Wikipédia:Lumière sur/Octobre 2011

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Programme du mois

Samedi 1er octobre 2011

Le naufrage du Titanic a inspiré de nombreuses légendes urbaines.
Le naufrage du Titanic a inspiré de nombreuses légendes urbaines.

De nombreuses légendes et théories alternatives sur le déroulement du naufrage du Titanic sont nées après le déroulement des faits. Le naufrage du paquebot, réputé insubmersible, dans la nuit du 14 au a eu une profonde influence dans la mémoire collective. Les contemporains du naufrage, ainsi que les générations suivantes, ne parviennent en effet pas à comprendre comment un navire flambant neuf, aussi gros et puissant, a pu sombrer en moins de trois heures, entraînant avec lui près de 1 500 âmes. À une époque où mythes et malédictions fascinent, beaucoup y voient donc un signe du destin.

Certaines des légendes qui apparaissent alors sont fondées sur des événements et écrits vérifiables, tandis que d’autres relèvent de la pure invention. Les légendes les plus célèbres, et celles qui prêtent le moins à polémique, proviennent de sources antérieures au naufrage. Celles-ci présentent de surprenantes coïncidences avec les faits qui se sont déroulés dans la nuit du naufrage. Romans prémonitoires, présages, rêves étranges, suite d’incidents, momie égyptienne maudite : la catastrophe alimente de nombreuses rumeurs, entre autres dans les milieux ésotériques.

D'autres légendes ont été façonnées à partir de faits bien réels. À l’époque, le besoin impérieux de comprendre les raisons du naufrage a poussé bon nombre de journalistes à broder sur la réalité. Ainsi ont-ils mis en cause, entre autres, la vitesse du navire et sa prétendue insubmersibilité. Une autre théorie, plus récente, fait état d’un complot visant à escroquer les compagnies d’assurance : le Titanic aurait été échangé avec son frère jumeau l’Olympic. Même si ces légendes ont été réfutées depuis par des spécialistes, elles continuent d’alimenter l’imaginaire de certains.

Dimanche 2 octobre 2011

Photo de Andy Gavin.
Andy Gavin, le co-fondateur de Naughty Dog et de la série Crash Bandicoot.

Crash Bandicoot 2: Cortex Strikes Back est un jeu vidéo de plates-formes développé par Naughty Dog et édité par Sony Computer Entertainment en sur PlayStation. Le jeu est réédité pour les gammes Greatest Hits et The Best en ainsi que pour la gamme Platinum en . Le jeu a été republié en sur la PlayStation Network mais a été retiré par mesure de précaution lorsque les jeux MediEvil et Spyro 2: Gateway to Glimmer ont eu des problèmes de fonctionnement. Il a ensuite été réédité sur le réseau américain le et sur le réseau européen le .

L'histoire du jeu est la suite directe de Crash Bandicoot, l'opus éponyme de la série. Se déroulant sur un archipel d'îles fictives près de l'Australie, Crash Bandicoot 2: Cortex Strikes Back suit les aventures de l'anthropomorphe Crash Bandicoot, enlevé par le Docteur Neo Cortex, qui a apparemment changé de vie et veut désormais sauver le monde. Crash est ensuite envoyé dans plusieurs lieux de l'Île de N. Sanity afin de récupérer des cristaux qui permettront à Cortex de contenir la puissance de l'alignement des planètes et ainsi de protéger la Terre de la destruction. Crash est rejoint par sa sœur, Coco Bandicoot et occasionnellement par le Docteur Nitrus Brio, qui essaie de convaincre Crash de récupérer les gemmes au lieu des cristaux. Le jeu Crash Bandicoot 3: Warped est la suite de cet opus.

Crash Bandicoot 2: Cortex Strikes Back a reçu des critiques généralement positives et est considéré comme meilleur que son prédécesseur, Crash Bandicoot. La critique salue les graphismes du jeu, le contrôle des personnages et la bande-son, mais déplore les erreurs de gameplay et le manque de variété des niveaux, la facilité des niveaux de boss et le manque d'innovation par rapport au premier opus de la série. Avec plus de 7,5 millions d'exemplaires écoulés, le jeu est le cinquième jeu le plus vendu de la PlayStation et le plus vendu de la série. C'est aussi le titre occidental qui a connu le plus de succès au Japon lors de sa sortie avec plus de 800 000 ventes en .

Lundi 3 octobre 2011

John Lennon en 1969.
John Lennon en 1969.

La discographie de John Lennon comprend l'ensemble des disques qu'il a publiés durant sa carrière solo, de son premier album expérimental, Unfinished Music No.1: Two Virgins en 1968, à son assassinat en 1980, ainsi que tous les albums publiés à titre posthume, sous la direction de sa femme Yoko Ono, qu'ils contiennent ou non des titres inédits. Ce sont ainsi près de 25 albums (studio, en concert ou compilations) auxquels s'ajoutent une vingtaine de singles. Ces disques complètent par ailleurs tous les disques enregistrés avec les Beatles, entre 1962 et 1970.

En solo, John Lennon a publié huit albums studio, de 1970 à 1984 (le dernier, Milk and Honey, étant publié à titre posthume). S'y ajoutent trois albums de musique expérimentale réalisés avec Yoko Ono en 1968 et 1969, dont le succès a été très limité. Les prestations live de Lennon durant sa carrière solo étant très rares, les albums de ce type ne sont qu'au nombre de deux : un paru de son vivant, l'autre six ans après son assassinat. Onze compilations ont également été publiées, dont une seule a vu le jour avant sa mort, Shaved Fish.

Du côté des singles, vingt-et-un ont été publiés, dont huit après sa mort. Plusieurs ont atteint la première place des classements, d'un côté ou de l'autre de l'Atlantique, notamment le célèbre Imagine. Le seul à avoir été no 1 à la fois au Royaume-Uni et aux États-Unis est (Just Like) Starting Over, paru en 1980, qui a fortement profité de la nouvelle de la mort du chanteur.

Mardi 4 octobre 2011

Every Sunday (parfois appelé par erreur Every Sunday Afternoon, One Sunday Afternoon ou Opera vs. Jazz) est un court métrage musical américain en noir et blanc de onze minutes, sorti le . Réalisé par Felix E. Feist, il suit l'histoire de deux jeunes filles s'efforçant de sauver une série de concerts publics, dont l'existence est menacée par la désaffection du public.

Ce court-métrage est resté célèbre pour avoir servi de bout d'essai à Judy Garland et Deanna Durbin, deux jeunes actrices qui deviennent par la suite des célébrités de premier plan. Il marque par ailleurs leur unique collaboration et leur première apparition significative à l'écran. Passé relativement inaperçu à l'époque de sa sortie, il s'est forgé une réputation généralement positive parmi les biographes de Judy Garland.


Osiris portant la couronne Atef et les attributs de la royauté.
Osiris portant la couronne Atef et les attributs de la royauté.

Osiris (du grec ancien Ὄσιρις) est un dieu du panthéon égyptien et un roi mythique de l'Égypte antique. Inventeur de l'agriculture et de la religion, son règne est bienfaisant et civilisateur. Il meurt noyé dans le Nil, assassiné dans un complot organisé par Seth, son frère cadet. Malgré le démembrement de son corps, il retrouve la vie par la puissance magique de sa sœur Isis. Le martyre d'Osiris lui vaut de gagner le monde de l'au-delà dont il devient le souverain et le juge suprême des lois de Maât.

Au Moyen Empire, la ville d'Abydos devient la cité du dieu Osiris. Elle attire ainsi de nombreux fidèles en quête d'éternité. La renommée de cette cité repose sur ses festivités cultuelles du Nouvel An et sur une sainte relique, la tête du dieu.

Durant le premier millénaire avant notre ère, Osiris conserve son statut de dieu funéraire et de juge des âmes. Cependant, ses aspects de dieu des flots du Nil et, par là-même, de dieu de la fertilité, acquièrent la primauté, augmentant ainsi sa popularité auprès de la population nilotique. Des colons grecs installés à Memphis adoptent son culte dès le IVe siècle avant notre ère sous sa forme locale de Osiris-Apis, le taureau sacré mort et momifié. Les souverains lagides importent ce culte dans leur capitale Alexandrie sous la forme de Sérapis, le dieu syncrétique gréco-égyptien. Après la conquête de l'Égypte par les forces romaines, Osiris et Isis s'exportent vers Rome et son empire. Ils s'y maintiennent, avec des hauts et des bas, et ce jusqu'au IVe siècle de notre ère pour finalement être évincés par le christianisme (interdiction du paganisme à la suite de l'édit de Thessalonique). Le culte osirien, actif depuis le XXVe siècle avant notre ère, durera jusqu'au VIe siècle de notre ère, quand fermera vers 530 le temple d'Isis de l'île de Philæ, le dernier d'Égypte, fermeture ordonnée par l'empereur romain d'Orient Justinien Ier.

Mercredi 5 octobre 2011

Le 4e régiment de hussards à la bataille de Friedland, par Édouard Detaille.
Le 4e régiment de hussards à la bataille de Friedland, par Édouard Detaille.

La première utilisation du cheval dans la guerre remonte à plus de 5 000 ans, les plus anciennes preuves d'utilisation guerrière de chevaux en Eurasie datant d'entre 4000 et 3000 av. J.-C. Une illustration sumérienne d'une scène de guerre datée de 2500 av. J.-C. représente des équidés tirant des chariots. Vers 1600 av. J.-C., de nouveaux harnais et de nouveaux chars rendent leur utilisation guerrière plus fréquente à travers le Proche-Orient ancien. Le plus ancien traité sur l'entraînement des chevaux de guerre est rédigé vers 1350 av. J.-C. Quand les tactiques de cavalerie commencent à supplanter le char, de nouvelles méthodes d'entraînement apparaissent. En 360 av. J.-C., le général de cavalerie et philosophe grec Xénophon rédige un traité exhaustif sur l'équitation, et un autre sur l'usage de la cavalerie. L'efficacité des chevaux dans la bataille est révolutionnée par des améliorations technologiques, notamment l'invention de la selle, de l'étrier, et plus tard, du mors, du licol ou encore du collier d'épaule pour les chevaux de trait.

Différents types de chevaux sont utilisés à des fins militaires, en fonction de la nature du conflit et des tâches. Ils varient selon que le cheval est monté ou conduit, ou selon qu'ils sont utilisés pour la reconnaissance, les charges de cavalerie, les raids, la communication, l'approvisionnement ou le transport. Des races sont développées spécifiquement pour assurer la remonte des cavaleries. Tout au long de l'Histoire, les mulets et les ânes jouent aussi un rôle crucial dans le soutien des armées en campagne, tout autant que les chevaux.

Le cheval est particulièrement bien adapté aux tactiques guerrières des peuples nomades des steppes de l'Asie centrale, comme les razzias et les « raids éclairs ». Les guerriers musulmans utilisent la cavalerie légère dans leurs campagnes en Afrique du Nord, en Asie et en Europe à partir des VIIe et VIIIe siècles lors de la phase d'expansion de l'Islam. Les Européens emploient plusieurs types de chevaux de guerre au Moyen Âge. La figure militaire de cavalerie lourde la plus représentative de la période restant le chevalier en armure. Avec l'introduction de la poudre à canon dans la guerre, la cavalerie légère s'impose sur les champs de bataille, tant dans les guerres européennes que lors de la conquête des Amériques. La « cavalerie de bataille » se développe pour assurer une multitude de missions à la fin du XVIIIe siècle et au début du XIXe siècle et se révèle décisive dans l'issue des affrontements lors des guerres napoléoniennes. Aux Amériques, de nombreuses tribus indigènes apprennent à se servir du cheval et à développer des tactiques de guerre montée. En dernier ressort, des régiments montés très mobiles jouent un rôle crucial lors de la Guerre de Sécession.

La cavalerie commence à être dépassée après la Première Guerre mondiale, avec le développement de la guerre mécanisée. Quelques unités de cavalerie sont encore utilisées lors de la Seconde Guerre mondiale, en particulier en éclaireurs. Les chevaux ne sont ensuite que rarement vus au combat, mais ils servent encore largement pour le transport des troupes et du ravitaillement. De nos jours, les unités à cheval destinées au combat ont quasiment disparu, bien que des chevaux soient encore utilisés par des organisations armées dans des pays du Tiers-Monde. De nombreux pays maintiennent encore en service de petites unités de cavaliers pour la patrouille et la reconnaissance. Des unités militaires à cheval sont également utilisées à des fins cérémonielles et éducationnelles. Les chevaux sont employés pour la reconstitution historique des batailles, les missions de maintien de l'ordre, les compétitions, les démonstrations équestres héritières des traditions et pour la formation professionnelle des militaires, comme le Cadre noir de Saumur en France.


Le pylône de Roc'h Trédudon à terre après l'attentat.
Le pylône de Roc'h Trédudon à terre après l'attentat.

L'attentat de Roc'h Trédudon est la destruction, dans la nuit du 13 au , de l'émetteur de Roc'h Trédudon, situé à Plounéour-Ménez dans le Finistère, par un ensemble de bombes qui y avaient été placées. Il est revendiqué par l'organisation indépendantiste bretonne du Front de libération de la Bretagne (FLB) et prive l'Ouest de la Bretagne de télévision pendant plusieurs semaines. Intervenant dans un contexte de renaissance du mouvement nationaliste breton, il déclencha de très vives réactions, ainsi qu'une vaste polémique quant à la véritable identité des coupables.

Jeudi 6 octobre 2011

Youssou N'Dour (ici en 2010), compositeur de la musique du film.

Kirikou et la Sorcière est un long métrage d'animation franco-belgo-luxembourgeois réalisé par Michel Ocelot et sorti en 1998. Adapté d'un conte africain, le film raconte les aventures de Kirikou, un garçon minuscule mais à l'intelligence et à la générosité hors du commun, dans sa lutte contre la sorcière Karaba, qui tyrannise les habitants du village à l'aide de ses pouvoirs maléfiques et d'une armée de fétiches. Par son scénario, ses graphismes, sa musique et ses doublages, Kirikou s'inspire au plus près des cultures de l'Afrique de l'Ouest.

Premier long-métrage de Michel Ocelot, Kirikou et la Sorcière remporte un succès critique et commercial inattendu, avec près d'un million d'entrées au cours de sa première exploitation en France. Ce succès exerce une influence très positive sur le développement du marché de l'animation en France et sur le financement d'autres longs-métrages animés dans le pays au cours des années suivantes.

Kirikou et la Sorcière a été suivi d'un deuxième film, Kirikou et les Bêtes sauvages, sorti en 2005, qui raconte d'autres aventures de Kirikou prenant place pendant les événements du premier film ; un troisième film sur le même principe est en projet pour une sortie fin 2012. Le personnage de Kirikou a également été décliné sur d'autres supports (livres pour la jeunesse, jeu vidéo, documentaire).


Une démonstration de l'Optique d'Euclide traduite par Hérigone (Tome V).
Une démonstration de l'Optique d'Euclide traduite par Hérigone (Tome V).

Pierre Hérigone, d'origine basque, né vers 1580 et mort à Paris, entre 1643 et 1644, est un mathématicien et astronome français. Son nom est latinisé sous la forme Petrus Herigonius.

Hérigone, présent à Paris à partir de 1630, publie entre 1632 et 1642. D'après une confidence de l'avocat polymathe manceau Claude Hardy, un chalonais, le sieur Clément Cyriaque de Mangin se cache sous ce prête-nom. Cette affirmation, étayée par ce seul témoignage, a été amplifiée par le père Jacob et le père Papillon. Pour autant, l'œuvre éditée de Pierre Hérigone est singulière, et fort éloignée des autres livres attribués à de Mangin. Elle consiste en un cours universel, le Cursus mathematicus, divisé en six tomes, où l'auteur recense une grande partie des connaissances de son siècle.

Dans cette œuvre, Hérigone se montre l'un des continuateurs les plus inventifs de François Viète. Il vulgarise sa formalisation de l'algèbre et la prolonge en anticipant de plusieurs siècles l'hypothétique construction d'une langue universelle, indépendante des langues vernaculaires et susceptible de traduire tous les raisonnements. Sa recherche d'une langue universelle rejoint d'ailleurs les préoccupations de ses contemporains, Adrien Romain ou Descartes (dans ses Regulae)…

Vendredi 7 octobre 2011

Photographie de Sebastian Vettel à bord de la Red Bull RB7.
Sebastian Vettel gagne le Grand Prix de Monaco 2011.

Le Grand Prix automobile de Monaco 2011, disputé le sur le Circuit de Monaco, est la 845e épreuve du championnat du monde de Formule 1 courue depuis 1950 et la sixième manche du championnat 2011. Il s'agit de la cinquante-huitième édition du Grand Prix comptant pour le championnat du monde.

Le week-end est émaillé de nombreux accidents, dont celui de Sergio Pérez en qualifications et celui de Vitaly Petrov au soixante-dixième tour du Grand Prix, les deux pilotes devant être évacués en ambulance vers l'hôpital Princesse Grace. L'épreuve est dominée par l'Allemand Sebastian Vettel, pilote Red Bull Racing et champion du monde en titre. Parti une nouvelle fois depuis la pole position, sa cinquième en six courses, il mène le Grand Prix pendant soixante et un des soixante-dix-huit tours de piste. Il s'impose devant Fernando Alonso, qui signe son meilleur résultat de la saison en terminant deuxième, alors que Jenson Button s'empare de la troisième place. À l'issue de la course, Vettel accroît son avance sur ses concurrents en tête du championnat du monde, avec 143 points sur 150 possibles. Il devance Lewis Hamilton et Mark Webber. À la fin du Grand Prix, seize des vingt-quatre pilotes en lice au championnat du monde ont marqué au moins un point.

Chez les constructeurs, Red Bull Racing conserve la tête du championnat avec 222 points, devant McLaren et Ferrari. À l'issue de la course, neuf des douze écuries engagées au championnat ont marqué des points, Lotus, Virgin et HRT n'en ayant pas encore inscrit.

Samedi 8 octobre 2011

Vue du Lomnický štít à partir du Slavkovský štít.
Vue du Lomnický štít à partir du Slavkovský štít.

Le Lomnický štít (hongrois : Lomnici-csúcs ; allemand : Lomnitzer Spitze ; polonais : Łomnica) est, avec ses 2 632 mètres d'altitude, le troisième plus haut sommet de la Slovaquie, de la chaîne des Tatras et de toutes les Carpates mais fut jusqu'au XIXe siècle considéré comme le plus haut.

Le sommet du Lomnický štít est le seul de la chaîne des Hautes Tatras à être accessible par téléphérique. Grâce à ce dernier, un observatoire astronomique ainsi qu'une station météorologique ont pu être installés. Cette dernière, avec −3,2 °C, enregistre la plus faible température moyenne annuelle de Slovaquie.

Il est protégé au sein du parc national slovaque des Tatras et son ascension, relativement difficile en particulier le mur ouest qui ne fut vaincu qu'en 1929, requiert généralement un guide de haute montagne.


Le port en construction.
Le port en construction.

Le port de pêche de Keroman est un port de pêche français situé à Lorient, dans le quartier du même nom. Propriété de la région Bretagne, il est géré par une société d'économie mixte, dont Cap l'Orient agglomération est l'actionnaire majoritaire. C'est le deuxième port de pêche français en termes de volume de pêche.

Il est construit à partir des années 1920 dans le cadre de la loi dite des 200 millions, qui vise alors à développer la flotte de pêche française. Son développement connaît, cependant, un coup d'arrêt avec la survenue de la Seconde Guerre mondiale et la construction de la base sous-marine de Lorient à proximité. Il reprend son essor après la guerre, mais connaît plusieurs crises successives, de la fin des années 1970 jusqu'à la fin des années 1990.

Ses activités se concentrent autour de la pêche et de la transformation des produits de la mer. La flotte du port exerce de la zone côtière lorientaise jusqu'aux mers du nord de l'Écosse. La construction et la réparation navales sont également présentes sur le site, ainsi que des activités de services. Enfin, le site est aussi utilisé ponctuellement pour des activités culturelles, comme la « Nuit du port de pêche » du festival interceltique de Lorient.

Dimanche 9 octobre 2011

Allure générale du chantilly.
Allure générale du chantilly.

Le chantilly est une race de chats à poil mi-long créée aux États-Unis dans les années 1960 à partir de deux chatons de race indéterminée. Le développement de la race est marqué par des confusions avec les races burmese puis tiffany et des changements de noms successifs : initialement appelé « foreign longhair », le chantilly est par la suite renommé en « tiffany » dans les années 1980 puis « chantilly » dans les années 1990 avec une période de transition en « chantilly-tiffany » ou encore « chantilly/tiffany ». Au bord de l'extinction dans les années 1980, l'élevage est relancé au Canada. La race reste très rare et n'est reconnue que par quelques fédérations nord-américaines, pour la plupart à titre expérimental.

Le chantilly est un chat de taille moyenne, la tête est de forme triangulaire avec des yeux dorés, la fourrure est mi-longue et forme un panache au niveau de la queue. Originellement de couleur chocolat uni, d'autres robes et couleurs ont été développées : le patron tabby est introduit ainsi que les couleurs lilas, faon, cannelle et noir.

Le chantilly est considéré comme un chat de tempérament modéré et très attaché à son maître. Plusieurs auteurs s'accordent sur sa voix agréable, comparée à des gazouillis. L'entretien est simple, se bornant à un brossage régulier de sa fourrure et une surveillance attentive des oreilles et de l'alimentation.

Lundi 10 octobre 2011

Le Burnside Skatepark, un des lieux de tournage du film.
Le Burnside Skatepark, un des lieux de tournage du film.

Paranoid Park est un film dramatique franco-américain écrit et réalisé par Gus Van Sant. Le film est tiré d'un roman du même nom (Paranoid Park) écrit par Blake Nelson et qui se déroule à Portland en Oregon. Gabe Nevins y interprète un adolescent skateboarder qui tue accidentellement un agent de sécurité.

Van Sant a écrit le script en deux jours, après avoir lu et décidé d'adapter le roman de Nelson. Pour auditionner les jeunes, le réalisateur a lancé un appel sur le site internet MySpace dans lequel il invite les adolescents à participer au casting. L'appel lancé concerne tant les rôles principaux que les rôles secondaires (pour lesquels plusieurs des figurants doivent avoir une certaine pratique du skateboard). Le tournage commence en dans tout l'Oregon, dont le Burnside Skatepark qui représente le skatepark fictif Eastside Skatepark imaginé dans le roman.

Paranoid Park est projeté pour la première fois durant le Festival de Cannes, le , en compétition pour la Palme d'or. En fin d'exploitation en salles, le film réalise une recette totale de 4 545 747 $ pour un budget de 5 500 000 $. Les critiques ont, pour la majorité, été positives ; beaucoup ont apprécié la réalisation ainsi que la photographie. Le film remporte le prix du 60e anniversaire du Festival de Cannes, un Independent Spirit Award et deux Boston Society of Film Critics Awards.


Vue générale du cimetière.
Vue générale du cimetière.

Le cimetière juif, ou cimetière israélite de Besançon, est un cimetière dédié aux Juifs situé dans la ville de Besançon, en Bourgogne-Franche-Comté. Il s'agit d'un des deux seuls sites entièrement consacrés à l'inhumation de la communauté juive dans la région, et l'un des rares de France pour une ville de cette taille. Il fait suite à un autre cimetière bien plus ancien situé auparavant dans le lieu-dit de Calmoutier, mais qui fut vendu par la Municipalité au XVe siècle et probablement détruit à la suite de l'expulsion des Juifs de la ville.

Lorsque la communauté est de nouveau autorisée à revenir dans la capitale comtoise après la Révolution française, elle y fonde l'actuel cimetière. Il est acquis à la fin du XVIIIe siècle par deux notables et agrandi en 1839 ; un projet comprenant la création d'un logement de gardien est envisagé en 1887 mais ne voit finalement jamais le jour. Le cimetière dans sa forme actuelle date donc de la fin du XIXe siècle et n'a subi depuis lors aucun changement significatif. On note cependant au XXe siècle l'édification d'un monument aux morts pour les Juifs de la Première Guerre mondiale, ainsi que la dégradation de quelques tombes lors de l'occupation allemande.

Le cimetière, libre d'accès, accueille encore de nos jours les dépouilles de Juifs ayant souhaité y être enterrés. On peut notamment y admirer des caveaux monumentaux, dont une pyramide haute de sept mètres, un mausolée de marbre et bronze, ainsi que divers autres éléments notables mais dans une moindre mesure. Plusieurs personnalités de la ville sont inhumées sur le site, dont des membres de la famille Veil-Picard, Lippman ou encore Weil.

Mardi 11 octobre 2011

Jiaozi, le premier billet de banque au monde, une innovation de la dynastie Song.
Jiaozi, le premier billet de banque au monde, une innovation de la dynastie Song.

La dynastie Song (chinois : 宋朝 ; 960–1279) apporte les avancées techniques les plus significatives de l'histoire de la Chine, dont la plupart émanent des talentueux fonctionnaires recrutés par les examens impériaux.

L'ingéniosité des avancées en génie mécanique est une longue tradition en Chine. L'ingénieur de la dynastie Song Su Song admet que lui et ses contemporains se sont appuyés sur les travaux d'anciens tels que Zhang Heng (78-139), un astronome, inventeur et maître en matière d'engrenages. L'utilisation des caractères d'imprimerie mobiles accélère l'usage déjà répandu de blocs en bois afin de pouvoir éduquer les étudiants confucianistes et le peuple. L'apparition de nouvelles armes utilisant de la poudre à canon permet aux Song de survivre face à leurs ennemis, les dynasties Liao, des Xia occidentaux et des Jin, jusqu'à l'effondrement de la dynastie sous les coups des Mongols de Kublai Khan à la fin du XIIIe siècle.

Des avancées notables en génie civil, génie maritime et métallurgie sont faites en Chine durant la période Song, comme l'introduction de moulins à vent en Chine durant le XIIIe siècle. Ces avancées, avec l'apparition du billet de banque, aident la révolution et le maintien de l'économie de la dynastie Song.


Euphante est un philosophe, historien et tragique grec du IVe siècle av. J.-C. (né avant 348 – mort après 292 av. J.-C.) originaire d'Olynthe en Chalcidique. Seulement recensée par un petit nombre de fragments, sa pensée relève de l'École mégarique. Euphante est l'auteur d'un discours, Sur la royauté, pour son élève Antigone II Gonatas, d'Histoires sur les événements de son temps ainsi que de plusieurs tragédies non identifiées. Aucune de ces œuvres n'a été conservée.

Mercredi 12 octobre 2011

Le Château de la Belle au bois dormant de Disneyland.
Le Château de la Belle au bois dormant de Disneyland.

La Belle au bois dormant (Sleeping Beauty), est le 20e long-métrage d'animation et le 16e « Classique d'animation » des studios Disney. Sorti en 1959, il est adapté des versions du conte La Belle au bois dormant de Charles Perrault (1697) et des Frères Grimm (Dornröschen, 1812).

Avec La Belle au bois dormant, le studio Disney reprend des ingrédients de la recette lui ayant assuré le succès de Blanche-Neige et les Sept Nains (1937) et Cendrillon (1950) mais malgré une indéniable qualité technique, le succès n'est pas au rendez-vous. Le public de la fin des années 1950 préfère les films familiaux, les westerns et les productions télévisuelles comme Disneyland et The Mickey Mouse Club. Graphiquement, le film est remarqué pour ses décors évoquant le gothique et les enluminures des Très Riches Heures du duc de Berry. Le personnage de la sorcière, Maléfique, est pour de nombreux auteurs l'élément le plus marquant du film que ce soit sa tenue, sa personnalité ou sa métamorphose en dragon. Le Prince charmant sort aussi son épingle du jeu avec un rôle plus développé que les incarnations des précédents contes de fées adaptés par le studio.

Jeudi 13 octobre 2011

Jument trait breton à la robe alezane, typique de la race.
Jument trait breton à la robe alezane, typique de la race.

Le Breton est une race de cheval de trait originaire de Bretagne. Issu de robustes petits chevaux locaux, son élevage s'organise dès la fin du XVIIe siècle sous l'influence de très nombreux croisements. Apprécié des militaires comme des paysans pour son amble confortable, sa capacité de traction et sa polyvalence, le Breton connaît un grand succès à l'arrivée du XXe siècle. Il quitte par trains et bateaux entiers sa Bretagne natale depuis Landivisiau. Il sert d'améliorateur pour d'autres races de chevaux de trait. En 1912, le registre d'élevage de la race est officiellement créé pour rassembler ses deux types, le trait et le postier, avant d'être fermé aux apports de sang étrangers en 1951. S'il garde ses fonctions de cheval de trait plus longtemps que d'autres races françaises, les années 1970 marquent une forte réduction de l'élevage. La réorientation de celui-ci vers la production de viande à destination de l'Italie survient vers 1980. Avec l'essor de l'équitation de loisir dans les années 1990, le Breton retrouve ses anciennes fonctions de cheval d'attelage.

Le cheval Breton est très massif et musclé, il présente souvent une robe alezane et malgré sa taille modeste pour un trait, déploie un trot efficace et une grande puissance au travail. Plusieurs chevaux nommés Bretons ont historiquement existé, chacun provenant d'un biotope spécifique. Si le bidet ambleur originel a désormais disparu, tout comme son descendant le Centre-montagne, officiellement, deux types de chevaux bretons sont reconnus. Le postier Breton, fleuron de l'élevage, est à l'origine un cheval de poste utilisé aussi bien pour l'attelage que pour les travaux des champs. Le trait Breton, le plus grand et puissant de tous, est historiquement élevé sur les côtes du Nord de Bretagne et destiné au trait lourd agricole.

Il est devenu au début du XXIe siècle l'un des chevaux de trait les plus présents en France, avec le Comtois, bien que l'expansion de son élevage soit surtout liée à l'hippophagie. Il continue à s'exporter et le Brésil le reconnaît comme race. Grâce à sa rusticité, il entretient les espaces verts et valorise les pâturages de moyenne montagne. L'attachement des bretons pour leur cheval est resté très fort, proche d'une « parenté totémique », comme en témoignent de nombreuses manifestations et l'érection de statues à Callac et Landivisiau.


Vendredi 14 octobre 2011

Les Nymphéas (Claude Monet, 1908). Le personnage de Baie d'Or est étroitement lié aux nymphéacées.
Les Nymphéas (Claude Monet, 1908). Le personnage de Baie d'Or est étroitement lié aux nymphéacées.

Baie d'Or (Goldberry) est un personnage secondaire du Seigneur des anneaux de J. R. R. Tolkien, qui apparaît également dans les poèmes « Les Aventures de Tom Bombadil » et « Once Upon a Time ». Surnommée « fille de la Rivière » (River-woman's daughter) et étroitement liée à l'élément aquatique, elle est la femme de Tom Bombadil. Sa nature exacte est tout aussi mystérieuse que celle de son époux.

Samedi 15 octobre 2011

Glaucus atlanticus.
Glaucus atlanticus.

Glaucus atlanticus, parfois appelé glaucus atlantique ou francisé en glauque dans les publications anciennes, est une petite espèce de nudibranches de la famille des Glaucidae. C'est un mollusque gastéropode décrit comme élégant par ses formes et ses couleurs, mêlant le blanc et le gris perle à différents tons de bleu. Il vit dans toutes les eaux tempérées ou tropicales, où il flotte à la surface des eaux parmi le pleuston, la face ventrale tournée vers la surface. Il se nourrit principalement d'hydrozoaires dont il tire son pouvoir urticant, y compris pour l'Homme, en conservant certains de leurs nématocystes. Glaucus atlanticus est hermaphrodite et pond des chapelets d'œufs laissés à la dérive ou fixés sur les cadavres des proies des adultes.

Au cours du XIXe siècle, plusieurs grands naturalistes l'ont décrit en désignant par de nombreux noms scientifiques différents chacune des formes, mais les études plus récentes ont conclu à la synonymie de l'ensemble de ces noms. G. atlanticus partage son genre avec Glaucus marginatus et trois espèces proches de cette dernière décrites en 2014 ; ils sont les seuls représentants de la famille des Glaucidae dans son acception la plus stricte. Il peut occasionnellement s'échouer sur les plages parmi le reste du pleuston, et peut causer des irritations à l'humain en cas de contact. L'espèce ne semble pas menacée, et ne bénéficie d'aucune protection particulière.


Affiche du studio de photographie de Pierre Rossier à Fribourg.
Affiche du studio de photographie de Pierre Rossier à Fribourg.

Pierre Joseph Rossier, né le à Grandsivaz, en Suisse, et mort entre 1883 et 1898 à Paris, en France, est un photographe suisse, pionnier de la photographie en Asie. Ses photographies à l'albumine, ses stéréogrammes et ses cartes de visite représentent des portraits et des paysages naturels ou urbains.

À ses débuts, il est commissionné par la firme londonienne Negretti & Zambra pour se rendre en Asie et documenter la progression des forces franco-britanniques pendant la seconde guerre de l'opium (1856-1860), et, bien qu'il n'ait pas réussi à obtenir l'autorisation d'accompagner l'expédition militaire, il reste en Asie pendant plusieurs années, réalisant les premières photographies commerciales de Chine, des Philippines, du Japon et du Siam (actuelle Thaïlande). Il est le premier photographe professionnel actif au Japon, pays où il forme Hikoma Ueno, Genzō Maeda et Kuwajirō Horie ainsi que d'autres moins connus faisant partie de la première génération de photographes japonais. De retour en Suisse, il fonde plusieurs studios photographiques à Fribourg et à Einsiedeln, et réalise ainsi des images de son pays…

Dimanche 16 octobre 2011

Portrait de Georges II de Grèce.
Portrait de Georges II de Grèce.

Georges II de Grèce (en grec moderne : Γεώργιος Β΄ της Ελλάδας / Geórgios II tis Elládas), roi des Hellènes et prince de Danemark, est né le au palais de Tatoï, en Grèce et est décédé le au palais royal d’Athènes. Il est roi des Hellènes de 1922 à 1923 puis de 1935 à 1941/1944 et enfin de 1946 à 1947.

L’enfance et la jeunesse de Georges II sont marquées par l’effervescence nationaliste que connaît le royaume hellène au tournant des XIXe et XXe siècles. Après la défaite de la Grèce face à l’Empire ottoman en 1897, la famille royale est en effet accusée d’être responsable de l’échec de la Grande Idée et l’opposition républicaine augmente dans le pays jusqu’au coup de Goudi de 1909. Les victoires militaires grecques durant les Guerres balkaniques (1912-1913) rapprochent quelque temps la famille royale de son peuple mais l’éclatement de la Première Guerre mondiale renverse la situation. Après l’implication indirecte du pays dans le conflit en 1915, Georges, qui n’est alors que diadoque, assiste au Schisme national, autrement dit à la rupture violente entre son père, le roi Constantin Ier, et le Premier ministre Elefthérios Venizélos.

Acculé par la montée en puissance de l’Entente et des vénizélistes, Constantin Ier doit quitter le pouvoir et partir en exil en 1917. Jugé tout aussi germanophile que son père parce qu’il a été formé militairement en Allemagne, le prince Georges doit lui aussi quitter la Grèce tandis que son frère cadet, le jeune Alexandre Ier, monte sur le trône. Exilé avec sa famille en Suisse, Georges mène dès lors une existence relativement simple et morne. En , il se fiance cependant à l’une de ses cousines éloignées, la princesse Élisabeth de Roumanie, avec laquelle il est en contact depuis plusieurs années. Peu de temps après, son frère meurt à Athènes et une nouvelle crise politique secoue la Grèce, permettant à Constantin Ier de reprendre le pouvoir. La restauration de l’ancien souverain est toutefois éphémère puisque la défaite de la Grèce face aux nationalistes turcs commandés par Mustafa Kemal, l’oblige à abdiquer en faveur de son fils aîné en 1922

Lundi 17 octobre 2011

Glaurung ([ˈɡlaʊruŋ]) est un dragon du légendaire de l'écrivain britannique J. R. R. Tolkien. Il apparaît principalement dans les œuvres posthumes Le Silmarillion (1977), les Contes et légendes inachevés (1980) et les Enfants de Húrin (2007), ainsi que dans la plupart des ouvrages de la série de The History of Middle-earth traitant du Premier Âge.

Considéré comme le père de tous les dragons, il est au service de Morgoth, et participe à trois des grandes batailles du Beleriand, qui voient s'affronter Morgoth et les royaumes ñoldorins : Dagor Aglareb, Dagor Bragollach et Nírnaeth Arnoediad. Il participe également à l'attaque et à la destruction du royaume elfique de Nargothrond. Il se trouve alors confronté à Túrin, fils de Húrin, qui a été maudit par Morgoth. Il participe pleinement à la malédiction en envoûtant Túrin et en l'immobilisant alors que sa bien-aimée Finduilas est emmenée captive. Il le dissuade également de partir à sa recherche en lui faisant craindre pour la vie de sa mère Morwen et de sa sœur Nienor. Plus tard, le dragon les rencontre toutes deux, et fait disparaître Morwen dans la brume tandis qu'il ensorcelle Nienor et lui fait perdre la mémoire. La jeune fille est découverte par son frère, qu'elle n'avait jamais rencontré, en tombe amoureuse, l'épouse et tombe enceinte. Glaurung décide alors d'attaquer la forêt de Brethil, où le couple vit. Túrin, voulant protéger sa nouvelle famille, le transperce. Agonisant, Glaurung rend la mémoire à Nienor et lui dévoile la vérité sur la relation qu'elle entretient avec Túrin, précipitant son suicide puis celui de son frère.

Glaurung est un des personnages les plus malveillants de l'œuvre de J. R. R. Tolkien, et est inspiré des dragons des sagas nordiques, en particulier de Fáfnir, de la Völsunga saga.


Astrolabe persan du XVIIIe siècle semblable à ceux que fabriquait Michel Coignet.
Astrolabe persan du XVIIIe siècle semblable à ceux que fabriquait Michel Coignet.

Michel Coignet, Quignet ou Cognet, Connette en italien, né à Anvers en 1549, est un ingénieur, cosmographe, mathématicien et fabricant d’instruments brabançon, mort à Anvers le . Mathématicien, ingénieur et cartographe des archiduc et duchesse d’Autriche Albert et Isabelle, il occupait à leur cour une position analogue à celle de Simon Stevin auprès de Maurice d’Orange. Les géographes lui doivent un traité de navigation (1580) et de nombreux ouvrages mathématiques ou militaires. Il fut un des premiers jalons dans la création du compas de proportion. Ayant pour élève Marino Ghetaldi, connu de François Viète, dont il utilise les relations sur les liaisons entre les coefficients et les racines, Coignet fut un mathématicien respecté par ceux de son époque, et notamment par Fabrizio Mordente, Ludolph van Ceulen, Godefroy Wendelin, Adrien Romain, Galilée, Johannes Kepler ou Mercator.

Mardi 18 octobre 2011

Couverture du feuilleton numéro 13 de 1839, par Hablot K.(night) Browne (dit Phiz).
Couverture du feuilleton numéro 13 de 1839, par Hablot K.(night) Browne (dit Phiz).

The Life and Adventures of Nicholas Nickleby, containing a Faithful Account of the Fortunes, Misfortunes, Uprisings, Downfallings and Complete Career of the Nickleby Family (Vie et aventures de Nicholas Nickleby, contenant le fidèle compte-rendu des bonnes et mauvaises fortunes, des succès et des échecs, et la carrière complète de la famille Nickleby), communément appelé Nicholas Nickleby [prononciation : 'nikələs 'nikəlbi], est le troisième grand roman de Charles Dickens, publié en feuilleton de 1838 à 1839 avec des illustrations de Hablot Knight Browne (dit Phiz), puis en un volume, « le prototype, écrit Mark Ford, du roman dickensien, Pickwick Papers et Oliver Twist étant si totalement sui generis qu'ils en sont devenus uniques ». L'intrigue est centrée sur le personnage de Nicholas, jeune homme laissé impécunieux par la mort de son père et devant subvenir aux besoins de sa mère et de sa sœur. Son caractère droit et indépendant suscite l'antagonisme de son oncle Ralph Nickleby qui le juge à tort sans valeur et le poursuit de son inimitié. Dans son sillage, se distinguent sa jeune sœur Kate et sa mère, l'inénarrable Mrs Nickleby.

Commencé de concert avec Oliver Twist, le livre a connu un succès immédiat, en partie dû aux descriptions de l'école du Yorkshire que dirige l'épouvantable Wackford Squeers, où Nicholas est engagé comme répétiteur (usher) ; réplique de Bowes Academy à Greta Bridge, que Dickens a lui-même visitée sous une fausse identité en compagnie de son illustrateur et ami Hablot K. Browne lors de la préparation du roman. L'horreur des scènes décrites et le pathos qui en émane rappellent l'hospice où Oliver languit sous la férule du bedeau Mr Bumble durant son enfance.

L'action se situe surtout à Portsmouth et Londres, avec des épisodes dans le Yorkshire, le Devonshire, le Hampshire et le Surrey. Les thèmes principaux y concernent l'injustice sociale et la corruption morale dont sont victimes enfants et jeunes adultes, traitées sur le mode ironique de la satire. C'est aussi le premier d'une série de romans comportant une composante nettement romantique, les sentiments, la camaraderie, l'amitié et surtout l'amour, y jouant un rôle essentiel. George Gissing et G.K. Chesterton ont vivement loué le comique de certains personnages, en particulier celui de Mrs Nickleby et de Mme Mantalini, et Peter Ackroyd, dans sa biographie de Dickens, écrit de Nicholas Nickleby que c'est « peut-être le roman le plus drôle jamais écrit en anglais ».

La fortune de Nicholas Nickleby a été fluctuante : bien qu'ayant la faveur du public (il se vend d'emblée à 50 000 exemplaires), il est d'abord négligé par la critique et subit une éclipse. Grâce aux travaux d'éminents auteurs, il retrouve son lustre dans la première moitié du XXe siècle et est désormais reconnu comme l'un des plus grands romans dickensiens…

Mercredi 19 octobre 2011

Couverture de Master Humphrey's Clock, 1840, illustration de George Cattermole et Hablot K. Browne, dit Phiz.
Couverture de Master Humphrey's Clock, 1840, illustration de George Cattermole et Hablot K. Browne, dit Phiz.

Barnaby Rudge: A Tale of the Riots of Eighty (« Barnabé Rudge, conte des émeutes de quatre-vingt »), habituellement connu en anglais sous le titre de Barnaby Rudge, est un roman historique de Charles Dickens (1812-1870) publié par Chapman & Hall en feuilleton de quatre-vingt-huit épisodes hebdomadaires de février à novembre 1841 dans l'éphémère revue Master Humphrey's Clock (« L'Horloge de Maître Humphrey », 1840-1841). L'action du roman concerne un ancien meurtre perpétré dans une petite ville non loin de Londres, sur quoi se greffent, quelque vingt-cinq ans après, les émeutes anti-catholiques dites Gordon Riots, conduites par Lord George Gordon, qui, du 2 au à Londres, ont provoqué de très importants dégâts et fait de nombreuses victimes.

Barnaby Rudge est le septième roman de Charles Dickens, d'abord conçu en 1836 sous le titre Gabriel Vardon, The Locksmith of London (« Gabriel Vardon, le serrurier de Londres ») pour Richard Bentley, qui rêve d'une grande œuvre romanesque en trois volumes (three-decker) destinée à sa revue, le Bentley's Miscellany. Longtemps retardé par divers démêlés éditoriaux, il est finalement rassemblé en un seul volume par Chapman & Hall avec son titre définitif. C'est le premier essai de Dickens dans le genre historique, le second étant A Tale of Two Cities (Le Conte de deux cités), publié en 1859, et situé au temps de la Révolution française. La première édition a été illustrée par George Cattermole et Hablot K(night) Browne, dit Phiz.

D'après Gordon Spence, c'est l'œuvre d'un homme jeune (38 ans) en pleine possession de son thème, qu'il a depuis longtemps déjà l'ambition de traiter avec envergure, et le chemin ayant conduit à sa publication fait écho à la montée en gloire de l'écrivain. Pourtant, il ne figure pas au palmarès des œuvres les plus appréciées de Dickens, et a été peu exploité par la caméra, puisque existent seulement un film muet réalisé en 1915 et une adaptation produite par la BBC en 1960

Jeudi 20 octobre 2011

Frontispice de Martin Chuzzlewit par Phiz.
Frontispice de Martin Chuzzlewit par Phiz.

Vie et aventures de Martin Chuzzlewit (The Life and Adventures of Martin Chuzzlewit), plus communément appelé Martin Chuzzlewit, est un roman de l’écrivain britannique Charles Dickens, paru tout d’abord sous forme de feuilleton de janvier 1843 à juillet 1844 dans le Blackwood’s Edinburgh Magazine puis en trois volumes, chez Chapman & Hall, en 1844.

Dernier de sa série dite « picaresque », Dickens le considère comme son meilleur ; pourtant, le livre, bien qu’offrant de multiples rebondissements, ne connaît pas la grande faveur du public comme ses précédents ouvrages ; aussi, pour relancer les ventes mensuelles, est-il conduit à en modifier l’intrigue de façon spectaculaire. Pour cela, il expédie son jeune protagoniste, Martin Chuzzlewit, en Amérique, pays qu’il connaît pour l’avoir visité l’année précédente, séjour ayant d’ailleurs conduit à la publication de ses Notes américaines (American Notes) en 1842.

Cet épisode offre à sa verve satirique une nouvelle cible de choix, et Dickens brosse de ce pays une image de contrée perdue et malsaine où seuls surnagent quelques agrégats de grossière civilisation, îlots inhospitaliers que hantent des cohortes de camelots et charlatans de tout poil aussi roublards qu’imaginatifs. Cette description, que Kenneth Hayens juge superficielle et caricaturale, soulève outre-Atlantique un tollé de protestations que Dickens a bien du mal à contenir, et Kenneth Hayens avance l’idée que, malgré la vision sommaire qui en est donnée, le roman a contribué, tout autant qu’American Notes, à associer le nom de Dickens aux États-Unis d’Amérique.

Selon la préface de l’auteur, le thème principal de Martin Chuzzlewit est l’égoïsme, diffus parmi tous les membres de la famille Chuzzlewit et traité sur le mode satirique. Le roman présente deux « méchants » (villains), Seth Pecksniff et Jonas Chuzzlewit, qui comptent parmi les plus célèbres de Dickens, passés, comme les Fagin, Bill Sikes (Oliver Twist), Compeyson (Great Expectations) et autres, à la légende. Cependant, au-delà de la leçon moralisante, John Bowen souligne que « le roman est l’un des plus drôles de la langue, suscitant le rire et l’affection depuis sa première parution »

Vendredi 21 octobre 2011

L’histoire des Juifs en France, l’une des plus anciennes communautés juives d’Europe occidentale, semble remonter au Ier siècle de l’ère commune et se poursuit jusqu’à nos jours.

Arrivés en Gaule peu après sa conquête par l’Empire romain, les Juifs s’y maintiennent sous les Mérovingiens, et connaissent une période de prospérité sous les Carolingiens. Au XIe siècle, la France devient un pôle florissant de la culture juive, abritant, au nord, les communautés ashkénazes, parmi lesquelles fleurit l’école de Rachi et de ses continuateurs, et, au sud, les Juifs de Provence et du Languedoc. La situation se détériore fortement après les Croisades, auxquelles font suite les procès du Talmud, et les expulsions, temporaires puis définitives. Un millénaire après leur établissement, il ne reste plus de Juifs que dans les états papaux.

Environ un siècle après l’expulsion des Juifs de la péninsule ibérique, des crypto-Juifs originaires du Portugal s’installent à Bordeaux et Bayonne. Au XVIIe siècle, les Juifs d’Alsace et de Lorraine se retrouvent eux aussi sous la juridiction de la France, suite aux traités de Westphalie.

Les Juifs de France sont les premiers à jouir de l’émancipation que la France leur accorde au début de la Révolution française, tant dans la métropole que dans les colonies. Cependant, au « franco-judaïsme » s’inscrivant dans le cadre de la laïcité en France, répond un « antisémitisme à la française », qui s’exacerbe notamment lors de l’affaire Dreyfus, et sous le régime de Vichy. Brutalement isolés du reste de la population et poursuivis avec un zèle particulier par la Milice, 75 000 Juifs meurent au cours de l’Occupation, parmi lesquels de nombreux réfugiés d’Europe de l’Est ou d’Allemagne.

La France demeure cependant le choix naturel pour nombre de Juifs contraints de quitter l’Égypte et l’Afrique du Nord dans les années 1950 et 1960. La communauté juive de France, jusqu’alors essentiellement ashkénaze et assimilée, devient majoritairement séfarade et attachée aux traditions. Elle est, de nos jours, la plus importante d’Europe, et comprend 483 500 personnes, qui habitent principalement Paris, Marseille, Lyon, Nice, Toulouse et Strasbourg. Toutes les tendances « religieuses » s’y rencontrent, depuis les Juifs ultra-orthodoxes jusqu’aux Juifs assimilés.

Samedi 22 octobre 2011

Les Jeux olympiques d'hiver de 1952, officiellement connus comme les VIes Jeux olympiques d'hiver, ont lieu à Oslo, en Norvège, du 14 au . Les discussions sur l'organisation des Jeux olympiques d'hiver par Oslo commencent dès 1935, puisque la ville veut accueillir les Jeux de 1948, mais la Seconde Guerre mondiale entraîne le report de ce projet. Après la guerre, pour l'accueil des Jeux de 1952, une compétition oppose Oslo aux villes de Cortina d'Ampezzo, en Italie, et de Lake Placid, aux États-Unis ; ce sont les Norvégiens qui s'imposent. Tous les sites sont dans la zone métropolitaine d'Oslo, à part les épreuves de ski alpin, qui ont lieu à Norefjell, à 113 kilomètres de la capitale. Un nouvel hôtel est construit pour héberger la presse et les délégations, avec trois dortoirs pour accueillir les athlètes et les entraîneurs ; cela devient le premier village olympique moderne. La ville d'Oslo assume la charge financière de l'accueil des Jeux en échange des revenus générés.

Les Jeux rassemblent 694 athlètes de trente pays, qui participent dans six sports et vingt-deux épreuves. Le Japon et l'Allemagne font leur retour dans la compétition olympique, après avoir été écartés du « Mouvement olympique » à la suite de leur rôle durant la Seconde Guerre mondiale. L'Allemagne est uniquement représentée par des athlètes de l'Allemagne de l’Ouest, car l'Allemagne de l'Est refuse de participer en tant qu'équipe unifiée. Le Portugal et la Nouvelle-Zélande font leurs débuts aux Jeux d'hiver, et, pour la première fois, une femme est autorisée à participer au ski de fond.

Le camionneur norvégien Hjalmar Andersen gagne trois des quatre épreuves de patinage de vitesse, pour devenir l'athlète le plus médaillé de ces Jeux. L'Allemagne retrouve son hégémonie passée au bobsleigh, en remportant les épreuves du bob à deux et du bob à quatre. L'Américain Dick Button exécute le premier saut à triple rotation dans une compétition internationale, pour obtenir son second titre olympique consécutif chez les hommes en patinage artistique. Les Jeux de 1952 comportent un sport de démonstration, le bandy, mais uniquement trois pays, tous nordiques, participent au tournoi. La Norvège domine le tableau général des médailles, avec seize récompenses, dont sept en or. Les Jeux se terminent avec la présentation d'un drapeau, qui est transmis d'une ville hôte des Jeux olympiques d'hiver à la suivante. La bannière, connue plus tard sous le nom du « drapeau d'Oslo », est déployée depuis dans la ville hôte lors de chaque édition des Jeux olympiques d'hiver.

Dimanche 23 octobre 2011

Vue du pôle sud de Miranda en janvier 1986. Photomontage photographique réalisé par la NASA.
Vue du pôle sud de Miranda en janvier 1986. Photomontage photographique réalisé par la NASA.

Miranda, également connue sous le nom d'Uranus V, est un satellite d'Uranus. Cette lune fut découverte en 1948 par Gerard Kuiper. Elle porte le nom de Miranda, la fille du magicien Prospero, qui apparaît dans la tragi-comédie La Tempête, de William Shakespeare. Miranda n'a été approchée qu'une seule fois, par la sonde Voyager 2 en janvier 1986. De tous les satellites naturels d'Uranus, Miranda est celui dont la sonde a fait les meilleures images. Néanmoins, durant le survol de la sonde, l'hémisphère Nord était plongé dans la nuit ; les observations se sont donc limitées à l'hémisphère Sud.

Miranda est la plus petite des cinq principales lunes en orbite autour d'Uranus. Elle est aussi la plus proche de cette planète, à seulement 129 900 km, et la moins dense. Sa surface semble composée de glace d'eau mêlée à des composés de silicates et de carbonates, ainsi qu'à de l'ammoniac. À l'instar des autres lunes d'Uranus, son orbite est inscrite dans un plan perpendiculaire à l'orbite de la planète autour du Soleil, ce qui provoque des variations saisonnières extrêmes en surface. En cela, elle suit la rotation atypique de la planète, qui tourne selon un axe quasiment parallèle au plan de son orbite autour du Soleil. Comme les autres lunes d'Uranus, Miranda s'est très probablement formée à partir d'un disque d'accrétion, appelé sous-nébuleuse, qui entourait la planète peu de temps après sa formation ou après que l'événement catastrophique, qui lui a donné son inclinaison, se fut produit. Cependant, Miranda présente une inclinaison de 4,338° par rapport au plan de l'équateur uranien, inclinaison qui est la plus marquée parmi celles des lunes majeures. Cette petite lune, qui aurait pu n'être qu'un corps glacé et inerte couvert de cratères d'impact, est, en fait, un surprenant, et unique, patchwork de zones très variées. La surface de Miranda comprend de vastes plaines vallonnées piquées de cratères et traversés par un réseau de failles escarpées et de rupes. Cette surface présente surtout trois impressionnantes couronnes, aussi appelées « coronae », dont les diamètres dépassent les 200 km. Ces formations géologiques, ainsi que l'inclinaison anormale de l'orbite, signent une activité géologique et une histoire complexes. Miranda aurait été marquée par des forces de marée, des mécanismes de résonances orbitales, un processus de différenciation planétaire partielle ainsi que par des mouvements de convection, d'expansion de son manteau et des épisodes de cryovolcanisme.

Lundi 24 octobre 2011

Réplique du Fokker Dr.I, triplan piloté par le Baron rouge lors de la Première Guerre mondiale.
Réplique du Fokker Dr.I, triplan piloté par le Baron rouge lors de la Première Guerre mondiale.

Depuis les débuts de l'aviation, de nombreuses configurations d'aile ont été imaginées pour permettre aux « plus lourds que l'air » – d'après l'expression consacrée dans les années 1910 pour désigner un aérodyne – de voler. Copiant dans un premier temps celles des animaux volant, les ailes vont, au début du XXe siècle, adopter le profil que l'on connaît aujourd'hui.

Les pionniers de l'aviation multiplient le nombre d'ailes qui composent la voilure, à l'image du célèbre triplan Fokker Dr.I piloté par le Baron rouge Manfred von Richthofen, afin d'augmenter la surface portante, et de permettre à des aéronefs toujours plus lourds de voler. Avec l'amélioration constante et l'augmentation de puissance des motorisations, la configuration monoplan s'impose finalement, la vitesse de l'aéronef permettant de compenser la diminution de portance, liée à la diminution de la surface alaire. Mais les voilures vont rapidement se perfectionner, réduire leur traînée pour voler plus vite et plus loin en consommant moins de carburant ; elles sont également étudiées pour offrir une maniabilité accrue et une capacité d'emport maximisée. Dans les années 1970, des ailes à géométrie variable sont même développées pour profiter des avantages de différentes configurations d'aile selon les situations de vol.


Vue du mont Kinabalu.
Vue du mont Kinabalu.

Le mont Kinabalu, en malais Gunung Kinabalu, est une montagne de Malaisie, point culminant de ce pays et de l'île de Bornéo avec 4 095 mètres d'altitude. Sa grande biodiversité est rendue possible par une géologie et un climat uniques. Elle comprend de nombreuses espèces endémiques, notamment plusieurs plantes carnivores ainsi que de nombreuses orchidées, protégées par le parc national du Kinabalu. Cette richesse a été découverte par Hugh Low et John Whitehead au milieu du XIXe siècle, ce dernier étant l'auteur de la première ascension de la cime principale en 1888. Il s'agit de l'une des montagnes les plus fréquentées d'Asie du Sud-Est.

Mardi 25 octobre 2011

Percherons attelés au mondial 2011 de la race, haras national du Pin.
Percherons attelés au mondial 2011 de la race, haras national du Pin.

Le Percheron est un cheval de trait, et la plus connue des races de chevaux françaises. Issu selon la légende d'étalons arabes amenés dans le comté du Perche, il résulte plus vraisemblablement de la sélection de ses éleveurs, menée tout au long du XIXe siècle. Le Percheron est initialement élevé pour sa capacité à déplacer rapidement des véhicules hippomobiles à l'attelage au trot, ce qui lui vaut son surnom de « diligencier ». Massivement employé pour les postes et la compagnie des omnibus, il est ensuite réorienté avec l'arrivée du chemin de fer. Il tracte des charges de plus en plus lourdes au pas et au trot, en travail agricole et au labour.

Son registre généalogique est ouvert en 1883 en France, sous l'impulsion des Américains. Exporté partout dans le monde, le Percheron devient l'une des races de chevaux de trait les plus répandues, en particulier aux États-Unis et au Royaume-Uni. Il participe à la conquête de l'Ouest, puis est utilisé durant la Première Guerre mondiale. Il connaît une forte régression avec la motorisation des transports, et, en France, n'est plus élevé que pour sa viande à partir des années 1970. Son registre englobe celui d'autres races de chevaux de trait françaises en 1966. L'élevage du Percheron redémarre dès les années 1960 aux États-Unis, mais il faut attendre les années 1990 pour observer le même regain en France, époque où il est exporté vers le Japon pour les courses de trait-tract.

Ce cheval grand et puissant à sang froid, réputé docile et facile à manœuvrer, arbore une robe grise ou noire. Il retrouve une certaine place en attelage de loisir et pour les activités de débardage, l'élevage pour la viande ne concernant qu'un tiers des effectifs. Depuis les années 2000, les éleveurs français allègent son modèle pour le rendre plus sportif, en important des étalons américains en croisement. Les 20 000 membres de la race recensés dans le monde en 2009 restent vulnérables en raison de l'éparpillement des effectifs.

Mercredi 26 octobre 2011

Hobey Baker avec l'équipe de football américain de Princeton.
Hobey Baker avec l'équipe de football américain de Princeton.

Hobart Amory Hare Baker dit Hobey Baker (né le à Bala Cynwyd, en Pennsylvanie, aux États-Unis – mort le à Toul, en France) est un sportif américain du début du XXe siècle. Il est souvent considéré comme la première vedette de hockey sur glace américain, mais est également un joueur célèbre de football américain.

Après avoir joué avec la St. Paul's School, il rejoint l'université de Princeton en 1910, et devient un des membres importants des équipes de hockey sur glace et de football de l'université. Il remporte ainsi trois titres de championnats universitaires : en 1911 en football américain, et en 1912 et 1914 en hockey. Une fois ses études terminées, en 1914, il entre dans la vie active en travaillant pour la banque J.P. Morgan & Co. de New York. Cherchant un but dans sa vie, il prend des cours d'aviation sur son temps libre, avant de rejoindre l'United States Army Air Service, engagée dans la Première Guerre mondiale. Il abat plusieurs avions allemands en combat en vol avant la fin de la guerre. En décembre 1918, alors que la guerre est terminée et qu'il vient de recevoir la date de son retour aux États-Unis, il fait un dernier vol sur un avion venant d'être réparé, mais s'écrase aux alentours de Toul, en France.

Il est, par la suite, honoré par différents temples de la renommée ; il est ainsi l'unique sportif à faire partie à la fois du temple de la renommée du hockey et du temple de la renommée du football universitaire américain. Depuis le début des années 1980, le meilleur joueur de hockey sur glace du championnat universitaire reçoit le trophée Hobey Baker.

Jeudi 27 octobre 2011

Inscription sur la façade de l'école technique privée Odorico.
Inscription sur la façade de l'école technique privée Odorico.

Le centre de formation du Stade rennais football club est un centre de formation de football. Il a pour but de former les jeunes joueurs du Stade rennais FC, club de football professionnel situé à Rennes en Bretagne, en leur fournissant une structure d'hébergement, un accompagnement scolaire, et un programme de formation sportive. En tant que structure, il existe depuis la fin des années 1970, mais n'est développé que depuis 1987 avec la création de l'école technique privée Odorico. Auparavant, aucune structure de formation dédiée n'existe au club, ce qui n'empêche pas l'existence d'équipes de jeunes. Celles-ci remportent quelques titres, comme la Coupe Gambardella en 1973.

Les volontés affichées de développer la formation au Stade rennais permettent au fil des ans l'émergence de nombreux jeunes qui intègrent l'équipe fanion du club. Sous la direction de Patrick Rampillon, qui en est le directeur depuis 1987, le centre de formation connaît plusieurs succès sportifs, remportant des titres de champion de France dans certaines catégories, mais aussi deux nouvelles coupes Gambardella, en 2003 et 2008. Il se hisse également de 2006 à 2011 à la première place du classement des centres de formation français, classement établi annuellement par la direction technique nationale.


Paper Mario (マリオストーリー, Mario Sutōrī?, soit Mario Story au Japon) est un jeu vidéo de rôle développé par Intelligent Systems et édité par Nintendo sur Nintendo 64. Il est d'abord sorti le 11 août 2000 au Japon, le 5 février 2001 en Amérique du Nord et le 5 octobre 2001 en Europe et en Australie. Le jeu est ensuite ressorti sur la Console virtuelle de la Wii en 2007.

Paper Mario se déroule dans le Royaume Champignon, où le protagoniste Mario tente de sauver la princesse Peach de la menace de Bowser. Pour ce faire, il doit libérer sept « esprits Étoiles » pour annuler les effets de la baguette Étoile qui rend Bowser invincible. Le joueur contrôle Mario et plusieurs de ses partenaires pour résoudre des énigmes et vaincre des ennemis dans un système de combats au tour par tour.

Paper Mario est le premier épisode de la série Paper Mario, dont font également partie Paper Mario : la Porte millénaire sur GameCube, Super Paper Mario sur Wii et Paper Mario 3DS sur Nintendo 3DS. Le jeu a bien été accueilli par les critiques, obtenant une moyenne de 88 % sur GameRankings et de 93 % sur Metacritic. Il s'est classé à la 63e place de la liste établie en 2006 par Nintendo Power des 200 meilleurs jeux sur consoles Nintendo.

Vendredi 28 octobre 2011

Portrait de Petronius Arbiter par P. Bodart, 1707.
Portrait de Petronius Arbiter par P. Bodart, 1707.

Pétrone (en latin : Petronius Arbiter) est un écrivain romain, auteur supposé du Satyricon. Il est généralement (mais pas unanimement) identifié avec le Pétrone (Titus Petronius Niger) de la cour de Néron, mort vers 66, et dont un portrait nous est donné dans les Annales de Tacite. Toutefois, d'autres hypothèses quant à son identité existent.

Le Satyricon, que la tradition littéraire attribue à Pétrone, est considéré comme l'un des premiers romans de l'histoire de la littérature. Œuvre fragmentaire, il constitue une satire sociale, qui est, grâce à la psychologie des personnages et l'observation réaliste, une véritable innovation littéraire. Pétrone est également l'auteur de poésies dont certaines se sont cependant révélées ne pas être de sa main. On lui attribue également des fragments narratifs, retrouvés au cours des siècles et supposés intégrer le récit du Satyricon.

L'esthétique de Pétrone est essentiellement parodique et satirique : ses écrits interrogent le monde romain par la dérision et le travestissement. Cependant, nombre de spécialistes lui reconnaissent un message social novateur, un style littéraire innovant et une recherche dans l'observation réaliste qui en fait l'un des auteurs précurseurs du roman.

Pétrone a influencé la littérature, le cinéma et la musique. Henryk Sienkiewicz, dans son roman Quo vadis ? (1895), fait de Petronius Arbiter un personnage clé de l'intrigue alors que Federico Fellini adapte le Satyricon en 1969. Le compositeur italien Bruno Maderna en a composé un opéra en un acte. Plus généralement, la vie de Pétrone et son esthétique ont inspiré de nombreux auteurs tels, par exemple, Henry de Montherlant, Laurence Sterne, Tobias Smollett, Henry Fielding ou encore Marcel Schwob.

Samedi 29 octobre 2011

Cavalerie de cuirassiers française se rendant sur le front le 2 août 1914.
Cavalerie de cuirassiers française se rendant sur le front le 2 août 1914.

Durant la Première Guerre mondiale, le rôle du cheval connaît une transition liée à l'évolution stratégique et tactique du conflit armé. Alors que la cavalerie est considérée, au début des hostilités, comme l'élément offensif par excellence des forces armées, elle se révèle vulnérable face à la modernisation de l'artillerie et des armes lourdes, telles que la mitrailleuse. C'est la raison pour laquelle elle est progressivement remplacée par des divisions blindées mécanisées, la présence de chevaux ne devenant plus que ponctuelle sur les champs de bataille. Cette évolution se produit parallèlement au développement du char d'assaut, ce qui ne manque pas d'accélérer le processus, ce dernier devenant la pièce maîtresse des tactiques de choc.

Les principaux pays impliqués dans la Première Guerre mondiale entament tous le conflit avec des régiments de cavalerie. L'Empire allemand et l'Autriche-Hongrie en arrêtent rapidement l'utilisation sur le front de l'Ouest, mais continuent à en déployer sur le front de l'Est en nombre limité jusqu'à la fin du conflit. Parmi les pays alliés, le Royaume-Uni utilise l'infanterie montée et la charge militaire tout au long de la guerre, alors que les États-Unis ne s'en servent que sur une période très brève. Elle ne se révèle pas particulièrement efficace à l'ouest, mais la cavalerie alliée obtient quelques succès sur le théâtre d'opérations moyen-oriental, en partie dus au fait qu'elle fait face à l'Empire ottoman, un ennemi plus faible et techniquement moins avancé, qui utilise massivement la cavalerie. L'Empire russe emploie également des chevaux sur le front de l'Est, avec peu de résultats.

Dans son rôle offensif sur le champ de bataille, le cheval disparaît presque complètement, mais sa présence reste significative tout au long de la guerre, et environ huit millions participent au conflit. Son emploi se cantonne à la logistique, car il présente l'avantage d'être utilisable sur les terrains accidentés ou boueux, inaccessibles aux véhicules motorisés, et ne consomme pas de carburant alors que les besoins en charbon, essence et gaz dépassent largement la production. Les montures servent également dans la reconnaissance, tractent les ambulances et transportent du matériel et des messagers. Leur présence a un effet positif sur le moral des troupes, mais elle favorise aussi la transmission de maladies et la dégradation des conditions sanitaires sur le front, causées notamment par le fumier et les carcasses. Leur coût et les difficultés croissantes pour les remplacer sont tels qu'en 1917, certains escadrons sont informés que, d'un point de vue tactique, la perte d'un animal devient plus grave qu'une perte humaine. Finalement, le blocus des forces alliées empêche les Empires centraux d'importer des chevaux en remplacement de leurs pertes, ce qui contribue à la défaite de l'Allemagne. À la fin de la guerre, même l'armée américaine, pourtant réputée pour sa logistique, manque de montures…

Dimanche 30 octobre 2011

Photo du départ de l'épreuve, sous un brouillard de pluie.
Le départ du Grand Prix est donné derrière la voiture de sécurité.

Le Grand Prix automobile du Canada 2011 (Formula 1 Grand Prix du Canada 2011), disputé le sur le circuit Gilles-Villeneuve, à Montréal, est la 846e épreuve du championnat du monde de Formule 1 courue depuis 1950, la septième manche du championnat 2011 et la quarante-et-unième édition de l'épreuve comptant pour le championnat du monde.

La course est marquée par des conditions climatiques extrêmes qui entraînent son interruption pendant plus de deux heures, ainsi que six interventions de la voiture de sécurité. L'épreuve, qui dure au total plus de quatre heures, est remportée par le Britannique Jenson Button. Sebastian Vettel, pilote Red Bull Racing et leader du championnat du monde, termine deuxième après être parti de la pole position et avoir mené soixante-huit des soixante-dix tours de course. Son coéquipier Mark Webber complète le podium. À l'issue de la course, Button se classe deuxième au championnat du monde des pilotes tandis que Vettel conforte sa première place, avec 161 points sur 175 possibles. À la fin du Grand Prix, dix-sept des vingt-cinq pilotes en lice au championnat du monde ont marqué au moins un point.

Chez les constructeurs, Red Bull Racing conserve la tête du championnat des constructeurs avec 255 points, devant McLaren et Ferrari. À l'issue de la course, neuf des douze écuries engagées au championnat ont marqué des points, Lotus, Virgin et HRT n'en ayant pas encore inscrit.

Lundi 31 octobre 2011

Vue du Mauna Kea depuis l'observatoire du Mauna Loa.
Vue du Mauna Kea depuis l'observatoire du Mauna Loa.

Le Mauna Kea est un volcan bouclier endormi des États-Unis situé sur l'île d'Hawaï, dans l'État du même nom, dans l'océan Pacifique. Âgé de près d'un million d'années, il s'agit du deuxième plus ancien des cinq volcans majeurs de l'île. Sa dernière éruption remonte à environ 4 500 ans et il représente une menace peu élevée pour les populations. Il est coiffé de nombreux cônes volcaniques, dont le Puʻu Wēkiu qui constitue son point culminant à 4 207 mètres d'altitude, ce qui en fait le sommet le plus élevé de l'archipel d'Hawaï. En considérant sa partie immergée, le Mauna Kea est même plus élevé que l'Everest. Cette altitude affecte son climat ; elle est notamment responsable de son enneigement plusieurs jours par an, ce qui lui vaut la forme moderne de son nom signifiant « montagne blanche » en hawaïen. Il présente même des traces d'anciennes glaciations. Les versants nord au vent et sud sous le vent connaissent une importante différence pluviométrique. Un autre cône au sommet abrite le lac Waiʻau, le plus haut de tout le bassin pacifique à 3 968 mètres d'altitude. La faune et la flore sont réparties en trois étages concentriques distincts, dont le plus élevé est de type alpin. Ces écosystèmes abritent de nombreuses espèces endémiques menacées par d'autres espèces invasives et par l'anthropisation. De nombreuses zones naturelles protégées ont été créées dans le but de préserver cette diversité biologique.

Les ressources naturelles du Mauna Kea sont exploitées par les autochtones à partir des XIIe et XIIIe siècles. Un type de basalte très dur, en particulier, a été extrait de carrières pour la confection d'herminettes. Le bois et le gibier y sont également prélevés pour les besoins quotidiens. Le sommet de la montagne, associé à des divinités de la mythologie hawaïenne, est sacré et son accès est restreint. Ces croyances sont toujours évoquées dans des chansons traditionnelles. À la fin du XVIIIe siècle, la colonisation par les Occidentaux entraîne la disparition d'une grande partie de la forêt primaire au profit d'exploitations agricoles. Le sommet est officiellement gravi en 1823. Dans la seconde moitié du XXe siècle, une piste carrossable est construite jusqu'à la cime. Des recherches archéologiques et surtout astronomiques sont désormais menées dans la réserve scientifique à partir du centre Onizuka vers 2 800 mètres d'altitude et des observatoires internationaux au sommet. Il existe plusieurs sentiers de randonnée sillonnant la montagne et, malgré l'absence d'installations, il est même possible de faire quelques descentes à ski.