Vladivostok

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Vladivostok
(ru) Владивосток
Blason de Vladivostok
Héraldique
Drapeau de Vladivostok
Drapeau
Vladivostok
Dans le sens des aiguilles d'une montre, le pont de la Corne d'Or, la gare de Vladivostok, la place des Combattants pour le pouvoir soviétique en Extrême-Orient, le magasin GUM, le musée d'État Vladimir Arseniev du kraï du Primorié et le Centre de presse, Université fédérale d'Extrême-Orient.
Administration
Pays Drapeau de la Russie Russie
Région économique Extrême-Orient
District fédéral Extrême-oriental
(centre administratif)
Sujet fédéral Drapeau du kraï du Primorié Kraï du Primorié
(centre administratif)
Maire Oleg Vladimirovicth Goumeniouk
Code postal 690xxx -[1]
Code OKATO 05 401
Indicatif (+7) 4232
Démographie
Gentilé Vladivostokiens[2]
Population 601 270 hab. (2022)
Densité 1 816 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 07′ nord, 131° 54′ est
Superficie 33 116 ha = 331,16 km2
Fuseau horaire UTC+11:00 (MAGT)
Heure de Magadan
Divers
Fondation [a]
Statut Ville depuis
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Russie
Voir sur la carte topographique de Russie
Vladivostok
Géolocalisation sur la carte : district fédéral extrême-oriental
Voir sur la carte topographique du district fédéral extrême-oriental
Vladivostok
Géolocalisation sur la carte : kraï du Primorié
Voir sur la carte topographique du kraï du Primorié
Vladivostok
Liens
Site web www.vlc.ru

Vladivostok (en russe : Владивосток [vlədʲɪvɐˈstok] Écouter, littéralement « Qui domine l'Est/l'Orient », en chinois traditionnel : 海参崴, Hǎishēnwǎi) est une ville portuaire du Sud-Est de la Russie et la capitale administrative du kraï du Primorié et du district fédéral extrême-oriental. Située à proximité des frontières avec la Chine et la Corée du Nord, sa population s'élève à 600 871 habitants en 2021. Baignée par la mer du Japon, Vladivostok constitue le port le plus important de la côte pacifique et de l'Extrême-Orient russe. Elle abrite notamment la majeure partie des troupes de la Flotte du Pacifique. En outre, la ville est plus proche de Séoul (744 km), Tokyo (1 067 km) ou Pékin (1 339 km) que de la capitale Moscou, dont elle est distante de 6 434 km et séparée par sept fuseaux horaires (UTC+11:00).

Vladivostok s'étend le long d'une baie abritée, le Zolotoï Rog. Avant l'acquisition de la province par l'Empire russe en 1858, le site était occupé par des Mandchous. La ville est fondée en 1859 comme base militaire navale et est fortifiée entre les années 1870 et 1890. En 1888, elle devient la capitale de l’oblast de Primorié. Elle connaît un rapide essor économique à partir de 1903, lorsqu'elle est reliée à Moscou et à l'Europe par le chemin de fer Transsibérien, dont elle est l'un des terminus. En avril 1918, Vladivostok est occupée par le Japon puis libérée en août. Principale base navale de la flotte du Pacifique, la ville reste fermée aux étrangers durant la période soviétique, de 1958 à 1992.

En , la ville accueille le sommet de la zone économique du Pacifique, où un important programme de modernisation et de développement des infrastructures de la ville est annoncé. Les réalisations les plus notables sont le pont de l'île Rousski et le pont du Zolotoï Rog, deux ponts à haubans mis en service au cours de l'été 2012. Son économie repose essentiellement sur le commerce maritime, la pêche en haute mer et l'industrie militaire, bien qu'une usine de production automobile de la société Sollers JSC ait été construite en 2009, à la demande de Vladimir Poutine, pour redynamiser l'agglomération.

Géographie[modifier | modifier le code]

Situation[modifier | modifier le code]

Représentations cartographiques de la commune
Carte
Mairie
Carte OpenStreetMap
Carte OpenStreetMap
Carte topographique de Vladivostok et du sud du Primorié
Carte topographique de Vladivostok et du sud du Primorié
Carte de la position de Vladivostok dans le sud du Primorié
Carte de la position de Vladivostok dans le sud du Primorié
Carte de la position de Vladivostok par rapport au kraï du Primorié.
Carte de la position de Vladivostok par rapport au kraï du Primorié.
1 : carte dynamique ; 2. carte OpenStreetMap ; 3 : carte topographique de Vladivostok et du sud du Primorié ; 4 : carte de la position de Vladivostok dans le sud du Primorié ; 5 : carte de la position de Bordeaux par rapport au kraï du Primorié.
Localisation de Vladivostok en Extrême-Orient russe, juste au nord de l'île Rousski (en rouge).

La ville occupe l'extrémité sud-ouest de la péninsule Mouraviov-Amourski, qui mesure environ 30 km de long sur 12 km de large et qui s'avance dans le golfe de Pierre-le-Grand, en mer du Japon. Elle est bordée au nord-ouest par la baie de l'Amour, au sud-est par la baie de l'Oussouri et au sud-ouest par le Bosphore oriental qui la sépare de l'île Rousski.

Vladivostok est bâtie autour de la baie du Zolotoï Rog qui s'enfonce dans la péninsule de Mouraviov-Amourski sur 6,5 km. La baie est séparée de la baie de l'Amour par la péninsule Chkot. Le littoral de la ville est découpé par d'autre baies plus ou moins profondes : la baie Fedorova, la baie de Diomède, la baie d'Ulysse ou la baie de Patrocle.

Vladivostok se situe sur une péninsule escarpée.

La ville se trouve à 6 434 km — 9 302 km par le train — à l'est de Moscou.

Au quart de degré d'angle près, elle se situe à la même latitude que des villes comme Toulon (France), Pérouse (Italie), Soukhoumi (Abkhazie/Géorgie), Almaty (Kazakhstan), Sapporo (Japon), Milwaukee (États-Unis), Hamilton (Canada), ou encore La Corogne (Espagne).

Topographie[modifier | modifier le code]

Limites de Vladivostok.

Le point culminant est le mont Kholodilnik, son altitude s'élève à 257 m. Le mont du Nid d'aigle est souvent considéré comme le point culminant de la ville, mais avec une altitude de 199 m (214 m selon d'autres sources), c'est seulement le point le plus élevé du centre-ville, pas de l'agglomération tout entière.

Climat[modifier | modifier le code]

Précipitations et températures moyennes.

Le climat de Vladivostok appartient, si on se réfère à la classification de Köppen, au type : Dwb (climat continental humide, influence de la mousson, étés chauds). Les hivers sont froids et ensoleillés tandis que les étés sont chauds et pluvieux. Les brouillards sont très fréquents durant les jours d'été. La neige recouvre le sol en moyenne 77 jours par an. La hauteur de la couche de neige est en moyenne de 2 à 3 cm au milieu de l'hiver mais elle peut atteindre 50 cm. L'humidité relative de l'air est de 71 % sur l'ensemble de l'année mais elle atteint 91 % en juillet contre 58 % en février. Le record de hauteur de pluie sur une journée est de 243 mm. Il correspond au passage du typhon Robin le . Le record de hauteur de pluie sur un mois est de 405 mm en .

  • Nombre moyen de jours avec de la neige dans l'année : 35
  • Nombre moyen de jours de pluie dans l'année : 98
  • Nombre moyen de jours avec de l'orage dans l'année : 8
  • Nombre moyen de jours avec tempête de neige dans l'année : 12
  • Nombre moyen de jours avec du brouillard dans l'année : 103
  • Nombre moyen de jours avec du givre dans l'année : 49
Normales et records pour la période 1991-2020 à Vladivostok
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −15 −11,3 −4,5 2,1 7 11,3 16,1 17,9 13,5 6,2 −3,5 −12 2,3
Température moyenne (°C) −11,9 −8,1 −1,5 5,3 10 13,8 18,1 20 16,3 9,2 −0,7 −9,2 5,1
Température maximale moyenne (°C) −7,8 −3,8 2,7 10,1 14,9 17,9 21,6 23,3 20,1 13,2 3,3 −5,4 9,2
Record de froid (°C)
date du record
−31,4
1931
−28,9
1920
−21,3
1971
−7,8
1955
−0,8
1945
3,7
1945
8,7
1986
10,1
1972
1,3
2014
−9,7
1982
−20
1947
−28,1
1937
−31,4
1931
Record de chaleur (°C)
date du record
5
1949
9,9
1953
19,4
2015
27,7
2015
29,5
1951
31,8
1946
33,6
1939
32,6
1988
30
1994
23,4
1940
17,5
1919
9,4
1958
33,6
1939
Ensoleillement (h) 178 184 216 192 199 130 122 149 197 205 168 156 2 096
Précipitations (mm) 12 16 27 43 97 105 159 176 103 67 36 19 860
dont neige (cm) 5 4 3 0 0 0 0 0 0 0 1 3 16
Nombre de jours avec précipitations 0,3 0,3 4 13 20 22 22 19 14 12 5 1 133
Humidité relative (%) 58 57 60 67 76 87 92 87 77 65 60 60 71
Nombre de jours avec neige 7 8 11 4 0,3 0 0 0 0 1 7 9 47
Nombre de jours d'orage 0,2 0,04 0,1 0,3 2 2 2 1 3 2 0,3 0,2 13
Nombre de jours avec brouillard 1 2 6 10 15 21 22 15 5 4 3 2 106
Source : Погода и Климат[3].NOAA[4].
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
−7,8
−15
12
 
 
 
−3,8
−11,3
16
 
 
 
2,7
−4,5
27
 
 
 
10,1
2,1
43
 
 
 
14,9
7
97
 
 
 
17,9
11,3
105
 
 
 
21,6
16,1
159
 
 
 
23,3
17,9
176
 
 
 
20,1
13,5
103
 
 
 
13,2
6,2
67
 
 
 
3,3
−3,5
36
 
 
 
−5,4
−12
19
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

Noms et étymologie[modifier | modifier le code]

Vladivostok a été nommé pour la première fois en 1859 par Nikolaï Muraviov-Amourski dans la région du Golfe de Pierre le Grand. Le nom s’applique d’abord à la baie mais, à la suite d’une expédition d’Alexeï Chefner en 1860, a été appliqué à la nouvelle colonie.

En chinois, le site de la ville est connu depuis la dynastie Qing sous le nom de Haishenwai (海参崴, Hǎishēnwǎi)[5],[6], du Mandchou Haišenwai ou « petit village balnéaire ».

Son nom mandchou est : ᡥᠠᡳ᠌ᡧᡝᠨᠸᡝᡳ, qui a la même signification qu'en chinois.

En Chine moderne, Vladivostok est officiellement connu par la translittération 符拉迪沃斯托克 (Fúlādíwòsītuōkè), bien que le nom chinois historique est encore souvent utilisé dans le langage courant et en dehors de la Chine continentale pour désigner la ville. Selon les dispositions du gouvernement chinois, toutes les cartes publiées en Chine doivent indiquer entre parenthèses le nom chinois.

Le nom japonais moderne de la ville est translittéré en Urajiosutoku (ウラジオストク). Historiquement, la ville a été écrite en kanji comme et raccourci à Urajio うらじお;.

Histoire[modifier | modifier le code]

Les rues de Vladivostok en 1910.
La gare de Vladivostok.

Avant que l'Empire russe n'acquière la province maritime par le Traité d'Aigun, en 1858, la côte pacifique près de Vladivostok est habitée par des Jurchens (ou Mandchous). Un marin français qui visite le site de Vladivostok en 1852 découvre quelques huttes de pêcheurs chinois ou de Mandchous dans la baie.

Le poste naval est fondé en 1859 par le comte Nikolaï Mouraviov-Amourski, qui le nomme d'après le modèle de Vladikavkaz, une forteresse russe du Caucase. Peu après, en , lors d'un « voyage autour du Japon », le journaliste et diplomate allemand Rudolf Lindau observe cet embryon de la présence permanente russe en ce lieu, lors d'un bref séjour, dont le récit qu'il en fait paraît dans la Revue des Deux Mondes, en 1863[7] :

« L’établissement russe de Vladivostock se composait en novembre 1861 (et probablement rien n’y a été changé depuis) de neuf maisons en bois et d’une maison en pisé, habitées par deux officiers et soixante-dix soldats. Ces pauvres gens mènent là une triste vie, et je n’ai pu m’empêcher de les plaindre et d’admirer le courage résigné avec lequel ils supportent leur exil. »

Le premier enfant russe naît à Vladivostok en 1863. Un système élaboré de fortifications est érigé entre les années 1870 et 1890. Une ligne de télégraphe de Vladivostok à Shanghai et Nagasaki est ouverte en 1871[8], l'année où le port commercial est transféré à Nikolaïevsk-sur-l'Amour. Les armoiries municipales, qui représentent le tigre de Sibérie, sont adoptées en mars 1883. En 1888 la ville devient la capitale de l’oblast de Primorié.

La première école secondaire ouvre ses portes en 1899. La ville connaît un rapide essor économique à partir de 1903, lorsqu'elle est reliée à Moscou et à l'Europe par le chemin de fer transsibérien.

Après la révolution d'Octobre, Vladivostok revêt une grande importance militaire pour l'éphémère République d'Extrême-Orient.

Parade de l'armée japonaise à Vladivostok en 1918.

À la suite de l'intervention alliée en Sibérie visant à soutenir les « Russes blancs », le Japon occupe la ville le . Le suivant, sous les ordres du général William S. Graves, débarquent des troupes des forces expéditionnaires américaines, françaises, canadiennes, britanniques, serbes et italiennes.

Le , la prise de Vladivostok par l'Armée rouge de Ieronim Ouborevitch marque la fin de la guerre civile russe.

Principale base navale de la flotte du Pacifique, la ville reste fermée aux étrangers durant la période soviétique de 1958 à 1991[9],[10], à l'exception de la période durant laquelle eurent lieu les négociations sur la limitation des armements stratégiques entre Léonid Brejnev et Gerald Ford en 1974[11].

Le , un réacteur du sous-marin nucléaire soviétique K-431 explose dans la baie de Tchajma, près de Vladivostok. Dix soldats meurent sur le coup. Un vaste secteur reste non dépollué. Il est toujours ouvert aux activités humaines. Les deux mille habitants de la baie n'ont jamais été évacués.

Dans les années 1990, après la chute de l'URSS en 1991, la ville devient la plaque tournante de l'importation de voitures d'origines japonaises, ce qui entraîne des embouteillages dans la ville, et en parallèle, la criminalité augmente dans la ville, elle est alors considérée comme l'une des capitales du crime organisé en Russie. La criminalité a depuis chuté dans la ville, mais les embouteillages n'ont pas disparu[9],[10].

Du 2 au , le sommet de la zone économique du Pacifique se tient dans la ville de Vladivostok. Un important programme de modernisation et de développement des infrastructures de la ville est réalisé à cette occasion, à hauteur de 20 milliards de dollars. Ses réalisations les plus spectaculaires sont le pont de l'île Rousski et le pont du Zolotoï Rog, deux ponts à haubans mis en service au cours de l'été 2012[10]. Un nouveau terminal de l'aéroport international de Vladivostok été lui aussi construit grâce à ce programme[12]. En octobre 2015, Vladivostok redevient un port franc[13].

Khabarovsk est la capitale du district fédéral extrême-oriental de 2000 à 2018, avant d'être remplacée par Vladivostok en décembre 2018[14].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Recensements (*) ou estimations de la population [15],[16]:

Vladivostok en 2015
Évolution démographique
1897* 1923* 1926* 1931 1934 1939* 1956 1959* 1962 1967
28 93398 900102 500128 600202 500206 432265 000290 608325 000397 000
1970* 1973 1976 1979* 1982 1986 1989* 1992 1996 1998
440 889481 000521 000549 789576 000608 000633 838648 000627 000618 600
2000 2001 2002* 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009
606 200601 400594 701594 700590 300586 829583 673580 821578 800578 619
2010* 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019
592 069578 213597 476600 378603 244604 602606 653606 589604 901605 049
2020 2021* 2022 - - - - - - -
606 561600 871601 270-------

Enseignement[modifier | modifier le code]

Campus principal de l'Université

Vladivostok accueille l'Université fédérale d'Extrême-Orient, dont le campus principal est situé sur l'Île Rousski, ainsi qu'une branche de l'Académie des sciences de Russie[17].

Sport[modifier | modifier le code]

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Transport routier[modifier | modifier le code]

Vladivostok est la ville la plus motorisée de Russie. Elle fait partie des villes avec le plus de voitures immatriculées en Russie, étant cinquième, avec 422 600 véhicules immatriculés dans la ville au . C'est la pire ville dans la catégorie "transport" de toute la Russie, avait déclaré Sergei Donskoy, ex-ministre des Ressources naturelles et de l'Environnement. La ville est en effet assez mauvaise en terme d'accessibilité des transports en commun, d'embouteillages sur le chemin du travail, de voitures non respectueuses de l'environnement (c'est-à-dire polluantes) et de la popularité des transports publics parmi les citoyens. La principale cause de ce manque d'intérêt étant que chaque habitant possède une ou deux voitures[18],[9].

Le marché automobile de la ville est certes riche, mais principalement composé de voitures vieilles, en raison d'une importation massive de véhicules d'occasion japonais à cause d'un surplus de voitures au Japon dans les années 1990, faisant de plus que 84 % des 835 000 véhicules ont le volant à droite dans l'Extrême-Orient russe (où se trouve Vladivostok). En 2015, la ville compte 93,4 % de véhicules étrangers[18],[9].

Pour lutter contre les problèmes de trafic rongeant la ville, l'introduction du stationnement payant dans certaines zones du centre-ville de Vladivostok est considérée comme l'une des mesures efficaces.

« De nombreuses villes de Russie mettent en œuvre avec succès l'expérience de l'organisation du stationnement payant et notent que l'introduction de cette mesure a considérablement amélioré les conditions de transport en commun, le stationnement dans les rues est devenu plus facile et une source de revenus supplémentaire est apparue dans le budget de la ville – une amende pour non-paiement du stationnement » souligne l'administration de la ville[19]. Il y a cependant quelques rues piétonnes à Vladivostok, dont la rue de l'Amiral Fokine.

Pour le forum de la Coopération économique pour l'Asie-Pacifique en 2012, le programme de rénovation entraîne la création de nouvelles infrastructures routières : le pont à haubans de la Corne d'Or franchissant la baie du Zolotoï Rog (Corne d'Or), le pont de l'île Rousski, reliant Vladivostok à l'île Rousski en enjambant le Bosphore oriental[20], où a eu lieu le forum. Avant la création du pont pour rejoindre l'île Rousski, le seul moyen de rejoindre l'île était par ferry[10].

Un troisième pont a été construit en préparation du forum, le pont de la baie de l'Amour, reliant la péninsule Mouraviov-Amourski à la péninsule De Vries. Il fait partie de l'autoroute A370 de Khabarovsk à Vladivostok[21].

La ville est l'extrémité orientale de la route transsibérienne, dont l'autoroute A370 en est le dernier tronçon. L'A370 est la seule route d'accès connectant directement la ville au reste du réseau autoroutier russe. Il existe au nord de la ville la route A188.

Transports urbains[modifier | modifier le code]

Vladivostok est une importante plateforme aéroportuaire de l'Extrême-Orient russe, et est le plus grand centre de transport de l'Extrême-Orient tous transports confondus[22]. L'aéroport international de Vladivostok est un aéroport de première importance dans la région.

Une ligne de tramways, un réseau de bus, deux lignes de trolleybus desservent la ville. Il existe aussi un funiculaire sur la colline Orlynaya, des réseaux de taxis. Il existe de plus un réseau de trains de banlieues[23].

Il y a 93 lignes de bus à Vladivostok, gérées par 14 compagnies de bus, dont une qui est publique. Elles transportent par an environ 95 millions de passagers, sur un réseau de 2 345 kilomètres de lignes[22].

Le tramway et le trolleybus combinés transportent 6,3 millions de passagers, et le transport maritime transporte environ 79 000 passagers, répartis sur trois lignes[22],[24].

Le funiculaire, ouvert en 1962, transporte près de 400 000 passagers par an[22].

Desserte ferroviaire[modifier | modifier le code]

Gare de Vladivostok[modifier | modifier le code]
Point kilométrique 9288

La gare de Vladivostok est l'extrémité orientale du chemin de fer transsibérien. Elle possède le point kilométrique (pk) 9288, qui marque la fin du transsibérien, la distance entre Moscou et la ville. Une stèle y figure. Sur la plate-forme ferroviaire où se trouve le point kilométrique, on peut aussi trouver une ancienne locomotive à vapeur.

La gare a été fondée en 1891, en même temps que le transsibérien. Nicolas II, alors pas encore empereur de Russie, participa à sa fondation lorsqu'il visita la ville. La gare fut inaugurée deux ans plus tard. Elle connut plusieurs changements, d'abord elle fut une gare simple, avec des dalles japonaises en terre et couverte d'un toit en fer. Elle possédait un seul niveau au centre, tandis qu'elle en avait deux sur les côtés.

La gare fut ensuite rénovée, en 1912 par l'architecte Planson, à l'image de la gare de Iaroslavl, d'où partent les trains transsibériens. Des symboles de la Russie impériale et de Moscou furent placés, comme l'aigle à deux têtes.

Au début de l'époque soviétique, les symboles furent abattus, et la gare resta inchangée jusqu'à la fin du XXe siècle, dans les années 1990, lorsque des architectes russes et italiens restaurèrent la gare dans son aspect de 1912, resté depuis inchangé[25],[26].

La gare accueille plus de 20 millions de passagers par an, passagers de banlieues ou de longues distances confondues [27].

Train interurbains / régionaux[modifier | modifier le code]
Train interurbain électrique

Vladivostok est relié à près de 40 villes ou villages du Kraï du Primorié avec les trains interurbains[22], dont les villes d'Oussouriisk, Lessozavodsk, Nakhodka, ou encore de Partizansk[28]. Le train permet de se rendre à l'aéroport international de Vladivostok, ainsi qu'à la station Vtoraïa Retchka où se trouve la gare routière[29],[b].

Port[modifier | modifier le code]

Le port de Vladivostok est le principal port russe de la côte pacifique, et il est l'extrémité orientale du chemin de fer transsibérien[30].

De l'embarcadère des ferries de Vladivostok à côté de la gare, un ferry (nommé Eastern Dream) de DBS Cruise Ferry faisait un trajet une fois par semaine de Vladivostok à Donghae, en Corée du Sud et de là à Sakaiminato sur l'île principale japonaise de Honshu en 25 heures en tout, avant que la ligne soit fermée[31],[32]. Le port accueille aussi de grands paquebots faisant escale au port[33].

Desserte aérienne[modifier | modifier le code]

Nouveau terminal

L'aéroport est situé au nord de Vladivostok, à 44 kilomètres. Il est relié à la fois par la route et par le train[29]. Il a été rénové pour le sommet de l'APEC, avec un nouveau terminal. il est l'un des premiers aéroports dans la région en termes de trafic de passagers [34].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Architecture[modifier | modifier le code]

Parmi les bâtiments de Vladivostok, on peut compter des représentants de jusqu'à 10 styles architecturaux. Les principaux styles sont considérés comme l'éclectisme (variétés principales : style brique, gothique extrême-oriental, style néo-russe, classicisme extrême-oriental), l'art nouveau (début du XIXe siècle), le monumentalisme soviétique (première moitié du XIXe siècle), le modernisme soviétique (seconde moitié du XIXe siècle), etc.

Théâtres[modifier | modifier le code]

Le théâtre Maxime-Gorki.
Manoir de Julius Bryner, devant lequel trône la statue de son petit-fils Juli (l'acteur Yul Brynner), rue Aleutskaya.

Il y a cinq théâtres professionnels dans la ville. En 2014, ils ont globalement accueilli 369 800 spectateurs.

Le théâtre académique Maxime-Gorki, nommé en l'honneur de l'auteur russe Maxime Gorki, a été ouvert le et est utilisé pour des représentations théâtrales, musicales ou pour du théâtre à destination des enfants. Le théâtre emploie 202 personnes, dont 41 acteurs, et parmi ceux-ci 3 artistes liés au folklore et 9 artistes « honorés de Russie »[35].

Le théâtre Pouchkine de Primorié a été construit en 1907-1908 et c'est l'un des principaux centres culturels de la ville.

Dans les années 1930 et 1940, ont été successivement ouverts le théâtre de la flotte du Pacifique, le théâtre régional de marionnettes de Primorié, le théâtre régional d'art dramatique de la jeunesse[36]. Le théâtre de marionnettes a donné 484 représentations en 2015, auxquelles ont assisté 52 000 spectateurs ; le théâtre dispose de 500 marionnettes et emploie 15 artistes. La troupe fait régulièrement des tournées en Europe et en Asie[37].

En , une statue de granite de l'acteur Yul Brynner (1920-1985) a été érigée dans le parc qui porte son nom, juste devant la maison où il est né au 15, rue Aléoutskaïa.

Musique, opéra et danse[modifier | modifier le code]

La musique classique à Vladivostok est portée par la Société philharmonique régionale de Primorié, l'organisation de concerts la plus importante du kraï. Cette société a créé l'Orchestre symphonique du Pacifique et l'Orchestre des cuivres du gouverneur. En 2013, l'opéra de Primorié (théâtre consacré à l'opéra, au ballet et aux concerts) a été ouvert[38]. Le , ce théâtre a été transformé en un département du théâtre Mariinsky[39],[40].

La ville possède un orchestre de musique pop.

Le groupe de rock russe Mumiy Troll est originaire de Vladivostok et revient fréquemment y présenter des spectacles. En outre, la ville a hébergé, en , le festival international de musique VladiROCKstok (en). Accueilli par le maire et le gouverneur, le festival a été organisé par deux jeunes expatriés américains et a reçu près de dix mille visiteurs, des groupes de Saint-Pétersbourg (Aquarium et DDT) et de Seattle (The Supersuckers, Goodness (en)), ainsi que des groupes locaux.

De nos jours, il y a un autre festival à Vladivostok, le festival de musique rock international de Vladivostok : V-ROX ou « Vladivostok Rocks » ; il s'agit d'un festival sur trois jours en plein air, accompagné de conférences internationales sur l'industrie de la musique et la gestion culturelle contemporaine. Il offre la possibilité aux artistes débutants et aux producteurs de gagner en visibilité auprès d'un nouveau public et de professionnels éminents[41].

Musées[modifier | modifier le code]

Façade du musée Vladimir Arseniev.

Le musée d'État de l'histoire de l'Extrême-Orient Vladimir Arseniev, ouvert 1890, est le principal musée du kraï du Primorié. En complément de musée principal, il dispose de trois autres implantations dans Vladivostok, dont le mémorial Arseniev, et de cinq autres implantations dans l'État[42]. Parmi les éléments de la collection du musée, on trouve la célèbre stèle du temple Yongning (en) du XVe siècle en provenance du bas Amour.

Recovering (1889) par Cyril Lemokh - Galerie d'État du Primorié

Le développement actif des galeries d'art à Vladivostok a commencé dans les années 1950. En 1960, la Maison des Artistes a été construite, dans laquelle se trouvaient des salles d'exposition. En 1965, la Galerie d'État du Primorié a été séparé en une institution distincte, et plus tard, sur la base de sa collection, la Children's Art Gallery a été créée. À l'époque soviétique, l'un des plus grands espaces d'exposition à Vladivostok était la salle d'exposition de la branche Primorienne de l'Union des artistes de la Russie soviétique. En 1989, la galerie d'art contemporain "Artetage" a été ouverte[43].

En 1995, la galerie d'art contemporain Arka est ouverte, dont la première exposition est composée de 100 tableaux offerts par le collectionneur Alexander Glezer[44]. La galerie participe à des expositions et foires internationales. En 2005, une galerie privée non commerciale "Roytau" est apparue[43]. Ces dernières années, les centres d'art contemporain "Salt" (créé sur la base du musée d'art FEFU) et "Zaria"[45],[46] ont été ouverts.

Cinémas[modifier | modifier le code]

En 2014, 21 cinémas fonctionnaient à Vladivostok et le nombre total de projections de films était de 1 501 000.

La plupart des cinémas de la ville - Ocean, Galaktika, Moscow (anciennement appelé New Wave Cinema), Neptune 3D (anciennement appelé Neptune et Borodino), Illusion, Vladivostok - sont des cinémas rénovés ces dernières années et construits pendant les années soviétiques. Parmi eux se distingue "Ocean" avec le plus grand écran (22 mètres sur 10) de l'Extrême-Orient du pays, situé au centre de la ville dans le quartier de Sports Harbour[47]. Avec le cinéma « Oussouri », c'est le lieu du festival international annuel du film "Pacific Meridian" (depuis 2002)[48]. Depuis octobre 2014 la salle IMAX 3D est en opération dans le cinéma Ocean[49].

Monuments[modifier | modifier le code]

le S-56 classé objet patrimonial culturel en Russie[50] et le mémorial à la Flotte du pacifique classé objet patrimonial culturel en Russie[51].

Un sous-marin a été aménagé en musée que l'on peut visiter. On y voit la salle de commandement avec le périscope, ainsi que les couchettes de marins par exemple. Il y a aussi l'arc de triomphe de Nicolas, construit en 1891, détruit en 1930 par les soviétiques et reconstruit en 2003[52].

Fortifications[modifier | modifier le code]

Batterie Novossiltsevskaïa

Vladivostok ayant été fondé peu après l'annexion du Primorié, la ville fut dotée dès 1889 de fortifications défensives afin de la protéger d'attaques ennemies. Aujourd'hui, elle reste encore visible et est classée comme objet patrimonial culturel d'importance fédérale depuis 1960.

Grâce à sa récence, ayant été construite et agrandie entre 1889 et 1918, elle est l'une des plus puissantes du monde, dotées des dernières technologies de l'époque. Lorsqu'en 1904 le siège de Port-Arthur voit la victoire des Japonais qui percent le siège pendant la guerre russo-japonaise, Vladivostok a pris en compte toutes les lacunes ayant mené à la chute du siège pour ne pas les reproduire.

Elle est dotée d'une cinquantaine de batteries le long des différentes côtes de la péninsule de Vladivostok, seize forts, des dizaines de caponnières et semi-caponnières ainsi que de nombreuses plus petites places fortes. De nombreux tunnels ont été creusés et l'électricité y fut installée.

Mais les fortifications n'auront jamais vu de conflits, même si suivant la bataille du lac Khassan en 1939 face aux Japonais, elle fut transformée en l'un des forts les plus puissants de toute l'Union soviétique. Depuis 2019, un musée réserve d'importance fédérale a été créé sur les lieux[53].

Religion[modifier | modifier le code]

Vue de l'église catholique de Vladivostok.

La majorité de la population à Vladivostok est de confession orthodoxe et se réunit dans plus d'une vingtaine de lieux de culte dont la nouvelle cathédrale de la Transfiguration, la collégiale Saint-Nicolas, et des dizaines d'églises. Il existe aussi un monastère masculin, le monastère Saint-Séraphime. Les catholiques ont à leur disposition l'église de la Mère-de-Dieu construite en style néogothique au début du XXe siècle. L'Église russe en exil (non canonique) dispose de deux paroisses, les Vieux-Croyants d'une église, de même que les Arméniens orthodoxes.

Le protestantisme s'est particulièrement développé depuis la dislocation de l'URSS : en plus de la branche luthérienne (présente avant la révolution de 1917, elle dispose de l'église Saint-Paul, construite en 1907-1909), de nouvelles dénominations protestantes, pour la plupart d'origine américaine et financées majoritairement par les États-Unis, se sont installées dans l'Extrême-Orient russe et particulièrement à Vladivostok. Ce sont les évangéliques, les méthodistes, les baptistes (en forte progression), les presbytériens (avec six temples), trois temples pentecôtistes, et diverses sectes comme les adventistes-du-septième-jour, les mormons, les témoins de Jéhovah, etc. Tous possèdent plusieurs maisons de prière.

La religion musulmane est aussi présente à Vladivostok avec une mosquée[54].

Personnalités liées à la ville[modifier | modifier le code]

Jumelages et partenariats[modifier | modifier le code]

Le , la ville de Vladivostok a ouvert un parc des villes sœurs, où se trouve 11 arches, chacune pour une ville à laquelle Vladivostok est jumelée[55].

Jumelages[56][modifier | modifier le code]

Carte
Jumelages et partenariats de Vladivostok.Voir et modifier les données sur Wikidata
Jumelages et partenariats de Vladivostok.Voir et modifier les données sur Wikidata
VillePaysPériode
Akita[57],[58]Japondepuis le
Dalian[59],[60],[58],[61],[62]Chinedepuis le
Hakodate[63],[58],[64]Japondepuis le
Harbin[65],[58]Chinedepuis le
HaïphongViêt Namdepuis
Hô Chi Minh-Ville[66],[58]Viêt Namdepuis le
Incheon[67],[58],[68]Corée du Suddepuis le
Juneau[69],[58],[70],[71]États-Unisdepuis le
Kota Kinabalu[72],[58]Malaisiedepuis le
MakatiPhilippines
Manta[73],[58]Équateurdepuis le
Niigata[74],[58]Japondepuis le
Pohang[75],[58]Corée du Suddepuis le
préfecture autonome coréenne de Yanbian[76],[58]Chinedepuis le
Pusan[77],[58]Corée du Suddepuis le
San Diego[78],[58],[79]États-Unisdepuis le
San FranciscoÉtats-Unis
ShanghaiChine
Tacoma[80],[58],[81],[82]États-Unisdepuis le
Tskhinvali[83],[84],[58]Ossétie du Sud-Alaniedepuis le
Vladikavkaz[85],[58]Russiedepuis le
Wonsan[86],[58]Corée du Norddepuis le

Accords d'amitié et de coopération[56][modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. 20 juin dans l'alphabet julien alors en vigueur en Russie
  2. Voir carte et schéma en annexe
  3. Un deuxième accord a été signé par la suite le 5 février 2016 selon le site de la mairie de Vladivostok

Références[modifier | modifier le code]

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Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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