Ciboure

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Ciboure
Ciboure
Vue depuis le port de Saint-Jean-de-Luz.
Blason de Ciboure
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Pyrénées-Atlantiques
Arrondissement Bayonne
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Pays Basque
Maire
Mandat
Eneko Aldana-Douat
2020-2026
Code postal 64500
Code commune 64189
Démographie
Gentilé Cibourien, Ziburutar[1]
Population
municipale
6 033 hab. (2021 en diminution de 6,65 % par rapport à 2015)
Densité 811 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 23′ 11″ nord, 1° 40′ 00″ ouest
Altitude Min. 0 m
Max. 83 m
Superficie 7,44 km2
Type Commune urbaine et littorale
Unité urbaine Bayonne (partie française)
(banlieue)
Aire d'attraction Ciboure
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton de Saint-Jean-de-Luz
Législatives Sixième circonscription
Localisation
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Ciboure
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Ciboure
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Ciboure
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Ciboure
Liens
Site web http://www.ciboure.fr/

Ciboure est une commune française située dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine.

Le gentilé est Cibourien[2] (ou Ziburutar[1] en basque).

Les habitants sont également surnommés les « Kaskarrot » ou « Kachkarrot[3]» forme francisée du basque kazkota ou kaskota. Ce terme pourrait dériver mais sans attestation formelle de kasko en basque issu du casco castillan. Augustin Chaho indique dans son dictionnaire de 1856-1857, un usage de ce terme équivalent à « forte tête[4] ».

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

La commune de Ciboure se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine[5].

Elle se situe à 136 km par la route[Note 1] de Pau[6], préfecture du département, à 28 km de Bayonne[7], sous-préfecture, et à 5 km de Saint-Jean-de-Luz[8], bureau centralisateur du canton de Saint-Jean-de-Luz dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[5]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Bayonne[5].

Les communes les plus proches[Note 2] sont[9] : Saint-Jean-de-Luz (0,9 km), Urrugne (3,7 km), Ascain (5,8 km), Guéthary (6,5 km), Ahetze (8,1 km), Bidart (8,4 km), Biriatou (8,4 km), Hendaye (9,1 km).

Sur le plan historique et culturel, Ciboure fait partie de la province du Labourd, un des sept territoires composant le Pays basque[Note 3],[10]. Le Labourd est traversé par la vallée alluviale de la Nive et rassemble les plus beaux villages du Pays basque[11]. Depuis 1999, l'Académie de la langue basque ou Euskalzaindia divise le territoire du Labourd en six zones[12],[13]. La commune est dans la zone Lapurdi Itsasegia (Côte du Labourd)[14] au sud-ouest de ce territoire, en façade atlantique.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes sont Ascain, Saint-Jean-de-Luz et Urrugne.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Ciboure.

La commune est drainée par la Nivelle, Fleuve Untxin et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 10 km de longueur totale[16],[Carte 1].

La Nivelle, d'une longueur totale de 39,2 km (en France), est un fleuve qui prend sa source en Espagne, à l'ouest du sommet de l'Alcurrunz (933 m), dans la commune d'Urdazubi, et s'écoule du sud vers le nord. Elle traverse la commune et se jette dans le golfe de Gascogne à Saint-Jean-de-Luz, après avoir traversé 5 communes[17].

Climat[modifier | modifier le code]

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[18]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[19].

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 4]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[18]

  • Moyenne annuelle de température : −9 999 °C
  • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : -9999 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : -9999 j
  • Amplitude thermique annuelle[Note 5] : −9 999 °C
  • Cumuls annuels de précipitation : −9 999 mm
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : -9999 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : -9999 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[21] complétée par des études régionales[22] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1921 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques[23]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après. La température moyenne annuelle évolue de 13,2 °C pour la période 1971-2000[24], à 13,4 °C pour 1981-2010[25], puis à 13,8 °C pour 1991-2020[26].

Statistiques 1981-2010 et records de la station météorologique de Socoa (64) - alt : 21 m 43° 23′ 36″ N, 1° 41′ 06″ O
Records établis sur la période du 01-01-1921 au 30-06-2022
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 5,8 5,9 7,4 8,6 11,8 14,7 16,8 17,2 14,9 12,6 8,7 6,5 10,9
Température moyenne (°C) 9,3 9,6 11,4 12,6 15,7 18,3 20,5 21 19,1 16,6 12,3 10 14,7
Température maximale moyenne (°C) 12,8 13,4 15,4 16,5 19,5 22 24,2 24,8 23,4 20,6 16 13,4 18,5
Record de froid (°C)
date du record
−10,8
15.01.1985
−12
03.02.1956
−7,2
06.03.1971
−2,4
13.04.1958
2,6
03.05.1977
4,2
02.06.1962
6,4
28.07.1954
7,2
14.08.1949
2,2
25.09.1931
0,5
16.10.09
−5,6
26.11.1955
−8
25.12.1962
−12
1956
Record de chaleur (°C)
date du record
24,6
06.01.1999
28,4
28.02.1960
29,8
25.03.1955
32,5
30.04.05
35,4
30.05.1996
42
18.06.2022
41,9
30.07.20
40,2
04.08.03
38
12.09.16
33,2
02.10.1985
29
08.11.15
26
02.12.1985
41,9
2020
Précipitations (mm) 139 116,9 110,9 137 115,1 86,4 70,1 99,6 118 152,6 182 155,4 1 483
Source : « Fiche 64189001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 14/07/2022 dans l'état de la base


Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Réseau Natura 2000[modifier | modifier le code]

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 6]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats » : « la Nivelle (estuaire, barthes et cours d'eau) »[28], d'une superficie de 1 450 ha, un réseau hydrographique complet des sources de montagne à son estuaire[29],[Carte 2].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique[modifier | modifier le code]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 7] est recensée sur la commune[30],[Carte 3] : les « Barthes de la basse vallée de la Nivelle et vallée humide de Basa Beltz » (152,04 ha), couvrant 3 communes du département[31] et une ZNIEFF de type 2[Note 8],[30],[Carte 4] : le « réseau hydrographique et basse vallée de la Nivelle » (763,72 ha), couvrant 9 communes du département[32].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Ciboure est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 9],[33],[34],[35]. Elle appartient à l'unité urbaine de Bayonne (partie française), une agglomération internationale dont la partie française regroupe 30 communes[36] et 263 704 habitants en 2021, dont elle est une commune de la banlieue[37],[38].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Ciboure, dont elle est la commune-centre[Note 10]. Cette aire, qui regroupe 2 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[39],[40].

La commune, bordée par l'océan Atlantique, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[41]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[42],[43].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (53,2 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (47,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (44,2 %), forêts (24,2 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (9 %), terres arables (8,9 %), zones agricoles hétérogènes (5,8 %), prairies (5,1 %), zones humides côtières (2,4 %), eaux maritimes (0,4 %)[44]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 5].

Lieux-dits et hameaux[modifier | modifier le code]

Le quartier de Socoa situé entre l'Océan et la baie protégée, est administré à la fois par Ciboure et par Urrugne. Il est relié à Hendaye-Plage par la célèbre route dite de la Corniche basque qui offre de spectaculaires vues sur le golfe de Gascogne et les falaises plissées de la côte basque.

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Ciboure est desservie par la route nationale 10 entre Saint-Jean-de-Luz et Urrugne.

Ciboure est desservie par les lignes 39, 41 et 43 du réseau de bus Hegobus et la ligne 3 du réseau Carexpress Hendaye-Bayonne.

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Ciboure est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage[45]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[46].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) Côtier basque, regroupant 12 communes dans les Pyrénées-Atlantiques et une dans les Landes concernées par un risque de phénomènes fluvio-maritimes pouvant s’avérer dangereux (estuaire Adour et Nive) sur le territoire de Bayonne et de crues rapides dévastatrices de la Nivelle dans sa partie sud (Ciboure, Saint-Jean-de-Luz), un des 18 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Adour-Garonne[47]. La plus forte crue connue est celle de 1952, suivie de celle de 1981. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[48]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1990, 1992, 2002, 2006, 2007, 2009 et 2021[49],[45].

Ciboure est exposée au risque de feu de forêt. En 2020, le premier plan de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été adopté pour la période 2020-2030[50]. La réglementation des usages du feu à l’air libre et les obligations légales de débroussaillement dans le département des Pyrénées-Atlantiques font l'objet d'une consultation de public ouverte du 16 septembre au 7 octobre 2022[51],[52].

La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[53].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Ciboure.

Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[54]. 82,8 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 6]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 11],[55].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1990, 2003, 2005 et 2011 et par des mouvements de terrain en 2013[45].

Risque technologique[modifier | modifier le code]

La commune est en outre située en aval de barrages de classe A[Note 12]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[57].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Attestations anciennes[modifier | modifier le code]

Le toponyme Ciboure apparaît[58] sous les formes Subiboure (XIIIe siècle, titres de Saint-Jean-de-Luz[59]), Siboure (1650, carte du Gouvernement général de Guienne et Guascogne et Pays circonvoisins, Carte des Pays Basques de France et d'Espagne), Siboro (1657), Sanctus Vincentius de Siboure (1684, collations du diocèse de Bayonne[60]) et Ziburu[61] au XIXe siècle.

Siboro était l'ancien nom de la ville, tout du moins jusqu'en 1692 selon Jean-Baptiste Orpustan.

Graphie basque[modifier | modifier le code]

Son nom basque actuel est Ziburu[1].

Histoire[modifier | modifier le code]

Vue de Ciboure prise du jardin de la douane de Saint-Jean-de-Luz vers 1882. Ruines de l'ancien pont « telles qu'elles étaient en 1852 ».

Le début du XVIe siècle en Labourd est marqué par l'apparition de la peste. La lecture des registres gascons[62] permet de suivre son expansion. Après une période de rémission, la maladie réapparaît. En 1598, le corps de ville de Ciboure rédige de nombreux rapports sur « la maladie quy court », « la maladie de la peste »[63].

Jusqu'alors annexe d'Urrugne, Ciboure fut érigée en commune en 1603[64].

En prévision des États généraux de 1789, Me Saint-Esteven – curé de Ciboure – est élu député du clergé. Sous la Révolution, Ciboure sera rattachée à Saint-Jean-de-Luz, les deux villes regroupées prendront le nom de Chauvin-Dragon[65]. Les deux villes, soupçonnées d'« incivisme » sous la Terreur, sont ainsi placées sous sous l'administration d'une « Société populaire républicaine des amis de la Liberté et de l'Égalité ». Le nom de Chauvin-Dragon cessera d'être employé à partir de 1795 mais les deux villes ne seront séparées qu'en 1800[66].

Maurice Ravel est né à Ciboure, le , dans la maison Estebania, de style hollandais[65].

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason Blasonnement :
D'argent à la mer d'azur, au cheval contourné d'argent brochant sur le fût au naturel d'un arbre de sinople terrassé du même, fruité d'or, accosté de deux vaisseaux affrontés au naturel voguant sur la mer, l'un à dextre et l'autre à senestre[67].
Commentaires : Les armoiries de Ciboure ont été approuvées par le conseil municipal en 1992. Elles se retrouvent sur la vieille fontaine de Ciboure classée monument historique (datant de 1676) et correspondent à une légère adaptation des règles d’héraldique par souci d’esthétisme (ajout du marron pour le tronc du chêne et bateaux).
  • L’arbre est un chêne de sinople (vert) fruité de glands d’or (jaune) dont le tronc est au naturel (marron) terrassé du même (terrasse verte tranchant sur la mer d’azur). Le chêne représente la force, les traditions et la mémoire. Il a été repris ensuite dans plusieurs armoiries du Pays basque.
  • Le cheval d’argent (blanc) sur une mer d’azur (bleue) est le signe de la vitesse, la légèreté du commandement. Le cheval était un animal royal.
  • La vocation maritime de Ciboure se retrouve dans les deux vaisseaux dits d’accompagnement sur les armoiries.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1912 1919 Jean Haristoy    
1919 1925 Jean-Pierre Celhay    
1925 1935 Jean-Baptiste Duhau    
1935 1941 Joseph Abeberry    
1941 1944 Jean-Baptiste Hapette    
1944 1946 Jean Meyreau    
1946 Jean Poulou DVD Conseiller général du canton de Saint-Jean-de-Luz (1964 → 1973)
1976 Bernard Rospide UDR Médecin
1976 Rodolphe Fisher    
1981
(décès)
Jean Poulou MRG Conseiller général du canton d'Hendaye (1973 → 1981)
1981 Michel Poulou MRG  
Albert Péry PS  
[68] Guy Poulou DD[69]
puis UMP-LR
Chirurgien-dentiste
[70] En cours Eneko Aldana-Douat Régionaliste[71] (EHBAI[72])  
Les données manquantes sont à compléter.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Ciboure fait partie de huit structures intercommunales[73] :

  • l’agglomération Sud Pays basque ;
  • le SIVU des écoles maternelles et primaires de Ciboure et d'Urrugne ;
  • le syndicat d’énergie des Pyrénées-Atlantiques ;
  • le syndicat intercommunal d’aménagement de la basse vallée de l’Untxin et de voirie de Ciboure et Urrugne ;
  • le syndicat intercommunal de la baie de Saint-Jean-de-Luz et de Ciboure ;
  • le syndicat intercommunal des collèges d'enseignement secondaire de Saint-Jean-de-Luz ;
  • le syndicat intercommunal du centre de secours de Saint-Jean-de-Luz ;
  • le syndicat intercommunal pour le soutien à la culture basque.

Ciboure accueille le siège du SIVU des écoles maternelles et primaires de Ciboure et d'Urrugne.

La commune fait partie de l'Eurocité basque Bayonne - San Sebastian.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[74]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[75].

En 2021, la commune comptait 6 033 habitants[Note 13], en diminution de 6,65 % par rapport à 2015 (Pyrénées-Atlantiques : +3,43 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 8731 4591 4791 5281 6511 7542 1532 1551 946
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 7001 9661 9101 9852 1942 2572 4232 1652 174
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 2062 2592 6172 6923 6394 1703 9054 2384 777
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
5 8706 3766 3716 2055 8496 2836 2826 8646 297
2021 - - - - - - - -
6 033--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[76] puis Insee à partir de 2006[77].)
Histogramme de l'évolution démographique

La commune fait partie de l'aire d'attraction de Ciboure.

Enseignement[modifier | modifier le code]

La commune dispose de cinq écoles : l'école maternelle publique Marinela, l'école élémentaire publique Aristide-Briand, l'école primaire publique Croix-Rouge et l'école primaire privée Saint-Michel[78] (ces quatre écoles proposent un enseignement bilingue français-basque à parité horaire[79]). L'ikastola kaskarotenia, ouverte en 2013, propose un enseignement entièrement en langue basque.

Économie[modifier | modifier le code]

Ciboure partage le port de pêche avec Saint-Jean-de-Luz. La gestion est assurée par la Chambre de commerce et d'industrie de Bayonne Pays basque. Des conserveries de produits de la mer sont installées dans la commune.
Aujourd'hui, Ciboure est l'une des localités les plus dynamiques de la région. Les conserveries sur le déclin ont été reprises par de jeunes entrepreneurs. Un lycée consacré à la mer a ouvert ses portes en 1996 et, histoire de prouver qu'elle n'avait rien à envier à sa voisine Saint-Jean-de-Luz, la municipalité a rénové son patrimoine.

Ciboure fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Vague sur la digue de Socoa.
Il existe une catégorie consacrée à ce sujet : Monument historique à Ciboure.
Langues

D'après la Carte des Sept Provinces Basques éditée en 1863 par le prince Louis-Lucien Bonaparte, le dialecte basque parlé à Ciboure est le labourdin.

Patrimoine civil[modifier | modifier le code]

Le phare[80] du port, construit par André Pavlovsky, est classé monument historique ;

Le fort du Socoa[81] date du XVIIe siècle. Il a été construit pour défendre la baie de Saint-Jean-de-Luz.

Dès la fin des années 30 il a abrité une école de voile, sport alors très « tendance » et paré d'une image élitiste (Charlie Chaplin y aurait fait un court stage lors de vacances en pays basque).

À partir des années 40 l'école de voile de Socoa tente de démocratiser le sport (une politique voulue par Jean Borotra, ministre des sports de Pétain, qui visait un « réarmement moral de la Jeunesse » et mise en pratique par un ancien officier de marine, le commandant Rocq, avec l'assistance technique de Jean-Jacques Herbulot. Cette démocratisation sera amplifiée, avec des méthodes similaires mais un tout autre cadre idéologique, par les Glénans de Philippe Viannay. Dans les années 50 l'école, baptisée « Centre Virginie Hériot », toujours soutenue par la Marine nationale, qui y voit une source de vocations maritimes, est dirigée par deux moniteurs très qualifiés et créatifs, le Basque Pierre Latxague et le Breton Aristide Lehoerff.

Tentant de dépasser le succès du Vaurien, dériveur en contreplaqué minimaliste à prix cassé créé par Herbulot pour les Glénans, Latxague et Lehoerff s'associent au designer Christian Maury et à l'industriel bordelais Lucien Lanaverre pour créer un révolutionnaire voilier d'initiation en composite verre polyester, performant, léger, imputrescible et quasiment sans entretien : ce sera le 420, qui connaîtra un succès planétaire, tant à l'exportation ou en construction étrangère sous licence, que pour l'initiation et pour la régate.

Par la suite, la gestion de l'école de voile de Socoa est reprise par l'UCPA qui finira par la fermer pour manque de rentabilité dans les années 2000 après s'en être servi pour former ses moniteurs de ski saisonniers comme moniteurs de voile, une action visant à la professionnalisation des moniteurs sportifs qui n'aura pas le succès escompté.

Durant toute cette période le centre de Socoa a été une institution pionnière de la voile légère, que ce soit pour l'apprentissage de base ou comme base d'entraînement des équipes nationales de voile. À partir de 1966, l'ENVSN implantée à St Pierre de Quiberon et dirigée par le très novateur Yvon Piégelin, venu de la FSGT, l'a progressivement supplantée dans le rôle de centre de voile de référence pour les formations de cadres et l'entraînement de haut niveau.

Longtemps laissé à l'abandon après la période UCPA, le fort est racheté à l'État par la commune en 2012. Des travaux de réhabilitation sont prévus avec pour objectif final d'en faire un campus universitaire multi-activités lié à la mer et à l'environnement marin.

Une fontaine monumentale[82] du XVIIe siècle est classée aux monuments historiques depuis 1925 ;

La maison Neria[83], rue du Docteur-Micé, date du XVIIe siècle. Elle servit d'hôpital aux troupes de Wellington en 1813 et 1814 ;

La maison natale de Maurice Ravel[84], quai Ravel, date du XVIIe siècle ;

La villa Lehen-Tokia[85], chemin Axotareta, construite entre 1924 et 1926, est inscrite aux monuments historiques ;

La villa Leïhorra[86], rue du Docteur-Micé, est inscrite aux monuments historiques ;

Le thonier sardinier Marinéla[87], dans le port de Socoa, fait partie de l'inventaire du ministère de la Culture ;

La commune a érigé en 1955 une stèle des évadés de France, à la mémoire des résistants qui quittèrent la France pour rejoindre l'Armée de la libération via l'Espagne durant la Seconde Guerre mondiale.

Au bord de la Nivelle, le quartier Zubiburu, inauguré en 2008[88], rassemble des hôtels et des immeubles résidentiels de type néobasque.

Patrimoine religieux[modifier | modifier le code]

Retable baroque de l'église Saint-Vincent de Ciboure.
  • L'ancienne église Notre-Dame de Bordagain[89], dite tour de Bordagain, est classée aux monuments historiques depuis 1987 ;
  • Le couvent des Récollets[90] est inscrit aux monuments historiques depuis 1925. Il accueillait dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle une école de navigation[91] ;
  • La croix blanche[92], sur l'ancien chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle, date de 1616 ;
  • Une croix monumentale sculptée[93], proche de l'ancienne église Notre-Dame de Bordagain, est classée aux monuments historiques ;
  • L'église Saint-Vincent[94] date des XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles ; elle recèle divers mobiliers[95] inventoriés par le ministère de la Culture dont une statue d'un christ gisant[96]. C'est en 1555 que Ciboure obtint son autonomie religieuse et administrative et se détacha de la paroisse d'Urrugne. L'église fut achevée en 1575[97]. Un nouvel orgue baroque, réalisé par le facteur d’orgue Thomas[98] a été installé en 2012-2013 qui compte 35 jeux et 2600 tuyaux[99].

Philatélie[modifier | modifier le code]

En 1997, est émis un timbre de trois francs, multicolore, sur les corsaires basques qui ont servi les rois de France pendant l'Ancien Régime. L'illustration représente deux corsaires et leur navire, entourant le paysage montagneux de la Rhune derrière le fort de la Socoa, à Ciboure. La vente anticipée avec oblitération 1er jour se déroule le 13 septembre à Saint-Jean-de-Luz. Le timbre porte le n° YT 3103[100].

Équipements[modifier | modifier le code]

Sports et équipements sportifs

Ciboure possède un golf et un club de tennis (golf[101] et tennis-club de la Nivelle).

Enseignement

Ciboure dispose de deux écoles élémentaires publiques (écoles Briand et Croix-Rouge), d'une école primaire privée (école Saint-Michel) et d'une ikastola (école Piarres Larzabal)[102].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Il existe une catégorie consacrée à ce sujet : Naissance à Ciboure.
nées au XVIe siècle
  • Joanes Etxeberri, né vers 1580 à Ciboure, est un prêtre, poète et théologien écrivain de langue basque.
nées au XVIIe siècle
Il existe une catégorie consacrée à ce sujet : Décès à Ciboure.
nées au XVIIIe siècle
nées au XIXe siècle
nées au XXe siècle

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
  2. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
  3. Le Pays basque comprend sept provinces dont trois au nord qui forment le pays basque français : le Labourd, la Soule et la Basse-Navarre.
  4. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[20].
  5. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
  6. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[27].
  7. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  8. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  9. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  10. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  11. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
    • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
    • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
    • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
  12. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[56].
  13. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
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  2. « Sites Natura 2000 de types sites d'intérêt communautaire (SIC) (Directive Habitats) de la commune de Ciboure », sur geoportail.gouv.fr.
  3. « ZNIEFF de type I sur la commune de Ciboure », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
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Références[modifier | modifier le code]

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  4. Augustin (1811-1858) Auteur du texte Chaho, Dictionnaire basque, français, espagnol et latin : d'après les meilleurs auteurs classiques et les Dictionnaires des Académies française et espagnole / par Augustin Chaho, 1856-1857 (lire en ligne).
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  11. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 25.
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  78. {{http://www.education.gouv.fr/pid24302/annuaire-resultat-recherche.html?ecole=1&lycee_name=&localisation=1&ville_name=Ciboure%20%2864%29}}.
  79. http://www.mintzaira.fr/fr/services-en-basque/ecoles.html?tx_ecoles_pi1%5bcommune%5d=38&tx_ecoles_pi1%5bcdc%5d=0&tx_ecoles_pi1%5bprovince%5d=0&tx_ecoles_pi1%5bcategory%5d=16&tx_ecoles_pi1%5btype%5d=0&tx_ecoles_pi1%5beducation_mode%5d=0&tx_ecoles_pi1%5bsubmit%5d=Rechercher&id=183&L=0.
  80. Ministyre de la Culture, base Mérimée - Notice sur le phare de Socoa
  81. Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur le fort du Socoa
  82. Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur la fontaine du XVIIe siècle
  83. Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur la maison Neria
  84. Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur la maison de Ravel
  85. Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur la villa Lehen-Tokia
  86. Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur la villa Leïhorra
  87. Ministère de la Culture, base Palissy - Notice sur le thonier sardinier Marinéla
  88. Inauguration des logements sociaux de Zubiburu
  89. Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur la tour de Bordagain
  90. Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur le couvent des Récollets
  91. Archives communales de Bayonne, EE 2, citées par Manex Goyhenetche, Histoire générale du Pays basque IV : Révolution de 1789, t. 4, Donostia / Bayonne, Elkarlanean, , 432 p. (ISBN 2913156460 et 9782913156463, OCLC 492295167), p. 81.
  92. Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur la croix blanche
  93. Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur la croix sculptée du quartier Bordagain
  94. Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur l'église Saint-Vincent
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  96. [15], Ministère de la Culture, base Palissy - Notice sur le Christ gisant de l'église Saint-Vincent]
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  101. Site du golf de la Nivelle
  102. Site de l'ikastola Piarres Larzabal

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

J. Garat, Ciboure en 97 documents - 1740-1823, Saint-Jean-de-Luz, Luz-Offset,

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]