Vulfran Warmé

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Vulfran Warmé
Naissance
Amiens
Décès (à 37 ans)
Amiens
Nationalité Drapeau de la France France
Profession
Autres activités
création de l’École normale, à Amiens, inaugurée en octobre 1831;
conseiller municipal d'Amiens.
Distinctions
une rue d'Amiens porte son nom.
Famille

Vulfran, Joseph, Alphonse Warmé né le et mort le (à 37 ans), à Amiens[1] est un journaliste et homme de lettres français du début du XIXe siècle.

Biographie[modifier | modifier le code]

Vulfran Warmé était un parent de l'astronome Jean-Baptiste Delambre et un admirateur de Jean-Jacques Rousseau. De sensibilité républicaine, il était attaché aux idées libérales mais s'accommoda de la monarchie constitutionnelle.

Sous la Restauration, il reçut de l'Académie des sciences, des lettres et des arts d'Amiens une médaille d'or et un accessit pour son Éloge de Delambre, publié en 1824[2].

Il publia également des textes dans des brochures éditées dans le cadre de la campagne des élections de 1827 pour le renouvellement de la Chambre des députés :

  • Pensez-y bien,
  • Instructions sur la loi du ,
  • Dernier mot aux électeurs[3].

En 1829, Vulfran Warmé fonda La Sentinelle picarde, journal hebdomadaire libéral, paraissant le samedi, dans lequel il polémiqua avec les royalistes au sujet de la politique religieuse et scolaire[4].

Il participa activement à l'action de la « Société pour l'encouragement de l'instruction élémentaire dans le département de la Somme par la méthode de l'enseignement mutuel », fondée le sous l'impulsion du comte de Lezai-Marnésia, préfet de la Somme (1816-1817). Cet enseignement mutuel avait pour mission de dispenser un enseignement primaire dans trois écoles payantes dont une pour les filles et une école modèle gratuite pour tout le département de la Somme[5], ouverte naturellement aux enfants des catégories sociales les plus pauvres.

Sous la direction de Vulfran Warmé, se créa à Amiens, l’École normale, inaugurée en [6].

Hommage posthume[modifier | modifier le code]

  • Amiens : une rue, proche de la gare du Nord d'Amiens, porte son nom[note 1].

Liens internes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. La rue Vulfran Warmé est parallèle à la rue Saint-Fuscien, première à l'est, depuis le cinéma Gaumont et la pace de la Gare, jusqu'au Petit Chemin de Saint-Fuscien, avant le boulevard de Bapaume.

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Décès - 209 - Vulfran, Joseph, Alphonse Warmé » Inscription nécessaire, sur aweb.amiens-metropole.com (consulté le )
  2. Hyacinthe Dusevel, Histoire de la ville d'Amiens depuis les Gaulois jusqu'en 1830, tome 2, Amiens, Imprimerie Machard, 1832
  3. Albéric de Calonne, Histoire de la ville d'Amiens, tome 3, Amiens, Piteux Frères, 1906, p. 175
  4. Ronald Hubscher (sous la direction de), Histoire d'Amiens, Toulouse, Éditions Privat, 1986 (ISBN 2 - 7 089 - 8 232 - X)
  5. Albéric de Calonne, Histoire de la ville d'Amiens, tome 3, Amiens, Piteux ; Paris, Picard ; 1906, p. 159
  6. Albéric de Calonne, Histoire de la ville d'Amiens, tome 3, Amiens, Piteux Frères, 1906 p. 162