

La commune se trouve dans l'arrondissement d'Arcachon du département de la Gironde.

Commune et intercommunalités[modifier | modifier le code]

La commune est membre de la communauté d'agglomération du Bassin d'Arcachon Nord et en est le siège.

Circonscriptions administratives[modifier | modifier le code]

La commune est rattachée au canton d'Andernos-les-Bains.

Circonscriptions électorales[modifier | modifier le code]

Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la huitième circonscription de la Gironde.

Élections municipales et communautaires[modifier | modifier le code]

Liste des maires (depuis 1851, année de la partition avec la nouvelle commune d'Arès)[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
13 avril 1851 24 juillet 1852 (révocation) Jacques Hazera   Maçon
25 juillet 1852 5 juin 1855 (démission) Luc Baché    
6 juin 1855 9 septembre 1865 Jacques Hazera   Maçon
10 septembre 1865 13 mai 1871 Martin Lacaze, dit Broustic   Commerçant
14 mai 1871 27 mai 1871 Antonin Lalande, dit Antonin    
28 mai 1871 7 octobre 1876 Martin Lacaze, dit Broustic   Commerçant
8 octobre 1876 17 mai 1884 Pierre Goubet   Forgeron
18 mai 1884 19 mai 1888 Sébastien Gérard Castaing   ex-Instituteur
20 mai 1888 24 septembre 1894 (décès) Pierre Baché    
25 septembre 1894 19 mai 1900 Francois Goubet, dit Francillon   Entrepreneur en bâtiment
20 mai 1900 19 mai 1929 Louis Théodore David Alliance Démocratique Avocat
20 mai 1929 20 juillet 1934 (démission) Jacques de Chorivit   Courtier en vins
21 juillet 1934 11 mai 1935 Hector Saubesty, dit Totor   Artisan peintre
12 mai 1935 12 octobre 1936 (décès) Gaston Bordes   Avocat
21 novembre 1936 20 mars 1941 Hector Saubesty, dit Totor   Artisan peintre
21 mars 1941 21 octobre 1944 Jean Dusseaux (nommé par décret)    
22 octobre 1944 30 octobre 1947 Hector Saubesty, dit Totor   Artisan peintre
31 octobre 1947 15 février 1964 (décès) Jean-Marcel Despagne    
26 avril 1964 27 mars 1971 André Lahaye, dit Titianel   Pêcheur, Ostréiculteur
28 mars 1971 23 septembre 1972 (démission) Lucien Ribe    
24 septembre 1972 9 novembre 1972 Rémy Counilh (intérim)   Directeur d'école
10 novembre 1972 10 août 1974
(décès)
Franck Cazenave RI Ingénieur, ancien maire de Belin-Béliet
Député (1962-1974)
11 aout 1974 3 octobre 1974 Elisabeth Verdier (intérim)   Médecin
4 octobre 1974 avril 2014 Philippe Pérusat RPR puis UMP Promoteur immobilier
avril 2014 En cours Jean-Yves Rosazza[41]
Réélu pour le mandat 2020-2026[42]
SE ex-Agent immobilier
Les données manquantes sont à compléter.

Politique environnementale[modifier | modifier le code]

En 2018, pour faire face à la transition énergétique pour la « croissance verte », la commune adopte la solution « zéro pesticide » qui est un programme écologique amenant à la non-utilisation de produits phytosanitaires de synthèse sur une grande partie des espaces publics.

Jumelages[modifier | modifier le code]

Andernos-les-Bains est jumelée avec :

Équipements et services publics[modifier | modifier le code]

Enseignement[modifier | modifier le code]

École élémentaire Jules-Ferry.

La commune dispose de plusieurs écoles :

  • quatre écoles maternelles (trois écoles publiques : Capsus, le Betey, le Coulin et une école privée : Bonaccueil) ;
  • quatre écoles élémentaires (trois écoles publiques : Capsus, le Betey, Jules-Ferry et une école privée : Bonaccueil) ;
  • un collège public (collège André-Lahaye accueillant plus de 900 élèves) ;
  • un lycée public d'enseignement général (lycée Nord-Bassin de plus de 800 élèves).
  • Un centre de mer et d’éducation au développement durable (CE2D) implanté dans un parc forestier (au 130 avenue de Bordeaux) organise des animations et des séjours (classes de mer), principalement pour l'école primaire[43].

Justice, sécurité, secours et défense[modifier | modifier le code]

La ville héberge plusieurs services publics :

  • une mairie ;
  • une caserne de pompiers ;
  • une police municipale ;
  • une gendarmerie.

Population et société[modifier | modifier le code]

Les habitants sont appelés les Andernosiens[44].

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[45],[Note 3].

En 2021, la commune comptait 12 472 habitants[Note 4], en augmentation de 6,72 % par rapport à 2015 (Gironde : +6,88 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
7207438231 0161 1691 0721 2211 277503
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
5105195746387439491 0751 0851 118
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 2471 3491 3541 3301 4561 7822 3002 7683 174
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
3 4724 6765 1195 9717 1769 25410 27811 20911 873
2021 - - - - - - - -
12 472--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[36] puis Insee à partir de 2006[46].)
Histogramme de l'évolution démographique

Sports et loisirs[modifier | modifier le code]

Sports[modifier | modifier le code]

La voile à Andernos.
Port du Bétey.

La ville d'Andernos-les-Bains est riche de plus de 200 associations et dispose de plusieurs centres sportifs :

  • un complexe de tennis disposant de dix courts (dont deux couverts) et d'un terrain de squash ;
  • un complexe sportif (Jacques Rosazza) disposant de cinq terrains de football (dont deux avec vestiaires), d'une piste d'athlétisme et d'une tribune de 500 places ;
  • deux salles des sports (Jacques Rosazza et salle du collège) : pour les clubs de handball, de volley-ball, de futsal, de badminton et de gymnastique ;
  • un centre de voile (Sport Nautique Andernosien) ;
  • une piscine municipale ;
  • et aussi un aérodrome, une piste d'aéromodélisme, un centre équestre, des clubs de billard, de danse, de judo, de boxe et autres arts martiaux, deux clubs de pétanque, un club de baseball, un skate-park, un club de tir et de tir à l'arc, un club de triathlon.

En tout, la ville compte 53 clubs sportifs, dont un club de handball (Andernos Handball Nord Bassin) qui évolue en Nationale 3.

Loisirs[modifier | modifier le code]

La ville d'Andernos-les-Bains dispose de plusieurs lieux de loisirs :

  • un casino ;
  • deux discothèques ;
  • un cinéma comportant une salle pouvant accueillir 200 personnes qui est le cinéma historique d'Andernos ; cependant, en raison de son nombre modeste de places, un deuxième cinéma, type multiplex, doit ouvrir dans un quartier un peu excentré, à l'emplacement de l'ancien stade de football.

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

  • Festival de jazz, en été depuis 1968[47].

Médias[modifier | modifier le code]

  • Andernos La Radio.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

L'église Saint-Éloi et le site des vestiges (mars 2009).
Église Notre-Dame-de-la-Paix.

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Site préhistorique du Betey[48]. Les objets découverts montrent une occupation humaine continue de ces rivages, en partie recouverts par les eaux. L’occupation préhistorique débute par la présence de chasseurs-pêcheurs-cueilleurs nomades (premier Mésolithique ; à partir de – 8 500 ans av. J.-C. ; pointes de flèches[49]) et se termine par de traces d’agriculteur-éleveurs (Néolithique final ; à partir de ; haches polies, céramiques). Cette sédentarisation lors de la « révolution néolithique » a probablement donné lieu à l’implantation de plusieurs villages préhistoriques sur les rivages du Betey. Le site préhistorique est sous les eaux depuis 1977, année de creusement d'un chenal destiné à la plaisance, sans aucun chantier de sauvetage[50].
  • L'église Saint-Éloi était un relais du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle. Bâtie sur les ruines d'une villa gallo-romaine du IVe siècle (dont les vestiges sont en partie visibles à côté de l'église), elle date du XIe siècle. Des photos des peintures murales des XVe et XVIIe siècles de l'église sont disponibles sur la base Mémoire du ministère de la Culture[51].
  • Église Notre-Dame-de-la-Paix d'Andernos-les-Bains.
  • Les vestiges gallo-romains situés dans l'ancien cimetière, à proximité de l'église Saint-Éloi, ont été classés à l'inventaire des monuments historiques en 1933[52].
  • La Maison Louis-David. Près du centre-ville, la villa Ignota, construite en plusieurs étapes de 1908 à 1914[53], présente les caractéristiques de l'architecture balnéaire de la fin du XIXe et du début du XXe siècle. Propriété de Louis Théodore David, maire d'Andernos de 1905 à 1929, laissée à l'abandon à son décès, elle a été acquise par la municipalité et restaurée en 1978. Aujourd'hui centre culturel appelé « Maison municipale Louis-David », elle abrite le musée de la ville où se trouve conservée une partie des vestiges retrouvés sur le site des ruines gallo-romaines ainsi qu'une collection de monnaies anciennes, des archives municipales et des manuscrits. Elle accueille aussi tout au long de l'année de nombreuses expositions de peinture et d'arts plastiques. Cette villa est entourée par le parc « Louis-David », ou l'on peut voir la tombe de Louis Théodore David réalisée par le célèbre sculpteur parisien des années 1930 Raymond Delamarre[54].
  • Site naturel des Quinconces : Les Quinconces furent un lieu de promenade fréquenté, entre autres, par Sarah Bernhardt lors de ses séjours à Andernos-les-Bains. Ce site reste l'un des derniers espaces naturels à avoir résisté à l'urbanisation intensive des 50 dernières années.
  • La jetée d'Andernos-les-Bains est la plus longue du bassin avec ses 232 mètres. Cet ouvrage imaginé bien avant la Première Guerre mondiale par Louis David, n'a été construite qu'en 1926. À l'origine, elle devait mesurer le double de la longueur actuelle. Elle a été restaurée et élargie en 1995 par l'architecte Pierre Raffy, et prolongée par une halte nautique afin d'atteindre le chenal toujours en eau[55]. De là, on peut voir les cabanes tchanquées ainsi que l'entrée du bassin d'Arcachon[37].

Patrimoine culturel[modifier | modifier le code]

La ville dispose d'une école de musique municipale, une médiathèque et compte plusieurs associations culturelles :

  • un club de théâtre ;
  • un club d'œnologie ;
  • un club d'échecs, de bridge, de tarot ;
  • des clubs de danse, d'histoire, de peinture.

Depuis 2012, l'office de tourisme s'est doté d'un site internet permettant de découvrir toutes les beautés de la ville[56].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique et logotype[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Armes

Les armes d'Andernos-les-Bains se blasonnent ainsi :

« D'azur au voilier d'or voguant sur une mer de sinople chargée d'un dauphin nageant cousu du champ, la queue contournée, au soleil aussi d'or mouvant de l'angle senestre du chef, au chef cousu de gueules chargé d'un léopard d'or. »


Ces armes sont considérées comme fautives : la superposition d'azur sur sinople est interdite en héraldique.

Logotype[modifier | modifier le code]

Sur la base de l'initiale A du nom de la commune, le logotype rappelle la forme du bassin d'Arcachon et un point orange précise l'emplacement de la ville sur le bassin.
Texte sous le nom de la commune :

« Je m'y sens bien ! »

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Andernos-les-Bains sur Géoportail, consulté le 10 septembre 2015.
  2. Sandre, « Fiche cours d'eau - ruisseau de Cirès (S1300500 ) » (consulté le )
  3. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ruisseau de Comte (S1300510 ) » (consulté le )
  4. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ruisseau du Bétey (S1300520 ) » (consulté le )
  5. Sandre, « Fiche cours d'eau - Le ruisseau Le Massurat (05190754 ) » (consulté le )
  6. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
  7. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
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  41. Fils de Jacques Rosazza, adjoint à la mairie de 1965 à 2001, année de sa disparition ; un complexe sportif d'Andernos, porte son nom
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  49. Parmi ces pointes de flèches, apparaissent en grand nombre, les « triangles et segments du Betey » ; ce sont des pointes de flèches à la forme singulière à fonction polyvalente ; elles permettent d’avoir simultanément des pointes perçantes, des pointes tranchantes, des éléments de barbelure, de scie et de faucilles. D’origine probablement espagnole, cette technologie s’est progressivement diffusée en France, particulièrement en Aquitaine. Ces armatures apparaissent sur nos côtes au Néolithique ancien (vers – 5400 ans avant J.-C.). Elles ont été baptisées dans les années 1970 du nom du site où elles ont été découvertes.
  50. Julia Roussot-Larroque, « La "station sous-marine" du Bétey à Andernos (Gironde) d'après la collection Ferrier », D'Arcachon à Andernos, regards sur le bassin. Actes du XLVIIIe congrès d'études régionales tenu à Arcachon et Andernos les 20-21 avril 1996, Fédération Historique du Sud-Ouest,‎ , p. 53-71 (lire en ligne).
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  56. Site de l'office de tourisme.
  57. Détail de ses séjours connu par les lettres à sa mère.
  58. Fiche biographique sur le site de l'Ordre de la Libération

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Olivier de Marliave, Dictionnaire du Bassin d'Arcachon, éd. Sud-Ouest, collection Sites et Patrimoine, 2017.