Xavier Raufer

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Xavier Raufer
Biographie
Naissance
Nom de naissance
Christian de BongainVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonyme
Xavier RauferVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Autres informations
Parti politique
Occident (jusqu'en )Voir et modifier les données sur Wikidata
Directeur de thèse
Michel Korinman (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web

Xavier Raufer, de son vrai nom Christian de Bongain, né le à Paris, est un criminologue et essayiste français.

Après avoir été militant d'extrême droite dans les années 1960, il devient enseignant, notamment à l'université Paris-II Panthéon-Assas, expert en questions de criminalité, terrorisme et insécurité urbaine.

Il publie plus d'une vingtaine d'ouvrages sur la criminalité et le terrorisme, dont quatre avec le criminologue Alain Bauer et un primé par l'Académie française[1]. Il participe régulièrement à des publications de presse et à des émissions télévisées.

Biographie[modifier | modifier le code]

Engagement à l'extrême droite[modifier | modifier le code]

À vingt ans, de 1965 à 1966, Xavier Raufer milite au sein du mouvement d'extrême droite Occident[2], aux côtés de Gérard Longuet et d'Alain Madelin[3], et écrit pour la revue Occident Université[4].

À partir de , il collabore à la revue nationaliste L'Élite européenne, dont il devient secrétaire de rédaction en . De 1967 à 1971, Raufer collabore à plusieurs publications, dont épisodiquement à la revue Défense de l'Occident de Maurice Bardèche[5]. En 1971, il est membre du Conseil national d’Ordre nouveau et candidat de ce parti aux élections municipales dans le 9e arrondissement de Paris[réf. nécessaire].

David Doucet suggère qu'il a fréquenté l'intellectuel d'extrême droite Dominique Venner[5].

Activités professionnelles[modifier | modifier le code]

Débuts professionnels[modifier | modifier le code]

En 1971, dans le cadre de ce qui a été qualifié[Par qui ?] de « recyclage » des anciens des réseaux d'extrême droite[6],[7], il devient secrétaire général de l'Institut supérieur du travail (IST), organisme fondé sous l'égide de l'Institut d'histoire sociale (IHS) de la Faculté libre de droit, d’économie et de gestion, en partenariat avec le Groupement des industries métallurgiques de la région parisienne (GIM) ; cet organisme est voué à la formation des cadres et ingénieurs en entreprise sur l'histoire et les méthodes syndicales (surtout d'extrême gauche)[8]. Xavier Raufer y croise alors de nombreux représentants des services de renseignements, dont il utilise la documentation pour les formations de l'IST ; il acquiert alors une expertise pour les questions de sécurité puis de terrorisme[8].

En , il fonde avec Gérald Penciolelli, Alain Renault et Catherine Barnay, la société SERVICE (Société d’études et de recherches visuelles d’impression, de composition et d’édition) qui édite des brochures anti-Mitterrand et anticommunistes, pour certaines financées par l’UIMM, syndicat patronal de la métallurgie (dont notamment l'opération France-Matin). Il est promu à la direction de l'IHS, où il soutient aux côtés d'Alain Madelin le président sortant Valéry Giscard d'Estaing, s'opposant aux pro-chiraquiens, lors de la campagne présidentielle de 1981 - à la suite de laquelle il quitte l'IHS[8].

Enseignement universitaire[modifier | modifier le code]

Entre 1986 et 2016, à l'université de Paris II, Xavier Raufer est chargé de cours à l'Institut de criminologie[5], anime le Centre d'études et de recherches sur la violence politique (CERVIP)[9], puis le Département de recherche sur les Menaces criminelles contemporaines[10] (DRMCC), où il est directeur d'études[5], sous la direction de François Haut[11]. Il contribue à la revue Notes & Études de l'Institut de Criminologie, qu'il a archivée sur son site[12].

En 1986-1988, il donne des conférences à l'École supérieure de guerre[réf. souhaitée], à l'École d'enseignement supérieur de la Gendarmerie et au service de coopération technique internationale de Police[réf. souhaitée]. Il organise des cours autour du livre Souvenirs d'un terroriste de Boris Savinkov[13].

En 2007, il soutient à la Sorbonne[14] une thèse de géopolitique intitulée Entités, territoires, flux, dans l’aire balkanique : une géopolitique des menaces (terroristes et/ou criminelles) est-elle possible ? sous la direction de Michel Korinman[15].

En République populaire de Chine (RPC), il est professeur associé au département de recherches en sciences criminelles à l'université Fudan (Shanghai)[16].

Média[modifier | modifier le code]

En 1979, il entre à L'Express et prend le nom de plume de Xavier Raufer. En 1983, il collabore à Est & Ouest. En 1984, il fait partie du comité éditorial de Contrepoint, revue du Club de l'horloge[17].

Dans les années 1990, il collabore au Figaro Magazine puis intervient sur Radio Courtoisie dans l'émission de Claude Reichman. Il est l'invité d'émissions télévisées, dans C dans l'air animée par Yves Calvi sur France 5, et chez Frédéric Taddeï sur France 3.

En 2010 et 2011, il participe au magazine Ring[18]. Il est également conseiller des éditions Ring[19], directeur de la collection Arès à CNRS-Editions[20],[21], et conseiller éditorial aux éditions Odile Jacob[22].

Depuis 2023, il dirige le Libre journal des enjeux sécurité sur Radio Courtoisie[23].

Autres activités politiques et de conseils[modifier | modifier le code]

En 1978, il aurait été permanent du Parti républicain (ex-Républicains indépendants)[réf. nécessaire].

En 1981-1982, il devient consultant pour la cellule élyséenne auprès du président François Mitterrand[réf. nécessaire].

Dans les années 1986-1988, il aurait été analyste aux côtés de Jean-Charles Marchiani, alors chargé de mission et conseiller pour le renseignement et la lutte anti-terroriste au cabinet du ministre de l'Intérieur Charles Pasqua[réf. nécessaire].

En 1988, engagé par le préfet Rémy Pautrat, il collabore aux études du secrétariat général de la Défense nationale.

Dans les années 1990, aux Presses universitaires de France (PUF), Xavier Raufer devient directeur de la collection « Criminalités internationales ». Il est aussi collaborateur scientifique en criminologie à l'EDHEC Business School[24].

En 2021, le maire de Perpignan Louis Aliot (Rassemblement national) le recrute pour une mission d'expertise concernant la sécurité de la ville[25].

Travaux et idées[modifier | modifier le code]

« Culture de l'excuse »[modifier | modifier le code]

Xavier Raufer, s'élève contre « la culture de l'excuse, totem majeur de la sociologie critique, [qui] n'étudie plus les criminels mais justifie plutôt leurs actes, les innocente[26] » et il dénonce « l'inepte couple "politique de la ville" plus "culture de l'excuse"[27]. »

Selon lui, la criminalité évolue en fonction des politiques de répression, et n'a donc aucun rapport avec l'économie.

Drogues[modifier | modifier le code]

Xavier Raufer s'oppose à la dépénalisation du cannabis[18]. Il en analyse des effets très toxiques aux États-Unis[28]. En , il annonce l'émergence croissante de la cocaïne en Europe du Sud. Il édite à ce sujet une note d'alerte[29] rédigée collectivement avec Gilbert Canon (ex-fonctionnaire de police) et Jean Chalvidant (criminologue spécialisé dans le terrorisme basque de l'ETA, docteur en civilisation espagnole). En , le DRMCC édite une nouvelle note d'alerte[30], rédigée en coopération avec Dominique Lebleux (sociologue, ingénieur d'études à l'EHESS), Stéphane Quéré (criminologue) et Étienne Codron (criminologue, spécialisé dans les gangs criminels de motards).

Italie et Albanie[modifier | modifier le code]

Xavier Raufer a écrit sur la criminalité italienne[31] et albanaise[32]. Il travaille notamment en collaboration avec le professeur Pino Arlacchi[réf. souhaitée].

Les « nouveaux dangers planétaires »[modifier | modifier le code]

Dans Les Nouveaux Dangers planétaires (2010) Xavier Raufer dénonce ce qu'il nomme le « syndrome de Byzance », en référence à la conquête de Constantinople, le , par le sultan ottoman Mehmet II. Vers l'aboutissement du siège, un concile réunissait à Byzance une pléiade de théologiens, qui y discutaient du sexe des anges. Dans cet ouvrage, Xavier Raufer dresse un parallèle avec la situation contemporaine, où l'on discute selon lui de sujets anodins au lieu de faire face aux nouveaux dangers planétaires (terrorisme, criminalité entre autres).

Il explique dans une interview accordée à Pascal Boniface et publiée cinq jours avant l'attentat contre Charlie Hebdo, en faisant référence aux attentats récents, que ces derniers sont le fait d'individus instables comme Breivik ou Merah, alors qu'il n'y a plus de grandes organisations terroristes et que « le terrorisme comme méthodologie poursuit sa dégénérescence entamée à la fin de la Guerre froide[33] ».

Critiques[modifier | modifier le code]

Les ouvrages de Xavier Raufer sont notamment critiqués par le sociologue Laurent Mucchielli, qui leur reproche une incohérence méthodologique[34]. Selon lui, « ce que trahit sans doute [le raisonnement méthodologique de Xavier Raufer et d'Alain Bauer], c’est le fait qu'[ils] n’hésiteront pas à piocher ici ou là, dans des statistiques de provenances variées, les chiffres qui sembleront le plus justifier les interprétations qu’ils veulent faire passer auprès du lecteur. » Mucchielli, dans sa critique de l'ouvrage Violences et insécurités urbaines (1998), critique les sources statistiques utilisées par Xavier Raufer notamment celles provenant des Renseignements généraux (RG).

Xavier Raufer ayant écrit qu'« à partir [des] zones de non-droit inaccessibles aux forces de l’ordre et grouillant d’armes de guerre, assurer la logistique d’un réseau terroriste est stricto sensu un jeu d’enfant », le sociologue Laurent Bonelli y voit une caricature des banlieues[35].

D'une façon récurrente sont mis en cause les liens que Xavier Raufer et les autres intervenants de son centre de recherche, Jean Chalvidant et François Haut, ont, ou ont eu avec l'extrême droite. Ainsi Mathieu Rigouste estime que « ses productions idéologiques constituent une sorte d’archétype de la collusion entre l’idéologie sécuritaire et l’extrême droite[36]. »

Affaires judiciaires[modifier | modifier le code]

Du 21 au 28 mars 2024, il sera jugé pour recel de favoritisme dans le cadre de l'affaire des contrats passés par la Caisse des dépôts. En décembre 2014, le parquet national financier ouvre une enquête qui donne lieu à des investigations. Celles-ci mettent à jour six contrats de prestations de service conclus avec la CDC ou la CDC internationale et AB conseil entre 2008 et 2012 pour un montant de 925 000 euros, quatre commandes à la société Champerard pour un montant total de 333 596 euros, ainsi que deux contrats conclus par ADP avec X Diagnostic représentée par Xavier Raufer (30 000 euros) et AB Conseil (89 700 euros)[37].

Publications[modifier | modifier le code]

Ouvrages[modifier | modifier le code]

  • Terrorisme, maintenant la France : la guerre des partis communistes combattants, Paris, Garnier, 336 p., 1982
  • Sur la violence sociale, Alésia, 224 p., 1983
  • Terrorisme-violence : réponses aux questions que tout le monde se pose, Paris, J.-J. Pauvert, 1985
  • Le Cimetière des utopies: de la médecine de Molière à l'approche expérimentale : la lutte contre la délinquance et la criminalité aux États-Unis, 1960-1985, préfacé par Robert Pandraud, 249 p., Suger, 1985
  • La Nébuleuse : le terrorisme du Moyen-Orient, Paris, Éditions Fayard, 404 p., 1987
  • Atlas mondial de l'Islam activiste, Paris, La Table ronde, 297 p., 1991
  • Le Chaos balkanique, livre coécrit avec François Haut, Paris, La Table ronde, 191 p., 1992
  • Les Superpuissances du crime, enquête sur le narco-terrorisme, Paris, Plon, 303 p., 1993
  • Trafics et Crimes en Asie du Sud-Est : le Triangle d'or, avec Hervé Ancel, Paris, Presses universitaires de France, 1998
  • Dictionnaire technique et critique des nouvelles menaces, Paris, Presses universitaires de France, 266 p., 1998
  • Violences et insécurité urbaines, avec Alain Bauer, Paris, Presses universitaires de France, coll. « Que sais-je ? », 127 p., 1998-2003
  • La Mafia albanaise - Une menace pour l'Europe, avec Stéphane Quéré, Éditions Favre, 144 p.,
  • Le Crime organisé, avec Stéphane Quéré, Paris, Presses universitaires de France, coll. « Que sais-je ? », 2000-2005
  • Entreprises : les 13 menaces du chaos mondial, 2000
  • L'Explosion criminelle, Éditions Valmonde et Cie, 2002
  • La guerre ne fait que commencer, avec Alain Bauer, Paris, Éditions Jean-Claude Lattès, 320 p., (ISBN 978-2709623520)
  • Le Grand Réveil des mafias, Paris, Éditions Jean-Claude Lattès, 2003
  • L'Énigme Al-Qaida, avec Alain Bauer, Paris, Éditions Jean-Claude Lattès, 2005
  • La Camorra, une mafia urbaine, Paris, La Table ronde, 113 p., 2005
  • La Criminalité organisée dans le chaos mondial : mafias, triades, cartels, clans, 78 p., Éditions des Riaux, 2007 (ISBN 978-2-849-01046-4)
  • Atlas de l'islam radical, Paris, CNRS éditions, 2007 (ISBN 978-2-271-06577-3)
  • La Face noire de la mondialisation, avec Alain Bauer, Paris, Éditions CNRS, 2009
  • Les Nouveaux Dangers planétaires, chaos mondial, décèlement précoce, Paris, CNRS éditions, 2010
- Prix du maréchal-Foch 2011 de l’Académie française
  • Cyber-criminologie, Paris, CNRS éditions, 2015
  • Le Crime mondialisé, Paris, Éditions du Cerf, 2019
  • A qui profite le djihad?, Paris, Éditions du Cerf, 2021
  • Jeffrey Epstein - L'âme damnée de la IIIe culture, Paris, Éditions du Cerf, 277 p., 2023 (ISBN 978-2204150606)

Article[modifier | modifier le code]

  • « Parier sur l'efficacité d'une opposition constructive: entretien avec Marcel Meyer et Michel Gandilhon », paru dans le numéro 1 de la revue Les Cahiers de l'In-nocence du

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Prix Maréchal Foch de l'Académie française en 2011 pour Les Nouveaux Dangers planétaires. Chaos mondial, décèlement précoce, CNRS Éditions (sur ce prix voir sur Wikipedia et sur u-paris2.fr).
  2. L'Europe en chemise brune : néo-fascistes, néo-nazis, et national-populismes en Europe de l'Ouest depuis 1945, collectif, préface par Maurice Rajsfus, éditions réflex, 1992.
  3. David Doucet, « Dominique Venner, suicide d’un théoricien radical de l’extrême droite », Les Inrocks, 22 mai 2013.
  4. Voir le n° 14, mars 1966, où il s'entretient avec Siegfried Müller, chef mercenaire en Rhodésie, et en couverture du numéro de novembre 1966.
  5. a b c et d REFLEXes, « Notes de lecture », 23 avril 2002.
  6. Frédéric Charpier, Génération Occident, Paris, Éditions du Seuil, « Essai », 2005, p. 181 et suivantes (ISBN 2020614138).
  7. René Monzat, Enquêtes sur la droite extrême, Paris, Le Monde Éditions, 1992, p. 281 et suivantes.
  8. a b et c Benoît Collombat (dir.), David Servenay (dir.), Frédéric Charpier, Martine Orange et Erwan Seznec, Histoire secrète du patronat de 1945 à nos jours : Le vrai visage du capitalisme français, La Découverte/Arte éditions, coll. « Cahiers libres », (1re éd. 2009), 889 p. (ISBN 9782707185112, lire en ligne).
  9. « Sites d'archives du MCC » (consulté le ).
  10. « A propos du "MCC" » (consulté le ).
  11. « MCC » (version du sur Internet Archive).
  12. « Notes & Études » (consulté le ).
  13. Centre d'Etudes et de Recherches sur la Violence à finalité Politique, « Genese de l'idéologie et de la méthodologie des groupes euroterroristes a travers trois textes légendaires », sur xavier-raufer.com, mai juin 1986 (consulté le ).
  14. Xavier Raufer, « Entités, territoires, flux, dans l’aire balkanique : une géopolitique des menaces (terroristes et/ou criminelles) est-elle possible ? », sur theses.fr (consulté le ).
  15. Fiche SUDOC
  16. Cybermonde et nouvelles menaces: La cyber-sécurité par ses principaux experts, MA éditions, CNAM criminologie, 2017.
  17. Antoine Spire (dir.), Vous avez dit fascismes ?, Paris, Montalba, , 285 p. (ISBN 2-85870-032-X), p. 117.
  18. a et b Stupéfiants : la fin de l’utopie néerlandaise, Ring, 21/06/2011.
  19. Alexis Moreau, « Les Inrocks - Ring, l’éditeur trash qui défie les poids lourds du marché », sur Les Inrocks, (consulté le ).
  20. Arès : la collection de Xavier Raufer rubrique "News" du site cnrseditions.fr, 31 août 2010
  21. « Notice de collection éditoriale », sur bnf.fr (consulté le ).
  22. « Welcome », sur xavier-raufer.com, (consulté le ).
  23. « Libre Journal Enjeux-Sécurité du 28 janvier 2023 : "La grande première !" », sur Radio Courtoisie, (consulté le ).
  24. [PDF] Programme du cours sur edhec.com .
  25. Julien Marion, « Perpignan : Louis Aliot recrute un criminologue, ancien militant d'extrême droite, pour une expertise sur la sécurité », L'Indépendant,‎ (lire en ligne)
  26. Les banlieues hallucinées de la sociologie critique, RING, 11/11/2010.
  27. Xavier Raufer, « Terrorisme, dé-radicalisation et culture de l'excuse », sur xavier-raufer.com, (consulté le ).
  28. Xavier Raufer, « La légalisation du cannabis ? Parlons-en ! », sur xavier-raufer.com, (consulté le ).
  29. Cocaïne sur l’Europe : L’inondation approche, Note d'alerte N°2 du DRMCC, juillet 2003
  30. Cocaïne : la conquête de l’Europe, Note d'alerte, n° 11 du DRMCC, septembre 2007.
  31. La camorra, une mafia urbaine, la Table Ronde 2005
  32. La Mafia albanaise, une menace pour l'Europe, Editions Favre, Lausanne 2000.
  33. Pascal Boniface, « « Criminologie, la dimension stratégique et géopolitique » – Trois questions à Xavier Raufer », IRIS,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  34. « Alain Bauer et Xavier Raufer, marchands de peur. Lecture critique d’un étrange “Que sais-je ?” consacré aux “Violences et insécurités urbaines” », site du collectif « Les mots sont importants », octobre 2003.
  35. Laurent Bonelli, « France, Grande-Bretagne, Espagne, les suspects font désormais office de coupables — Quand les services de renseignement construisent un nouvel ennemi », sur Le Monde diplomatique,  : « MM. Alain Bauer et Xavier Raufer, parmi d’autres, n’hésitent pas à faire d’un incendie volontaire un « attentat de basse intensité », ou encore à affirmer qu’« à partir de ces zones de non-droit inaccessibles aux forces de l’ordre et grouillant d’armes de guerre, assurer la logistique d’un réseau terroriste est stricto sensu un jeu d’enfant ». ».
  36. Les Marchands de peur, la bande à Bauer et l’idéologie sécuritaire, Mathieu Rigouste, éditions Libertalia, février 2011.
  37. « Contrats passés par la Caisse des dépôts : Jean-Pierre Jouyet et Augustin de Romanet bientôt jugés pour «favoritisme» », sur Le Figaro, (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]