Võ Nguyên Giáp

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Võ Nguyên Giáp
Võ Nguyên Giáp
Võ Nguyên Giáp en 1957.

Naissance
An Xá (Province de Quảng Bình) en Indochine française
Décès (à 102 ans)
Hanoï, Viêt Nam
Origine Vietnamienne
Allégeance République démocratique du Viêt Nam
République socialiste du Viêt Nam
Grade Général d'armée
Années de service 19441991
Commandement Armée populaire vietnamienne (1946-1975)
Conflits Seconde Guerre mondiale
Guerre d'Indochine
Guerre du Viêt Nam
Faits d'armes Bataille de Hanoï
Campagne du Việt Bắc
Bataille de la RC 4
Bataille de Vĩnh Yên
Bataille de Mao Khê
Bataille du Day
Bataille de Hòa Bình
Bataille de Na San
Bataille de Diên Biên Phu
Offensive du Tết
Bataille de Khe Sanh
Offensive de Pâques
Chute de Saïgon
Autres fonctions Professeur d'histoire-géographie
Ministre de l'Intérieur (vi) (1945-1946)
Vice-ministre de la Défense (1945-1946)
Ministre de la Défense (en) (1946-1947 et 1948-1980)
Vice-président du Conseil des ministres (en) (1955-1991)
Président du comité scientifique d'État (1960-1963)
Président du comité national de la population et de la planification des naissances (1984-1987)
Membre du politburo du Parti communiste vietnamien (1945-1982)
Signature de Võ Nguyên Giáp

Võ Nguyên Giáp, né le à An Xá (actuel Viêt Nam, alors en Annam, Indochine française) et mort le à Hanoï, à l'âge de 102 ans[1], est un général et homme politique vietnamien. Chef de l'Armée populaire vietnamienne pendant la guerre d'Indochine et ministre de la défense du Nord Viêt Nam durant la guerre du Viêt Nam, il est le seul général ayant vaincu à la fois l'armée française et l'armée américaine au cours de sa vie.

Il est connu pour être le vainqueur de la bataille de Diên Biên Phu (1954), qui a sonné la défaite et le départ des Français d'Indochine.

Le général Vo Nguyên Giap est entré dans l’histoire militaire et les études militaires et stratégiques de son vivant, admiré par ses amis et ennemis, dont le général français Raoul Salan et le général américain William Westmoreland. « Général autodidacte », selon ses propres termes[2], il n'a suivi aucun cours d'une quelconque académie militaire[3].

Biographie[modifier | modifier le code]

Giáp et Hồ Chí Minh en 1942

Né en 1911 à An Xá, dans la province de Quảng Bình, Võ Nguyên Giáp est un fils d'un mandarin pauvre et nationaliste[4]. À l'école maternelle, il apprend quelques rudiments de français[5]. En 1924, il fréquente la prestigieuse école Quốc Học à Hué (Ngô Đình Diệm et Hô Chi Minh y ont été élèves). C'est là que commence son apprentissage politique[6]. Dès l'âge de 14 ans, il commence à militer contre la présence française. Il est expulsé de l'école à la suite de l'échec d'un mouvement de protestation contre l'interdiction des menées nationalistes[7]. Il reçoit l'éducation du lycée français Albert-Sarraut pour y préparer son baccalauréat puis enseigne l'Histoire dans une école privée de la capitale[8].

De 1930 à 1932, il est emprisonné[9] à la prison de Lao Bảo, où il rencontre Nguyễn Thị Quang Thái[10], qu'il épousera en 1939 et qui lui donnera une fille[11]. De 1933 à 1938, il poursuit des études d’histoire, de droit et d’économie à l'université de l'Indochine à Hanoï où il obtient sa licence en droit et en histoire[12]. Le poète réunionnais Raphaël Barquissau est son professeur. En 1937, Giáp devient lui-même professeur d'histoire à l'école Thang-Long à Hanoï et adhère au Parti communiste vietnamien[9]. C'est un admirateur de Bonaparte — dont il étudie les campagnes et les tactiques, en particulier « l'effet de surprise » —, à tel point que ses élèves le surnomment « le général » ou « Napoléon »[9].

En 1939, il fuit en Chine à la déclaration de guerre qui voit l'interdiction du Parti communiste indochinois lié à l'Union soviétique, qui a signé un pacte de non agression avec l'Allemagne. Marxiste convaincu, il voue une véritable haine au capitalisme, qu'il rend en particulier responsable des décès de sa première épouse, morte dans une prison française[13] en 1941, et de sa belle-sœur Nguyén-Thi-Minh-Khaï, arrêtée à la suite de « la révolution d' » et guillotinée à Saïgon par l'Administration coloniale française[14]. Il prend part au Congrès de Tsin-Ti qui voit la fondation du Việt Minh, puis est chargé par Hô Chi Minh de l'organisation de la guérilla contre les Japonais en Indochine. En 1944, il fonde l'Armée populaire vietnamienne (APV). Il étudie les luttes de partisans en Chine et en URSS ainsi que les théories de Carl von Clausewitz[15]. Après le coup de force des Japonais du , il profite de la disparition de l'administration française pour intensifier le recrutement de membres du Viêt-Minh. À partir de ce moment il reçoit l'aide technique de conseillers militaires allemands[16] puis chinois.

Le , le général Salan, commandant des forces françaises de l'Indochine du Nord, reçoit à sa demande, à Hanoï, Võ Nguyên Giáp qu'il ne connaît pas directement. Il vient discuter des conditions d’application, sous l'aspect militaire, de la convention franco-vietnamienne signée le précédent. Ces discussions conduisent, le , à la signature d'un accord entre le général Salan et Võ Nguyên Giáp. Les deux hommes se revoient le au matin, quand Nguyên Giáp se rend au domicile du général Salan pour offrir à son épouse un petit paravent laqué (leur fille Dominique étant née trois semaines plus tôt), et, le soir, lors d’un dîner avec Hồ Chí Minh, dîner au cours duquel les différends relatifs à l'application des Accords de mars apparaissent au grand jour.

Au cours de la conférence préparatoire de Đà Lạt, du au , le général Salan, alors chef de la mission militaire française, a pour principal interlocuteur Võ Nguyên Giáp avec lequel il noue des relations personnelles au cours des soirées suivant les séances officielles. Giáp aurait été alors jusqu'à offrir à Salan le commandement des troupes de la République démocratique du Viêt Nam.

Giap retrouve Salan à Hanoï le suivant, au cours d’un dîner informel, avant d’accompagner Hồ Chí Minh à la conférence de Fontainebleau avec Phạm Văn Đồng, le diplomate, resté alors à Paris. Quand le général Salan revient en Indochine le , c'est la guerre. Jusqu'à son retour en métropole le , il trouve face à lui un adversaire implacable en la personne de Võ Nguyên Giáp. Le généralissime étant d'autant plus impitoyable depuis la mort de son père en 1947, torturé par les Français[17]. En son nom, un diplomate vietnamien viendra saluer au Val de Grâce en la dépouille du général Salan, devenu entre-temps l'ancien chef de l'OAS. Ainsi Raoul Salan occupa une grande place dans la vie de Võ Nguyên Giáp, qui le tenait en haute estime.

Võ Nguyên Giáp devient ministre, chargé des forces de sécurité du premier gouvernement Hồ Chí Minh, et, à ce titre, organise des « purges », dont sera victime en 1951 le lieutenant-général Nguyễn Bình. En 1946, il est nommé ministre de la Défense nationale de la République démocratique du Viêt Nam. C'est lui qui dirige les actions militaires contre les Français. Il est notamment le vainqueur de la bataille de Diên Biên Phu (), qui entraîne la signature, en , des accords de Genève qui instaurent une partition du pays le long du 17e parallèle et à l'issue desquels la France quitte la partie nord du Viêt Nam.

Võ Nguyên Giáp en 2008.

En 1960, les combats recommencent au sud. Une insurrection communiste (les communistes sud-vietnamiens étant appelés en abrégé Viêt Cong) contre le gouvernement pro-occidental de Saïgon va se développer et bientôt être soutenue et armée par le Viêt Nam du Nord. Giáp va y jouer un rôle déterminant. Il dirige les opérations de l'ensemble de la guerre durant quinze ans et forcera les Américains à quitter le sud du pays. Il obtient la victoire finale en 1975 à la suite de la « campagne Hô Chi Minh » durant laquelle il lance ses célèbres mots d'ordre aux soldats communistes : « rapidité, audace et victoire sûre ». Le , ses troupes entrent à Saïgon.

Giap, grâce à ses manœuvres souvent anticonformistes, a la réputation de n'avoir jamais connu la défaite. Il faut distinguer ici la légende de la réalité : en 1951 il a été battu à plusieurs reprises par le général de Lattre de Tassigny, d'abord à la bataille de Vĩnh Yên[18] (), puis à celles de Dong Trieu[19], Mao Khé ()[19],[18], Ninh Binh (), du Day () et de Nghia Lo ()[19].

En 1976, il participe à la réunification du Viêt Nam et devient vice-Premier ministre du gouvernement de la République socialiste du Viêt Nam, mais il perd le commandement des forces armées[9]. Il démissionne du poste de ministre de la Défense en 1980[9]. En 1982, il n'est pas réélu au bureau politique du Parti communiste vietnamien (PCV)[9], en raison d'accusations sur son tropisme pro-chinois, de son doute sur l'intérêt de l'invasion du Cambodge et de son souhait de réformes économiques[13]. Cependant, il reste vice-Premier ministre jusqu’en 1991 et il est réhabilité lors du 6e congrès du PCV en 1986. Võ Nguyên Giáp vit retiré à Hanoï, mais s'exprime régulièrement sur l'évolution politique de son pays. On lui attribue ainsi des lettres critiquant la corruption et des projets industriels jugés dangereux pour la sécurité du Vietnam, notamment s'ils sont pro-chinois. Il est célébré en 2004, pour le cinquantenaire de la bataille de Diên Biên Phu, en 2005 pour l'anniversaire de la chute de Saïgon et en 2011 pour ses cent ans[13].

Võ Nguyên Giáp meurt le dans l'après-midi, selon une source gouvernementale, à l'âge de 102 ans.

Điện Biên Phủ[modifier | modifier le code]

Localisation de Điện Biên Phủ au Viêt Nam.

Võ Nguyên Giáp fut le commandant en chef de l'Armée populaire du Viêt Nam durant trente ans et l'un des principaux acteurs de la Bataille de Diên Biên Phu. À propos de cet événement décisif de la Guerre d'Indochine, plusieurs ouvrages publiés affirment que le général Henri Navarre, le commandant en chef du corps expéditionnaire français, a, lors de l'opération Castor, largué ses parachutistes sur Ðiện Biên Phủ en se fiant à des renseignements qui signalaient le mouvement vers le nord-ouest d'unités de l'armée vietnamienne ayant franchi la Da (rivière Noire). Dans ses Mémoires, le général Giáp explique que l'occupation de Ðiện Biên Phủ au cours de l'hiver et du printemps 1953-1954 était intentionnelle et succédait à l'« Opération Mouette » dans le delta du Nord. Celle-ci devait permettre à Navarre d'avoir les mains libres pour pouvoir lancer l'opération Atlante visant à occuper les trois provinces libres de la Ve interzone, dans le Centre méridional. Il estime que c'était là une action raisonnable, une nécessité dans l'exécution du plan Navarre et que, par conséquent, il ne s'agissait pas, du moins initialement, d'une erreur de la part de Navarre. Cinquante ans après, le général Giáp raconte notamment comment il a réussi par deux fois à sauver ses troupes, s'abstenant même parfois de combattre en laissant Navarre se croire vainqueur.

Appréciation critique d'un adversaire[modifier | modifier le code]

En 1998, dans un entretien, le général américain William Westmoreland, critiquait les prouesses militaires de Giàp. Tout en reconnaissant qu'il fut un « adversaire formidable » Westmoreland déclarait que, si celui-ci avait « été formé aux tactiques de guérilla en petites unités, il avait persisté dans une guerre de grandes unités avec des pertes terribles pour ses propres hommes. De son propre aveu, au début de 1969 je crois, il avait perdu, quoi, un demi-million de soldats ? Il a déclaré cela. Maintenant, un tel mépris pour la vie humaine peut en faire un adversaire formidable, mais cela n'en fait pas un génie militaire. Un commandant américain perdant des hommes comme cela n'aurait guère duré plus de quelques semaines »[20].

L'avis de l'historien américain Derek Frisby vient contrebalancer celui de Westmoreland, incapable, selon lui, de saisir les fondements de la philosophie de la « guerre révolutionnaire » professée par le général vietnamien. Giap était bien conscient qu'une guerre prolongée ferait de nombreux morts mais aussi que ce n'était pas cela qui faisait qu'une guerre était gagnée ou perdue. Giap gagna la guerre bien qu'ayant perdu nombre de batailles car tant que l'armée vietnamienne était en mesure de continuer à combattre un jour de plus, l'idée du Vietnam perdurait dans le cœur de ses partisans, et c'est là l'essence même de la « guerre révolutionnaire »[21].

Décès et funérailles[modifier | modifier le code]

Le , un responsable gouvernemental annonça la mort de Võ Nguyên Giáp à l'hôpital militaire central 108 à Hanoï où il était hospitalisé depuis 2009. Il avait 102 ans (103 selon la façon de compter l'âge en Asie). Des funérailles nationales eurent lieu les 12 et en présence des principaux dirigeants vietnamiens. Elles furent retransmises en direct dans tout le pays par la chaîne de télévision nationale Vietnam Television et la radio nationale Voix du Vietnam. Võ Nguyên Giáp fut enterré dans sa province natale de Quảng Bình le [22],[23].

Publications[modifier | modifier le code]

Livres[modifier | modifier le code]

  • L’Armée populaire de libération du Viet-Nam, Service d’Information du Vietnam, Hanoï, 1951.
  • Dien Bien Phu, Éditions en langues étrangères, Hanoï, 1959.
  • Guerre du peuple armée du peuple (contient aussi : La guerre de libération du peuple vietnamien contre les impérialistes français et les interventionnistes américains; Les grandes expériences de notre Parti dans la direction de la lutte armée et de l’édification des forces armées révolutionnaires; Dien Bien Phu), Éditions en Langues Etrangères, Hanoï, 1961, (réédité en 1973).
  • Le peuple du Sud-Vietnam vaincra, Éditions en langues étrangères, Hanoï, 1965.
  • Guerre du peuple armée du peuple, Librairie François Maspero, collection Cahiers Libres. Réédité en Petite collection Maspero no 14, Paris, 1966.
  • Encore une fois nous vaincrons, Éditions en langues étrangères, Hanoï, 1966.
  • Victoire totale, tâche grandiose, Éditions John Didier, 1968.
  • Notre guerre du peuple a vaincu la guerre de destruction américaine (contient aussi : Les succès éclatants et la puissance de la guerre du peuple au niveau régional dans le nord Vietnam socialiste), Éditions en langues étrangères, Hanoï, 1969.
  • La guerre de libération nationale au Vietnam : ligne générale, stratégie, tactique, Éditions en langues étrangères, Hanoï, 1970.
  • Guerre de libération, Éditions sociales, Paris, 1970.
  • Armement des masses révolutionnaires: édification de l’armée du peuple, Éditions en langues étrangères, Hanoï, 1974.
  • Des journées inoubliables, Hanoï, 1975.
  • Guerre du peuple contre guerre aéronavale, Éditions en langues étrangères, Hanoï, 1975.
  • Écrits, Éditions en langues étrangères, Hanoï, 1977 (contient les textes : Guerres du peuple contre guerre aéronavale US, La guerre de libération nationale au Viet Nam, Armement des masses révolutionnaires. Édification de l’armée du peuple).
  • Mémoires 1946-1954 : Tome 1 : La résistance encerclée, Éditions Anako, Fontenay-sous-bois, 2003.
  • Mémoires 1946-1954 : Tome 2 : Le chemin menant à Diên Biên Phu, Éditions Anako, Fontenay-sous-bois, 2004.
  • Mémoires 1946-1954 : Tome 3 : Diên Biên Phu Le rendez-vous avec l’histoire, Éditions Anako, Fontenay-sous-bois, 2004
  • La route vers Điên Biên Phủ, Éditions Thể Giới, Hanoï.
  • Điên Biên Phủ : le rendez-vous de l’histoire, Éditions Thể Giới, Hanoï.

Participation à des ouvrages collectifs[modifier | modifier le code]

  • Échec à l’agresseur américain : Vietnam 1974, Éditions sociales, Paris, 1967.
  • Récits de la résistance vietnamienne, 1925-1945, Librairie François Maspero, collection Cahiers Libres, réédité dans la Petite collection Maspero no 80, Paris, 1971.
  • Điên Biên Phủ: Histoire Impressions Souvenirs, Éditions Thể Giới, Hanoï, 2004.
  • Điên Biên Phủ: La décision la plus difficile de la carrière du général Giáp (sélection d’articles), Éditions Thể Giới, Hanoï, 2004.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Vietnam : le général Giap, héros de l'indépendance, est mort », sur lepoint.fr, Le Point, (consulté le ).
  2. Stanley Karnow, Vietnam : a History, Penguin Books, 1997, p. 153.
  3. Tom Pendergast, The Vietnam War, Omnigraphics, 2007, p. 166-169.
  4. Jean Lacouture, « Giap, l'éternel révolté », Jeune Afrique,‎ (ISSN 1950-1285).
  5. (en) Stanley Karnow, « Giap remembers », The New York Times, 24 juin 1990 : « At the village kindergarten Giap was taught elementary French, but at home his parents spoke only Vietnamese. »
  6. Stanley Karnow, « Giap remembers », op. cit. : « In 1924, he went to the old imperial capital of Hue to attend the prestigious Quoc Hoc Academy, whose alumni included Ho Chi Minh and Ngo Din Diem, later the anti-Communist president of South Vietnam. Then, barely 13, he began his political education. »
  7. Stanley Karnow, « Giap remembers », op. cit. : « the youths protested openly against a French ban on nationalist activities. The protest fizzled, and Giap was expelled from school. »
  8. Gérard Lê Quanǵ, Giap ou la guerre du peuple, Paris, Denoël, coll. « Grands reportages », , 252 p. (lire en ligne), p. 23.
  9. a b c d e et f Jean-Claude Pomonti, « Le général Giap, héros de l'indépendance vietnamienne, est mort », sur lemonde.fr, Le Monde, (consulté le ).
  10. (en) Cecil B. Currey, Victory at Any Cost: The Genius of Vietnam's Gen. Vo Nguyen Giap, 2005, p. 25.
  11. Phillip B. Davidson, Vietnam at war:The history, p. 7.
  12. Bernard B. Fall, Le Viet-Minh – La République Démocratique du Viet-Nam 1945-1960, Paris, Colin, , 376 p. (lire en ligne), p. 183.
  13. a b et c Alain Barluet, « Giap, le Napoléon vietnamien », Le Figaro, samedi 5 / dimanche 6 octobre 2013, page 35.
  14. Gilbert David, Chroniques secrètes d'Indochine (1928-1946) : la cardinale, t. II, Paris, Éditions L'Harmattan, coll. « Mémoires asiatiques », , 861 p. (ISBN 978-2-7384-2463-1, lire en ligne), p. 602.
  15. T. Derbent: Giap et Clausewitz, éditions ADEN, Bruxelles 2006.
  16. Schütte Heinz. Les Doktors germaniques dans le Viet Minh. In: Aséanie 15, 2005. p. 61-85. DOI : https://doi.org/10.3406/asean.2005.1846 www.persee.fr/doc/asean_0859-9009_2005_num_15_1_1846.
  17. Gabriel Georges Marcel Bonnet, La Guerre révolutionnaire du Vietnam – Histoire, techniques et enseignements de la guerre américano-vietnamienne, Payot, , 274 p. (lire en ligne), p. 40.
  18. a et b « Jean de Lattre de Tassigny », sur ordredelaliberation.fr, ordre de la Libération, (consulté le ).
  19. a b et c René Gilli, « La « Marque » du général de Lattre en Indochine », sur Saint-Cyr.org, archivé par wikixwix, (consulté le ).
  20. Entretien avec William Westmoreland, par W. Thomas Smith, Jr. (en), dans George, novembre 1998.
    Cet entretien fait partie d'un dossier sur la guerre du Vietnam comportant également l'entretien avec le général Giàp, réalisé par John F. Kennedy, Jr., texte d'origine : « Of course, he [Giap] was a formidable adversary. Let me also say that Giap was trained in small-unit, guerrilla tactics, but he persisted in waging a big-unit war with terrible losses to his own men. By his own admission, by early 1969, I think, he had lost, what, a half million soldiers? He reported this. Now such a disregard for human life may make a formidable adversary, but it does not make a military genius. An American commander losing men like that would hardly have lasted more than a few weeks. »
  21. (en) Gabriel Domínguez, "Vo Nguyen Giap – 'A master of revolutionary war'", Deutsche Welle, 7 October 2013 : « Giap understood that protracted warfare would cost many lives but that did not always translate into winning or losing the war. In the final analysis, Giap won the war despite losing many battles, and as long as the army survived to fight another day, the idea of Vietnam lived in the hearts of the people who would support it, and that is the essence of 'revolutionary war' ».
  22. (en) AFP, « Vietnam honours military genius Vo Nguyen Giap who beat France, US », The Australian,‎ (lire en ligne).
  23. Vietnam : funérailles nationales pour le général Giap, RFI, 6 octobre 2013.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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