Zellenberg

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Zellenberg
Zellenberg
Photo aérienne de Zellenberg.
Blason de Zellenberg
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Collectivité territoriale Collectivité européenne d'Alsace
Circonscription départementale Haut-Rhin
Arrondissement Colmar-Ribeauvillé
Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Ribeauvillé
Maire
Mandat
Christian Keller
2020-2026
Code postal 68340
Code commune 68383
Démographie
Gentilé Zellenbergeois, Zellenbergeoises
Population
municipale
324 hab. (2021 en diminution de 2,7 % par rapport à 2015)
Densité 65 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 10′ 18″ nord, 7° 19′ 14″ est
Altitude Min. 183 m
Max. 374 m
Superficie 4,96 km2
Type Commune urbaine
Aire d'attraction Colmar
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Sainte-Marie-aux-Mines
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Zellenberg
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Zellenberg
Géolocalisation sur la carte : Haut-Rhin
Voir sur la carte topographique du Haut-Rhin
Zellenberg
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Voir sur la carte administrative du Grand Est
Zellenberg

Zellenberg est une commune française située dans la circonscription administrative du Haut-Rhin et, depuis le , dans le territoire de la Collectivité européenne d'Alsace, en région Grand Est.

Cette commune se trouve dans la région historique et culturelle d'Alsace.

Ses habitants sont appelés les Zellenbergeois.

Le patrimoine culturel du village se développe majoritairement grâce au flux touristique apporté par la ligne d’autocars 106 proposée par la compagnie Royer Voyage. Elle dessert notamment les arrêts « Place de la Mairie » et « Chez Béné ».

Géographie[modifier | modifier le code]

à 2 km de Riquewihr, Zellenberg est situé sur une colline à 285 mètres d'altitude en plein vignoble. Réputé pour la qualité de ses vins, il peut être rejoint en prenant la RN 83.

En venant de Colmar, il faut prendre la route de Houssen par la D 3 puis traverser le village d'Ostheim. À proximité de Beblenheim, continuer sur la D 5 direction Zellenberg. En sens inverse, depuis Strasbourg, prendre l'A35 direction Ostheim puis rejoindre Beblenheim et Zellenberg.

Zellenberg fait partie du canton de Sainte-Marie-aux-Mines et de l'arrondissement de Colmar-Ribeauvillé. C'est une des 188 communes[1] du parc naturel régional des Ballons des Vosges.

Communes limitrophes de Zellenberg
Hunawihr Ribeauvillé Guémar
Zellenberg Ostheim
Riquewihr Beblenheim

Toponymie[modifier | modifier le code]

  • Cellamberch, 1120 ;
  • Cellisberch, 1287.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Vosges » et « Alsace »[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 661 mm, avec 9,2 jours de précipitations en janvier et 9,2 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Ribeau. - Verre », sur la commune de Ribeauvillé à 3 km à vol d'oiseau[4], est de 10,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 994,9 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 36,2 °C, atteinte le ; la température minimale est de −18,8 °C, atteinte le [Note 1],[5],[6].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[7]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Zellenberg est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[9],[10],[11].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Colmar, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 95 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[12],[13].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (94,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (45,4 %), cultures permanentes (43,7 %), zones agricoles hétérogènes (5,4 %), zones urbanisées (5,1 %), forêts (0,4 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Histoire[modifier | modifier le code]

Les terres où s'élève aujourd'hui le village de Zellenberg sont occupées depuis 564 par des peuplades d'Alémanie. Le village est fondé au Xe siècle par les moines de l'abbaye de Luxeuil qui y installent une chapelle. Il est doté de fortifications plus tard, dont il existe peu de vestiges. Zellenberg doit donc son origine et son nom à la cellule d'un ermite, qui fut remplacé au XIIIe siècle par un château.

En 1252, Gunther de Horbourg fit construire un château fort sur une colline permettant ainsi d'envoyer des signaux vers les châteaux des alentours (Trois châteaux, le Hohnack près de Labaroche, le Haut-Koenigsbourg et aussi le Hohlandsbourg).

Fief de l'évêché de Strasbourg, Zellenberg fait partie de la seigneurie de Horbourg-Riquewihr. Quelques années plus tard, Jean-le-Tardif, dernier héritier des Horbourg, ayant voulu se maintenir à Zellenberg, attira devant ses murs les troupes de l'évêché, qui y pénétrèrent après quelques jours de siège, sous la conduite du prévôt épiscopal de Rouffach.

Durant le XIVe siècle on comptait non seulement un château à Zellenberg, mais un bourg, et au pied de la colline un village, castrum, oppidum, villa, telles sont les désignations du traité rapporté par Albert de Strasbourg et par lequel le comte de Wurtemberg s'engagea à céder cette partie de la seigneurie de Riquewihr à l'évêque Berthold. La localité passe ensuite, vers 1325 aux comtes de Wurtemberg.

L'évêque de Strasbourg s'empare du village dès 1329 et le donne en gage aux sires de Ribeaupierre. La localité, qui comprend également les villages de Bennwihr, Houssen et Wihr-en-Plaine, reste aux mains de cette famille jusqu'à la Révolution. Près de Zellenberg existait Altenheim, détruit au commencement du XIIIe siècle. Le territoire de ce village a été partagé entre Beblenheim et Zellenberg, cependant les habitants en ont été pour la plupart transportés à Zellenberg. Du temps de l'historien Schoepflin, on voyait encore la fontaine, indice d'anciennes habitations. Un renouvellement des restes de la cour franche de Zellenberg de 1568 appelle ce territoire le ban commun.

À la Révolution, le château qui est déjà en ruines, est complètement démoli et les pierres sont vendus à un tuilier de Ribeauvillé comme bien national[15]. Des anciennes fortifications, il ne reste plus que deux tours d'angle dont l'une porte un nid de cigogne.

Le , deux semaines après la Libération par les troupes américaines, un incendie détruit sept maisons. Avec le relogement de ses habitants, Zellenberg s'agrandit beaucoup en dehors de l'ancien bourg. L'activité principale de la localité est la viticulture.

Origine du nom[modifier | modifier le code]

De Zelle, qui signifie ermitage, et Berg, qui signifie colline.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Zellenberg

Les armes de Zellenberg se blasonnent ainsi :
« D'argent à l'écusson d'azur chargé d'un mont de trois coupeaux d'or accompagné de trois merlettes de sable. »[16]

Le blason est représenté par trois merlettes dont la signification est inconnue. Le mont d'or dans l'écusson bleu signifie Berg.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Budget et fiscalité 2015[modifier | modifier le code]

En 2015, le budget de la commune était constitué ainsi[17] :

  • total des produits de fonctionnement : 397 000 euros, soit 1 066 euros par habitant ;
  • total des charges de fonctionnement : 307 000 euros, soit 826 euros par habitant ;
  • total des ressources d’investissement : 139 000 euros, soit 372 euros par habitant ;
  • total des emplois d’investissement : 198 000 euros, soit 531 euros par habitant.
  • endettement : 601 000 euros, soit 1 615 euros par habitant.

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d’habitation : 17,59 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 10,55 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 57,94 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 50,60 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 25,50 %.

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1945 1959 Joseph Becker    
1959 1965 Paul Welterlin    
1965 1971 Pierre Windholtz    
1971 1973 Fernand Fuchs    
1973 1981 Louis Richert    
1981 1995 Jean-Jacques Becker   Viticulteur
1995 mars 2001 José Eblin   Viticulteur
mars 2001 mars 2008 Hermine Monetti    
mars 2008 mars 2014 Jean-Marie Lechleiter    
mars 2014 03 juillet 2020 Jean-Claude Caspard    
03 juillet 2020 En cours Christian Keller    

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Le résultat de l'élection présidentielle de 2012 dans cette commune est le suivant[18] :

Candidat Premier tour Second tour
Voix % Voix %
Eva Joly (EÉLV) 15 5,49
Marine Le Pen (FN) 38 13,92
Nicolas Sarkozy (UMP) 128 46,89 197 75,77
Jean-Luc Mélenchon (FG) 11 4,03
Philippe Poutou (NPA) 2 0,73
Nathalie Arthaud (LO) 0 0,00
Jacques Cheminade (SP) 0 0,00
François Bayrou (MoDem) 42 15,38
Nicolas Dupont-Aignan (DLR) 4 1,47
François Hollande (PS) 33 12,09 63 24,23
Inscrits 327 100,00 327 100,00
Abstentions 50 15,29 58 17,74
Votants 277 84,71 269 82,26
Blancs et nuls 4 1,44 9 3,35
Exprimés 273 98,56 260 96,65

Le résultat de l'élection présidentielle de 2017 dans cette commune est le suivant[19] :

Candidat Premier tour Deuxième tour
% Voix % Voix
Nicolas Dupont-Aignan (DLF) 8,20 20
Marine Le Pen (FN) 18,03 44 33,64 73
Emmanuel Macron (EM) 22,54 55 66,36 144
Benoît Hamon (PS) 2,87 7
Nathalie Arthaud (LO) 2,05 5
Philippe Poutou (NPA) 0,41 1
Jacques Cheminade (SP) 0,00 0
Jean Lassalle (RES) 1,64 4
Jean-Luc Mélenchon (LFI) 10,66 26
François Asselineau (UPR) 0,00 0
François Fillon (LR) 33,61 82
Inscrits 302 100,00 302 100,00
Abstentions 52 17,22 56 18,54
Votants 250 82,78 246 81,46
Blancs 4 1,60 24 9,76
Nuls 2 0,80 5 2,03
Exprimés 244 97,60 217 88,21

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[21].

En 2021, la commune comptait 324 habitants[Note 4], en diminution de 2,7 % par rapport à 2015 (Haut-Rhin : +0,59 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
430384421463468463436459448
1856 1861 1866 1871 1875 1880 1885 1890 1895
476477465406353345385392409
1900 1905 1910 1921 1926 1931 1936 1946 1954
412350325289278315306317310
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
304311327354343391397394369
2015 2020 2021 - - - - - -
333319324------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[22] puis Insee à partir de 2006[23].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Église Saint-Ulrich[modifier | modifier le code]

Église Saint-Ulrich.
La nef de l'église Saint-Ulrich et le maître-autel surmonté d'un tableau représentant Otton Ier à la veille de la bataille du Lechfeld en 955 qu'il doit livrer contre les Magyares.
Attribué à Paul Windecker, Crucifix (1508).

Sur un terrain de remblai près du fossé comblé des remparts, cet édifice remplace une ancienne église qui remonterait à 723[24]. L'emplacement est instable, ce qui provoque régulièrement des fissures difficiles à maîtriser. Le clocher octogonal avec ses huit ouvertures n'est pas très élevé, mais il donne un cachet particulier à la localité. L'église est dédiée à Saint-Ulrich, évêque d'Augsbourg (fête patronale le 1er dimanche de juillet). Le maître-autel est surmonté d'un tableau représentant le patron de la paroisse bénissant l'empereur Otton Ier et ses chevaliers, à la veille de la bataille du Lechfeld (955) où il écrasa les troupes magyares. Saint-Ulrich meurt en 973 à l'âge de 80 ans. Le pape Jean XV le canonisa en 993 au concile de Latran[25].

Des travaux importants ont été réalisés sur l'édifice dans les années 1950, 1970, 1980 et 1990, notamment par la consolidation de la façade nord, traitement des lézardes intérieures et extérieures, étanchéité de la flèche du clocher. La sacristie, entièrement reconstruite en 1859 à l'est de la tour, a fait l'objet d'importants travaux de réhabilitation intérieure et extérieure (en 2000). En effet, le bâtiment menaçait de s'effondrer vers le nord-est, provoquant d'énormes lézardes et fissures qu'il était urgent de colmater.

Clocher[modifier | modifier le code]

Le clocher renferme une des plus vieilles cloches d'Alsace (1410)[26],[27]. D'une hauteur de 1,29 m et d'un diamètre de 1,17 m, elle pèse 1 122 kg. Portant une fêlure de 38 cm, la cloche a été réparée en 1903. Les deux autres cloches datent de 1921 et remplacent celles réquisitionnées par les Allemands en 1917.

Orgue[modifier | modifier le code]

L'orgue de 1841 de Valentin Rinckenbach[28],[29].

Pietà du XVe siècle[modifier | modifier le code]

Dans une niche, à droite, se trouve une pietà du XVe siècle, représentant la Vierge avec son fils crucifié sur les genoux, œuvre d'Eins Vesperbild. C'est la plus précieuse et la plus ancienne œuvre d'art de l'église Saint-Ulrich.

Tour d'angle nord-est (1315)[modifier | modifier le code]

Le plan du bourg étant rectangulaire, une tour s'imposait à chacun des angles. Celle du nord-est garde son aspect initial avec son toit conique. Sur la pointe, le nid de cigogne est habité chaque année. Cette tour est propriété communale (IMH 1997). À proximité de cette tour se trouvaient plusieurs bâtiments communaux, dont le fournil, en fonction entre 1490 et 1694, situé 14, rue du Schlossberg, qui est l'un des bâtiments les plus anciens du village et le poêle communal (10, rue du Schlossberg), où le conseil municipal composé d'un prévôt et de trois à cinq conseillers, traitaient les affaires administratives et financières et rendait la justice[30].

Tour d'angle sud-est (1315-1992)[modifier | modifier le code]

Les tours d'angle du côté ouest n'existaient plus en 1640 sur la gravure Mérian. mais la tour sud-ouest est restée en place, hormis le toit conique qui a été restauré et rehaussé en 1992 par son propriétaire (IMH 1997)[31].

Maison de la Tichkeva (1785)[modifier | modifier le code]

Cette maison fut construite par François Antoine Muller, un maître perruquier parti exercé sa profession à Moscou au XVIIIe siècle, à son retour de Russie. Il avait épousé une russe, Eudokia Anna Tichkewa, qui donna son nom au bâtiment. François Antoine Muller fut également le premier maire du village, après la Révolution française[30].

Maison du greffier du Bailliage (XVIIe siècle)[modifier | modifier le code]

À partir de 1653, Caspar Rentz était chargé en tant que greffier du bailliage d'élaborer les actes notariés du bailliage de Zellenberg. À la restauration du bâtiment, une balance, symbole de la justice, a été sculptée sur le linteau du porche[30].

Mairie-presbytère (XVIIIe siècle)[modifier | modifier le code]

Ce bâtiment, construit sur l'enceinte fortifiée[32], a eu plusieurs fonctions : hôpital à la fin du XVe siècle, il devint au XVIIe siècle le presbytère paroissial. À la Révolution, il est acheté par une famille de vignerons avant de redevenir un presbytère en 1912[33]. Depuis 1994, le bâtiment abrite également la mairie[30].

Fontaine du XVIIIe siècle[modifier | modifier le code]

Fontaine du XVIIIe siècle.

Cette fontaine en grès est la plus ancienne du village. Une statuette posée sur la fontaine représente le dieu Bacchus tenant la grappe de raisin[30]. La fontaine a été restaurée en 1876.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Liste des 188 communes adhérentes au parc naturel régional des ballons des Vosges, 3e Charte 2012 - 2024
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre Zellenberg et Ribeauvillé », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Ribeau. - Verre », sur la commune de Ribeauvillé - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France « Ribeau. - Verre », sur la commune de Ribeauvillé - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  9. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  11. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Colmar », sur insee.fr (consulté le ).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  15. « château fort », notice no IA68003976, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  16. Archives Départementales du Haut-Rhin
  17. Les comptes de la commune
  18. Ministère de l'Intérieur - Haut-Rhin (Alsace), « Résultats de l'élection présidentielle de 2012 à Zellenberg » (consulté le ).
  19. Ministère de l'Intérieur - Haut-Rhin (Grand Est), « Résultats de l'élection présidentielle de 2017 à Zellenberg » (consulté le ).
  20. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  21. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  22. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  23. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  24. « église paroissiale détruite ; cimetière », notice no IA68003991, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  25. « église paroissiale Saint-Ulrich », notice no IA68003972, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  26. Notice no PM68001621, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture Cloche de l'église catholique Saint-Ulrich.
  27. Notice no IM68007403, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture Cloche de l'église paroissiale Saint-Ulrich.
  28. Notice no IM68007402, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture Orgue de l'église paroissiale Saint-Ulrich.
  29. Inventaire de l'orgue.
  30. a b c d et e Zellenberg, bastide du vignoble - Office du tourisme du pays de Ribeauvillé et Riquewihr.
  31. C'est aussi la maison natale du résistant René Rœckel.
  32. « corps de garde ; mairie ; école », notice no IA68003973, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  33. « presbytère », notice no IA68003977, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  34. Plaque en hommage à René Rœckel sur museedelaresistanceenligne.org.
  35. « maison de prévôt », notice no IA68003983, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  36. « Vestiges de l'enceinte fortifiée urbaine », notice no PA68000016, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  37. « fortification d'agglomération », notice no IA68003975, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Vues pittoresques de l'Alsace dessinées, gravées et terminées en bistre par M. Walter, accompagnées d'un texte historique de M. l'Abbé Grandidier (en ligne).

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]