Île Woodlark

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Île Woodlark
Woodlark Island (en)
Carte de l'île Woodlark.
Carte de l'île Woodlark.
Géographie
Pays Drapeau de la Papouasie-Nouvelle-Guinée Papouasie-Nouvelle-Guinée
Archipel Îles Woodlark
Localisation mer des Salomon
Coordonnées 9° 06′ 00″ S, 152° 54′ 00″ E
Superficie 739 km2
Administration
Région Papouasie
Province Baie de Milne
Démographie
Population 3 151 hab.
Densité 4,26 hab./km2
Autres informations
Fuseau horaire UTC+10
Géolocalisation sur la carte : Papouasie-Nouvelle-Guinée
(Voir situation sur carte : Papouasie-Nouvelle-Guinée)
Île Woodlark
Île Woodlark

L'île Woodlark, en anglais Woodlark Island, aussi connue sous le nom de Muyuw ou Murua, est une île qui fait partie des îles Woodlark, dans la province de Baie de Milne en Papouasie-Nouvelle-Guinée. La langue de l'île est le muyuw.

Histoire[modifier | modifier le code]

Le missionnaire italien Jean-Baptiste Mazzucconi y est tué par des indigènes en 1855.

L'opération Chronicle est le nom donné par les forces alliées pour le débarquement sur les îles Woodlark et Kiriwina le pendant la Seconde Guerre mondiale. En quelques mois, les forces américaines construisirent un grand aéroport dans la baie de Guasopa, connu d'abord comme l'aéroport de Woodlark puis de Guasopa.

Biodiversité[modifier | modifier le code]

Xavier Montrouzier en relève la faune et la flore en 1855[1].

L'île Woodlark compte 42 espèces animales endémiques, la plus célèbre étant le Couscous, Phalanger lullulae[2].

Menace sur l'environnement[modifier | modifier le code]

En 2014 la société Karridale Limited de Port Moresby a obtenu l'autorisation de déboiser 17 000 hectares soit 20 % de l'île pour l'exploitation de bois. Ce bois sera utilisé pour la construction et le mobilier de jardin pour l'exportation. Cette exploitation remet en cause la survie des 42 espèces animales endémiques de l'île dont le Couscous de Lullula[2].

Ce projet fait suite à d'autres projets de déboisement, menés par des compagnies minières, comme la société australienne Kula Gold dont la concession couvrirait 45 000 hectares et les projets de plantation de palmiers à huile[2].

La population de l'île, jusqu'à présent a réussi à s'opposer à ces projets, mais la décision est aux mains de la Commission Forestière Provinciale, en [2].

Références[modifier | modifier le code]

  1. X. Montrouzier, Essai sur la faune de Woodlark, Annales de la Société agricole de Lyon, 1855
  2. a b c et d « Top scientists raise concerns over commercial logging on Woodlark Island », Jeremy Hance, mongabay.com, October 21, 2014

Article connexe[modifier | modifier le code]