Vulgrin Ier d'Angoulême

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Vulgrin Ier, qui vécut au IXe siècle, est le premier comte héréditaire de l'Angoumois (comtes d’Angoulême) de 866 à sa mort, en 886. Ce comté reste dans sa descendance pendant près de 450 ans.

Il est le fils de Vulfard, Comte de Flavigny et de Suzanne, fille de Bégon de Paris[1].

Son frère Hilduin est abbé de Saint-Denis de 814 à 840.

Bien qu'étranger au pays, Vulgrin est placé en 866 à la tête des comtés d'Angoumois et de Périgord par Charles le Chauve. Il y reste jusqu'en 886, date de sa mort. Il avait été nommé, d'après la Chronique d'Adémar de Chabannes, pour remédier aux désordres locaux et contenir les Normands. Dès 868, il fait reconstruire les remparts d'Angoulême[2].

Il épouse Regelinde, sœur de Guillaume de Toulouse, fille de Bernard de Septimanie et de son épouse Dhuoda. Dernier exemple d'une volonté royale imposant un administrateur à une région, il transmet ses titres et les biens qui en relèvent à ses enfants.

Il eut au moins deux fils :

et une fille :

  • Sénégonde[3], épouse du vicomte Ramnoul, d'origine franque, installé dans le château de Marcillac par le comte Vulgrin, son beau-père.

Cette branche aînée s'éteint vers 975.

Notes et références

Sources

  • Jean Nanglard, Cartulaire de l'église d'Angoulême, t. IX, Bulletins et mémoires de la Société archéologique et historique de la Charente, imprimerie G.Chasseignac, (1re éd. 1180), 296 p. (lire en ligne)
  • Annales Engolimenses, MGH, Scriptores, t. IV, p. 5
  • Adémar de Chabannes, Chronique, publiée par J. Chavanon, Paris, Picard, 1897
  • BSHAP 1970, p. 119, 1979 p. 244
  • Tarde p. 46
  • Favier p. 743
  • Charet p. 190
  • Grelière p. 22
  • André Debord, La société laïque dans les pays de la Charente Xe-XIIe s., Picard, , 585 p. (ISBN 2-7084-0112-2, présentation en ligne)