Vitrolles-en-Lubéron

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Vitrolles-en-Lubéron
Vitrolles-en-Lubéron
Rue principale de Vitrolles.
Blason de Vitrolles-en-Lubéron
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Vaucluse
Arrondissement Apt
Intercommunalité Communauté de communes Territoriale Sud-Luberon
Maire
Mandat
Alain de Villebonne
2020-2026
Code postal 84240
Code commune 84151
Démographie
Gentilé Vitrollains
Population
municipale
180 hab. (2021 en diminution de 10 % par rapport à 2015)
Densité 11 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 48′ 43″ nord, 5° 35′ 45″ est
Altitude 650 m
Min. 345 m
Max. 940 m
Superficie 16,15 km2
Élections
Départementales Canton de Pertuis
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Vitrolles-en-Lubéron
Liens
Site web http://www.vitrolles-en-luberon.fr

Vitrolles-en-Lubéron[Note 1] (officieusement Vitrolles-en-Luberon) est une commune française située dans le département de Vaucluse, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Localisé sur la D 33, à 18 km au nord-est de Pertuis et 21 km de Manosque, le village occupe un point stratégique puisqu'il est le point de passage entre le versant sud et le versant nord du Luberon, juste avant le col de Vitrolles à 697 m.

Ses habitants sont appelés les Vitrollains.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Le village est bâti sur les contreforts sud du Grand Luberon et se blottit au cœur d'un cirque montagneux.
Les GR 5, GR 9 et GR 97 s'y croisent.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Rose des vents Céreste
(Alpes-de-Haute-Provence)
Céreste
(Alpes-de-Haute-Provence)
Montjustin
(Alpes-de-Haute-Provence)
Rose des vents
Peypin-d'Aigues N La Bastide-des-Jourdans
O    Vitrolles-en-Lubéron    E
S
Peypin-d'Aigues Peypin-d'Aigues La Bastide-des-Jourdans

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Voies routières[modifier | modifier le code]

On y accède depuis la D 216 à partir de La Bastide-des-Jourdans (5 km) ou Céreste (D 33, 12 km) ou Grambois (6 km).

Distance des grandes villes françaises

L'orientation et la localisation de Vitrolles-en-Lubéron par rapport à quelques grandes villes françaises sont données dans le tableau suivant. Distance à vol d'oiseau :

Ville Marseille Nice Montpellier Lyon Toulouse Bordeaux Strasbourg Paris Nantes Rennes Lille
Distance

Orientation

60 km

(S)

135 km

(S-E)

140 km

(S-O)

225 km

(N)

335 km

(O)

506 km

(O)

557 km

(N-E)

616 km

(N)

676 km

(N-O)

738 km

(N-O)

783 km

(N)

Services autocars[modifier | modifier le code]

Lignes départementales[modifier | modifier le code]

Le village est desservi par 1 ligne départementale[2] :

Ligne Tracé
17.2 Peypin-d'Aigues ↔ Vitrolles-en-Lubéron ↔ Pertuis

Transport ferroviaire[modifier | modifier le code]

Gares SNCF à Pertuis à 16 km vers Aix-en-Provence et Marseille et à Manosque - Gréoux-les-Bains à 16 km.

Gares TGV à Aix-TGV Arbois (55 min) ou Avignon-TGV (1 h 10).

Relief[modifier | modifier le code]

Vitrolles se trouve dans le massif du Luberon à près de 600 mètres d'altitude. C'est le point de départ du GR 9 97 se dirigeant vers Mourre Nègre (1 225 m) et le Gros Collet.

Le point culminant de la commune se trouve à une altitude de 974 mètres et le plus bas à 372 mètres.

Géologie[modifier | modifier le code]

Le massif du Luberon compose la partie essentielle de la commune. Cette chaîne a commencé à se former au Crétacé inférieur, c'est-à-dire entre -135 et -95 millions d'années, pour finir de se plisser à partir de -15 millions d'années d'abord dans un axe nord-sud, puis de N.NE-S.SO entre -7 et -3 millions d'années. Ces compressions successives ont trouvé leurs termes au Pliocène[3].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 819 mm, avec 5,9 jours de précipitations en janvier et 3 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « La Bastide des Jourdans », sur la commune de La Bastide-des-Jourdans à 4 km à vol d'oiseau[6], est de 13,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 698,1 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 42,4 °C, atteinte le ; la température minimale est de −12,3 °C, atteinte le [Note 2],[7],[8].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[9]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].

Catastrophes naturelles[modifier | modifier le code]

La commune a connu de 1982 à 1993 deux événements qui ont été reconnus catastrophes naturelles avec publication d'un arrêté de reconnaissance de catastrophe naturelle publiés au Journal Officiel[11].

Type de catastrophe Début Fin Arrêté Parution au J.O.
Tempête
Inondations et coulées de boue

Transports[modifier | modifier le code]

Vitrolles-en-Lubéron est desservie par un arrêt de la ligne de Trans Vaucluse no 17-2 : Pertuis - Peypin-d'Aigues.

De plus il existe des transports scolaires du conseil général pour amener les élèves de primaire à La Bastide-des-Jourdans, les collégiens à La Tour-d'Aigues et les lycéens à Pertuis.

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]

Répartition des sols[modifier | modifier le code]

La répartition des sols de la commune est la suivante[12] (donnée pour un total de) :

Type d'occupation Pourcentage Superficie (en hectares)
Zones urbaines 1,00 % 16,26
Zones agricoles 12,34 % 201,21
Zones naturelles 86,66 % 1 412,76
Total 100 % 1 630,29

Les zones naturelles (presque 9/10 du territoire) sont principalement formées par les forêts méditerranéennes couvrant le Luberon. Les zones agricoles sont formées de vergers de fruitiers (oliviers, amandiers, etc), des champs de lavandin et des vignes (AOC Luberon).

Logement[modifier | modifier le code]

Vitrolles-en-Lubéron comptait 134 logements en 2007 (115 en 1999[13]). Les constructions anciennes, mais également neuves, sont bien plus présentes que la moyenne française : en 2007, 25,0 % des résidences principales dataient de 1990 et plus contre 16,5 % en France et 27,8 % furent construites entre 1975 et 1989, par contre peu ont été achevées entre 1949 et 1974 (13,9 %).

Les résidences principales représentent 82 logements, soit 61,2 % du parc, réparties à 92,5 % en maisons individuelles (99,1 % en 1999) et à 7,5 % en appartements (0,0 % en 1999) (respectivement 56,1 % et 42,4 % en France métropolitaine)[14]. Les propriétaires de leurs logements constituent 69,5 % des habitants, contre 24,4 % qui sont locataires (respectivement 57,4 % et 39,8 % en France métropolitaine)[15].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le village se nomme Vitroles-d'Aigues en 1793, devient Vitroles en 1801 puis est finalement nommé Vitrolles-en-Lubéron à partir du (décret no 96-706 du , publié au journal officiel no 0186 du )[1].

Histoire[modifier | modifier le code]

Antiquité[modifier | modifier le code]

Le nom de cette commune trouve son origine dans le latin « vitrolea » (verrerie). Si ce site n’a pas été encore identifié, par contre, au pied du Castellas, la présence de nombreux restes de tegulæ (tuiles plates romaines) suggère qu’une villa devait se trouver à cet endroit. Le Mont Piégros devait, quant à lui, être consacré à Minerve. On y a découvert une belle tête de la déesse de la sagesse qui est désormais déposée au musée Borely de Marseille.

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Le village médiéval se situait alors au pied du Castellas et l’église romane dédiée à Saint-Étienne fut bâtie à cette époque. De nos jours, elle n’est plus orientée à la suite des agrandissements faits au cours du XVIIe siècle.

Au XIIe siècle, ce fief dépendait du comté de Forcalquier [16][pas clair]. Lorsque ce comté perd son indépendance en 1209, à la mort de Guillaume II, un de ses neveux, Guillaume de Sabran tente de le relever. Après une lutte de dix ans, il passe un accord à Meyrargues le avec Raimond Bérenger IV, comte de Provence et lui aussi héritier du comté de Forcalquier. Par cet accord, la moitié sud du comté, dont Mirabeau, lui est donnée. Guillaume de Sabran conserve sa moitié de comté jusqu'à sa mort, vers 1250[17].

Vitrolles, qui relevait de la Viguerie d’Apt, fut totalement abandonné par ses habitants entre le milieu du XIVe siècle et la fin du XVe, sans doute à cause des épidémies de peste et du passage des troupes de Raymond de Turenne.

Temps modernes[modifier | modifier le code]

La seigneurie déserte, fief de Jacques de Forcalquier, passa par héritage à son frère Gaucher, évêque de Gap. En 1483, ce dernier en fait hériter le fils de sa sœur, Georges de Castellane, avec une clause testamentaire spécifiant qu’à la mort de son neveu elle reviendra à son filleul Gaucher de Brancas, seigneur de Maubec.

La bastide des Ferrayes ou château du Grand-Pré.

Pour augmenter ses revenus, le , il passe un acte d’habitation avec neuf chefs de famille, exceptionnellement ils ne sont pas Vaudois mais originaires du diocèse de Gap. Le village actuel et l’église Saint-Siméon - transformée en ferme de nos jours – sont construits par ces nouveaux arrivants.

Son fils, Gaucher II de Brancas, délaisse le Castellas pour s'installer au village neuf dans la « Grande Maison ». Elle ne sera pas du goût de Françoise de Brancas, née Cambis, qui la revendra en 1676 pour aménager dans sa nouvelle bastide des Ferrayes ou « château du Grand Pré ».

Puis le fief est vendu, en 1753, par Louis II de Brancas à Jean d’Ailhaud, le riche médecin de Lourmarin. Le contrat prévoyait qu’il verserait 200 000 livres plus 6 000 livres d’épingles[18](!). C’est lui qui fera réaménager le « château des Ferrayes ». Il fut le dernier seigneur de Vitrolles.

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

L'adhésion de la commune au parc naturel régional du Luberon a donné à celle-ci des atouts touristiques et économiques importants. Le taux de chômage en 2007 était de 19 %, alors qu'il atteignait 19,3 % en 1999. Ce qui implique un taux d'activité de 62,2 % toujours en 2007, contre 58,8 % en 1999. Pour la même période, les retraités et les préretraités sont passés à 31,8 % au lieu de 28,3 %.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

L'électorat vitrollains est plutôt ancré à gauche. Lors de chaque élection on peut noter le sens civique des citoyens avec des taux de participations supérieurs de 10 à 20 % aux taux de la circonscription, du département ou de la nation.

Élections locales[modifier | modifier le code]

Cantonales[modifier | modifier le code]

Vitrolles-en-Luberon est une commune du canton de Pertuis qui fait partie de la seconde série des cantons et a été renouvelé lors des élections cantonales de 2008. L'élection a eu lieu les 9 et en même temps les élections municipales. Six candidats se sont présentés Maurice Lovisolo (PS), conseiller général sortant et maire sortant de La Tour d'Aigues, Marie-Ange Conté (UMP), Stéphane Fabresse (MoDem), Pierre Goubert (FN), Remy Grangeon (PCF) et Thierry Liotard (DVD).

Le lors du premier tour il y a eu 134 votants pour 175 inscrits soit une participation de 76,57 % (64,20 % pour le canton[19]). Maurice Lovisolo (PS) est arrivé très largement en tête avec 59,70 % des voix (43,66 % au niveau du canton), devant Marie-Ange Conté (UMP) avec 16,42 % (21,74 % pour le canton) et Remy Grangeon (PCF) avec 11,94 % (15,49 %).

Le second tour a eu lieu le . Il y a 108 votants pour 175 inscrits soit une participation de 61,71 % (58,99 % pour le canton). Maurice Lovisolo (PS) est largement réélu avec 86,41 % des voix (62,31 % au niveau du canton) au détriment de Marie-Ange Conté (UMP) qui obtient 13,49 % des voix (38,69 % au niveau cantonal)[20].

Législatives[modifier | modifier le code]

Aux élections législatives de 2007 pour la Deuxième circonscription de Vaucluse, le premier tour a vu Jean-Louis Joseph (PS) devancer de peu en tête avec 40,83 % devant Jean-Claude Bouchet (UMP) avec 39,17 %, viennent ensuite Nicole Bouisse (UDF) avec 5,00 % et Maurice Giro (Divers droite) avec 4,17 %, aucun autre candidat ne dépassant le seuil des 3,5 % (à noter que quatre candidats n'ont eu aucune voix et quatre autres une seule). Le second tour a vu arriver en tête d'une voix (59 contre 58) avec 50,43 % Jean-Louis Joseph (résultat circonscription[21] : 44,72 %) contre 49,57 % pour Jean-Claude Bouchet (résultat circonscription : 55,28 %). Abstention nettement plus faible à Vitrolles-en-Lubéron avec respectivement 27,22 % et 28,99 % aux deux tours que dans la circonscription (37,93 % et 38,68 %)[22].

Élections nationales[modifier | modifier le code]

À l’Élection présidentielle de 2007, le premier tour a vu de peu en tête Ségolène Royal (PS) avec 33,56 %, suivi par Nicolas Sarkozy (UMP) avec 32,21 %, François Bayrou (UDF) avec 20,13 %, Jean-Marie Le Pen (FN) avec 6,04 % et Olivier Besancenot avec 3,36 %, aucun autre candidat ne dépassant le seuil des 3 %. Le second tour a vu arriver en tête Nicolas Sarkozy avec 51,02 % (résultat national[23] : 53,06 %) contre 48,98 % pour Ségolène Royal (résultat national : 46,94 %) avec un taux de participation très élevé aux deux tours de 91,72 % et 92,90 % (contre 83,77 % et 83,97 % au niveau national)[24].

Référendum[modifier | modifier le code]

Au référendum sur la constitution européenne (scrutin du ), sur 158 inscrits, 138 ont voté, ce qui représente une participation de 87,34 % du total (contre 69,37 % au niveau national[25]), soit une abstention de 32,06 %. Il y a eu une victoire du non avec 74 voix (54,81 %), 61 voix (45,15 %) s'étant prononcées pour et 3 (2,17 %) étant des votes blancs ou nuls[26].

Européennes[modifier | modifier le code]

À l’élection européenne de 2004, Michel Rocard (PS) est arrivé en tête avec 27,49 %, suivi par Jean-Marie Le Pen (FN) avec 18,16 %, Françoise Grossetête (UMP) avec 15,37 %, Thierry Cornillet (UDF) avec 9,63 %, Jean-Luc Bennahmias (écologie) avec 6,89 %, Patrick Louis (MPF) avec 5,91 % et Manuella Gomez (PCF) 4,60 % et ; aucun des 15 autres candidats ne dépassant le seuil des 2,5 %[27].

À l’élection européenne de 2009, Françoise Grossetête (UMP) est arrivée en tête avec 22,22 %, suivie par Michele Rivasi (Europe Écologie) avec 20,00 %, Vincent Peillon (PS) avec 18,89 %, Jean-Luc Bennahmias (Modem) avec 13,33 %, Marie-Christine Vergiat (Front de gauche) 7,78 %, Raoul-Marc Jennar (NPA) avec 6,67 % et Jean-Marie Le Pen (FN) avec 4,44 % ; aucun autre candidat ne dépassant le seuil des 3,5 %. Le taux de participation a été de 49,19 %[28] contre 39,64 % pour la circonscription Sud-Est (5e circonscription)[29].

Élections européennes[modifier | modifier le code]

Au référendum européen sur le traité de Maastricht (scrutin du ), sur 123 inscrits, 92 ont voté, ce qui représente une participation de 74,80 % (contre 69,70 % au niveau national[30]), soit une abstention de 25,20 %. Il y a eu une large victoire du oui avec 53 voix (60,92 %) contre 34 voix (39,08 %) qui se sont prononcées pour le non, 5 votes (5,43 %) étant blancs ou nuls[31].

Administration communale[modifier | modifier le code]

De par sa taille, la commune dispose d'un conseil municipal de 11 membres (article L2121-2 du Code général des collectivités territoriales[32]). Lors du scrutin de 2008 le maire sortant Henri Allègre a été élu conseiller municipal avec 123 voix le sixième total de la liste unique[pas clair] soit 88,49 % des suffrages exprimés pour une participation de 77,22 %, il a ensuite été nommé maire par le conseil municipal[33].

Listes des maires[modifier | modifier le code]

Mairie.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Mai 2020 en cours Alain De Villebonne   agriculteur
Les données manquantes sont à compléter.

Instances administratives et juridiques[modifier | modifier le code]

Vitrolles-en-Lubéron est une des quatorze communes du canton de Pertuis qui totalise 32 492 habitants en 2006. Le canton fait partie de l'arrondissement d'Apt depuis 1801 (sauf de 1926 à 1933 où ce fut Cavaillon) et de la cinquième circonscription de Vaucluse depuis 2010 (avant l'ordonnance no 2009-935 du elle appartenait à la deuxième circonscription de Vaucluse). Vitrolles-en-Lubéron fait partie du canton de Pertuis depuis 1801 après avoir fait partie du canton de La Bastide-des-Jourdans de 1793 à 1801[34].

Vitrolles-en-Lubéron fait partie de la juridiction d’instance d’Apt, mais du greffe détaché de Pertuis, et de grande instance, de prud'hommale, de commerce et d'affaires de Sécurité sociale d’Avignon[35].

Environnement[modifier | modifier le code]

Les politiques de collecte et de traitement des déchets des ménages et déchets assimilés ainsi que celles de protection et mise en valeur de l'environnement relèvent des compétences de la communauté de communes Luberon-Durance.

La commune, de par la communauté de communes, fait partie du Syndicat mixte intercommunautaire pour l'étude, la construction et l'exploitation d'unités de traitement des ordures ménagères de la région de Cavaillon (Sieceutom).

La commune fait partie du syndicat intercommunal à vocations multiples (SIVOM) Durance-Luberon qui est un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) qui regroupe 21 communes des 23 communes (Lourmarin et Vaugines n'en font pas partie) des deux cantons de Pertuis et de Cadenet a pour compétence la distribution de l'eau et l'assainissement. Il a été créé en 1989 par transformation du syndicat intercommunal créé en 1946 mais qui n'avait comme compétence que la distribution de l'eau. Il comprend 42 membres (deux par commune). Son président est Maurice Lovisolo (vice-président du conseil général de Vaucluse)[36]. Le prix de l'assainissement est variable dans chaque commune (à cause de la surtaxe communale) alors que celui de l'eau est identique[37].

Fiscalité[modifier | modifier le code]

L'imposition des ménages et des entreprises à Vitrolles-en-Lubéron en 2009[38]
Taxe Part communale Part intercommunale Part départementale Part régionale
Taxe d'habitation (TH) 6,00 % 0,19 % 7,55 % 0,00 %
Taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) 6,00 % 0,25 % 10,20 % 2,36 %
Taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB) 18,00 % 0,65 % 28,96 % 8,85 %
Taxe professionnelle (TP) 00,00 % 20,36 % 13,00 % 3,84 %

La part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable.

La taxe professionnelle est remplacée en 2010 par la cotisation foncière des entreprises (CFE) portant sur la valeur locative des biens immobiliers et par la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) (les deux formant la contribution économique territoriale (CET) qui est un impôt local instauré par la loi de finances pour 2010[39]).

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Le village fut repeuplé en 1504 par contrat d'habitation entre Gaucher de Brancas et neuf colons. Il se développe autour de l'église médiévale au pied de la colline du Castellas qui porte les ruines du village précédent Vitrolles d'Aigues.
Développement faible et continu jusqu'à la fin du XVIIe siècle (environ 160 habitants en 1540, 180 en 1582, 315 en 1698), stagnation au XVIIIe siècle (329 habitants en 1765) et au XIXe siècle ; exode rural important ; 50 habitants en 1968 ; habitat saisonnier en voie de développement.

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[40]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[41].

En 2021, la commune comptait 180 habitants[Note 3], en diminution de 10 % par rapport à 2015 (Vaucluse : +1,26 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
333350365319319302292289306
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
313292266221201204231194146
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
12411496678588656959
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
61505972137145175179207
2017 2021 - - - - - - -
164180-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[34] puis Insee à partir de 2006[42].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

Administrativement : école primaire Edouard Arniaud à La Bastide-des-Jourdans [43], Collège Albert Camus à La Tour d'Aigues[44], puis le Lycée Val de Durance[45] à Pertuis (enseignement général) ou Lycée Alexandre Dumas[46] à Cavaillon soit Lycée Alphonse Benoit[47] à L'Isle-sur-la-Sorgue (enseignements techniques).

Sports[modifier | modifier le code]

Nombreuses possibilités de randonnées pédestres ou en V.T.T. À proximité du col de Vitrolles (697 m) ont été aménagées des boucles de randonnées faciles (1 heure 30 chacune) accessibles aux familles. Passage des chemins de grande randonnées 5 (GR 5) et 9 (GR 9), le lieu constitue aussi l'un des points de départ du GR 97.

Centre équestre.

Santé[modifier | modifier le code]

Pertuis, la ville du secteur, dispose de services ambulancier ainsi que d'un établissement hospitalier.

Cultes[modifier | modifier le code]

Catholique (église).

Économie[modifier | modifier le code]

Population active[modifier | modifier le code]

La population âgée de 15 à 64 ans s'élevait en 2007 à 127 personnes (95 en 1999), parmi lesquelles on comptait 62 % d'actifs dont 50,4 % ayant un emploi et 11,8 % de chômeurs (contre 11,6 % en 1999)[48]. En 2007, 15,4 % des actifs ayant un emploi et résidant dans la commune travaillaient à Vitrolles-en-Lubéron, 52,3 % dans une autre commune du département de Vaucluse, 32,3 % dans un autre département[49].

Emploi[modifier | modifier le code]

En 2007, on comptait 54 emplois dans la commune, contre 28 en 1999. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune étant de 65, l'indicateur de concentration d'emploi[Note 4] est de 83,0 % (contre 60,9 % en 1999), ce qui signifie que la commune n'offre pas assez d'emploi pour tous les vitrollains actifs[48].

Industrie[modifier | modifier le code]

De par son nom, la commune a eu jusqu'au Moyen Âge une importante activité liée à la fabrication du verre. L'utilisation massive du bois pour alimenter les fours des verriers a déforesté le terroir, contraignant cet artisanat semi-industriel à aller s'installer ailleurs, et il n'en reste plus de nos jours que le nom. À sa suite, une seule industrie implantée au XIXe siècle qui a employé jusqu'à 100 ouvriers, celle destinée à fabriquer la fameuse poudre curative de Jean d'Ailhaud.

Tourisme[modifier | modifier le code]

Comme l'ensemble des communes proche du Luberon, le tourisme joue un rôle, directement ou indirectement, dans l'économie locale. On peut considérer trois principales sortes de tourisme en Luberon. Tout d'abord, un tourisme historique et culturel qui s'appuie sur un patrimoine riche des villages perchés ou sur des festivals. Ensuite, un tourisme de récréation qui se traduit par un important développement des chambres d'hôtes, de l'hôtellerie et de la location saisonnière, par une concentration importante de piscines et par des animations comme des marchés provençaux. Enfin, un tourisme vert qui profite des nombreux chemins de randonnées et du cadre protégé qu'offrent le Luberon et ses environs[50].

La commune possède un gîte depuis aout 2021, mais pas de chambres d'hôtes.

Agriculture[modifier | modifier le code]

La commune de Vitrolles-en-Lubéron possède cinq labels appellation d'origine contrôlée (AOC) (luberon AOC blanc, rouge et rosé, huile d'olive de Provence et huile d'olive de Haute-Provence) et onze labels Iindication géographique protégée (IGP) (Miel de Provence, Agneau de Sisteron, Vins de Pays de Vaucluse VDP blanc, rouge et rosé et VDP de Méditerranée blanc, rouge et rosé)[51].

Vignes[modifier | modifier le code]

Vigne sur coteaux pour du raisin de table essentiellement (Muscat). La commune produit des vins ayant quatre appellations reconnues par INAO[52], un AOC les côtes-du-luberon. Les vins qui ne sont pas en appellation d'origine contrôlée peuvent revendiquer, après agrément, le label indication géographique protégée (IGP) vin de pays d'Aigues[Note 5] qui peuvent être blanc[53], rosé[54], rouge[55]. Les viticulteurs produisent aussi un autre label IGP les vins de Pays de Vaucluse[56] qui peuvent être blanc[57], rosé[58], rouge[59]. Mais également un autre label IGP vin de pays de Méditerranée qui peut être blanc[60], rosé[61], rouge[62].

Huile d'olive de Provence AOC[modifier | modifier le code]

Huile de Provence AOC
Huile de Provence AOC

L'huile d'olive de Provence est protégée par une appellation d'origine contrôlée (AOC) à la suite d'une enquête diligentée par l'INAO, dont les conclusions ont été déposées auprès de la commission le , réunie à Arles, et la signature du décret paru au Journal officiel le [63].

Pour pouvoir postuler à l'AOC, l'huile d'olive de Provence doit être élaborée à base des variétés aglandau, bouteillan, cayon, salonenque ainsi que celles dénommées localement brun, cayet, petit ribier et belgentiéroise. Il faut au moins deux de ces variétés principales présentent au sein de l'oliveraie[63],[64].

Dans la commune de Vitrolles-en-Luberon, quelques oliveraies répondent à ses critères.

Cerises[modifier | modifier le code]

À Vitrolles-en-Lubéron sont cultivées des cerises ayant l'Indication géographique protégée: cerises du Ventoux à savoir que la cerise des coteaux du Ventoux se caractérise par sa production dans la zone des coteaux du Ventoux, par sa cueillette à maturité optimale et par son calibre moyen minimum garanti à 24 mm[65].

Agneau de Sisteron[modifier | modifier le code]

Agneau de Sisteron élevé sous sa mère.

L'agneau de Sisteron est un agneau élevé sous la mère et originaire des Alpes provençales et de la Drôme provençale pendant 60 jours minimum, ayant un âge compris entre 70 et 150 jours et pesant près de 13 à 19 kg. Issus d'élevages traditionnels, avec des mères de races Mérinos d'Arles, Mourérous ou Préalpes du Sud qui les allaitent au moins pendant deux mois, sur un espace pastoral comptant moins de 10 brebis à l'hectare et comportant au minimum 10 hectares de parcours[66], ces agneaux ont droit, sous le contrôle l'INAO, au label rouge agneau de Sisteron accordé par un décret gouvernemental en date du [67],[68].

Cette exigence de qualité a mis un terme à la pratique de cheptels élevés dans les mêmes conditions mais provenant d'autres régions dont l'ensemble de la Provence, le Massif central et le Piémont. Chaque année, c'étaient près de 400 000 bêtes qui passaient par les abattoirs de Sisteron profitant d'un certain laxisme pour usurper une provenance recherchée[69].

Miel de Provence[modifier | modifier le code]

Miel de lavande.

Le miel de Provence est protégé par un label rouge associé à une indication géographique protégée, tant pour le miel toutes fleurs que pour le miel de lavande et lavandin[70]. L'apiculture mobilise nombre de producteurs. Ils sont estimés à 4 500, dont 700 possèdent entre 70 et 150 ruches. La production régionale est de 2 000 t/an, soit 8 % de la production nationale[71]. Nombre d'entre eux pratiquent la transhumance selon un trajet allant du littoral vers la Haute-Provence. L'été est la saison privilégiée pour le miel de lavande et les ruches sont installées dans une zone limitée au nord par une ligne Montélimar / Digne, avec au sud le mont Ventoux, le plateau d'Albion, la montagne de Lure, les monts de Vaucluse et le massif du Luberon. Le miel toutes fleurs est élaboré dans une vaste zone limitée par Nîmes, Montélimar, Gap, Digne, Nice, Toulon, Marseille et Avignon[72].

Autres[modifier | modifier le code]

Vergers, blé, pomme de terre, champs de colza, amandiers (XIXe).

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Patrimoine civil[modifier | modifier le code]

Les piliers à l'entrée du château du Grand Pré.
Lavoir et fontaine.
  • Château du Grand Pré : Vaste bastide quadrangulaire des XVIIe et XVIIIe siècles de style Louis XV qui fut édifiée peu avant 1678 pour Françoise de Cambis, veuve d'Honoré de Brancas Forcalquier. Le château est vendu en 1753 à l'illustre médecin chirurgien Jean-Gaspard d'Ailhaud. Celui-ci fit fortune et devint célèbre en ayant trouvé une poudre purgative miracle[73] qui lui valut sa renommée et lui fit acquérir une charge auprès du roi. Il devint alors conseiller et secrétaire du roi et fit également bâtir un hôtel particulier à Aix-en-Provence (hôtel d'Ailhaud dans l'actuelle rue Mignet).
Le Grand Pré - entrée principale.

L'ensemble de la propriété est vaste et est constitué d'un corps de logis, d'une chapelle, de bâtiments d'exploitation agricole, d'une usine bâtie par le fils et le petit-fils de Jean d'Ailhaud, d'un second corps de bâtiment (ruiné), d'un colombier et d'un jardin.
L'entrée principale face au village ainsi que l'entrée sud de la propriété sont bordées de deux piliers en pierre des XVIIe et XVIIIe siècles[74].
Aujourd'hui le château est privé et ne se visite pas.

  • Moulin à huile. Situé à l'étage de soubassement sous l'actuelle mairie du village. Ce bâtiment de forme triangulaire est issu de la destruction partielle de trois maisons figurées au cadastre de 1838. L'équipement d'origine constitué d'une meule à traction animale et d'un pressoir double daté de 1898 par inscription peinte sur ses montants, ont été conservés[75].

Patrimoine religieux[modifier | modifier le code]

  • Église paroissiale Saint-Étienne d'origine romane et son clocher-mur.
    Mentionnée à partir de 1274, elle est composée d'une nef à deux travées et d'une abside rectangulaire voutée en berceau plein-cintre. Elle est abandonnée au XVe siècle et est en ruine en 1620. Elle est restaurée avant 1632 et est dotée d'une chapelle latérale (actuelle 1re travée de nef) en 1661. En 1683 la nef primitive est détruite partiellement pour être remplacée par la nef actuelle avec le chœur et la sacristie (maçons : Jean Brunet, Barthélemy, Étienne Ricard et André Eyriès)[75].
  • Oratoire Sainte-Philomène.
    Au lieu-dit le Chemin Neuf, l'oratoire est caché dans la végétation à l'entrée sud du château du Grand Pré. Datant du XVIIIe siècle, en molasse et pierre de taille, c'est un socle cubique portant une niche encadrée de pilastres et couverte d'un toit en bâtière surmonté d'une croix.
  • Calvaire Saint-Siméon.
    Au niveau de l'entrée principale du château du Grand Pré sur la route de Céreste. Probablement croix de mission du XIXe siècle.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Blason de Jean d'Ailhaud.

Jean d'Ailhaud (né à Lourmarin en 1674, mort en 1756 à Aix-en-Provence), médecin chirurgien, devenu baron de Castellet, seigneur de Vitrolles et de Montjustin, il fut conseiller et secrétaire du roi Louis XV, il est l'inventeur de la célèbre poudre purgative d'Ailhaud, et son fils, Jean-Gaspard d'Ailhaud (mort en 1800), auteur d'une série de 7 livres défendant les travaux de son père. Un autre membre de la famille, Joseph d'Ailhaud de Brisis, médecin né à Vitrolles-en-Luberon, a été juge de paix à Nyons, où il est décédé.

Cinéma[modifier | modifier le code]

1959 : Les Loups dans la bergerie d'Hervé Bromberger abev Pierre Mondy, Françoise Dorléac[76].

1990 : La gloire de mon père et Le château de ma mère d'Yves Robert avec Nathalie Roussel, Philippe Caubère, Didier Pain, Thérèse Liotard, Victorien Delamare, Pierre Maguelon, Jean Carmet, Jean Rochefort, Georges Wilson, Patrick Préjean, * Paul Crauchet, Jean-Pierre Darras. Tourné également à Grambois.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Sault

Les armes peuvent se blasonner ainsi :

D'azur au lion d'or rampant contre un rocher d'argent à dextre[77].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Le nom officiel dans le code officiel géographique est « Vitrolles-en-Lubéron », [lire en ligne], ce qui est conforme au renommage publié au JO du , p. 12183[1].
  2. Les records sont établis sur la période du au .
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  4. L'indicateur de concentration d'emploi est égal au nombre d'emplois dans la zone pour 100 actifs ayant un emploi résidant dans la zone, selon la définition de l'INSEE
  5. Le label Vin de pays d'Aigues concerne les communes suivantes dans le département de Vaucluse : Ansouis, Apt, Auribeau, La Bastide-des-Jourdan, La Bastidonne, Les Beaumettes, Beaumont-de-Pertuis, Bonnieux, Buoux, Cabrières-d'Aigues, Cabrières-d'Avignon, Cadenet, Caseneuve, Castellet, Cavaillon, Cheval-Blanc, Cucuron, Gargas, Gignac, Gordes, Goult, Grambois, L'Isle-sur-la-Sorgue, Joucas, Lacoste, Lagarde-d'Apt, Lagnes, Lauris, Lioux, Lourmarin, Maubec, Ménerbes, Mérindol, Mirabeau, La Motte-d'Aigues, Murs, Oppède, Pertuis, Peypin-d'Aigues, Puget, Puyvert, Robion, Roussillon, Rustrel, Saignon, Saint-Martin-de-Castillon, Saint-Martin-de-la-Brasque, Saint-Pantaléon, Saint-Saturnin-d'Apt, Sannes, Saumane, Sivergues, Les Taillades, La Tour-d'Aigues, Vaugines, Viens, Villars, Villelaure, Vitrolles-en-Lubéron.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Décret no 96-706 du portant changement de nom de communes, publié au JORF du .
  2. « TransVaucluse Fiche horaire ligne 17.2 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?)
  3. Jacques Buisson-Catiln, Le Luberon des origines : Notice 4 d'archéologie vauclusienne, Avignon, A. Barthélemy, , p. 9
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  6. « Orthodromie entre Vitrolles-en-Lubéron et La Bastide-des-Jourdans », sur fr.distance.to (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « La Bastide des Jourdans », sur la commune de La Bastide-des-Jourdans - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Station Météo-France « La Bastide des Jourdans », sur la commune de La Bastide-des-Jourdans - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  9. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  10. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  11. « Arrêtés de reconnaissance de catastrophe naturelle », sur le site de la Direction générale de la prévention des risques / Ministère du Développement Durable en partenariat avec Réseau Idéal, Sciences Frontières Production et l'Institut français des formateurs risques majeurs éducation.,
  12. « Vitrolles-en-Lubéron », Parc du Luberon
  13. « Chiffres clés de Vitrolles-en-Lubéron », INSEE,
  14. « Catégories et types de logements en France Métropolitaine », INSEE,
  15. « Résidences principales selon le statut d'occupation en France Métropolitaine », INSEE,
  16. In Vitrola, 1193.
  17. Mariacristina Varano, Espace religieux et espace politique en pays provençal au Moyen Âge (IXe – XIIIe siècles). L'exemple de Forcalquier et de sa région, thèse soutenue à l'université d'Aix-Marseille I, 2011, p. 486.
  18. Les épingles et les aiguilles à coudre avaient jadis une valeur monétaire importante, à cause de la difficulté de les fabriquer à la main
  19. « Résultats cantonales 2008: Canton de Pertuis », Ministère de l'Interieur
  20. « Résultats cantonales 2008: Canton de Pertuis, commune de Vitrolles-en-Lubéron », Ministère de l'Interieur
  21. « Élections législatives de 2007 : 2ème circonscription de Vaucluse », Ministère de l'intérieur
  22. « Élections législatives de 2007 : Pertuis - 2ème circonscription de Vaucluse », Ministère de l'intérieur
  23. « Élection présidentielle de 2007 : France entière », Ministère de l'intérieur
  24. « Élection présidentielle de 2007 : Pertuis », Ministère de l'intérieur
  25. « Scrutin du 29 mai 2005, résultats de la France entière », Ministère de l'intérieur
  26. « Scrutin du 29 mai 2005 », Ministère de l'intérieur
  27. « Scrutin du 13 juin 2004 », Ministère de l'intérieur
  28. « Scrutin du 7 juin 2009 », Ministère de l'intérieur
  29. « Scrutin du 7 juin 2009 dans le Sud-Est », Ministère de l'intérieur
  30. « Scrutin du 20 septembre 1992 », Ministère de l'intérieur
  31. « Scrutin du 20 septembre 1992 », Ministère de l'intérieur
  32. « nombre des membres du conseil municipal des communes », Legifrance
  33. « Résultats élections municipales 2008 à Vitrolles-en-Lubéron », sur linternaute.com
  34. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  35. « Les Juridictions judiciaires de Vaucluse », Ministère de la Justice et des Libertés
  36. « Historique du SIVOM », SIVOM Durance-Luberon
  37. « Prix de l'eau et de l'assainissement au sein du SIVOM », SIVOM Durance-Luberon
  38. « Impôts locaux à Vitrolles-en-Lubéron », taxes.com
  39. Loi n° 2009-1673 du 30 décembre 2009 de finances pour 2010 (Légifrance)
  40. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  41. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  42. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  43. Enseignement publique primaire en Vaucluse
  44. Carte scolaire du Vaucluse
  45. « Site du lycée Val de Durance », Académique Aix-Marseille,
  46. « Site du lycée Alexandre Dumas », Académique Aix-Marseille,
  47. « Site du lycée Alphonse Benoit », Académique Aix-Marseille,
  48. a et b « Résultats du recensement de la population - 2007 - Emploi - Population active », sur site de l'INSEE
  49. « Résultats du recensement de la population - 2007 Formes et conditions d'emploi », sur site de l'Insee
  50. Voir Massif du Luberon
  51. « Liste des appellations AOC et IGP à Vitrolles-en-Lubéron », sur INAO
  52. « Produits Pertuisiens reconnus AOC, IGP », INAO
  53. « Fiche de l'Aigues blanc », INAO,
  54. « Fiche de l'Aigues rosé », INAO,
  55. « Fiche de l'Aigues blanc », INAO,
  56. « Vignerons de Pertuis produisant du VdP de Vaucluse », Syndicat des Vins de Pays de Vaucluse
  57. « Fiche de l'IGP Vaucluse blanc », INAO,
  58. « Fiche de l'IGP Vaucluse rosé », INAO,
  59. « Fiche de l'IGP Vaucluse rouge », INAO,
  60. « Fiche de l'IGP Méditerranée blanc », INAO,
  61. « Fiche de l'IGP Méditerranée rosé », INAO,
  62. « Fiche de l'IGP Méditerranée rouge », INAO,
  63. a et b « Décret du 14 mars 2007 relatif à l'huile d'olive de Provence AOC »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?)
  64. Les variétés d'olives
  65. « demande d’enregistrement d’une indication géographique protégée concernant de la cerise des coteaux du Ventoux », Ministère de l'Économie, des Finances et de l'Emploi,
  66. « Site officiel de l'agneau de Sisteron », sur agneaudesisteron.fr
  67. « Homologation agneau de Sisteron du 3 janvier 2005 », sur agneaudesisteron.fr
  68. « Fiche de l'IGP Label Rouge Agneau de Sisteron », INAO,
  69. Dictionnaire de la Provence op. cit., p. 751.
  70. Site légifrance relatif à la parution au JO de l'arrêté du 30 juillet 2009
  71. Les apiculteurs en Provence
  72. La transhumance des ruches provençales
  73. La composition peut être trouvée en bas de page d'un extrait des œuvres de Frédéric le Grand, doc en .PDF
  74. Inventaire général, Région Provence-Alpes-Côte d'Azur
  75. a et b page de Vitrolles-en-Lubéron
  76. Cinéluberon Apt
  77. Armorial des communes de Vaucluse

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Jules Courtet, Dictionnaire géographique, géologique, historique, archéologique et biographique des communes du département de Vaucluse, Avignon, Seguin Ainé, , 400 p. (lire en ligne)
  • Louis Gap, Acte d’habitation de la terre de Vitrolles-lès-Luberon du , Mémoires de l’Académie du Vaucluse, T. XII, 1893 [lire en ligne].
  • Robert Bailly, Dictionnaire des communes du Vaucluse, Éd. A. Barthélemy, Avignon, 1986.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]