Arcade (architecture)

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L'architecture romaine faisait un grand usage des arcades, pour structurer de vastes édifices civils tels que les aqueducs (comme ici celui de Ségovie), les amphithéâtres, les théâtres, les thermes, etc.

Une arcade est, dans le sens courant, une série ordonnée de baies cintrées. La travée est un des éléments de l'ensemble. L'arcade en ouvrage de décor d'un mur en sa partie basse ou en sa partie haute ou sur son devant constitue l'arcature.

Le terme peut aussi désigner une ouverture dans un mur (une baie) qui est cintrée en suivant diverses formes d'arc. Dans ce cas, elle peut être :

  • aveugle : arcade dont l'ouverture est bouchée par un parement de muraille dont le profil d'archivolte forme une saillie ;
  • fausse : arcade simulée dont le fond est bouché par une surface verticale ;
  • feinte : arcade simulée et peinte, afin de rétablir une symétrie avec une arcade réelle ;
  • géminée : arcade offrant l'aspect de deux arcades jumelles juxtaposées formée par deux demi-cercles tangents par l'une de leurs extrémités ;
  • inscrite : arcade géminée inscrite dans une grande arcade ;
  • lobée : arcade décorée et découpée dans des proportions de demi-cercle (les lobes), qui entre dans la décoration et l'ornementation de l'archivolte. Dans l'art roman et gothique, on trouve des arcades trilobées, quadrilobées et quintilobées ;
  • praticable ou réelle : arcade donnant la possibilité de circuler en offrant un passage direct ;
  • quadripartite : arcade divisée en quatre parties.


Arcades remarquables[modifier | modifier le code]

Annexes[modifier | modifier le code]

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