Duché d'Alençon

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La France en 1477.

Le comté d'Alençon, devenu ensuite duché d'Alençon, a été créé relativement tardivement.

Historique[modifier | modifier le code]

Le comté d'Alençon relevait du duché de Normandie lorsqu'il fut acheté, en 1220, aux héritiers de Robert Ier d'Alençon, par le roi de France Philippe-Auguste.

En mars 1268, son petit-fils le roi saint Louis, le donna à son cinquième fils, Pierre[1].

Ce dernier étant mort sans postérité en 1283, le comté d'Alençon revint alors à la couronne de France et fut donné, en 1286, par le roi Philippe le Bel, avec le comté du Perche, en apanage à son frère Charles, comte de Valois[2], qui lui même le transmit à son second fils Charles II.

Le comté s'accrut des seigneuries de Moulins-la-Marche, Bonmoulin, Sainte-Scolasse-sur-Sarthe, Domfront, Argentan, Exmes. En 1414, Il fut érigé en duché-pairie.

Le duc Jean Ier d'Alençon fut tué à la bataille d’Azincourt en 1415, après avoir tué le duc d’York de sa propre main. Son fils, Jean II d'Alençon[3], perdit son duché à la bataille de Verneuil, le 17 aout 1424, lorsqu’il fut battu et fait prisonnier par les forces anglaises dirigées par le duc de Bedford. Il ne le reconquit qu’en 1449.

À la mort de Charles IV sans héritier mâle (1525), le duché d'Alençon fut laissé en usufruit à sa veuve Marguerite de Navarre (1492-1549) et rattaché au domaine royal français.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Anne Vallez, « La construction du comté d'Alençon (1269-1380). Essai de géographie historique », Annales de Normandie, t. 22, no 1,‎ , p. 11-45 (lire en ligne)

Articles connexes[modifier | modifier le code]