Déni de grossesse

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Femme enceinte

Le déni de grossesse est le comportement inconscient de négation du fait d'être enceinte, que présentent certaines femmes par méconnaissance de leur grossesse, les changements liés à la grossesse étant biologiquement réduits ou incorrectement perçus. Une grossesse niée évolue à l'insu de la femme qui peut ne pas sentir qu'elle est enceinte, ou alors ne pas faire de lien entre les symptômes perçus et une grossesse.

Les dénis de grossesse sont souvent liés à l'histoire de la femme. Selon le psychiatre et philosophe Benoît Bayle, il est parfois qualifié de déni total[1]. Le déni de grossesse doit être différencié de la dénégation de grossesse, ou déni partiel, qui comporte une part de conscience, oscillatoire[2] ou non, du fait d'être enceinte[3],[4].

Aspects médicaux[modifier | modifier le code]

Contexte[modifier | modifier le code]

La grossesse est un état transitoire avec des bouleversements hormonaux, corporels, psychologiques, familiaux et sociaux. La femme en train de devenir mère va devoir s'adapter à cette période de sensibilité particulière, dite de « transparence psychique[5] », où la femme est à l'écoute de sa propre histoire (infantile par rapport à sa propre mère) et de son propre corps. Des problématiques, des traumatismes, des deuils du passé peuvent ressurgir[6].

Normalement, la période de grossesse laisse le temps d'accepter la grossesse, de s'attacher au fœtus, et de se préparer à la naissance et aux soins du nouveau-né. Progressivement des représentations de l'enfant à venir se construisent : l'enfant imaginaire correspond à l'idéal maternel, l'enfant fantasmatique correspond à l'inconscient maternel, et l'enfant réel commence à apparaître avec l'échographie. Ces « trois enfants » doivent se concilier en un seul[6]. Il existe fréquemment un sentiment de plénitude et de toute-puissance, qui a pu donner naissance au mythe de « la grossesse merveilleuse » qui protègerait toute femme enceinte de tout trouble mental[7].

Pour beaucoup de femmes, la grossesse peut être un temps de craintes et de doutes qui sont le plus souvent surmontés. Mais il est des cas où les peurs sont telles qu'elles conduisent des femmes à nier leur grossesse. Il s'agit d'un mécanisme inconscient de défense inapproprié, où la femme inconsciente de sa grossesse est incapable de s'attacher au fœtus, et de se préparer à la délivrance et à la maternité[8].

En France, le déni de grossesse est ainsi défini de façon limitative, comme un refus inconscient, ou du moins « lorsque la participation inconsciente est prévalente »[9]. Dans les pays anglo-saxons, le déni de grossesse est parfois élargi à la dissimulation consciente de la grossesse (chez des adolescentes par exemple) où le « déni de grossesse » est plutôt celui de l'entourage familial ou social (interdits religieux, moraux, socio-culturels...). Cet élargissement se justifierait d'un point de vue pragmatique, par le fait que les problèmes engendrés sont les mêmes : détresse psychologique, accouchement prématuré sans assistance, petit poids de naissance, voire néonaticide ou infanticide à la naissance.

Il semble qu'il y ait un continuum de comportements de grossesse, qui va de la pleine conscience de grossesse avec dissimulation, en passant par la suspicion ou incertitude de grossesse, jusqu'au déni total de la grossesse pouvant se prolonger jusqu'à l'accouchement[8].

Épidémiologie[modifier | modifier le code]

Les études sur le sujet font état d'un cas pour 300 à 600 grossesses[10], ou 3 pour 1 000, en définissant le déni au-delà du premier trimestre de grossesse (le plus souvent à partir de la 20e semaine). D'autres études indiquent que le déni jusqu'à l'accouchement est de l'ordre d'un cas pour 2 500 grossesses. Ceci indique que le déni est un état transitoire pour la majorité des femmes[8]. Dans quelques cas, des femmes en état de déni reconnaissent leur grossesse au vu de leur image échographique. Le déni est dit partiel lorsque la grossesse est reconnue à partir du 5e mois, et total lorsque le déni se poursuit jusqu'au terme.

Classiquement (au XXe siècle) on considérait que le déni de grossesse était le fait de femmes jeunes, primigestes (première grossesse), de couche sociale défavorisée, en difficulté intellectuelle et d'instruction, avec usage de drogues, ou problèmes psychiatriques. Le risque de néonaticide (meurtre d'enfant de moins de 24 h) serait plus élevé chez les femmes jeunes et immatures, célibataires, ayant rompu précocement tout lien avec le géniteur, et souvent en proie à la solitude[9].

Toutefois, depuis les années 2000, il apparaît qu'il n'existe pas de « profil type » du déni de grossesse. La majorité des femmes étudiées sont âgées de 20-25 ans, multipares (déjà une ou plusieurs grossesses), dans de bonnes conditions sociales (étudiantes, salariées). Seule une minorité a une intelligence diminuée, consomme des drogues ou présente un trouble psychiatrique[8].

Il semble que le stress et les conflits psychologiques provoqués par la grossesse puissent conduire à un mécanisme de déni chez des femmes jusque-là bien adaptées à d'autres situations. Les femmes déniant leur grossesse constitueraient alors un groupe hétérogène, sans caractéristique distinctive claire. Une échelle de risque, à visée préventive, est presque impossible à construire. Plusieurs auteurs suggèrent que c'est aux médecins d'être avertis de la possibilité de déni de grossesse chez toute femme ayant l'âge de procréer[8].

Clinique[modifier | modifier le code]

Faute de la conscience d'être enceinte, le ventre peut ne pas grossir visiblement, la grossesse peut passer inaperçue de l'entourage. Les modifications corporelles sont souvent discrètes (« complaisance somatique »[6]). L’aménorrhée caractéristique de la grossesse est expliquée par d'autres raisons par la femme en déni, quand ce ne sont pas des métrorragies qui alimentent l'idée de permanence des règles[9]. Dans une étude, 38 % du groupe des femmes ayant consulté durant leur grossesse, n'ont pas été diagnostiquées enceintes par leur médecin[8].

Quand le bébé commence à bouger, la femme n'y prête pas attention ou interprète ces mouvements comme sans lien avec une grossesse. L’enfant se loge en position debout, dans un utérus resté vertical près de la colonne vertébrale[11]. Au moment de l’annonce du déni par le médecin et la prise de conscience par la femme qu’elle est bien enceinte, son corps peut alors se transformer, récupérant rapidement un poids correspondant à son terme de gestation[3].

Les conséquences sur la santé du bébé dépendent de la durée du déni[12]. Dans le déni partiel, les femmes peuvent accepter leur grossesse et s'attacher au fœtus, sans conséquence néfaste pour l'enfant. Dans le déni partiel prolongé, il peut y avoir un retard de croissance intra-utérine, une mort fœtale in utero[6].

Quand le déni est total, jusqu'au terme de la grossesse, l'accouchement non assisté est un choc psychologique très important pour la mère qui n'a pas pu se préparer psychologiquement à l'accueil de l'enfant et n’a pas recours à son entourage. L'accouchement est prématuré, avec un enfant de petit poids de naissance. Le travail est souvent très rapide, la jeune femme peut aller aux urgences en parlant de sa crainte d'une tumeur, telle autre peut le percevoir comme un besoin d’aller à la selle : elle accouche dans les toilettes où l'enfant meurt noyé[9],[13].

Classifications[modifier | modifier le code]

Le déni peut être psychotique (s'accompagner de troubles psychiatriques graves) ou non-psychotique (sans troubles avérés). Le déni psychotique peut être, entre autres, celui de sujets déjà schizophrènes ou bipolaires avant leur grossesse et qui le restent après.

Le plus souvent, le déni survient chez des sujets non-psychotiques, qui gardent un bon contact avec la réalité en dehors de leur propre grossesse. Des auteurs français insistent sur les mécanismes psychodynamiques qui caractériseraient ce déni : une ambivalence du désir de grossesse et du désir d'enfant (refus de l'enfant et de l'IVG en même temps), culpabilité majeure liée à des interdits concernant la sexualité, fragilité des liens familiaux et sociaux (environnement défavorable à la venue d'un enfant), autant d'éléments qui rendent la grossesse impensable. Ce déni s'accompagne d'un clivage refusant les perceptions de grossesse, et de troubles de la cognition[6],[7].

Des auteurs anglo-saxons considèrent qu'il n'existe aucune caractéristique commune claire, et subdivisent les dénis non psychotiques en trois groupes. Le déni « envahissant » où l'existence de la grossesse n'est pas reconnue, du début à la fin ; le déni « affectif » où la grossesse est reconnue dès le début mais de façon indifférente et négligente ; le déni « persistant » où la grossesse est reconnue au dernier trimestre mais avec refus d'avoir recours à l'entourage ou au système médico-social. Selon une étude, la répartition de ces trois sous-types serait : 36 % des cas pour le déni envahissant, 52 % pour l'affectif, et 11 % pour le persistant[8].

En 2016, le déni de grossesse reste considéré comme un symptôme, et non pas comme une pathologie en soi. Dans la classification internationale des maladies (CIM) et la classification des troubles mentaux (DSM), il n'est pas mentionné en tant que tel, mais plutôt dans les catégories fourre-tout des « non classés par ailleurs ». Il existe un débat pour l'incorporer et le définir plus clairement dans ces classifications périodiquement révisées, et aussi sur la définition elle-même renommant le déni de grossesse (denial pregnancy) en négation de grossesse (negated pregnancy) qui serait complète (déni inconscient) ou incomplète (grossesse reconnue mais négligée ou dissimulée)[8].

Le Docteur Françoise Dumont, experte à la cour d’appel de Versailles, parle de « dénégation de grossesse » et non de déni de grossesse, lorsque l'acte d'infanticide est commis par une personne non psychotique[14].

Infanticide[modifier | modifier le code]

La mort du bébé peut survenir de manière accidentelle, par manque de soins, à la suite d'un traumatisme crânien ou à la suite d'une intervention de la mère. Cette confrontation brutale avec la réalité peut occasionner une panique porteuse de pulsions infanticides : dans certains cas, la mère croit son enfant mort-né et s’en débarrasse alors qu’il est vivant. Le meurtre n'est pas prémédité, il s'agit d'abandon ou de négligence qui sont dans la continuité du déni de grossesse[9]. Les cas de néonaticides actifs (suffocation, strangulation) sont plus souvent liés à des dénis psychotiques[8].

Le déni et l'infanticide sont souvent associés dans l'imagination populaire et parfois encore dans la littérature scientifique. Selon Dayan, l'immense majorité des dénis de grossesse n'est suivi d'aucun acte malveillant. On peut évaluer à moins de 1 % les dénis de grossesse suivis d'infanticides[13]. Le taux allégué de 10 %[15] est le résultat d'un biais judiciaire : il s'agit de 10 % des affaires d'infanticides portées en justice qui sont associées à un déni de grossesse. Les dénis de grossesse échappent à la justice, alors que ce n'est pas le cas d'un geste criminel[13].

Ainsi, en France, on compte chaque année, 2 à 5 cas d'infanticides pour 1500 cas de déni partiel et 250 cas de déni total de grossesse[13].

Aspects historiques[modifier | modifier le code]

Un exemple : l'infanticide en Bretagne[modifier | modifier le code]

Dans les sociétés traditionnelles, comme celle de la Bretagne au XIXe siècle, la dissimulation de grossesse est une conséquence de l'hostilité du groupe aux grossesses jugées illégitimes. Confrontée à une situation imprévue et non désirée, éventuellement après ou en complément de démarches abortives, la mère dissimule comme elle le peut son embarras physique et moral dans son apparence comme dans son comportement. Elle s'efforce en toute circonstance de maintenir autant que possible l'apparence de la normalité pour ne pas donner prise aux inquisitions du contrôle social et au discrédit collectif si redouté[16].

La femme adapte alors son comportement au cours de sa grossesse, maintenant tout au long son effort et ses ruses pour dissimuler ses modifications corporelles. Dans les premiers temps, le défi est de parvenir au retour des règles, ce qui revient bon gré mal gré à provoquer une fausse couche que ce soit par la brutalité ou par des remèdes traditionnels locaux, sangsues ou plantes[17]. Quand la transformation du corps est indéniable, celle-ci est attribuée à quelque trouble physiologique, le plus souvent en rapport avec la menstruation ou l'hydropisie et facilement dissimulé par les habits traditionnels. Puis, les examens par des sages-femmes ou par d'autres tiers sont refusés.

Cette logique vise à préserver l'honorabilité et l'intégration au groupe. Elle peut se poursuivre après la naissance, en cas d'infanticide ou de dissimulation de la naissance, par des efforts pour précipiter le retour aux formes de vie antérieures, tant dans l'apparence que dans la capacité de travail, voire par des ruses complémentaires telles que la présentation de linges indiquant le retour des règles, donc jamais interrompues. La méthode la plus fréquente pour l'infanticide était la consommation par les porcs, faisant disparaitre jusqu'aux os.

Aspects juridiques[modifier | modifier le code]

Le déni de grossesse n’est pas clairement défini et identifié, il n'a pas de statut juridique autonome. L'infanticide et le néonaticide sont jugés de façon très variable selon les pays.

En France[modifier | modifier le code]

En droit français, l'état mental de la mère durant la grossesse et l'accouchement n'est pas considéré comme un facteur atténuant (sauf exceptions, comme un déni total avec état psychotique reconnu[13],[18]).

Dans ce contexte est apparu un débat public sur le déni de grossesse, remettant en question le principe juridique selon lequel la grossesse et l'accouchement ne sont en rien des circonstances atténuantes[13]. Ainsi, l'Association Française pour la Reconnaissance du Déni de Grossesse milite pour un statut juridique de cette notion. À la suite d'une interpellation au Sénat en 2009, la ministre de la Justice Michèle Alliot-Marie répond que le déni de grossesse doit d'abord être clairement défini et identifié du point de vue médical[19].

Selon Anne Tursz, pédiatre épidémiologiste de l’INSERM et spécialiste du sujet, les avocats auraient une tendance systématique à lier le néonaticide au déni. Cela poserait une suspicion d'assassinat sur les personnes atteintes d'un véritable déni, autant que ce perçu pourrait servir d'outil judiciaire pour blanchir les femmes conscientes d'être enceintes et commettant un néonaticide. Selon cette spécialiste le vrai déni est une pathologie psychiatrique rarissime et non un concept opérationnel[18].

En Belgique[modifier | modifier le code]

En mars 2010, une femme jugée pour infanticide a été acquittée par la cour d'assises de Mons (Belgique), le jury populaire constitué de six hommes et femmes ayant reconnu qu'elle avait agi à la suite d'un « déni de grossesse massif » et sous la force d'une « contrainte irrésistible » en étouffant son nouveau-né. Un élément qui, en droit belge, exempte l'auteur d'un crime ou d'un délit de sa responsabilité[20].

Droit anglo-saxon[modifier | modifier le code]

Les peines effectives sont beaucoup plus légères qu'en France. Selon l'Infanticide Act de 1938 au Royaume-Uni, l'infanticide à la naissance est reconnu jusqu'à l'âge de un an. La filiation n'est pas une circonstance aggravante. L'altération du jugement est reconnu presque de principe, et l'homicide ramené à l'homicide involontaire. Les femmes, après une brève peine de prison, sont soumises à une probation et un suivi psychologique. Cependant, une mère qui dénie aussi l'homicide après un déni de grossesse peut être condamnée plus sévèrement : ce qui suscite des débats médicaux et juridiques[13].

La législation britannique inspire celles de nombreux pays : Canada, Australie, Danemark, Suède, Brésil... Aux États-Unis, les jugements sont variables et relativement cléments par rapport aux autres crimes[13].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Benoît Bayle (dir.), Le déni de grossesse, un trouble de la gestation psychique, Toulouse, Érès éditions, , 248 p. (ISBN 978-2-7492-5010-6, lire en ligne)
  2. Benoît Bayle, « Le déni de grossesse », sur Elsevier, (consulté le ).
  3. a et b Maëva Remy, « Le déni de grossesse : « Il ne suffit pas d’être enceinte pour attendre un enfant... » : Mémoire présenté à l'École de Sages-femmes Albert Fruhinsholz de l'Université Henri Poincaré, Nancy » [PDF], sur Université de Lorraine I, (consulté le )
  4. Luisa Araujo-Attali, « Les découvertes tardives de grossesse: L'apport de la psychanalyse : mise en œuvre de trois mécanismes de défense », Recherches en psychanalyse, vol. 18, no 2,‎ , p. 133-141 (DOI 10.3917/rep.018.0133)
  5. M. Bydlowski, La transparence psychique de la femme enceinte, PUF, , p. 101-110.
    dans Psychiatrie périnatale, P. Mazet, S Lebovici.
  6. a b c d et e E. Riquin, « Troubles psychiques de la grossesse et du post-partum », La Revue du Praticien, vol. 65,‎ , p. 701-708
  7. a et b G. Apter, « Psychiatrie et grossesse », La Revue du Praticien - médecine générale, no 873,‎ , p. 30-31
  8. a b c d e f g h et i (en) Angela Jenkins, Simon Millar et James Robins, « Denial of pregnancy – a literature review and discussion of ethical and legal issues », Journal of the Royal Society of Medicine, vol. 104, no 7,‎ , p. 286–291 (ISSN 0141-0768, PMID 21725094, PMCID PMC3128877, DOI 10.1258/jrsm.2011.100376, lire en ligne, consulté le )
  9. a b c d et e B. Durand, « Manifestations psychopathologiques de la grossesse », La Revue du Praticien, no 17,‎ , p. 1913-1919.
  10. (en) « Jens Wessel, Ulrich Buscher, « Denial of pregnancy: population based study », in British Medical Journal, 324(7335). 2002. »
  11. « Passagers clandestins in utero », sur www.lemonde.fr .
  12. Propos du Pr Israël Nisand, gynécologue obstétricien, sur Soir 3, lundi 19 janvier 2009
  13. a b c d e f g et h Jacques Dayan, « Déni de grossesse, infanticide et Justice », Annales Médico-psychologiques,‎ , p. 494-498. (lire en ligne)
  14. http://www.leparisien.fr/val-d-oise-95/mere-infanticide-on-est-face-a-une-denegation-de-grossesse-09-04-2018-7655307.php
  15. « Le déni de grossesse en 7 questions »
  16. Annick Tillier, Des criminelles au village - Femmes infanticides en Bretagne (1825-1865), Presses Universitaires de Rennes, pages 293 et suivantes.
  17. Annick Tillier, Des criminelles au village - Femmes infanticides en Bretagne (1825-1865), Presses Universitaires de Rennes, pages 338 et suivantes.
  18. a et b http://als.univ-lorraine.fr/files/conferences/dossiers/DeniGrossesse/Job.pdf
  19. Sébastien Delorge, « Déni de grossesse et droit pénal », La Revue de santé scolaire et universitaire, no 21,‎ , p. 25. (lire en ligne)
  20. « « Une femme infanticide acquittée en Belgique » sur le site de Le NouvelObs.com » (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Gaëlle Guernalec-Levy, Je ne suis pas enceinte : enquête sur le déni de grossesse, Stock, Paris, 2007, 258 p. (ISBN 978-2-234-06018-0)
  • Perspectives Psy, Volume 41, no 3, juin-juillet 2002, p. 182-188
  • Sophie Marinopoulos, Le Déni de grossesse, Yakapa, 2007
  • Sophie Marinopoulos, La Vie ordinaire d'une mère meurtrière, Fayard, 2008
  • Sophie Marinopoulos, Elles accouchent et ne sont pas enceintes, Les Liens qui Libèrent, 2011

Lien externe[modifier | modifier le code]