Wolfgang Kilian

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Wolfgang Kilian
Portrait de Wolfgang Kilian par Georg Christoph Kilian d'après Mathäus Gundelach (ca 1566-1653).
Biographie
Naissance
Décès
Activités
Famille
Père
Mère
Maria Pfeiffelmann (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Enfants

Wolfgang Kilian, né le à Augsbourg et mort le dans la même ville, est un graveur allemand.

Biographie[modifier | modifier le code]

Wolfgang Kilian naît le à Augsbourg[1]. Il est le frère de Lucas[2].

Ayant appris l'art de la gravure sous la direction de son beau-père Dominicus Custos, il accompagne son frère en Italie, où il reproduit les œuvres des plus célèbres peintres de l'école vénitienne[2]. Il revient à Augsbourg, et y épouse la fille du bourgmestre[2], Susanne Endris en 1611[3]. Avec elle il a quinze enfants[2]. Comme il a une grande famille, il est contraint de travailler à la hâte, de sorte que ses œuvres ne sont pas à la hauteur de son talent[4].

Œuvres[modifier | modifier le code]

On a de lui trente-trois gravures, parmi lesquelles nous citerons : La Fête de la Paix à Nuremberg, en 1649, d'après le tableau de Sandrart ; Le bon Samaritain et La Résurrection, d'après Bassano[Lequel ?] ; L'Ascension et La Mise au Tombeau, d'après le Tintoret ; La Représentation du Christ au Temple, Le Baptême du Christ et Le Christ au tombeau d'après Véronèse ; les portraits de Louis XIII, roi de France, de l' impératrice Éléonore, de Jean Wiccard, électeur de Mayence, de Marie-Madeleine, grande-duchesse de Toscane, etc.[5]. Il grave aussi les planches des ouvrages suivants : Genealogia Boiariæ Ducum ; 1605, in-fol. ; Nimbus Calamitatum humani generis lapsi ; Vita S. Ignatii ; il donne enfin de nombreuses gravures dans : Imagines Sanctorum ordinis S. Benedicti ; 1625, in-4° ; Basilicæ S. Udalrici et Afri Augustae Vindelicorum Historiæ, et dans les Delicias eetatis de Bisselins ; 1644, in-12[5].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Pilz 1977, p. 605.
  2. a b c et d E. G. 1858, p. 721.
  3. Sieh-Burens 1986, p. 281.
  4. E. G. 1858, p. 721-722.
  5. a et b E. G. 1858, p. 722.

Annexes[modifier | modifier le code]

Article connexe[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

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