Ye Xin

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Ye Xin
Ye Xin en 2011.
Naissance
Nationalité
Activité
Directrice de thèse
Flora Blanchon (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Ye Xin (葉欣) est un peintre, graveur et calligraphe d'origine chinoise[1], né en 1953 à Pékin.

Biographie[modifier | modifier le code]

Au début de la révolution culturelle, Ye Xin est envoyé avec sa famille à Yangquan (province du Shanxi). Il travaille pendant huit ans dans une usine de tracteurs et pratique parallèlement le dessin et la gravure en tant que "peintre ouvrier". Après la révolution culturelle, il intègre l'Institut des Beaux Arts de Pékin, dont il est diplômé en 1982. Il entre ensuite aux éditions des Beaux Arts du Peuple à Pékin comme rédacteur-dessinateur de lianhuanhua, équivalent de nos bandes dessinées. Il est remarqué comme un des artistes qui renouvellent le genre en Chine Populaire au début des années 1980 par des cadrages audacieux et des planches composées de plusieurs cases. Il fait un premier séjour d'un an en France pour étudier la bande dessinée française. En 1985, il devient enseignant au département 'Bandes Dessinées et Estampes' de l'Institut Central des Beaux-Arts de Pékin.

Il quitte la Chine en 1986 pour venir s'installer à Paris. En 1995, il passe sa thèse de doctorat en histoire de l'art à l'Université de Paris IV, sous la direction de Flora Blanchon, intitulée La Conscience de l’écrire dans le langage pictural : de la tradition chinoise à l’esprit contemporain occidental[2] (1995) et devient maître de conférences à l'Université de Paris VIII où il enseigne le dessin et la calligraphie.

Il vit et travaille désormais en France. Il partage son temps entre enseignement, création artistique et recherche, notamment sur le rapport texte/images. Il expose régulièrement en France, en Suisse, en Chine, et au Japon. Ses œuvres sont collectionnées par le British Museum, la Bibliothèque nationale de France, le Musée d'Histoire contemporaine, le Musée des beaux-arts d'Angoulême, la bibliothèque du musée Rodin... Il a également participé à des créations créations de scénographies pour le Musée olympique à Lausanne (1999), le Musée Guimet (en 2003 et 2010)[3] et le Musée de l'Homme (2005) à Paris.

Publications[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

L'enfant et la fourmi (2000).
  • 1978 Han Suyin, Les cent fleurs : La peinture chinoise aujourd'hui
  • 1986 Liliane Terrier, Le trait de Ye Xin, Espace Chine, Paris
  • 1991 Ye Xin, Peintures, Galerie Adac, Paris
  • 1991 La Chine à travers les peintres, Conti, Lausanne
  • 1991 Éric Janicot, Dictionnaire de l’art moderne et contemporain
  • 1991 Flora Blanchon, Itinéraire chinois contemporain d'un étudiant en doctorat à Paris IV, dans le n° 8 de de la revue Les nouvelles de Paris-Sorbonne[5]
  • 2003 Christophe Comentale, Les estampes chinoises, invention d'une image, page 127, Editions Alternatives
  • Christophe Comentale, « Ye Xin gravure et images calligraphique », Art et métiers du livre, Éditions Faton, no 267,‎ .
  • Patrick Gaumer, « Ye Xin », dans Dictionnaire mondial de la BD, Paris, Larousse, (ISBN 9782035843319), p. 928.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. BNF 12096192
  2. Référence à sa thèse Site Paris Sorbonne
  3. Article du New York Times, janvier 2004 L'article
  4. Compte rendu de la revue Outre-mers n° 346-347 en 2005 L'article
  5. Enregistrement de cette revue sur le site de la BNF: Le lien BNF

Liens externes[modifier | modifier le code]