Vosne-romanée (AOC)

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Vosne-romanée
Image illustrative de l’article Vosne-romanée (AOC)
Le village de Vosne-Romanée et son vignoble.

Désignation(s) Vosne-romanée
Appellation(s) principale(s) vosne-romanée
Type d'appellation(s) AOC
Reconnue depuis 1936
Pays Drapeau de la France France
Région parente vignoble de Bourgogne
Sous-région(s) vignoble de la côte de Nuits
Localisation Côte-d'Or
Climat tempéré océanique à tendance continentale
Sol argilo-calcaire
Superficie plantée 153,60 hectares, dont 56,64 en premier cru, en 2008[1]
Cépages dominants pinot noir
Vins produits 100 % rouges
Production 6 137 hectolitres, dont 2 186 hl en premier cru, en moyenne[2]
Rendement moyen à l'hectare 50 à 58 hl/ha pour l'appellation communale et de 48 à 56 hl/ha pour les premiers crus[3]

Le vosne-romanée[4],[5] est un vin français d'appellation d'origine contrôlée produit sur les communes de Vosne-Romanée et de Flagey-Echézeaux, sur la côte de Nuits, en Côte-d'Or.

Histoire[modifier | modifier le code]

Antiquité[modifier | modifier le code]

L’édit de l'empereur romain Domitien, en 92, interdisait la plantation de nouvelles vignes hors d’Italie ; il fit arracher partiellement les vignes en Bourgogne afin d’éviter la concurrence. Le vignoble résultant suffisait aux besoins locaux[6]. Mais Probus annula cet édit en 280[7]. En 312, un disciple d'Eumène[8] rédigea la première description du vignoble de la Côte d'Or[9]. En 639, le lieu se nommait "Vaona"[10].

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Philippe II le Hardi

Dès le début du VIe siècle, l’implantation du christianisme avait favorisé l’extension de la vigne par la création d’importants domaines rattachés aux abbayes. Ainsi l'abbaye de Cîteaux (créée en 1098) avec des plantations en Côte-d'Or[11]. Aux XIe siècle, les moines de Saint-Vivant de Vergy (Cluny) et les cisterciens de Citeaux ont entrepris de mettre en valeur les terroirs de "Vosne-Romanée". La romanée-Conti est créée en 1232 par les moines de l'abbaye de Citeaux[12]. Le Romanée Saint-Vivant rappelle le souvenir du monastère des Hautes-Côtes. Vers 1349, lorsque l’on découvre le gamay, nouveau cépage, les réactions de mécontentement se multiplient. Le nouveau plant, très productif, risque en effet de compromettre la qualité des vins de Bourgogne[13]. En l'an 1395, Philippe le Hardi décida d’améliorer la qualité des vins et interdit la culture du gamay au profit du pinot noir dans ses terres[11]. Enfin en 1416, Charles VI fixa par un édit les limites de production du vin de Bourgogne[14]. Au XVe siècle la Romanée-Conti est reprise par les moines de Saint-Vivant. En 1422, d'après les archives, les vendanges eurent lieu en Côte de Nuits au mois d'août[15]. À la mort de Charles le Téméraire, le vignoble de Bourgogne fut rattaché à la France, sous le règne de Louis XI.

Période moderne[modifier | modifier le code]

Aussi, en 1700, l'intendant Ferrand rédigea-t-il un « Mémoire pour l'instruction du duc de Bourgogne » lui indiquant que dans cette province les vins les meilleurs provenaient des « vignobles [qui] approchent de Nuits et de Beaune »[16]. Le nom de la romanée conti vient du prince Louis François de Bourbon-Conti qui l'acheta en 1760[12]. Après la Révolution française, la Romanée-Conti fut déclaré bien national.

Période contemporaine[modifier | modifier le code]

Phylloxéra

XIXe siècle[modifier | modifier le code]

Dans les décennies 1830-1840, la pyrale survint et attaqua les feuilles de la vigne. Elle fut suivie d'une maladie cryptogamique, l'oïdium[17]. Le millésime 1865 a donné des vins aux teneurs naturelles en sucres très élevées et des vendanges assez précoces[15]. En 1869, la romanée conti est reprise par un négociant, Jacques-Marie Duvault-Blochet, ancêtre du propriétaire actuel, Aubert de Villaine[12].. À la fin de ce siècle arrivèrent deux nouveaux fléaux de la vigne. Le premier fut le mildiou, autre maladie cryptogamique, le second le phylloxéra. Cet insecte térébrant venu d'Amérique mit très fortement à mal le vignoble[17]. Après de longues recherches, on finit par découvrir que seul le greffage permettrait à la vigne de pousser en présence du phylloxéra.

XXe siècle[modifier | modifier le code]

Le mildiou provoqua un désastre considérable en 1910. Henri Gouges avait rejoint au niveau national le combat mené par le sénateur Joseph Capus et le baron Pierre Le Roy de Boiseaumarié qui allait aboutir à la création des appellations d'origine contrôlée. Il devint le bras droit du baron à l'INAO[18]. Ainsi cette AOC fut créée en 1936[19]. La Romanée Conti constitue une AOC depuis 1936. Au début des années 1940, la Romanée-Conti demeurait le seul vignoble bourguignon à posséder encore des vignes d'avant le phylloxéra, mais les ceps âgés ne produisaient plus guère de vin ; c'est pourquoi en 1945, ce vignoble fut entièrement replanté (ainsi pas de récolte entre 1946 et 1951)[12]. Apparition de l'enjambeur dans les années 1960-70, qui remplacent le cheval. Les techniques en viticulture et œnologie ont bien évolué depuis 50 ans (vendange en vert, table de triage, cuve en inox, pressoir électrique puis pneumatique...).

XXIe siècle[modifier | modifier le code]

Avec la canicule de 2003, les vendanges débutèrent pour certains domaines cette année-là à la mi-août, soit avec un mois d'avance, des vendanges très précoces qui ne s'étaient pas vues depuis 1422 et 1865 d'après les archives[15].

Situation géographique[modifier | modifier le code]

Le vignoble de Vosne-Romanée, situé sur les communes de Vosne-Romanée et Flagey-Echezeaux en Côte d'Or, est un des vignobles de la côte de Nuits sur la route des Grands Crus.

Géologie et orographie[modifier | modifier le code]

Sols calcaires mêlés à des marnes argileuses, sols profond d'une dizaine de centimètres à 1 mètre. Exposé au levant.

Climat[modifier | modifier le code]

C'est un climat tempéré à légère tendance continentale.

Valeurs climatiques de Dijon, car Vosne-Romanée est situé en dessous de cette ville.

Dijon

Pour la ville de Dijon (316 m), les valeurs climatiques jusqu'à 1990 :

Relevés Dijon ????-1990
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −1 0,1 2,2 5 8,7 12 14,1 13,7 10,9 7,2 2,5 −0,2 6,3
Température moyenne (°C) 1,6 3,6 6,5 9,8 13,7 17,2 19,7 19,1 16,1 11,3 5,6 2,3 10,5
Température maximale moyenne (°C) 4,2 7 10,8 14,7 18,7 22,4 25,3 24,5 21,3 15,5 8,6 4,8 14,8
Précipitations (mm) 49,2 52,5 52,8 52,2 86,3 62,4 51 65,4 66,6 57,6 64,2 62 732,2
Source : Infoclimat : Dijon (????-1990)[20]


Vignoble[modifier | modifier le code]

Vignoble de la Romanée-Conti à Vosne-Romanée

Présentation[modifier | modifier le code]

Appellation communale et premiers crus

Situé sur les communes de Vosne-Romanée et Flagey-Echezeaux, sa superficie est de 150,48 hectares dont 54,85 hectares sont classés en premier cru[19]. Sa production représente 5 868 hl[19]. Quinze premiers crus bénéficient de l'appellation Vosne-Romanée premier cru, dont trois sur la commune voisine de Flagey-Echézeaux. Le reste de la production, de niveau village (ou « communal »), représente 3 782 hl pour une superficie de 95,63 hectares[19].

Appellations grand cru

Le vignoble abrite quelques grands crus parmi les plus réputés et les plus chers de Bourgogne dont le romanée-conti. Sa production moyenne est de 900 hl par an sur 27,11 hectares.

Fait rare en Bourgogne, quatre de ces grands crus sont des monopoles (un seul propriétaire). Les autres (romanée-saint-vivant et richebourg) sont, comme la plupart des grands crus de Bourgogne, divisés entre plusieurs propriétaires.

Climats en 1er cru[modifier | modifier le code]

Panneau de la Route des Vins à Vosne-Romanée.
  • Commune de Vosne-Romanée : Au Dessus de Malconsorts, Aux Brûlées, Aux Malconsorts, Aux Reignots, Clos des Réas (en partie), Cros Parantroux, La Combe Brûlée (en partie), Les Beaumonts, Les Hauts Beaumonts (en partie), Les Chaumes (en partie), Les Gaudichots (en partie), Les Hauts Beaumonts, Les Petits Monts, et Les Suchots.
  • Commune de Flagey-Echézeaux : En Orveaux (en partie), Les Beaux-Monts-Hauts, Les Beaux-Monts Bas (en partie), et Les Rouges du dessus.

Encépagement[modifier | modifier le code]

Le pinot noir compose exclusivement les vins rouges de l'AOC. Il est constitué de petites grappes denses, en forme de cône de pin[23] composées de grains ovoïdes, de couleur bleu sombre[23]. C'est un cépage délicat, qui est sensible aux principales maladies et en particulier au mildiou, au rougeot parasitaire, à la pourriture grise (sur grappes et sur feuilles), et au cicadelles[24]. Ce cépage, qui nécessite des ébourgeonnages soignés, a tendance à produire un nombre important de grapillons[24]. Il profite pleinement du cycle végétatif pour mûrir en première époque. Le potentiel d'accumulation des sucres est élevé pour une acidité juste moyenne et parfois insuffisante à maturité. Les vins sont assez puissant, riches, colorés, de garde[25]. Ils sont moyennement tanniques en général.

Méthodes culturales[modifier | modifier le code]

Pied de vigne taillé en Guyot simple

Travail manuel[modifier | modifier le code]

Ce travail commence par la taille, en « guyot simple », avec une baguette de cinq à huit yeux et un courson d'un à trois yeux[26]. Le tirage des sarments suit la taille. Les sarments sont enlevés et peuvent être brûlés ou mis au milieu du rang pour être broyés. On passe ensuite aux réparations. Puis vient le pliage des baguettes. Éventuellement, après le pliage des baguettes, une plantation de nouvelles greffes est réalisée. L'ébourgeonnage peut débuter dès que la vigne a commencé à pousser. Cette méthode permet, en partie, de réguler les rendements[26]. Le relevage est pratiqué lorsque la vigne commence à avoir bien poussé. En général, deux à trois relevages sont pratiqués. La vendange en vert est pratiquée de plus en plus dans cette appellation. Cette opération est faite dans le but de réguler les rendements et surtout d'augmenter la qualité des raisins restants[26]. Pour finir avec le travail manuel à la vigne, se réalise l'étape importante des vendanges.

Travail mécanique[modifier | modifier le code]

L'enjambeur est d'une aide précieuse. Les différents travaux se composent du broyage des sarments, réalisé lorsque les sarments sont tirés et mis au milieu du rang ; de trous faits à la tarière, là où les pieds de vignes sont manquants, en vue de planter des greffes au printemps ; de labourage ou griffage, réalisé dans le but d'aérer les sols et de supprimer des mauvaises herbes ; de désherbage fait chimiquement pour tuer les mauvaises herbes ; de plusieurs traitements des vignes, réalisés dans le but de les protéger contre certaines maladies cryptogamiques (mildiou, oïdium, pourriture grise, etc.) et certains insectes (eudémis et cochylis)[26] ; de plusieurs rognages consistant à reciper ou couper les branches de vignes (rameaux) qui dépassent du système de palissage ; de vendanges mécaniques, réalisées avec une machine à vendanger ou une tête de récolte montée sur un enjambeur.

Rendements[modifier | modifier le code]

Les rendements sont de 50 à 58 hl/ha pour l'appellation communale et de 48 à 56 hl/ha pour les premiers crus[3].

Vins[modifier | modifier le code]

Titres alcoométriques volumique minimal et maximal[modifier | modifier le code]

AOC Rouge Rouge
Titre alcoométrique volumique minimal maximal
Village[3] 10,5 % 13,5 %
Premier cru[3] 11 % 14 %

Vinification et élevage[modifier | modifier le code]

Voici les méthodes générales de vinification de cette appellation. Il existe cependant de petites différences de méthode entre les différents viticulteurs et négociants.

Vinification en rouge[modifier | modifier le code]

La récolte des raisins se fait à maturité et de façon manuelle ou mécanique. La vendange manuelle est le plus souvent triée, soit à la vigne soit à la cave avec une table de tri, ce qui permet d'enlever les grappes pourries ou insuffisamment mûres[26]. La vendange manuelle est généralement éraflée puis mise en cuve. Une macération pré-fermentaire à froid est quelquefois pratiquée. La fermentation alcoolique peut démarrer, le plus souvent après un levurage. Commence alors le travail d'extraction des polyphénols (tanins, anthocyanes) et autres éléments qualitatifs du raisin (polysaccharides etc.)[26]. L'extraction se faisait par pigeage, opération qui consiste à enfoncer le chapeau de marc dans le jus en fermentation à l'aide d'un outil en bois ou aujourd'hui d'un robot pigeur hydraulique. Plus couramment, l'extraction est conduite par des remontages, opération qui consiste à pomper le jus depuis le bas de la cuve pour arroser le chapeau de marc et ainsi lessiver les composants qualitatifs du raisin. Les températures de fermentation alcoolique peuvent être plus ou moins élevées suivant les pratiques de chaque vinificateur, avec une moyenne générale de 28 à 35 degrés au maximum de la fermentation[26]. La chaptalisation est réalisée si le degré naturel est insuffisant : cette pratique est réglementée[26]. À l'issue de la fermentation alcoolique suit l'opération de décuvage qui donne le vin de goutte et le vin de presse. La fermentation malolactique se déroule après mais est dépendante de la température. Le vin est soutiré et mis en fût ou cuve pour son élevage. L'élevage se poursuit pendant plusieurs mois (12 à 24 mois)[26] puis le vin est collé, filtré et mis en bouteilles.

Terroir et vins[modifier | modifier le code]

Rubis pur. Arômes de fraise, de framboise, de myrtille, de cassis, de cuir. Bouche tannique, puissante, velouteuse.

Gastronomie, garde et température de service[modifier | modifier le code]

S'accorde bien avec de la viande rouge, du gibier à plumes, de la volaille rôtie, du fromage fort...

Se sert entre 14 et 16 degrés. Se garde entre 5 et 15 ans.

Économie[modifier | modifier le code]

Structure des exploitations[modifier | modifier le code]

Il existe des domaines de tailles différentes. Ces domaines mettent tout ou une partie de leurs propres vins en bouteilles et s'occupent aussi de le vendre. Les autres, ainsi que ceux qui ne vendent pas tous leurs vins en bouteilles, les vendent aux maisons de négoce.

Les maisons de négoce achètent leurs vins, en général, en vin fait (vin fini) mais parfois en raisin ou en moût[27]. Elles achètent aux domaines et passent par un courtier en vin qui sert d'intermédiaire moyennant une commission de l'ordre de 2 % à la charge de l'acheteur.

Commercialisation[modifier | modifier le code]

La commercialisation de cette appellation se fait par divers canaux de vente : dans les caveaux du viticulteur, dans les salons des vins (vignerons indépendants, etc.), dans les foires gastronomiques, par exportation, dans les Cafés-Hôtels-Restaurants (C.H.R), dans les grandes et moyennes surfaces (G.M.S).

Les producteurs de l'appellation[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Un hectare = 10 000 = 24 ouvrées. Source pour la superficie : www.vins-bourgogne.fr
  2. Un hectolitre (hl) = 100 litres = 133 bouteilles ; moyenne des récoltes sur cinq ans entre 2004 et 2008. Source pour le volume : www.vins-bourgogne.fr
  3. a b c et d « Site de la CAVB (page : Cahier des Charges de l'AOC « Vosne-Romanée ») », consulté le 17 novembre 2018.
  4. http://www.vins-bourgogne.fr/ Fiche Appellation: Vosne Romanée
  5. Références sur la façon d'orthographier les appellations d'origine
  6. Marcel Lachiver, op. cit., p. 37-38.
  7. Henri Cannard : AOC Mercurey, Le vignoble d'hier, p. 27.
  8. Marcel Lachiver, op. cit., p. 39.
  9. Les plaintes des vignerons du Pagus Arebrignus in Docteur Morelot, Statistique de la vigne dans le département de la Côte-d'Or, Dijon-Paris, 1831., consulté le 25 novembre 2008.
  10. Hubert Duyker (édition "Fernand Nathan") : Grands vins de Bourgogne (Page 76 : Vosne-Romanée)
  11. a et b Le Figaro et La Revue du vin de France (2008) : Vins de France et du monde (Bourgogne : Chablis), L'histoire, p. 26.
  12. a b c et d Hubert Duyker (édition "Fernand Nathan") : Grands vins de Bourgogne (Page 79 : Vosne-Romanée)
  13. « Histoire du vignoble de Vosne-Romanée », Musée des boissons et de la sommellerie
  14. Site du BIVB : Historique, consulté le 24 novembre 2008.
  15. a b et c La Revue du vin de France n°482S : Le Millésime 2003 en Bourgogne, p. 109
  16. Marcel Lachiver, op. cit., p. 370.
  17. a et b Le Figaro et La Revue du vin de France (2008) : Vins de France et du monde (Bourgogne : Côte de Beaune), L'histoire, p. 26.
  18. Constant Bourquin, op. cit., p. 94.
  19. a b c et d Site du BIVB : Vosne-Romanée
  20. Archives climatologiques mensuelles - Dijon (????-1990)
  21. Le Figaro et La revue du vin de france (2008) : Vins de France et du monde (Bourgogne : Côte de Nuits) : Page 16 (Le vignoble)
  22. a b c d et e Site du BIVB : Grand cru de vosne-romanée
  23. a et b Christian Pessey, Vins de Bourgogne, La vigne et le vin « Pinot noir », p. 12
  24. a et b Catalogue des variétés et clones de vigne cultivés en France ENTAV, Éditeur
  25. Christian Pessey, Vins de Bourgogne, La vigne et le vin « Pinot noir », p. 13
  26. a b c d e f g h et i Conduite et gestion de l'exploitation agricole, cours de viticulture du lycée viticole de Beaune (1999-2001). Baccalauréat professionnel option viticulture-œnologie.
  27. Le Figaro et La Revue du Vin de France (2008) : Vins de France et du monde, Bourgogne : Côte de Beaune, (Le négoce), p. 24.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Liens internes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]


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