Yvonne Stéphan

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Yvonne Stéphan
Illustration.
Fonctions
Députée française

(4 ans, 10 mois et 20 jours)
Élection 11 mars 1973
Circonscription 2e du Morbihan
Législature Ve (Cinquième République)
Groupe politique RI
Prédécesseur Christian Bonnet
Successeur Christian Bonnet

(7 mois et 25 jours)
Élection 30 juin 1968
Circonscription 2e du Morbihan
Législature IVe (Cinquième République)
Groupe politique RI
Prédécesseur Christian Bonnet
Successeur Christian Bonnet
Maire de Port-Louis

(11 ans, 11 mois et 26 jours)
Prédécesseur Eugène Tournay
Successeur Émile Ollivier
Conseillère générale du Morbihan

(5 ans, 11 mois et 22 jours)
Circonscription Canton de Port-Louis
Prédécesseur Adrien Charrier
Successeur Aimé Kergueris
Biographie
Nom de naissance Yvonne Marie Kerdavid
Date de naissance
Lieu de naissance Port-Louis (Morbihan)
Date de décès (à 76 ans)
Lieu de décès Lorient (Morbihan)
Nationalité Drapeau de la France Française
Parti politique RI, PR
Profession Entrepreneur en bâtiment

Yvonne Stéphan, née Kerdavid le à Port-Louis et morte le à Lorient[1], est une femme politique française, membre des Républicains indépendants.

Biographie[modifier | modifier le code]

Yvonne Stéphan est élue conseillère municipale de Port-Louis en 1959, puis devient adjointe au maire et enfin maire en 1965. En 1967, elle devient la suppléante du député Christian Bonnet. En 1972, Bonnet est nommé secrétaire d'État dans le gouvernement de Pierre Messmer, envoyant ainsi Yvonne Stéphan à l'Assemblée nationale. Elle est réélue lors des élections législatives françaises de 1973 en tant que suppléante de Christian Bonnet. Celui-ci étant de nouveau appelé au gouvernement, elle siège au parlement jusqu'en 1978. Elle cède sa place de suppléante de Christian Bonnet lors des élections législatives françaises de 1978.

En 1975, elle est la seule femme de l'Assemblée nationale à saisir le Conseil constitutionnel avec 59 hommes pour que celui-ci se prononce sur la conformité à la constitution de la loi sur l'interruption volontaire de grossesse (IVG). La saisine en question donnera lieu à l'une des plus grandes décisions du conseil constitutionnel rendue le dans laquelle ce dernier se déclarera incompétent pour juger de la conventionnalité des lois en raison du caractère « relatif et contingent » des conventions internationales[2].

Elle est élevée au grade de chevalier de la Légion d'honneur en 1979.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]