Aincille

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Aincille
Aincille
L'église.
Blason de Aincille
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Pyrénées-Atlantiques
Arrondissement Bayonne
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Pays Basque
Maire
Mandat
Gilbert Oçafrain
2020-2026
Code postal 64220
Code commune 64011
Démographie
Gentilé Aintzildar
Population
municipale
114 hab. (2021 en diminution de 1,72 % par rapport à 2015)
Densité 18 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 08′ 44″ nord, 1° 11′ 38″ ouest
Altitude Min. 198 m
Max. 755 m
Superficie 6,26 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Saint-Jean-Pied-de-Port
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Montagne Basque
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Aincille
Géolocalisation sur la carte : France
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Aincille
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Aincille
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Aincille

Aincille (prononcé [ɛ̃sil]) est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Atlantiques en région Nouvelle-Aquitaine.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Carte

La commune d'Aincille se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine[1].

Elle se situe à 116 km par la route[Note 1] de Pau[2], préfecture du département, à 57 km de Bayonne[3], sous-préfecture, et à 40 km de Mauléon-Licharre[4], bureau centralisateur du canton de Montagne Basque dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Saint-Jean-Pied-de-Port[1].

Les communes les plus proches[Note 2] sont[5] : Çaro (1,8 km), Saint-Jean-le-Vieux (2,3 km), Saint-Michel (2,3 km), Ahaxe-Alciette-Bascassan (2,5 km), Bussunarits-Sarrasquette (2,8 km), Saint-Jean-Pied-de-Port (4,0 km), Ispoure (4,3 km), Lecumberry (4,4 km).

Sur le plan historique et culturel, Aincille fait partie de la province de la Basse-Navarre, un des sept territoires composant le Pays basque[Note 3],[6]. La Basse-Navarre en est la province la plus variée en ce qui concerne son patrimoine, mais aussi la plus complexe du fait de son morcellement géographique[7]. Depuis 1999, l'Académie de la langue basque ou Euskalzaindia divise la Basse-Navarre en six zones[8],[9]. La commune est dans le pays de Cize (Garazi), au sud-est de ce territoire.

Accès[modifier | modifier le code]

La commune est desservie par la route départementale 118.

Lieux-dits et hameaux[modifier | modifier le code]

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier d'Aincille.

La commune est drainée par le Laurhibar, Sassitako erreka, l’Urtchipia et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 7,23 km de longueur totale[11],[12].

Le Laurhibar, d'une longueur totale de 28,1 km, prend sa source dans la commune de Mendive et s'écoule vers le nord-ouest. Il longe la commune sur son flanc nord-est, constituant la limite séparative avec Ahaxe-Alciette-Bascassan, et se jette dans la Nive à Saint-Jean-Pied-de-Port, après avoir traversé 8 communes[13].

Climat[modifier | modifier le code]

Historiquement, la commune est exposée à un micro climat océanique basque[14]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne et est dans la région climatique Pyrénées atlantiques, caractérisée par une pluviométrie élevée (>1 200 mm/an) en toutes saisons, des hivers très doux (7,5 °C en plaine) et des vents faibles[15].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 12,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 580 mm, avec 12,5 jours de précipitations en janvier et 9,3 jours en juillet[16]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Bustince-Iriberry à 4 km à vol d'oiseau[17], est de 13,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 327,4 mm[18],[19]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[20].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Réseau Natura 2000[modifier | modifier le code]

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4]. Deux sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la « directive Habitats »[22],[Carte 1] :

  • les « montagnes de Saint-Jean-Pied-de-Port », d'une superficie de 11 760 ha, une montagne à estives, espaces pastoraux d’altitude (au-dessus de 800-900 m) ouverts sur de vastes étendues[23] ;
  • « la Nive », d'une superficie de 9 473 ha, un des rares bassins versants à accueillir l'ensemble des espèces de poissons migrateurs du territoire français, excepté l'Esturgeon européen[24].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique[modifier | modifier le code]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 5] est recensée sur la commune[25],[Carte 2] : la « grotte de Mikelauenzilo et alentours » (7 568,16 ha), couvrant 7 communes du département[26] et deux ZNIEFF de type 2[Note 6],[25],[Carte 3] :

  • les « montagnes de Saint-Jean-Pied-de-Port » (14 133,83 ha), couvrant 9 communes du département[27] ;
  • le « réseau hydrographique des Nives » (3 596,23 ha), couvrant 33 communes du département[28].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Aincille est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[29],[30],[31].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Jean-Pied-de-Port, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 22 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[32],[33].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (59,5 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (51,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (40,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (30,1 %), prairies (19,3 %), forêts (8,2 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (2,2 %)[34]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 4].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune d'Aincille est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité moyenne). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon[35]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[36].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment le Laurhibar. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983 et 2009[37],[35].

Aincille est exposée au risque de feu de forêt. En 2020, le premier plan de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été adopté pour la période 2020-2030[38]. La réglementation des usages du feu à l’air libre et les obligations légales de débroussaillement dans le département des Pyrénées-Atlantiques font l'objet d'une consultation de public ouverte du 16 septembre au 7 octobre 2022[39],[40].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines)[41]. Afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les éventuelles cavités souterraines sur la commune[42].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Aincille.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[43]. 43,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 5]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 9],[44].

Risque particulier[modifier | modifier le code]

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune d'Aincille est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments[45].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Attestations anciennes[modifier | modifier le code]

Le toponyme est documenté sous les formes Ancibiu (1264[46] et 1309[47]), Ancivil (1291[47] et 1292[46]), Ancil (1304[46] et 1344[47]), Ançill (1307[46],[47]), Ancibiu (1350[46],[47]), Aincile (XVIIIe siècle[48], intendance de Pau, C 54[49]) et Ancille (1801[50], Bulletin des lois).

Étymologie[modifier | modifier le code]

Le nom Aïncille provient d'un ancien toponyme Aintzibil signifiant en basque « colline des marécages »[47] ;

Graphie basque[modifier | modifier le code]

Son nom basque actuel est Aintzila[47],[51].

Pierre Lhande mentionne la forme Aintzille-Harrieta[52], composée avec le nom du château situé au sud de Saint-Jean-le-Vieux.

Histoire[modifier | modifier le code]

Une partie des terres indivises d’Aïncille, aux côtés de celles des communes d’Ahaxe-Alciette-Bascassan, Bustince-Iriberry, Çaro, Lecumberry, Mendive, Saint-Jean-le-Vieux et Saint-Michel, fut apportée le [53] à la formation de la commune d’Estérençuby[54].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1995 2008 Jean Franchistéguy DVD  
2008 En cours Gilbert Oçafrain DVG Agriculteur
Les données manquantes sont à compléter.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

La commune appartient à la communauté d'agglomération du Pays Basque. Elle est membre du syndicat d’énergie des Pyrénées-Atlantiques, de l'Agence publique de gestion locale et du syndicat intercommunal pour l'aménagement et la gestion de l'abattoir de Saint-Jean-Pied-de-Port[55].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[56]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[57].

En 2021, la commune comptait 114 habitants[Note 10], en diminution de 1,72 % par rapport à 2015 (Pyrénées-Atlantiques : +3,43 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
416297413344558590423362341
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
336303301320307270260241227
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
217232211191187193183176168
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
146123136113110103118120130
2014 2019 2021 - - - - - -
118115114------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[50] puis Insee à partir de 2006[58].)
Histogramme de l'évolution démographique

Le gentilé est Aintzildar[59],[51].

Économie[modifier | modifier le code]

La commune fait partie de la zone de production du vignoble d'Irouléguy et de la zone d'appellation de l'ossau-iraty. L'activité est principalement agricole.

Aïncille a longtemps accueilli une saline (saline d'Ugarré), connue dès le XVIIe siècle, qui avait la particularité d'être une société par actions, propriété des vingt-neuf maisons anciennes de la commune[60], et qui fut réunie au domaine royal en 1683.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Langues[modifier | modifier le code]

D'après la Carte des Sept Provinces Basques éditée en 1863 par le prince Louis-Lucien Bonaparte, le dialecte basque parlé à Aincille est le bas-navarrais oriental.

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Patrimoine civil[modifier | modifier le code]

Une croix de carrefour[61] est inscrite aux monuments historiques depuis 1992.

La commune présente un ensemble[62] de maisons et de fermes des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles, telles les fermes Idiondoa[63] (XVIIe siècle) et Ahadoberria[64] (XVIIIe et XIXe siècles), inscrites toutes deux à l’Inventaire général du patrimoine culturel.

Patrimoine religieux[modifier | modifier le code]

Une croix de cimetière[65] est inscrite aux monuments historiques depuis 1992.

Église Notre-Dame-de-l'Assomption-et-Saint-Jean-Baptiste d'Aincille[modifier | modifier le code]

L'église Notre-Dame-de-l'Assomption-de-la-Bienheureuse-Vierge-Marie-et-Saint-Jean-Baptiste[66] date du milieu du Moyen Âge. Elle est inscrite à l'Inventaire général du patrimoine culturel. Elle recèle une croix de procession[67] du XVIIIe siècle et une Vierge à l'Enfant[68] en bois du XIIIe siècle. Ces deux objets sont classés par les monuments historiques depuis 1993. L'église est dédiée à l'Assomption de Marie et à saint Jean le Baptiste.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason Blasonnement :
Écartelé au 1 d'azur au pont d'or maçonné de sable brochant sur une onde d'argent mouvante de la pointe et accompagné en chef de trois étoiles d'argent rangées en fasce ; au 2 d'or à une aigle de sable au vol abaissé ; au 3 de sinople à une vache d'or colletée et clarinée d'azur posée en pointe surmontée d'une brebis au naturel accornée d'or; au 4 d'azur à une église de profil d'or couverte du même ajourée de sable prolongée à dextre d'un porche abaissé d'or ouvert de sable, l'église est surmontée à dextre d'un clocher d'or couvert du même et sommé d'une croisette de sable[69].

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
  2. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
  3. Le Pays Basque comprend sept provinces dont trois au nord qui forment le pays basque français : le Labourd, la Soule et la Basse-Navarre.
  4. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[21].
  5. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  6. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  8. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  9. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
    • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
    • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
    • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
  10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. « Sites Natura2000 de types sites d'intérêt communautaire (SIC) (Directive Habitats) de la commune d'Aincille », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
  2. « ZNIEFF de type I sur la commune d'Aincille », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
  3. « ZNIEFF de type II sur la commune d'Aincille », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
  4. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  5. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

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  3. Stephan Georg, « Distance entre Aincille et Bayonne », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. Stephan Georg, « Distance entre Aincille et Mauléon-Licharre », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Communes les plus proches d'Aincille », sur villorama.com (consulté le ).
  6. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 22.
  7. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 25.
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  12. « Hydro » sur Géoportail (consulté le 9 août 2021)..
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  14. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
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  19. « Station Météo-France « Bustince - St Jean » (commune de Bustince-Iriberry) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
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  48. Paul Raymond, Dictionnaire topographique du département des Basses-Pyrénées, Paris, Imprimerie Impériale, , 208 p. (BNF 31182570, lire en ligne)..
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  56. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  57. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  58. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
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  62. « Maisons et fermes anciennes », notice no IA64000966, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  63. « La ferme Idiondoa », notice no IA64000861, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  64. « La ferme Ahadoberria », notice no IA64000860, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  65. « La croix de cimetière », notice no PA00084307, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  66. « L'église Notre-Dame-de-l'Assomption-de-la-Bienheureuse-Vierge-Marie et Saint-Jean-Baptiste », notice no IA64000857, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  67. « La croix de procession de l’église Notre-Dame-de-l'Assomption-de-la-Bienheureuse-Vierge-Marie et Saint-Jean-Baptiste », notice no PM64000025, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  68. « La Vierge à l'Enfant de l’église Notre-Dame-de-l'Assomption-de-la-Bienheureuse-Vierge-Marie et Saint-Jean-Baptiste », notice no PM64000024, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  69. Guy Ascarat