Yvan Stefanovitch

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Yvan Stefanovitch
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Biographie
Nationalité
Activité

Yvan Stefanovitch, parfois prénommé Yves[1], est un journaliste d'investigation français et un auteur de livres politiques, spécialisé dans la dénonciation du parlementarisme et du gaspillage d'argent public.

Biographie[modifier | modifier le code]

Il est l'auteur d'une tribune libre intitulée « Les gaspillages du Rafale ou l'aveuglement de François Hollande »[2] publiée le , dans laquelle il annonce que le Rafale est « invendable aujourd’hui et sans doute demain ». Les exportations du Rafale commencent dès l'année suivante.

En 2015, il publie Rentiers d'État[3] sur les institutions administratives et les hauts fonctionnaires[4].

En 2016, il publie Le Sénat. Un paradis fiscal pour des parlementaires fantômes qui dénonce les privilèges fiscaux des sénateurs et leur temps de travail réel avec selon lui, « un minimum de 4 à 5 jours de présence par mois et un système d'excuses discrétionnaires », ainsi que le supposé manque de transparence, comparé à la Corée du Nord. En juin de la même année, les sénateurs autorisent leur président Gérard Larcher à poursuivre au nom du Sénat Yvan Stefanovitch en diffamation, car « ces propos portent atteinte à l’honneur et à la considération du Sénat, en ce qu’ils imputent au Sénat le fait d’accepter une excuse injustifiée pour éviter de sanctionner un sénateur, permettant ainsi des « tricheries », et d’entourer pour ces raisons cette procédure de secret »[pas clair][5]. Selon le journal Le Point, ce serait la première fois qu'une institution de la République poursuit un journaliste en justice pour avoir publié un livre[6], la censure politique n'existant plus officiellement en France depuis 1973. En avril 2019, le Sénat perd son procès contre Yvan Stefanovitch [7], les juges estimant que « s'interroger sur le fonctionnement effectif de la Chambre haute du Parlement et notamment sur le statut fiscal des sénateurs, le système des délégations de vote, la façon dont les excuses des absents sont acceptées ou non, ainsi que sur la transparence de cette institution créée par la Constitution [...] constitue un sujet d'intérêt général majeur ».

En 2023 il publie La mafia du recyclage: Entre monopoles, gaspillages et conflits d'intérêts, dans lequel il estime le coût du recyclage à 10 milliards d'euros par an[8].

Livres[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Voir la couverture de son livre Bertrand le Magnifique
  2. « Les gaspillages du Rafale ou l’aveuglement de F. Hollande », sur www.lyoncapitale.fr, (consulté le )
  3. Jeannette Bougrab, présidente de la Halde, aurait bien doublé son salaire de base de 7 000 à 14 000 euros, atlantico.fr, 20 décembre 2015
  4. Jacques Morin, « Rentiers d'Etat, d'Yvan Stefanovitch », sur radiofrance.fr, .
  5. Délibération approuvée lors la séance publique du 23 juin 2016.
  6. "Les sénateurs vivent sur une autre planète !", lepoint.fr, 12 août 2016.
  7. « Le Sénat perd son action en diffamation contre un journaliste... », sur Public Senat, (consulté le )
  8. Jean-Baptiste Giraud, « Yvan Stefanovitch : "Les entreprises ne paient rien pour le recyclage" », sur sudradio.fr, .

Liens externes[modifier | modifier le code]