Yssingeaux

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Yssingeaux
Yssingeaux
La chapelle des pénitents d'Yssingeaux.
Blason de Yssingeaux
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Haute-Loire
(sous-préfecture)
Arrondissement Yssingeaux
(chef-lieu)
Intercommunalité Communauté de communes des Sucs
(siège)
Maire
Mandat
Pierre Liogier (DVC)
2020-2026
Code postal 43200
Code commune 43268
Démographie
Gentilé Yssingelais
Population
municipale
7 345 hab. (2021 en augmentation de 3,13 % par rapport à 2015)
Densité 91 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 08′ 37″ nord, 4° 07′ 28″ est
Altitude 865 m
Min. 589 m
Max. 1 320 m
Superficie 80,57 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Yssingeaux
(ville isolée)
Aire d'attraction Yssingeaux
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton d'Yssingeaux
(bureau centralisateur)
Législatives Première circonscription
Localisation
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Yssingeaux
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Yssingeaux
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Yssingeaux
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Yssingeaux
Liens
Site web www.yssingeaux.fr

Yssingeaux (en occitan : Sinjaus[1]) est une commune française située dans le département de la Haute-Loire, dont elle est une sous-préfecture depuis 1800[2], et dans la région Auvergne-Rhône-Alpes ; son altitude moyenne est d'environ 860 mètres.

Ses habitants sont appelés les Yssingelais.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

La commune d'Yssingeaux se trouve dans le département de la Haute-Loire, en région Auvergne-Rhône-Alpes[I 1].

Elle se situe à 28 km par la route[Note 1] du Puy-en-Velay[3], préfecture du département.

Les communes les plus proches[Note 2] sont[4] : Bessamorel (3,8 km), Beaux (5,5 km), Saint-Julien-du-Pinet (6,7 km), Grazac (6,8 km), Araules (7,1 km), Le Pertuis (7,2 km), Queyrières (8,1 km), Saint-Jeures (8,2 km).

Communes limitrophes d’Yssingeaux
Beaux Beaux Grazac
Bessamorel Yssingeaux Grazac
Bessamorel Queyrières Araules

Yssingeaux est situé dans la partie est du Velay. La région est parfois appelée le « pays des sucs » (un suc étant un dôme issu de volcan de type péléen).

Cette sous-préfecture se caractérise, depuis une dizaine d'années, par son dynamisme économique et démographique. Yssingeaux est sous l'influence directe de sa voisine Saint-Étienne et accueille aujourd'hui de plus en plus de nouveaux résidents en provenance de la région stéphanoise.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Le système hydrographique de la commune se compose de cinq cours d'eau :

  • le Lignon, rivière longue de 85 km[5].
    • l'Auze, rivière longue de 18 km[6], qui conflue avec le Lignon;
    • la Siaulme, qui conflue avec le Lignon;
      • le ruisseau de la Freyde, qui conflue avec la Siaulme;
  • le Crisselle, long de 9 km[7], qui conflue avec la Loire.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[8]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Sud-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 000 à 1 500 mm, minimale en été, maximale en automne[9].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 8,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 900 mm, avec 8,9 jours de précipitations en janvier et 6,9 jours en juillet[8]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 9,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 948,9 mm[10],[11]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].

Statistiques 1991-2020 et records YSSINGEAUX (43) - alt : 873m, lat : 45°08'06"N, lon : 4°07'39"E
Records établis sur la période du 01-04-1989 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −2,2 −2,3 0 2,3 5,8 9,3 11 10,8 7,6 5,3 1,3 −1,3 4
Température moyenne (°C) 1,5 2 5,2 7,9 11,7 15,6 17,8 17,6 13,6 10 5,1 2,4 9,2
Température maximale moyenne (°C) 5,2 6,4 10,4 13,5 17,6 21,9 24,6 24,5 19,5 14,8 9 6 14,5
Record de froid (°C)
date du record
−16,5
13.01.03
−20
05.02.12
−22,2
01.03.05
−9,5
08.04.03
−3,7
15.05.1995
−1
04.06.01
1,9
17.07.00
0,1
30.08.1998
−2,4
30.09.1995
−9,5
26.10.03
−13,2
28.11.13
−17
15.12.01
−22,2
2005
Record de chaleur (°C)
date du record
20,9
01.01.22
21,4
26.02.19
24,2
17.03.04
25,7
30.04.05
31,5
22.05.22
36,8
27.06.19
37,1
07.07.15
36,3
22.08.23
31,5
10.09.23
29,6
09.10.23
22,7
08.11.15
20,8
31.12.21
37,1
2015
Précipitations (mm) 62,1 49,6 49,4 82,2 109,5 91,7 78,6 77,6 90,7 99,8 100,7 57 948,9
Source : « Fiche 43268004 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base


Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Yssingeaux est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[13],[I 2],[14]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Yssingeaux, une unité urbaine monocommunale[I 3] de 7 345 habitants en 2021, constituant une ville isolée[I 4],[I 5].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Yssingeaux, dont elle est la commune-centre[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 9 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 6],[I 7].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (58,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (61,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (36,9 %), forêts (34,9 %), zones agricoles hétérogènes (21 %), zones urbanisées (3,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,8 %), terres arables (0,6 %), mines, décharges et chantiers (0,3 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Habitat et logement[modifier | modifier le code]

En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 4 121, alors qu'il était de 3 937 en 2013 et de 3 687 en 2008[I 8].

Parmi ces logements, 79,2 % étaient des résidences principales, 9,5 % des résidences secondaires et 11,2 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 68,7 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 31,1 % des appartements[I 9].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Yssingeaux en 2018 en comparaison avec celle de la Haute-Loire et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (9,5 %) inférieure à celle du département (16,1 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 60,7 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (60,3 % en 2013), contre 70 % pour la Haute-Loire et 57,5 pour la France entière[I 10].

Le logement à Yssingeaux en 2018.
Typologie Yssingeaux[I 8] Haute-Loire[I 11] France entière[I 12]
Résidences principales (en %) 79,2 71,5 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 9,5 16,1 9,7
Logements vacants (en %) 11,2 12,4 8,2

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté dans les expressions latine Parrochia de Issinguaudo dès 985[16], Vicaria de Issingaudo en l'an 1000[17], puis un Territorium Singaudense en 1079[18], sous les formes Issinger en 1383, Yssinghaux au XVe siècle. Il s'agit manifestement du nom de personne germanique Isingaud pris absolument.

En revanche, il n'y a pas lieu d'y voir l'évolution phonétique du gaulois Icidmagus, l'élément -magus s'étant systématiquement réduit à une terminaison -on, -an ou -en dans la toponymie française. D'ailleurs, la Table de Peutinger (voies de communications sous Caracalla) nous montre Icidmago entre Aquae segete et Ruessio (Saint-Paulien) et aucune trace de voie romaine n'a jamais été trouvée à Yssingeaux (ou dans sa commune).

C'est le nom d'Usson-en-Forez qui procède directement du gaulois Icidmagus, à lire sans doute Iciomagus[19].

Détail insolite, le toponyme « Yssingeaux » ressemble dans l'occitan local[20],[21] (dialecte vivaro-alpin[22],[23],[24]) « Los Cinc Jalhs » (« Les Cinq Coqs » en français) ; depuis fort longtemps, les Yssingelais, tous parlant l'occitan, pensaient fermement que le nom de leur ville signifiait bien « Les Cinq Coqs », et cette conviction a sans doute joué un grand rôle dans la genèse du blason de la cité.

Histoire[modifier | modifier le code]

Yssingeaux a une origine gallo-romaine[25], mentionnée au Xe siècle dans le cartulaire de Chamalières. Ville fortifiée avec des remparts et des tours, elle est incorporée à l'Auvergne, au comté de Toulouse puis à la couronne.

Jean de Bourbon édifia une maison forte, relais entre le siège épiscopal et la résidence d'été des évêques à Monistrol-sur-Loire, ce bâtiment est la mairie actuelle[26].

Le la ville est attaquée par les Huguenots, lors des guerres de Religion[27]. 400 protestants sous les ordres de Blacons venant de Privas, passent par La Louvesc, dont ils pillent l'église, se rendent à Tence, puis enfin à Yssingeaux, alors sous la dépendance de l'évêque du Puy. Les habitants sont avertis et sous l'autorité de Laurent Reboulh, curé d'Yssingeaux repoussent l'attaque.

À la fin de la Seconde Guerre mondiale, la ville est libérée par la 1re DB[28] fin .

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Découpage territorial[modifier | modifier le code]

La commune d'Yssingeaux est membre de la communauté de communes des Sucs[I 13], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Yssingeaux. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[29].

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement d'Yssingeaux, au département de la Haute-Loire, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[I 13].

Sur le plan électoral, elle dépend du canton d'Yssingeaux pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 13], et de la première circonscription de la Haute-Loire pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986[30].

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Voici les résultats du 2d tour de l'élection présidentielle à Yssingeaux : Emmanuel Macron (En Marche!) est en tête des suffrages avec 63,93 % des voix. Marine Le Pen (Front national) se place en seconde position, comptant 36,07% des suffrages.

Au 1er tour, Emmanuel Macron (En Marche !) était également arrivé en première position avec 24,23 % des votes.

On décompte 7,25 % de votes blancs parmi les votants[31].

Les personnalités exerçant une fonction élective dont le mandat est en cours et en lien direct avec le territoire de la commune d'Yssingeaux sont les suivantes :

Élection Territoire Titre Nom Début de mandat Fin de mandat
Municipales Yssingeaux Maire Pierre Liogier 2020 2026
Départementales Canton d'Yssingeaux Conseillers départementaux Arthur Liogier
Isabelle Valentin
2021 2028
Législatives 1re circonscription Député Isabelle Valentin 2022
Régionales Auvergne-Rhône-Alpes Président du conseil régional Laurent Wauquiez 2028
Présidentielle France Président de la République Emmanuel Macron 2022

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs depuis la Libération de la France
Période Identité Étiquette Qualité
12 octobre 1944 6 mai 1945 Jean Chysclain    
6 mai 1945 26 octobre 1947 Noël Barrot MRP  
26 octobre 1947 30 mars 1965 Marie Kaeppelin CNI  
30 mars 1965 8 juin 1966 Noël Barrot CD  
25 juillet 1966 29 mars 1971 Jacques Boncompain    
29 mars 1971 24 mars 1989 Marcel Guillaumond    
24 mars 1989 mars 2001 Jacques Barrot UDF  
2001 2020 Bernard Gallot DVD Médecin généraliste
mai 2020 En cours
(au 28 mai 2020)
Pierre Liogier[32]    

Jumelages[modifier | modifier le code]

Drapeau de l'Allemagne Ebersberg (Allemagne) depuis 1997

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[34].

En 2021, la commune comptait 7 345 habitants[Note 5], en augmentation de 3,13 % par rapport à 2015 (Haute-Loire : +0,11 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
6 2485 2616 5716 8867 1667 6217 4087 7077 620
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
7 6087 9718 3938 2708 3718 2328 0377 8598 004
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
7 6437 7847 8366 8616 7776 4786 2936 0965 653
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
5 3345 5655 8786 2286 1186 4926 8886 9317 101
2017 2021 - - - - - - -
7 2027 345-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[35] puis Insee à partir de 2006[36].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 33,4 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (31 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 28,8 % la même année, alors qu'il est de 31,1 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 3 534 hommes pour 3 711 femmes, soit un taux de 51,22 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (50,87 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[I 14]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,7 
90 ou +
2,4 
8,1 
75-89 ans
13,4 
16,2 
60-74 ans
16,4 
22,6 
45-59 ans
20,2 
16,9 
30-44 ans
16,2 
17,5 
15-29 ans
15,8 
18,0 
0-14 ans
15,6 
Pyramide des âges du département de la Haute-Loire en 2020 en pourcentage[I 15]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,8 
90 ou +
2,4 
8,2 
75-89 ans
11,6 
20,2 
60-74 ans
20,2 
21,4 
45-59 ans
20,4 
16,9 
30-44 ans
16,3 
15,2 
15-29 ans
13,3 
17,2 
0-14 ans
15,9 

Culture[modifier | modifier le code]

La commune organise :

  • le Festival du Rire[37] (fin août et début septembre);
  • le festival Suc en scène[38] (fin août);
  • le festival Le Chant des sucs[39] (septembre-octobre).

Médias et antennes locales[modifier | modifier le code]

Établissements scolaires[modifier | modifier le code]

  • L'Atelier (adultes handicapés) - Centre d'initiation au travail, aux loisirs et à l'autonomie.
  • Inspection départementale de l’Éducation nationale.
  • Commission Éducation spéciale CCPE.
  • GRETA du Velay :
    • atelier Pédagogique personnalisé ;
    • lycée d'enseignement général et technologique.
  • CFPPA - (Centre de formation professionnelle promotion adultes).
  • CIO - (Centre d’information et d’orientation).
  • PAIO - (Permanence - Accueil - Information - Orientation jeunes 16-25 ans).
  • Enseignement public :
    • école Jean-de-La-Fontaine ;
    • collège Jean-Monnet ;
    • lycée polyvalent Emmanuel-Chabrier ;
    • lycée d’enseignement général et technologique agricole George Sand (EPLEFPA du VELAY)
  • Enseignement privé :
    • ensemble scolaire catholique (école, collège, lycée d'enseignement général, BTS, centre de formation)[40] ;
    • LEAP[41].
  • École nationale supérieure de la pâtisserie.

Spécialités culinaires[modifier | modifier le code]

La ville est réputée pour sa brioche à la fleur d'oranger ainsi que, plus récemment, pour ses brioches aux pralines et nougats. L'autre spécialité du cru est la dégustation dominicale de plats de tripes, au fil des mois de janvier, février et mars. Les Yssingelais ont coutume de se retrouver dès 9 heures le matin, dans les restaurants, pour des agapes roboratives généralement arrosées de vin blanc. Le ralliement se fait, soit par classe d'âge, soit par famille de prénoms, soit encore par métiers.

Il existe aussi une fourme d'Yssingeaux, un fromage similaire à la fourme d'Ambert.

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus[modifier | modifier le code]

En 2018, la commune compte 3 264 ménages fiscaux[Note 6], regroupant 7 169 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 21 340 [I 16] (20 800  dans le département[I 17]). 45 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 7] (42,8 % dans le département).

Emploi[modifier | modifier le code]

Taux de chômage
Division 2008 2013 2018
Commune[I 18] 5,6 % 6,8 % 7,2 %
Département[I 19] 6,3 % 7,7 % 7,7 %
France entière[I 20] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 4 392 personnes, parmi lesquelles on compte 75,4 % d'actifs (68,2 % ayant un emploi et 7,2 % de chômeurs) et 24,6 % d'inactifs[Note 8],[I 18]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

La commune est la commune-centre de l'aire d'attraction d'Yssingeaux[Carte 2],[I 21]. Elle compte 3 993 emplois en 2018, contre 3 747 en 2013 et 3 642 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 3 017, soit un indicateur de concentration d'emploi de 132,4 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 55,3 %[I 22].

Sur ces 3 017 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 1 586 travaillent dans la commune, soit 53 % des habitants[I 23]. Pour se rendre au travail, 84,8 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,5 % les transports en commun, 9,4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 5,1 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 24].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Le château d'Yssingeaux, ancien château utilisé par les évêques pour se reposer lorsqu'ils faisaient le voyage entre le Puy-en-Velay et Monistrol-sur-Loire. Il est devenu l'hôtel de ville, ancienne maison forte proche de la fontaine sur la place principale de la ville ;
  • La Grenette, une ancienne halle, accueille désormais une médiathèque et deux salles de cinéma. Au fond d'une place entièrement rénovée, ce bâtiment a une architecture originale qui fait de lui un des sites notables d'Yssingeaux.
  • Le théâtre (et sa saison culturelle) ;
  • L'ancienne abbaye de Bellecombe est sur le territoire de la commune, à 5 km d'Yssingeaux. Évacuée de force par la garde nationale en 1792, il ne reste plus aucun vestige. Seuls trois bâtiments agricoles, dits « fermes de l'abbaye » subsistent de nos jours : l'un transformé en gîte (fermé récemment), deux autres sont aujourd'hui des propriétés privées présentant des caractéristiques architecturales typiques du patrimoine rural de l'époque ;
  • Le marché d'Yssingeaux qui se déroule le jeudi et qui existe depuis la fin du XVe siècle[42], a une affluence sur tout le canton au cours de l'année ; l'été il occupe tout le cœur de la ville ; c'est une attraction touristique saisonnière de la commune[43] ;
  • Le Musée des arts et traditions populaires de Versilhac propose une reconstitution de la vie d'antan, de ses métiers, de ses fêtes ainsi qu'une ancienne salle de classe.
  • La chapelle des pénitents ;
  • Le site archéologique du suc de Saussac ;
  • L'église Saint-Pierre ;
  • L'hôtel de la Caisse d'épargne.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Seigneurs de Choumouroux[modifier | modifier le code]

  • Pierre de Choumouroux

L'origine de la famille de Choumouroux remonte à Jean de Sanhard, seigneur de Saignard, paroisse de Saint-Voy, en Velay[44]. La seigneurie passe par le mariage à la famille de Saignard[45] :

  • Pierre de Saignard de Choumouroux, 1626-1708
  • Jean-Joseph de Saignard de Choumouroux, 1653-1711
  • Jean de Saignard, +/1669
  • Pierre-Louis de Saignard de Choumouroux, 1681-1760
  • Joseph Raymond Bénigne de Saignard de Choumouroux, 1734-1812
  • Joseph-Alphonse de Saignard de Choumouroux, chevalier de la Légion d'honneur, a servi en Espagne et a été député du département de la Haute-Loire à la chambre de 1815.

Armes : « Écartelé : aux 1 et 4, d'azur, à trois chevrons d'or ; aux 2 et 3 d'azur, au sautoir d'or. Couronne de comte »[46].

Autres[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Le blason d'Yssingeaux.

Armes de la ville d'Yssingeaux :

« D'azur à cinq coqs d'or crétés membrés et barbés de gueules posés 2, 1 et 2, les deux en chef et les deux en pointe affrontés, soutenus en pointe d'une fleur de lys d'or. »

Malte-Brun, quant à lui, se contente de rapporter, dans sa notice de La France illustrée consacrée à Yssingeaux, que le nom proviendrait, suivant quelques-uns, de cinc jaus qui signifie « cinq coqs » en ancien français. Il s'agit d'un exemple courant d'étymologie populaire qui explique de nombreux blasons. Il ne met cependant pas spécialement en avant cette pittoresque étymologie.

Devise : « evocant auroram » (annoncent l'aurore).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
  2. Les distances sont mesurées entre chef-lieux de communes à vol d'oiseau.
  3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  6. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  7. La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
  8. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

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Autres sources[modifier | modifier le code]

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